Quelques publications non bloguesques :)

En dehors de ce blog où j’écris plus ou moins régulièrement, j’écris aussi dans d’autres cadres.  Outre un projet ambitieux qui est en cours de finition, du moins en partie (un gros tiers), j’ai écrit un petit récit rapide, inspiré de ma série de billets « Vieux Geek« .

Il s’agit de « Mémoire d’un vieux Geek« , publié chez Atramenta, en lecture libre. Ce n’est pas de la super grande littérature, mais c’était une volonté de publier un texte volontairement pas trop technique. Vos retours seront les bienvenus.

Et si vous fouillez dans les magazines de votre libraire préféré, au rayon « micro-informatique », vous verrez que j’ai participé aux magazines Linux Identity Kit n°23 et Linux Identity Duo Pack n°23.

Ce n’est pas ma meilleure prose, mais mon but était de répondre à une demande qui m’avait été faite. Comme ce n’était pas un billet sponsorisé ou autre cochonceté de ce style, j’y ai répondu avec grand plaisir.

Que dire de plus ? Bonne lecture 🙂

0linux Zeta, le retour de la distribution GNU/Linux qui est tout sauf nulle.

Comme je l’avais précisé dans le précédent en vrac’ rapide et libre, AppZero a proposé récemment une nouvelle ISO de sa distribution, la 0linux Zeta début novembre. Petite parenthèse, pour les personnes intéressées, la Frugalware Linux vient de sortir en version 1.9. Au moins, vous aurez eu l’information, fermons la parenthèse.

Dixit les notes de publications de cette distribution peu connue et pourtant tellement puissante, on apprend que deux ISOs sont générées : une pour l’installation en ligne, l’autre proposant une base déjà disponible sur le support d’installation. Pratique pour gagner du temps à l’installation.

J’ai donc lancé mon VirtualBox préféré pour installer cette distribution francophone avec comme environnement de bureau Xfce. Du plus pur Xfce, avec une légère entorse : je rajouterais dès l’installation LibreOffice 4.1.3. Pour les amateurs, KDE SC est aussi disponible.

L’ensemble de l’installateur est en français. Cependant, ce n’est pas pour les fragiles du coeur, car il faut tater de la ligne de commande pour installer la 0linux. Mais toutes les étapes sont clairement expliquées, suffit de lire, et d’avoir de la chance 😀

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En vrac’ rapide spécial distributions GNU/Linux ;)

Je passais par là, et j’ai eu un petit délire en écoutant « London 1966-1967 » des Pink Floyd. Pourquoi ne pas faire un en vrac’ rapide et libre sur les distributions GNU/Linux ? 🙂

Merci à Distrowatch pour une partie des liens qui suivent 😉

C’est tout… Mais ça fait tellement du bien d’assouvir un petit délire par moment ! Rompez 🙂

De la querelle des installateurs de distributions GNU/Linux…

Quand une personne découvre l’existence des distributions GNU/Linux, le plus souvent c’est par hasard. Quand elle passe à l’étape suivante, à savoir l’installation, elle se basera dans 99,9% des cas sur un outil en mode graphique, un clicodrome en partant du principe que c’est moins effrayant.

Que ce soit Ubiquity (l’outil de Canonical pour Ubuntu qui existe en gros depuis la première LTS, la 6.06), l’outil de la LinuxMint Debian Edition, l’installateur de l’Antergos (porté sur Manjaro Linux pour la version 0.8.8), Anaconda de la Fedora Linux, ou encore l’outil de la Debian GNU/Linux il y a le choix. En fonction des connaissances et des goûts de l’utilisateur qui se trouve entre le clavier et la chaise.

Notre bon prof de maths, blogueur à ses heures, j’ai nommé Cyrille Borne s’est fendu d’un billet pour montrer qu’installer une Debian GNU/Linux, ce n’est pas effrayant.

En juillet 2012, la distribution GNU/Linux pour élitistes et vantards (du moins c’est la réputation qui en ressort), j’ai nommé Archlinux laisse tomber son vieil installateur semi-graphique au profit de scripts. Ce qui entraina une volée de bois vert de la part de personnes qui étaient habituées à l’ancien outil.Qui jetèrent au passage le bébé avec l’eau du bain.

C’est tellement complexe et imbuvable que je propose d’ailleurs tous les 3 à 4 mois des tutoriels basés sur les dits scripts. Guide qui doivent faire une douzaine de pages à tout casser. Dont 60 à 70% sont des explications du pourquoi et du comment !

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Distrowatch, le site que l’on aime à détester… :)

Dans un article du mois d’août 2013, je parlais du sport préféré – car les utilisateurs de GNU/Linux ne sont pas uniquement barbus, myopes et amateurs du duo pizza plus soda – à savoir casser du sucre sur Distrowatch.

