« Superflu Riturnz » de Gee : un jeu d’aventure point and click vraiment sympathique.

J’avais déjà parlé de ce jeu en juin 2022, il y a donc un an, lors de la sortie de la deuxième démo.

J’ai pu apprendre via Mastodon que la version complète du jeu était disponible contre paiement sur itch.io et aussi sur Steam.

Sur itch.io, vous pourrez récupérer des versions pour MS-Windows, MacOS, Linux et Android. Le jeu est disponible en français, en anglais et en italien. Sans oublier des versions de démonstration qui permette de se plonger dans l’univers de Superflu.

Il a été entièrement codé, sonorisé et dessiné par Gee. On joue le rôle d’Harpagon Lanion, super-héros milliardiaire et inutile. Il habite dans le village de Fochougny en Creuzière, département rural créé pour le jeu.

Vous pourrez aussi par moment endosser le rôle de Sophie, qui est souvent désabusée par les agissements de son patron.

J’ai acheté le jeu complet sur itch.io et j’ai pu le lancer sur mon Archlinux sans aucun problème. On se retrouve dans un univers où on ne peut pas mourir, ni rester coincé plusieurs heures. Il y a toujours une porte de sortie qui vous attend. Il suffit de bien regarder !

Les clins d’oeil envers les geeks sont nombreux, ne serait qu’un certain Konami Code que vous trouvez quelque part dans le jeu. C’est celui qui m’a crevé les yeux, je dois le dire.

J’ai fini le jeu en environ 3 h 30. Vous me direz, 15€ pour 3 h 30 de jeu, ça fait cher. Mais est-ce moins cher qu’un jeu AAA payé 60€ et qui dure au mieux une quinzaine voire une vingtaine d’heures ?

Je dois dire que sans l’aide en ligne que l’on peut avoir à des degrés divers, j’aurai sûrement mis 2 ou 3 heures de plus pour voir la fin du jeu.

Cela est pour moi un énorme coup de coeur et si vous aimez les jeux de la grande époque de Lucas Arts ou de Sierra Online, vous en aurez pour votre argent.

Pour finir, je tiens à remercier Gee qui sur Mastodon m’a débloqué trois fois alors que j’étais coincé dans la progession de l’aventure. Parfois les choses les plus improbables sont les plus réalistes, mais je vous en ai déjà trop dit 🙂

Ajout le 9 juin 2023 vers 16 h 25 : j’ai enregistré la solution de la démonstration du jeu librement téléchargeable.

Bon visionnage 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce deuxième mercredi de décembre 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Fan de Fedora et de l’environnement Budgie Desktop ? Sachez qu’une saveur de la Fedora sera disponible avec ce duo.
  • La DGLFI de la semaine : Prenez une base Ubuntu immuable, des paquets universels AppImage, Flatpak et Snap. Secouez bien le tout, vous aurez la Vanilla OS.
  • Fan d’aventures dans un monde post-apocalyptique ? Alors essayez « OnEscape » disponible sous le format d’une cartouche 8 bits pour Atari XL/XE.

Côté culture ?

Rien pour cette fois.

On dit souvent « Mieux vaut tard que jamais », la preuve avec la solution de l’ultime niveau du casse-tête « Tenebra Extended » disponible sur Commodore 64 et Plus/4, ZX Spectrum et Amstrad CPC.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Superflu Riteurnz, le retour :)

J’ai déjà eu l’occasion de le dire, j’aime les jeux d’aventures, qu’ils soient textuels ou graphiques. Il y a un an et demi, je parlais de la première démo de Superflu Riteurnz, créée par Gee, papa des bandes dessinées GKND entre autre.

Le 27 juin, Gee a annoncé la disponibilité d’une nouvelle démo avec une ergonomie plus intuitive que dans la première démo. Comme l’a signalé Gee sur mastodon, il y a un bug qui bloque l’accès à une partie du jeu, bug facilement contournable.

J’ai donc fait chauffer OBS, Shotcut (qui a remplacé KDEnlive suite à un bug bizarre) pour vous concocter la petite vidéo de « longplay » de la deuxième démo du jeu.

