En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les personnes qui ne jurent que par la compilation, la nouvelle version du manuel « Linux From Scratch », la 12.3 vient de sortir. Bonne lecture 🙂
  • Haplo vient d’annoncer la sortie de « Tenebra 2 » pour la console Playdate, vous savez la console portable avec un écran dégradé de gris et blanc.
  • Toujours pour la Playdate, le casse-tête « Stream » est de retour avec 400 nouveaux niveaux à compléter !
  • Le jeu d’aventure « Castle Quest » jadis sorti pour le Commodore Vic20, le C64, le C128 et l’Amiga vient de voir arriver une version pour Apple II.
  • Un petit casse-tête simple à comprendre mais difficile à maitriser vient de sortir pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC. Son nom ? « Master Piece ». Il faut vider l’écran en se basant sur les mouvements du jeu d’échec, en sachant qu’une pièce doit être prise à chaque mouvement. Bon courage !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, une vidéo « C’est trolldi, c’est permis » qui se pose une question inutile donc indispensable. Bon visionnage 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

Vieux geek, épisode 369 : The CD Games Pack de Codemasters, l’ancêtre des CD / DVD de magazines.

Si entre 1995 et 2005 / 2010, il était courant d’avoir des magazines avec des CD ou des DVD contenant des démos voire des jeux complets, en 1990, cela tenait de la science fiction… Ou presque. Le développeur anglais Codemasters – surtout connu pour ses jeux à petits prix – décida d’être audacieux et de proposer vers 1990 un CD contenant une trentaine de titres, avec un adaptateur pour brancher votre lecteur de CD audio sur un ZX Spectrum, Commodore 64 ou Amstrad CPC.

Il n’y aura que deux versions produites. La plus courante est celle pour le ZX Spectrum, suivi par une version plus difficile à trouver – sauf sur Archive.org – dédiée au Commodore 64. Dans le coffret, vous aviez le CD avec les 30 jeux – dont on promettait un chargement plus rapide – une cassette contenant le logiciel qui permettait de charger les jeux depuis le CD et un adaptateur pour brancher l’ordinateur au lecteur de CD.

Un peu comme l’équipement dans la photo ci-dessous. Bien qu’ayant récupéré une image ISO, j’ai été dans l’impossibilité de faire fonctionner l’ensemble, le câble d’adaptation n’étant pas émulé par Vice.

Le projet était un peu en avance sur son temps et ne fit pas long feu. Ce qui explique l’inexistence d’une version pour Amstrad CPC. À l’époque, on ne jurait que par la disquette, que ce soit des 5 pouces 1/4 ou des 3 pouces et 3 pouces et demi.

Ça fait parfois du bien de rationaliser son équipement logiciel.

Jusqu’à cet après-midi, j’avais 3 OS différents sur mes 3 PCs (en comptant le eeePC). À savoir, Archlinux sur le PC fixe, Manjaro (une Tux’n’Vape gnomisée), et Void Linux, car cette dernière est des seules à supporter encore le 32 bits Intelien.

Cependant, je commençais à en avoir assez de la Manjaro – qui même si je l’avais passé sur le canal unstable – ne m’offrait pas tant de fraîcheur logicielle que ça. De plus, à ma connaissance, c’était l’ultime Manjaro Tux’n’vape encore en vie… Pas mal si on se souvient que le projet s’est arrêté en 2019.

J’ai donc fait générer une image ISO pour installer Archlinux sur le pc portable. J’ai gardé les options par défaut, même si je pense que le SSD de 64 Go va vite être limité pour son utilisation avec btrfs. Mais peu importe, j’ai installé dessus Gnome. J’ai rajouté LibreOffice et fait recompiler le duo dosbox-x-sdl2-git et vice-svn. Le strict minimum si je veux continuer à jouer rétroludique quand je suis en déplacement.

Il me reste encore quelques réglages à faire, comme rajouter l’agenda à evolution, finir de configurer LibreOffice ou encore configurer zsh, mais cela, ce sera fait au fil du temps. Ce qui compte, c’est que j’ai une installation plutôt légère et réactive. Voici donc l’obligatoire capture d’écran avec fastfetch en action.

Maintenant que cette rationalisation a eu lieu, je me demande quel sera le prochain mouvement que je ferai, informatiquement parlant concernant mon équipement logiciel. On verra ça en temps et en heure 🙂

Evil Dungeon III pour le Commodore 64, le troisième volet des aventures d’Alrik.