Dans l’article en question, je parlais des trollifères statiques de fiches d’informations vues quotidiennement. Mais un commentaire sur l’article consacré à mon précédent coup de gueule, Laurent Napias a posé la remarque qui tue, je cite :

Par contre, je ne comprends pas que tu continues à baser ton argumentaire via une source qui nous le savons tous n’apporte absolument rien : distrowatch.

C’est ici le noeud du problème. Contrairement à ce que dit le commentaire en question, Distrowatch apporte énormément. J’ai cité dans mon article coup de gueule une statistique intéressante : la mortalité des distributions indexées sur le site.

Qui selon, mon humble avis de vieil emmerdeur, est le révélateur de la politique du « fork qui est lancé comme on en a envie d’uriner ». Je vous conseille aussi de lire un article de Philippe Scoffoni très intéressant sur le sujet.

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En vrac’ rapide et libre.

Petit en vrac’ pour me consacrer à un billet plus long qui vaudra son pesant d’arachide 🙂

Bon mardi !

Le logiciel libre et les distributions GNU/Linux : le grand suicide sous couvert de liberté ?

Avant d’écrire ce billet, j’avoue que j’ai hésité longuement avant de le rédiger. J’avais envie de pondre un truc du genre : « Salut, et encore merci pour le poisson« . Je tiens donc à remercier les personnes qui m’ont contacté par courrier électronique pour exprimer ce qu’elle pensait, même si parfois ce n’était pas en toute cordialité.

Au moins, cela m’a permis de voir un peu plus clair. Une blogosphère linuxienne francophone monocolore ? Ca ne me tente pas vraiment.

Je comptais réouvrir le mardi 29 octobre matin, mais ce lundi soir m’est apparu un peu plus approprié. Revenons au sujet du billet.

J’avoue que je ne pensais pas que mon antépénultième billet apporte autant la merde et des commentaires aussi acerbes. C’était sans compter sur le « sectarisme » d’une partie du monde du logiciel libre qui refuse de voir une partie du problème qui se pose, et que je dénonce, de manière immature et maladroite, depuis des mois, voire des années.

J’ai déjà eu l’occasion de parler plusieurs fois de la politique du fork à tout va qui finit par desservir l’idéal du logiciel libre. Le dernier article en date datant d’avril 2013.

A trop forker, on finit par pondre la distribution en trop, celle qui en voulant révolutionner, réinvente la roue en recopiant pour la énième fois soit l’environnement de Microsoft Windows avant Microsoft Windows 8, soit celui de la firme de Cupertino. Pour un bénéfice proche de zéro.

L’échec de SolusOS est lié à une trop petite équipe portant un projet trop ambitieux. Avoir une trop petite équipe peut rendre l’avenir d’une distribution difficile à envisager. En dessous d’une dizaine de codeurs, à moins d’avoir une communauté forte pour soutenir les dits-codeurs, que ce soit graphiquement ou documentairement, l’avenir n’est pas des plus « roses ».

Il y a bien entendu des exceptions qui confirme la règle. Le premier qui me vient à l’esprit ? Juste une distribution ayant fêté ses 20 ans cette année : la Slackware Linux. Le fondateur Patrick Volkerding a longtemps travaillé seul avant d’intégrer des développeurs pour l’aider.

Je suis d’accord, c’est vraiment l’exception qui confirme la règle. Il y a aussi un autre problème lié à ce foisonnement de distributions qui sont souvent peu inventives les unes par rapport aux autres : Leur apport réel à la cause du libre et sa démocratisation.

On va commencer par une vérité : oui, c’est agréable de pondre une distribution. Oui, ça fait plaisir. Si elle apporte quelque chose de plus à l’utilisateur, pourquoi pas ? Trois exemples parmi les plus célèbres :

Linux Mint apporte quelque chose : un environnement fonctionnel « out-of-the-box », avec une interface graphique mimant l’ancienne génération du bureau de Microsoft Windows.

ElementaryOS apporte autre chose : une interface léchée, inspirée du Finder de MacOS-X sans tomber dans la photocopie bête et méchante. Et certains logiciels de qualité comme Shotwell, qui remplace le vieux gThumb depuis des années sur mes différentes installations.

Ubuntu, qui depuis 9 ans, essaye plus ou moins maladroitement de séduire des utilisateurs de Microsoft Windows.

D’autres distributions GNU/Linux dont Nuclear Snake a interviewé l’auteur me laisse plus pantois quant à leur intérêt général. Ce qui m’a valu une volée de bois vert, aussi bien dans l’article que dans les commentaires. Je vous laisse déguster les dits textes.

Cette politique du fork à tout prix, ou encore du « fork comme on a envie d’uriner » a un coût.

Outre le fait que les ressources ne sont pas extensibles à l’infini, cela se paye cash, par une mortalité qui fait peur.

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La mort prévisible de SolusOS, première d’une longue liste de distributions GNU/Linux à disparaître ?

J’avoue que l’annonce de la mort de la SolusOS ne me surprend pas le moins du monde. L’auteur annonce le tout dans un langage digne d’arracher quelques larmes au coeur le plus dur.

