L’ile de Tristam, un jeu d’aventure textuel en français franchement multiplateforme.

S’il y a un genre qui me parle, ce sont les jeux d’aventures textuel. À la louche, 90% d’entre eux sont en anglais par défaut.

J’avais déjà parlé de certains gros titres et grosses licences comme « Zork », ou encore les jeux de Scott Addams il y a quelques mois.

Hugo Labrande avait sorti en 2020 un jeu d’aventure textuel, « Tristam Island ». D’une durée de vie plutôt correcte (7 heures annoncées !) il avait été rendu disponible sur une trentaine de plateformes, ce qui fait la force des jeux d’aventures textuels.

Hugo Labrande a remis cela cette année en traduisant le jeu pour les mêmes plateformes. Bien que payant (3,99$), une version d’essai est disponible avec une durée de vie estimée de 1 h 30 environ.

Comme pour la version d’origine, le jeu est disponible sur 36 plateformes dont voici une partie : Commodore PET/Vic20/C64/C128/Amiga 500 et suivants, Amstrad CPC/PCW, Atari 8 et 16 bits, Apple II et Mac, MS-DOS, Linux, MS-Windows, etc…

Continuer la lecture de « L’ile de Tristam, un jeu d’aventure textuel en français franchement multiplateforme. »

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier mercredi d’hiver.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Sur ce, bonne fin de semaine !

Vieux Geek, épisode 310 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, dernière partie, Leisure Suit Larry.

Après King Quest et Space Quest, il aurait été dommage de ne pas parler de la saga pour adultes – débordant d’humour et de blagues à plusieurs niveaux de compréhension, j’ai nommé Leisure Suit Larry.

Autant « King Quest » et « Space Quest » étaient dédiés à un public large, autant Leisure Suit Larry était orienté vers un public plus adulte. On y trouve la panoplie des jeux et accessoires pour adultes consentants, les allusions plus ou moins voilées, l’alcool et plein de choses qui ne passeraient plus de nos jours avec les « éveillés » qui ont le fondement plus serré que les promoteurs de la Prohibition des années 1920.

C’est aussi la saga qui nait le plus tard, en 1987. Al Lowe propose un univers où on joue Larry Laffer, la quarantaine, toujours puceau (au début du premier épisode), qui cherche en vain à trouver puis conserver l’amour.

Le premier épisode, « Leisure Suit Larry: In the Land of the Lounge Lizards », sorti en 1987, propose la même interface que King Quest et Space Quest. Il sera remanié en 1991. Le succès est au rendez-vous, surtout que vu le contenu « chaud » (toutes proportions gardées) du jeu est bloqué par une série de questions auxquelles il faut répondre pour commencer à jouer.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 310 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, dernière partie, Leisure Suit Larry. »

Vieux Geek, épisode 309 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, deuxième partie, Space Quest.

Dans l’épisode précédent de la série vieux geek, j’évoquais la saga King Quest. Évoquons maintenant une autre saga que j’aime beaucoup, Space Quest.

Si King Quest avait pas mal de succès, Sierra ne voulait pas se reposer sur ses lauriers et deux développeurs du nom de Mark Crowe et Scott Murphy, propose un univers de science fiction loufoque, parodiant Star Trek, Star Wars et nombre de licences du domaine.

En 1986, le duo sort le premier volet des aventures d’un concierge et homme de ménage malchanceux sur le vaisseau spatial Arcada, Roger Wilco. La poisse vous tombe dessus alors que vous étiez en train de travailler car votre vaisseau spatial est attaqué par les sariens, d’où le nom du titre « Space Quest: The Sarien Encounter ».

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 309 : Quand Sierra dominait le jeu d’aventure, deuxième partie, Space Quest. »

Vieux Geek, épisode 285 : Fugitif, un jeu d’aventure ou une démo technique ?

