Fedora 41 sur 6 mois, quatrième point d’étape.

Nous voici donc au quatrième point d’étape, publié dans la journée du 1er mars. Après un troisième billet un peu agité, que donne celui-ci ?

La grosse nouveauté logicielle, c’est l’ajout de LibreOffice que je n’avais pas encore effectué. J’ai été agréablement surpris par le fait que la traduction française a été installé avec le reste du logiciel, contrairement à ce que j’avais pu observer auparavant. Une autre grosse arrivée, c’est le noyau linux en version 6.13. Donc autant dire que ça a été assez calme.

La seule grosse activité sur la machine virtuelle a été de faire passer en avance un de ses clones vers la future – du moins au 1er mars 2025 – Fedora 42 dans le cadre d’une vidéo « C’est Trolldi, c’est permis ».

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début avril 2025 qui sera le dernier de la série.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois de février 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon fin de week-end !

Fedora 41 sur 6 mois, troisième point d’étape.

Nous voici donc au troisième point d’étape, publié dans la journée du 1er février. Après un deuxième billet plutôt calme, que donne celui-ci ?

La grosse nouveauté logicielle, c’est l’arrivée de Gimp 3.0rc2 sur la Fedora 41. Avec un peu de chance, la version 3.0 de Gimp sortira avant la fin de l’expérience avec la Fedora 41 ? Sinon, les mises à jour se sont succédées les unes après les autres, sans la moindre casse au passage. Ça fait plaisir d’utiliser une telle distribution – même si ce n’est qu’en machine virtuelle – dont la stabilité fait plaisir à voir, malgré son côté dynamique.

Côté émulateur, j’ai rajouté AppleWin pour Linux. Il y a sur le github associé l’ensemble des paquets à ajouter et une commande pour gérer un paquet rpm. Dommage qu’il n’y ait pas de fichiers desktop pour lancer plus facilement l’émulateur.

Les paquets que j’ai rajouté ?

  • cmake
  • xxd
  • libyaml-devel
  • minizip-compat-devel
  • libpcap-devel
  • boost-devel
  • ncurses-devel
  • libevdev-devel
  • qt6-qtbase-devel
  • qt6-qtmultimedia-devel
  • SDL2_image-devel
  • libglvnd-devel
  • rpm-build

La preuve en action ? L’écran d’accueil du port pour Apple II d’Attack of the Petscii Robots.

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début mars 2025.

Les rollings en dehors de la famille Archlinux, ça donne quoi sur un mois ?

En septembre 2024, je concluais un mois de tests sur les principales distributions immuables.

Début novembre 2024, je me suis lancé dans un projet de suivi sur 6 mois de la Fedora Linux 41.

Je cherchais une nouvelle expérience, histoire d’utiliser un peu plus le potentiel de mon Ryzen7 5700G. L’idée de faire un test sur un mois de distributions rolling release en dehors de la famille Archlinux. Pratiquant au quotidien Archlinux avec Gnome sur mon PC fixe et Manjaro Gnome (canal unstable) sur mon PC portable, il ne me manquait que deux familles. La famille rpm et la famille deb.

Par famille d’Archlinux, j’inclue (liste non exhaustive) :

J’ai dû sûrement oublié une poignée de projets dont l’équipe se résume à une ou deux personnes au fond d’un garage, quelque part sur la planète.

Continuer la lecture de « Les rollings en dehors de la famille Archlinux, ça donne quoi sur un mois ? »

Les distributions immuables, premier point d’étape une dizaine de jours après l’installation.

Il y a une semaine, je faisais un premier article sur les distributions GNU/Linux immuables. J’avais installé la Arkane Linux depuis près d’une semaine, la Fedora Silverblue depuis un ou deux jours, seule la VanillaOS avait été installée le jour même où je publiais l’article.

Je me suis dit qu’au bout d’une grosse dizaine de jours je pourrais faire un premier bilan. Sur le plan dynamisme, la Arkane Linux et la Fedora Silverblue sont à égalité. Des mises à jour quotidiennes ou tous les deux jours – en moyenne – sont disponibles pour les bases systèmes.