Dans cette courte démo, il y a tellement de clins d’oeil à la culture geek que faire la liste exhaustive serait difficile.

J’ai noté :

  • Le buste GNU
  • La malédiction des clés USB que l’on branche toujours dans le mauvais sens au départ
  • La place d’immatriculation de la FluMobile
  • La façon de remettre sur pied l’ordinateur

Je vous laisse découvrir le reste. Sans oublier un humour toujours présent avec Sophie qui est un brin désabusée par Harpagon Lonion alias SuperFlu.

Gee pense qu’il aura fini le jeu pour la rentrée, voire la fin de l’année. Ce serait sympa comme cadeau de Noël 🙂

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce mercredi pluvieux d’avril 2022.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Vous aimez le free jazz ? L’improvisation ? Alors l’album « Elastic Flame » d’Elastic Tribe est fait pour vous.

Sur ce, bonne fin de semaine !

L’ile de Tristam, un jeu d’aventure textuel en français franchement multiplateforme.

S’il y a un genre qui me parle, ce sont les jeux d’aventures textuel. À la louche, 90% d’entre eux sont en anglais par défaut.

J’avais déjà parlé de certains gros titres et grosses licences comme « Zork », ou encore les jeux de Scott Addams il y a quelques mois.

Hugo Labrande avait sorti en 2020 un jeu d’aventure textuel, « Tristam Island ». D’une durée de vie plutôt correcte (7 heures annoncées !) il avait été rendu disponible sur une trentaine de plateformes, ce qui fait la force des jeux d’aventures textuels.

Hugo Labrande a remis cela cette année en traduisant le jeu pour les mêmes plateformes. Bien que payant (3,99$), une version d’essai est disponible avec une durée de vie estimée de 1 h 30 environ.

Comme pour la version d’origine, le jeu est disponible sur 36 plateformes dont voici une partie : Commodore PET/Vic20/C64/C128/Amiga 500 et suivants, Amstrad CPC/PCW, Atari 8 et 16 bits, Apple II et Mac, MS-DOS, Linux, MS-Windows, etc…

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi d’hiver.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux Geek, épisode 310 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, dernière partie, Leisure Suit Larry.

Après King Quest et Space Quest, il aurait été dommage de ne pas parler de la saga pour adultes – débordant d’humour et de blagues à plusieurs niveaux de compréhension, j’ai nommé Leisure Suit Larry.

Autant « King Quest » et « Space Quest » étaient dédiés à un public large, autant Leisure Suit Larry était orienté vers un public plus adulte. On y trouve la panoplie des jeux et accessoires pour adultes consentants, les allusions plus ou moins voilées, l’alcool et plein de choses qui ne passeraient plus de nos jours avec les « éveillés » qui ont le fondement plus serré que les promoteurs de la Prohibition des années 1920.

C’est aussi la saga qui nait le plus tard, en 1987. Al Lowe propose un univers où on joue Larry Laffer, la quarantaine, toujours puceau (au début du premier épisode), qui cherche en vain à trouver puis conserver l’amour.

Le premier épisode, « Leisure Suit Larry: In the Land of the Lounge Lizards », sorti en 1987, propose la même interface que King Quest et Space Quest. Il sera remanié en 1991. Le succès est au rendez-vous, surtout que vu le contenu « chaud » (toutes proportions gardées) du jeu est bloqué par une série de questions auxquelles il faut répondre pour commencer à jouer.

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Vieux Geek, épisode 309 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, deuxième partie, Space Quest.

Dans l’épisode précédent de la série vieux geek, j’évoquais la saga King Quest. Évoquons maintenant une autre saga que j’aime beaucoup, Space Quest.

Si King Quest avait pas mal de succès, Sierra ne voulait pas se reposer sur ses lauriers et deux développeurs du nom de Mark Crowe et Scott Murphy, propose un univers de science fiction loufoque, parodiant Star Trek, Star Wars et nombre de licences du domaine.