Dernier article d’une série de trois consacrés aux jeux d’aventures sur Amstrad CPC. Après avoir parlé de « L’ile » sorti en 1988 chez Ubi Soft, de « Orphée, voyage aux enfers » sorti en 1985 chez Loriciels, j’avais envie de parler d’un des rares jeux que j’ai eu à l’époque en version physique, « Fugitif », sorti en 1991 chez Lankhor.

Je l’avais eu dans la compilation « Épopées Vol 2 » avec le très bon titre « La Secte Noire ». Cependant, ma boite était incomplète. Après avoir contacté Lankhor, je reçus la disquette manquante. En effet, Fugitif tenait sur 2 disquettes, chaque face avec un nom qui sentait bon l’espace : Aldebaran, Cassiopée, Hyadès et Deneb.

L’histoire est assez fouillée. On joue le rôle de Jack Bludfield, un chasseur de prime. Suite à la colère de Xocann, un de ses anciens amis devenu criminel, il a été blessé alors que la femme qu’ils aimaient tous les deux a été tuée.

Jack apprend que Xocann s’est évadé avec d’autres criminels de la planète prison Orlano 2. On commence notre quête à New York. Contrairement à de nombreux autres jeux d’aventures de l’Amstrad CPC, pas de commande à taper. Tout se joue avec une interface à base d’icones, un peu comme dans l’Arche du Capitaine Blood. On doit jongler avec 3 voire 4 icones pour accomplir des actions.

Le jeu est entièrement muet mis à part la musique de démarrage. Mais c’est sur le plan graphique que tout a été donné. Alors que le mode 1 qui proposait une résolution de 320×240 pixels se limitait officiellement à 4 couleurs, les développeurs se débrouillèrent pour faire afficher jusqu’à 10 voire 12 couleurs sur chaque écran. Je vous renvoie à l’interview de Frédéric Mantegazza sur le site Lankhor.net pour plus de détails croustillants.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 285 : Fugitif, un jeu d’aventure ou une démo technique ? »

Vieux Geek, épisode 284 : « Orphée, le voyage aux enfers », bijou vidéo-ludique de 1985.

Dans l’épisode précédent de la série vieux geeks, j’évoquais un des titres mythiques des jeux d’aventures francophones de l’Amstrad CPC, « L’Ile » du regretté Alain Massoumipour plus connu sous le pseudonyme de Poum. Cependant, en 1985, un autre jeu d’aventures avait marqué les esprits. C’était une des premières productions de Loriciels (1983-2001) pour la machine d’Alan Michael Sugar.

Son nom : « Orphée, le voyage aux enfers ». On est face à un jeu d’aventure graphique aux dessins soignés (pour l’époque), avec quelques bruitages. La musique d’introduction n’est autre que celle de la série culte « Il était une fois l’Homme », à savoir la Toccata et fugue en ré mineur de JS Bach.

Quelques années avant le mythique « Manoir de Mortevielle », on a déjà des passages avec des sons numérisés et quelques phrases importantes pour le jeu.

On joue le rôle d’un commercial déprimé qui a un accident de la route et qui se retrouve enfermé aux enfers. Avec l’aide du dragon Yurk, il faut s’en sortir. Mais le mieux est de vous montrer une partie du jeu en action.

Le jeu est très dur. On meurt souvent si on ne suis pas au pied de la lettre la solution. Une suite sortira, éditée par Ubi Soft en 1991, du nom de « Sauvez Yurk ». Je dois dire que je n’ai pas eu l’occasion de tester la suite, mais on est loin de la finesse graphique de ce titre qui vous fera vous arracher les cheveux par poignées entières.

Bonne découverte !

Vieux Geek, épisode 283 : « L’Ile » d’Alain Massoumipour… Jeu d’aventure mythique du monde CPC français.

J’ai déjà eu l’occasion de l’évoquer régulièrement sur le blog, l’Amstrad CPC a été l’ordinateur qui m’a permis de débuter l’informatique personnelle.