VanillaOS fait bande à part en me proposant aucune mise à jour du système immuable. Surtout l’ascendance Debian qui joue ici.

En fouillant les documentations de chaque distribution, du moins tant que les documentations sont à jour, m’ont permis d’apprendre comment gérer en ligne de commande les mises à jour. Dans l’article du 25 août, j’étais déjà au courant pour la Arkane.

Pour la Fedora Silverblue, je l’ai appris par hasard, après avoir rajouté le logiciel fastfetch à la base immuable. Désormais, au lieu d’attendre que le lourdingue Gnome Logiciels se mette en route, je passe par une ligne de commande qui n’est autre que rpm-ostree upgrade. J’ai d’ailleurs fait une petite vidéo montrant la commande en action pour une Fedora Kinoite, à savoir la base immuable avec KDE à la place de Gnome.

J’ai aussi appris comment chercher et appliquer les mises à jour des logiciels fournis en format flatpak. Une simple commande flatpak update et vogue la galère.

Pour le moment, je suis assez content de la base immuable, et ça me change des distributions GNU/Linux classiques. Mais ce n’est pas pour autant que je franchirais le pas sur mon vrai PC.

Prochain point d’étape ? Au bout d’un mois, si tout va bien !

Bonne fin de journée 🙂

L’outil run0 de systemd, un pataquès à venir pour pas grand-chose au final ?

À chaque nouvelle version majeure ou presque de systemd, sa polémique. Cette fois-ci, avec l’arrivée de Systemd 256, un clone de sudo a été développé sous le nom de run0. C’est une volonté d’écrire une alternative à sudo en se basant sur systemd-run. Ma source ? Cet article de programmez.com.

Mis à part le doas d’OpenBSD – qui est disponible aussi sur Archlinux via AUR entre autre ou encore sur la Debian 12 – qui n’a pas eu droit à des grands cris d’orfraie à sa sortie, il n’y a pas grand-chose côté outils permettant une élévation temporaire des privilèges.

En passant, bien que certains outils de Systemd existe comme le ntpd connu sous le nom de systemd-timesyncd ou encore l’outil de connexion réseau systemd-networkd n’a pas éradiqué Network Manager, on peut aisément penser que run0 ne tuera pas sudo.

D’ailleurs, si on entre run0 tout seul, c’est comme si on utilise la commande su. On est connecté au compte root. Si on entre une commande après le run0, l’outil se comporte comme sudo.

Mais le mieux est de montrer quelques fonctionnalités basique de run0, le tout dans une machine virtuelle avec une Archlinux proposant KDE. J’ai dû utiliser les dépôts de test – car au 7 juin 2024, moment où je rédige l’article – pour avoir accès une version quasi-finale de systemd 256, sa quatrième release candidate.

Vous avez pu le voir, il n’y a rien de maléfique dans cet outil. Comme pour systemd-timesyncd ou systemd-networkd, il n’y a aucune obligation à l’utiliser. Je vais rester fidèle à ce bon vieux sudo. Sûrement de vieilles habitudes que j’ai du mal à me séparer.

Les DGLFI en recrudescence ou simplement plus visibles ?

Quand j’ai commencé vers 2017 ou 2018 à parler des DGLFI, à savoir les Distributions GNU/Linux Franchement Inutiles, je ne pensais pas que la série de vidéos que je leur dédierai atteindra la cinquantaine, voire la dépasserait légèrement.

Pour m’alimenter dans ce genre de distributions qu’il serait suicidaire de mettre sur un PC en dur, je me basais souvent sur la liste d’attente de Distrowatch.

C’est ainsi que j’ai alimenté régulièrement cette série de vidéos. C’est ainsi que j’ai pu faire l’épisode 51, visible ci-dessous.

Cependant, j’ai parfois utilisé les nouveautés côté distributions pour me servir. Comme cela a été le cas pour l’épisode 52 des DGLFI.