It is with a heavy heart that I must announce the closure of SolusOS. Simply put, there is no longer enough manpower to fulfil the vision. What began as a Debian derivative evolved into an independent distribution, without the large development team required to back such an effort.

Ce qui se traduit par :

C’est avec le coeur lourd que je dois annoncer la fermeture de SolusOS. Autrement dit, il n’y a plus assez de personnel pour concrétiser le projet. Ce qui a commencé comme une dérivée de Debian a évolué vers une distribution indépendante, sans l’équipe de développement suffisamment grosse nécessaire pour pérenniser un tel effort.

L’une des rares fois que j’ai parlé de cette distribution, j’avais été dubitatif sur la survie voire l’utilité de cette distribution, et d’un fork initié dans la douleur, ConsortOS.

Je souhaite bien de la réussite à SolusOS, mais je ne crois pas en la pérénité de leur projet. Qui se souvient du fork GoneMe ?

Ce qui est dommage, c’est le gaspillage de ressources et d’énergie lié à une volonté de forker pour un oui ou pour un non. Alors que cela pourrait aider des projets existant depuis pas mal de temps et qui aurait bien besoin d’aide pour faire avancer leur code.

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OpenMandriva Lx 2013.0 beta : le retour de la distribution GNU/linux morte-vivante

OpenMandriva… Comment en parler sans se retenir de pouffer de rire ? Créée suite à la rébellion qui a fait naître Mageia (qui sortira sa 4ième mouture pour début février prochain, dixit la gazette Distrowatch Weekly du 13 octobre 2013 ), ce qui restait de l’équipe de Mandriva Linux a essayé de pondre une distribution pour faire rendre gorge Mageia qui lui faisait de l’ombre.

Sans grand succès pour le moment, mis à part la sortie d’une ou deux ISOs de développement.

Le test de la première alpha officielle de la OpenMandriva (que j’ai fait en mai 2013) m’a laissé sur ma faim, se révelant être un Rosa Linux à peine déguisée.

La version béta de la OpenMandriva Lx est disponible depuis peu, comme j’ai pu l’apprendre via Distrowatch. Annoncée sur le blog de la OpenMandriva, on apprend peu de choses : on retrouve KDE SC 4.11, linux 3.11.5, LibreOffice 4.1.1, Mozilla Firefox 24. L’installateur DrakX a été enlevé (temporairement ?), et des bugs qu’on s’attend à trouver au niveau d’une béta (comme la non suppression des paquets inutilisés) sont présents. Sans oublier la présence de 4 lanceurs d’applications : Lancelot, KickOff (l’option par défaut de KDE SC), SimpleWelcome (l’outil de la Rosa Linux) et Homerun.

Si on suit les notes de publications techniques on apprend que la migration depuis la dernière Mandriva (la 2011.0) n’est faisable qu’en ligne de commande, et encore c’est de l’expérimental.

Mais ne soyons pas trop négatif, et essayons de voir ce que donne cette version bêta. J’ai donc utilisé Bittorrent pour récupérer l’ISO en 64 bits, et VirtualBox pour lancer l’ensemble. J’ai directement démarré sur l’installateur.

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Ubuntu, de la distribution simplificatrice et « dégrossisseuse » à la colonne vertébrale d’une partie du monde GNU/Linux ?

Avant-hier, le 17 octobre 2013, sortait la 19ième version de la distribution GNU/Linux Ubuntu. 19ième oui, déjà. Il faut dire que la distribution fêtera ses 9 ans le 20 octobre. En effet, c’est le 20 octobre 2004 qu’est sorti la version 4.10, alias Warty Warthog.

Historiquement, depuis octobre 2004, il y a eu :

  1. Warty Warthog alias 4.10
  2. Hoary Hedgehog alias 5.04
  3. Breezy Badger alias 5.10
  4. Dapper Drake alias 6.06, première LTS et seule version sortie avec du décalage
  5. Edgy Eft alias 6.10
  6. Feisty Fawn alias 7.04
  7. Gutsy Gibbon alias 7.10
  8. Hardy Heron alias 8.04 LTS
  9. Intrepid Ibex alias 8.10
  10. Jaunty Jackalope alias 9.04
  11. Karmic Koala alias 9.10
  12. Lucid Lynx alias 10.04 LTS
  13. Maverick Meerkat alias 10.10
  14. Natty Narwhal alias 11.04 et première version d’Unity
  15. Oneiric Ocelot alias 11.10
  16. Precise Pangolin alias 12.04 LTS
  17. Quantal Quetzal alias 12.10
  18. Raring Ringtail alias 13.04
  19. Saucy Salamander alias 13.10

La vingtième édition d’Ubuntu sera la cinquième LTS et portera comme nom de code « Trusty Tahr ». Au moins, ce qui est bien avec ubuntu, c’est qu’on agrandi les connaissances en terme de zoologie 😉

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