Dans plusieurs épisodes, j’ai évoqué les jeux d’aventures et de rôles sous plusieurs aspects :

La liste est tout sauf exhaustive. Mais je n’ai pas parlé d’un titre qui est mythique dans le monde des jeux d’aventures francophones sur Amstrad CPC, « L’ile » développé par un certain Alain Massoumipour qui participa durant des années au mythique magazine Amstrad 100%.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 283 : « L’Ile » d’Alain Massoumipour… Jeu d’aventure mythique du monde CPC français. »

« Budrumi » un petit jeu d’aventure pour les Amstrad CPC.

Je dois avouer que dans le petit monde de la rétro-informatique, le Commodore 64 a bien entamé l’amour que j’ai eu pour mon premier ordinateur, l’Amstrad CPC.

Au mois de mai 2021, Sakis Kaffesakis a proposé un petit jeu d’aventure semi-graphique et semi-textuel avec des choix comme ceux de « L’Oeil de Set » que j’ai évoqué rapidement dans un article d’avril 2017.

En gros, on est face à des choix multiples. Le jeu était disponible à l’origine en anglais, puis en grec. L’auteur a demandé sur un groupe facebook consacré à l’Amstrad CPC s’il y avait un ou deux francophones intéressés pour tester la traduction du jeu.

J’ai répondu présent. J’ai ainsi pu rapporter des bugs de traduction – même si j’en ai laissé passer un ou deux, nul n’est parfait – aussi bien en jouant qu’en analysant le code source en BASIC.

Vous pouvez télécharger ce petit jeu sans prétention sur le site de Sakis Kaffesakis.

J’ai enregistré un longplay du jeu. On peut le finir en une dizaine de minutes si on connait la solution qui est d’ailleurs en partie disponible sur la disquette.

Ce n’est pas un jeu qui restera dans les mémoires comme un chef d’oeuvre des jeux d’aventure, mais il est quand même sympathique de par sa réalisation.

Bonne découverte !

Vieux Geek, épisode 259 : Mystery House, l’ancêtre des jeux d’aventures graphique.

Il y a plusieurs genres de jeux vidéo que j’aime : les FPS (Doom, Quake, Duke Nukem 3D…), les jeux d’énigmes (sauf quand il y a des épreuves musicales), les RTS (assez récemment grace à « Planet X3 » de David Murray alias The 8 Bit Guy), ou encore les jeux d’aventures.

Mon adolesence a été bercée par des classiques de l’Amstrad CPC comme « Sram », « Sram II »« Orphée, Voyage aux enfers » ou encore « L’île » du regretté Alain Massoumipour, Poum dans les colonnes du mythique magazine Amstrad Cent Pour Cent.

Si le genre a vraiment explosé en 1984 avec la sortie du premier épisode de la longue saga King Quest (7 épisodes sauf oubli de ma part), ce n’était pas cependant le premier à sortir. En 1980, Sierra publie son premier titre, un jeu d’aventure « graphique » scénarisé par Roberta Williams et développé par son époux, Ken Williams.

Jusqu’en 1980, les jeux d’aventure sont purement textuels. Il y a Colossal Cave développé en 1975-1976, et la série des Zork qui fera la fortune d’Infocom.

Continuer la lecture de « Vieux Geek, épisode 259 : Mystery House, l’ancêtre des jeux d’aventures graphique. »

Ah, Superflu, le super-héros inutile en BD et en jeu :)

J’ai parlé dans l’ultime en vrac’ de fin de semaine de l’année 2020 de l’arrivée de la démo d’un jeu développé par Gee qui reprend l’univers de Superflu, le super-héros inutile et à l’humour absurde.

Cette démo, c’est le début de la deuxième saison des aventures de Superflu et de son bras droit, Sophie.

Je dois dire que je suis l’aventure de Superflu depuis la première planche publiée en juillet 2012 jusqu’à la 42ème en mars 2020.

Un peu la BD « Duke Nukem Forever » en terme de durée de création. J’avais déjà adoré la pentalogie GKND et son humour des plus… geeks 🙂

Continuer la lecture de « Ah, Superflu, le super-héros inutile en BD et en jeu 🙂 »