D’où débouche une question existentielle ? Les DGLFI sont-elles en retour ou simplement sont-elles plus visibles ?

J’espère simplement que je n’atteindrai jamais – ou le plus tard possible – l’épisode 100 de cette série.

L’espoir fait vivre après tout 🙂

Pérenniser une DGLFI, pourquoi pas ? :)

Normalement, je laisse les DGLFI pourrir sur pied.

Mais dans le cas de la SDesk (cf vidéo ci-dessous), j’ai laissé ma bonté s’exprimer.

Voici les étapes de pérennisation mises en place :

  1. Remplacer le fond d’écran
  2. Modifier le fichier /etc/mkinitcpio.conf pour virer plymouth des hooks
  3. Générer une image noyau avec minitcpio -p linux
  4. Installer lsb-release
  5. Nettoyer le /etc/pacman.conf pour virer le dépôt tiers
  6. Modifier le /etc/default/grub pour récupérer les 5 secondes au niveau du grub, sans oublier le splash
  7. Régéner le grub.cfg avec grub-mkconfig -o /boot/grub/grub.cfg
  8. Optionnel : modifier le fichier /etc/hostname pour refléter la pérennisation de l’ensemble

J’ai donc enregistré la courte vidéo ci-dessous pour montrer l’ensemble en action.

Je suis sûrement un peu trop bon sur le coup, mais j’avais envie de m’amuser un peu avec la SDesk qui aura peut-être disparue dans les mois qui viennent.

En vrac’ de fin de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce premier samedi de mars 2023.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Carline Van Roos, surtout connue pour son projet Aythis, vient de publier son premier EP de musique électronique sous le pseudonyme d’Electra Lore. L’EP s’appelle « Alignements ».

Sur ce, bon week-end !

Tiens, les rolling releases sont revenues à la mode ?!

Cela fait longtemps que je ne commente plus l’actualité des distributions, mis à part en parlant dans les billets « en vrac' » de la dernière éja… mentale, euh la dernière production inutile qui tiendra 6 mois avant d’être abandonnée en rase campagne.

La mode est cyclique et le meilleur moyen d’être à la mode est d’aller en contre sens de celle-ci. Dans l’univers des distributions GNU/Linux, il y a deux mondes : celui des fixed releases et celui des rolling releases.

Dans le premier, des versions qui se veulent stables sortent à intervalles réguliers, avec un cycle allant de 3 mois à 2 ans. Dans le second, on installe la distribution et elle se met à jour au fil du temps. C’est ainsi que mon installation d’Archlinux mise en place avec feu Anarchy Linux approche doucement de ses 5 ans.

Le monde des rolling est déjà assez chargé. On trouve, liste non exhaustive :

Le monde Archlinux

Le monde Gentoo

Le monde OpenSuSE

Le fourre-tout

Soit un total de 15 projets. Rien que cela. Mais une annonce récente sur Distrowatch va permettre de faire gonfler ce total. C’est l’arrivée de la OpenMandriva ROME, pour Rolling OpenMandriva Edition ?

Encore une rolling release me direz-vous… Mais elle est différente, car elle utilise des paquets au format RPM – comme le duo OpenSuSE Tumbleweed et Gecko Linux Rolling – mais elle emploie aussi le compilateur Clang au lieu de gcc pour compiler tous les logiciels, noyau compris.

Est-ce que cela justifie une nouvelle rolling release ? Est-ce que les mainteneurs de la distributions préfère ce modèle pour ne plus s’encombrer d’une publication en fixed release qui est assez chronophage ?

Je dois dire que je n’ai pas installé le projet dans une machine virtuelle, n’étant pas fan d’OpenMandriva à la base. Mais pour les quelques dizaines de personnes – avec du vent dans le dos ? – qui seront intéressées, ce projet en vaut la peine.

Décidément, l’espoir de ne plus voir les projets de distributions se multiplier comme des bactéries dans un milieu de culture est et restera vain… Dommage.