Gnash 0.8.7… Peut mieux faire !

J’ai fait compilé sur ma Frugalware current la version 0.8.7 de Gnash sortie tout récemment. Pour arriver à ce but, j’ai pris le FrugalBuild de la version 0.8.5-2.

J’ai juste remplacé le pkgver par un 0.8.7, et le sha1sum par une version qui corresponde au paquet de source en tar.bz2. En clair, deux modifications assez rapide à faire.

Compilation de Gnash 0.8.7 sur Frugalware current

Après une compilation d’environ 50 minutes, j’ai tenté de voir le résultat, en utilisant par exemple des vidéos sur Youtube ou encore Dailymotion… Et le résultat est simple :

Je sais que c’est totalement injuste de juger de la valeur d’un logiciels sur deux sites, mais comme ce sont des sites ultra connus et qui sont aussi ceux qui utilise Flash pour fonctionner…

En tout cas, une chose est sure… Le chemin est encore long pour que Gnash soit une implémentation viable et libre de Flash 🙁

Mon premier FrugalBuild – avec sa version « modifiée »

A peine une journée sous Frugalware Linux, et voici que je propose mon premier FrugalBuild. En me basant sur le travail de Jercel pour Liferea, j’ai empaqueté la version subversion de Liferea.

# Based on Jercel work for liferea-stable.

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘i686’ ‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
autoreconf -i
intltoolize
sh autogen.sh
./configure
Fbuild
}

# optimization OK

Bien que ce soit encore assez « sale », c’est déjà un premier pas 🙂

J’attends les commentaires de Jercel et bien entendu de Devil505 sur ce premier paquet. Prochaine étape ? Gthumb-git 😉

Ajout du 16 février :

Voici une version « plus propre » du fichier, d’après les conseils éclairés de Devil505 et d’Exceed.

# Based on Jercel work for liferea-stable.
# Just to make a package for frugalware and my own fun.
# Only tested on x86_64 🙂
# Basé sur le travail de Jercel pour Liferea-stable
# Dans le but de faire un paquet pour frugalware et mon propre plaisir.
# Uniquement testé sur x86_64

pkgname=liferea-svn
pkgver=5302
pkgrel=1
pkgdesc= »Liferea is a news aggregator for online news feeds. »
license= »GPL2″
groups=(‘gnome-extra’)
archs=(‘x86_64’)
depends=(‘gconf’ ‘libxslt’ ‘libglade’ ‘webkit’ ‘libice’ ‘libnotify’ ‘atk’ ‘libxau’ ‘libxdmcp’ ‘zlib’ \
‘libxinerama’ ‘libxi’ ‘libxrandr’ ‘libxcursor’ ‘libxdamage’ ‘libjpeg’ ‘libxt’ ‘e2fsprogs’ ‘libgcc’ ‘lua’ ‘unique’)
makedepends=(‘intltool’)
options=(‘scriptlet’)
replaces=(‘liferea’)
_F_gnome_schemas=(‘/etc/gconf/schemas/liferea.schemas’)
_F_gnome_desktop= »y »
_F_gnome_iconcache= »y »

_F_scm_type= »subversion »
_F_scm_url= »https://liferea.svn.sourceforge.net/svnroot/liferea/trunk »
_F_scm_module= »liferea »
Finclude scm
build()
{
Funpack_scm
cd liferea
Fautoreconf
intltoolize || Fdie
Fconf
Fbuild
}

# optimization OK

Que devient la distribution GNU/Linux reine-mère ?

La plupart des distributions GNU/Linux actuelles sont plus ou moins apparentées aux distributions historiques nées vers 1993 – 1994, quelques soit le format d’empaquetage (rpm, deb, tar.gz) utilisé.

Bien que la distribution reine soit presque omniprésente sur les blogs libristes francophones – avec des effets de bords assez indésirables à terme – il ne faut pas oublier sa noble mère, j’ai nommé la Debian GNU / Linux.

Sa version de développement connu sous le nom de code de Squeeze va entrer en période de freeze courant mars 2010. Après avoir consacré un article à la Debian Squeeze en octobre 2009, les détails technique étant les mêmes, je ferais impasse sur ceux-ci.