En 1986, le duo sort le premier volet des aventures d’un concierge et homme de ménage malchanceux sur le vaisseau spatial Arcada, Roger Wilco. La poisse vous tombe dessus alors que vous étiez en train de travailler car votre vaisseau spatial est attaqué par les sariens, d’où le nom du titre « Space Quest: The Sarien Encounter ».

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Vieux Geek, épisode 285 : Fugitif, un jeu d’aventure ou une démo technique ?

Dernier article d’une série de trois consacrés aux jeux d’aventures sur Amstrad CPC. Après avoir parlé de « L’ile » sorti en 1988 chez Ubi Soft, de « Orphée, voyage aux enfers » sorti en 1985 chez Loriciels, j’avais envie de parler d’un des rares jeux que j’ai eu à l’époque en version physique, « Fugitif », sorti en 1991 chez Lankhor.

Je l’avais eu dans la compilation « Épopées Vol 2 » avec le très bon titre « La Secte Noire ». Cependant, ma boite était incomplète. Après avoir contacté Lankhor, je reçus la disquette manquante. En effet, Fugitif tenait sur 2 disquettes, chaque face avec un nom qui sentait bon l’espace : Aldebaran, Cassiopée, Hyadès et Deneb.

L’histoire est assez fouillée. On joue le rôle de Jack Bludfield, un chasseur de prime. Suite à la colère de Xocann, un de ses anciens amis devenu criminel, il a été blessé alors que la femme qu’ils aimaient tous les deux a été tuée.

Jack apprend que Xocann s’est évadé avec d’autres criminels de la planète prison Orlano 2. On commence notre quête à New York. Contrairement à de nombreux autres jeux d’aventures de l’Amstrad CPC, pas de commande à taper. Tout se joue avec une interface à base d’icones, un peu comme dans l’Arche du Capitaine Blood. On doit jongler avec 3 voire 4 icones pour accomplir des actions.

Le jeu est entièrement muet mis à part la musique de démarrage. Mais c’est sur le plan graphique que tout a été donné. Alors que le mode 1 qui proposait une résolution de 320×240 pixels se limitait officiellement à 4 couleurs, les développeurs se débrouillèrent pour faire afficher jusqu’à 10 voire 12 couleurs sur chaque écran. Je vous renvoie à l’interview de Frédéric Mantegazza sur le site Lankhor.net pour plus de détails croustillants.

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Vieux Geek, épisode 284 : « Orphée, le voyage aux enfers », bijou vidéo-ludique de 1985.

Dans l’épisode précédent de la série vieux geeks, j’évoquais un des titres mythiques des jeux d’aventures francophones de l’Amstrad CPC, « L’Ile » du regretté Alain Massoumipour plus connu sous le pseudonyme de Poum. Cependant, en 1985, un autre jeu d’aventures avait marqué les esprits. C’était une des premières productions de Loriciels (1983-2001) pour la machine d’Alan Michael Sugar.

Son nom : « Orphée, le voyage aux enfers ». On est face à un jeu d’aventure graphique aux dessins soignés (pour l’époque), avec quelques bruitages. La musique d’introduction n’est autre que celle de la série culte « Il était une fois l’Homme », à savoir la Toccata et fugue en ré mineur de JS Bach.

Quelques années avant le mythique « Manoir de Mortevielle », on a déjà des passages avec des sons numérisés et quelques phrases importantes pour le jeu.

On joue le rôle d’un commercial déprimé qui a un accident de la route et qui se retrouve enfermé aux enfers. Avec l’aide du dragon Yurk, il faut s’en sortir. Mais le mieux est de vous montrer une partie du jeu en action.

Le jeu est très dur. On meurt souvent si on ne suis pas au pied de la lettre la solution. Une suite sortira, éditée par Ubi Soft en 1991, du nom de « Sauvez Yurk ». Je dois dire que je n’ai pas eu l’occasion de tester la suite, mais on est loin de la finesse graphique de ce titre qui vous fera vous arracher les cheveux par poignées entières.

Bonne découverte !