Fin décembre 2023, je parlais des deux premiers volumes des aventures d’Alrik. Après une aventure dans un souterrain remplis de pièges (Evil Dungeon), puis dans une forteresse emprisonné par des orcs (Evil Dungeon II).

Dans le deuxième jeu, il y avait deux fins, une bonne et une mauvaise. La mauvaise ne vous faisait pas secourir une jeune sorcière du nom de Valeria. Oups, je spoile un peu cet épisode de la trilogie.

Dans « Evil Dungeon III », Alrik et Valeria partent en direction de l’académie des arts magiques. Sauf que cette fois, Alrik n’interviendra pas… Ce sera à Valeria de libérer l’académie qui a subi un sort de la part d’un nécromancien.

Comme pour les deux premiers volumes, on a un mélange de Basic (pour le cœur du jeu) et d’assembleur pour des bruitages (Evil Dungeon) et de la musique (Evil Dungeon II). Et comme pour les deux premiers épisodes, on a le choix en la version en allemand ou en anglais.

Sur la page itch.io du projet – le jeu est à 4,99$ (quelle fortune !) – vous pouvez récupérer le jeu sous forme d’une archive zip avec une image de disquette avec un manuel en pdf. Pour les collectionneurs – je plaide coupable – une version physique (disquette dans un emballage en plastique dur) peut être achetée sur le site du développeur.

Mais trève de bavardage, voici donc les 20 premières minutes du jeu en action… Avec une partie qui – en dehors de l’intro – dure une bonne dizaine de minutes. Le jeu commence vers 9 minutes 50 de vidéos, après le chargement du jeu et la présentation de l’histoire.

Même si les graphismes sont minimalistes, la musique et l’ambiance rattrape le tout. Du beau boulot comme pour les deux premiers épisodes. La difficulté est au rendez-vous, le scénario est vraiment bon, bref, que du bonheur.

Allez, je vais y retourner en espérant que les dieux me soient plus favorables 🙂

Un mois d’Artix Linux en machine virtuelle, quel bilan ?

Il y a un mois, je lançais l’expérience de faire fonctionner durant un mois une Artix Linux Cinnamon dans une machine virtuelle. Je rajoutais par la suite – sans le préciser dans l’article d’origine – une Artix Gnome installée en suivant la méthode exposée dans cette vidéo :

L’expérience s’est plutôt bien passée, bien que j’ai encore un peu chargée la mule en lui rajoutant AppleWin depuis le paquet que je maintiens sur AUR. J’ai dû aussi migrer manuellement le paquet SDL2 vers sdl2-compat pour éviter une recompilation un peu casse-bonbon.

Dans le billet où je faisais une étape à mi-chemin, je parlais des deux bugs que je rencontrais avec Cinnamon, dont celui du son dont le volume est à zéro à la connexion. Bug que je n’ai pas pu reproduire avec une Archlinux Cinnamon. Bizarre !

Autre point bizarre, c’est la présence de paquets absents qui me sont proposés à la suppression. Cependant, vu leurs noms, je n’y ai pas touché. Sans oublier un paquet apparemment abandonné (??) par Artix Linux, à moins que ce soit un bug de la distribution ?

Pour Artix Linux Gnome j’avais rajouté deux extensions au Gnome Shell pour avoir à peu de chose près la même expérience utilisateur générale. Comme précisé dans cet article du 29 janvier 2025 où vous trouverez tous les détails croustillants. Avec une petite capture d’écran de yay en action.

En tout cas, j’ai remarqué qu’en dehors de Xfce, LXQt et KDE, le support ne semble pas être des plus avancé. Je peux me tromper, bien entendu, mais ça donne pas envie de tester un environnement de bureau parfaitement fonctionnel sur d’autres bases.

Tout comme le support des systèmes d’init en dehors d’OpenRC. Runit est cassé pour le support de NetworkManager, et je n’ai pas eu l’envie de tester les autres systèmes d’init comme S6 ou Dinit. Pas envie de me retrouver le bec dans l’eau.

Au final, c’est un bilan mitigé. Artix est la digne descendante d’Archlinux OpenRC, mais elle m’a laissé un goût d’inachevé dans la bouche. Tout le contraire de ce que j’avais ressenti avec la Void Linux, même si je n’ai pas réussi à installer Cinnamon avec Void Linux. Bref, quand ça veut pas, ça veut pas !