Derrière ce titre un peu bizarre (faut pas écouter « Somewhat Damaged » des Nine Inch Nails quand on cherche un titre d’article), je voudrais revenir sur le bruit médiatique engendré par l’annonce de l’équipe de la Linux Mint de proposer un « fork » de Gnome Shell, denommé « Cinnamon » qui a pour but de proposer une interface gnome2 « mintisée ».
L’équipe de LinuxMint a parfaitement le droit de faire cela. D’ailleurs, je pense que ce fork a largement plus d’avenir que l’acharnement thérapeutique qu’est MATE, et qui ne survivra pas à la migration des logiciels principaux vers gtk3.
La blogosphère francophone s’est emportée, et tout le monde y est allé de son petit billet, Cyrille Borne, Le Libriste par exemple. Je dois plaider coupable, mais le dernier billet du Bigorneau vaut son pesant de sel de Guérande.
Dans son article on y trouve une critique de la volonté de forker (alors que c’est un fondement du logiciel libre), et de certaines conséquences, je cite :
Qui plus est, pour un OS qui a déjà du mal à s’imposer et séduire le grand public très demandeur dans le domaine du hi-tech, c’est regrettable. Les divisions qui règnent dans ce milieu ont certainement plus un impact négatif sur l’image que le grand public a du libre que son contraire. GNU/Linux a loupé le marché du Desktop, des Smartphones et aujourd’hui de la star de noël: des tablettes.
C’est ici qu’il se fourre la coquille dans l’oeil. Je lui ai déjà répondu en commentaire, mais je préfère m’expliquer encore ici.