Comme je l’avais déjà dénoté pour l’article d’octobre 2009, les versions de logiciels sont vraiment récentes, ce qui donnerait presque envie de n’utiliser que Debian testing 🙂

Une capture d’écran – avec l’environnement KDE SC 4.3.4 résume la situation :

KDE 4.3.4 sous Debian Squeeze

Debian GNU / Linux est connue pour être une distribution assez conservatrice, mais j’avoue qu’une version aussi bleeding edge est de bonne augure pour les personnes qui n’utilisent que Debian Debian GNU / Linux, par choix ou par goût.

Maintenant, à partir du freeze, le tout est de savoir le temps qui sera mis avant la sortie de la version finale. Si la Debian Squeeze (alias 6.0) sort d’ici septembre 2010, elle sera vraiment, mais vraiment une distribution qui pourra grapiller quelques parts de marché et rendre le monde des distributions linux pour utilisateurs « finaux » plus varié.

Dis, monsieur le publicitaire, c’est quoi un système d’exploitation ?

Ayant reçu un prospectus pour m’abonner à un hebdomadaire papier, on nous vante les mérites d’un ultraportable avec un écran de 7 pouces, soit une diagonale de 17,78 cm… Soit la taille d’écran du premier eeePC sorti il y a environ 2 ans…

Mis à part un équipement largement en dessous du eeePC de 2008 (dont 4 fois moins de mémoire vive) (cf la capture d’écran en bas d’article), il y a un point qui m’a fait exploser la vessie à force de rire. Je le reproduit verbatim :

Dans la section caractéristiques :

Système d’exploitation : Linux 2.6 (compatible Microsoft Office)

Et dans la section descriptif :

Système d’exploitation Linux : interface familiale destinée à tous les utilisateurs expérimentés ou débutants.

Etrange de noter que dans la brochure, on peut d’abord considérer que Linux (quid des outils GNU ?) est un ensemble bureautique, puis une interface.

Mais si déjà, on définissait correctement ce qu’est un système d’exploitation ?

Le système d’exploitation, abrégé SE (en anglais operating system, abrégé OS), est l’ensemble de programmes central d’un appareil informatique qui se place à l’interface entre le matériel et les logiciels applicatifs.

En clair, c’est le logiciel le plus important sur tout ordinateur, sans lequel on n’a qu’un ensemble de circuits imprimés sans grande utilité.

Bref, dans le but de refourguer une incongruité technique – 128 MiO de mémoire vive, 2 GiO de disque SSD, et donc une interface à la lxde (la seule qui soit suffisamment peu gourmande pour tourner dessus), on utilise un terme à la mode, Linux…

Cela embobinera surement quelques personnes peu informées en informatique. Et surement les écoeurer de tout système GNU / Linux.

Il y a de quoi se dire que MS Windows a encore de belles années devant lui avec de telles bétises.

c'est quoi un système d'exploitation ?

Pour les codeurs de gwibber, ubuntu n’est que la seule distribution à gérer ?

Je parlais il y a quelque jours de la nouvelle version de Gwibber, qui paraissait bien alléchante, malgré l’ajout d’une couche supplémentaire de dépendance, répondant au nom de Desktopcouch qui installe une bonne dizaine de paquets supplémentaires.

Il y a 5 jours, arrive la révision 503, qui part d’une bonne idée. Comme desktopcouch est indispensable au fonctionnement de cette version de gwibber, autant vérifier qu’elle démarre avant gwibber… Et patatras… Gwibber se viande en beauté au démarrage, balançant une erreur qui met clairement en cause desktopcouch :

Traceback (most recent call last):
File « /usr/bin/gwibber », line 45, in
obj = dbus.SessionBus().get_object(« org.desktopcouch.CouchDB », « / »)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 244, in get_object
follow_name_owner_changes=follow_name_owner_changes)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/proxies.py », line 241, in __init__
self._named_service = conn.activate_name_owner(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 183, in activate_name_owner
self.start_service_by_name(bus_name)
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/bus.py », line 281, in start_service_by_name
‘su’, (bus_name, flags)))
File « /usr/lib/python2.6/site-packages/dbus/connection.py », line 622, in call_blocking
message, timeout)
dbus.exceptions.DBusException: org.freedesktop.DBus.Error.Spawn.ChildExited: Launch helper exited with unknown return code 1

[1]+ Exit 1 gwibber

Un bug dédié est ouvert, mais impossible de faire comprendre la culpabilité de la révision citée au-dessus. Tant que cela fonctionne avec Ubuntu, les autres distributions, vous savez où vous pouvez aller ?

J’ai donc pris le taureau par les cornes, et j’ai adopté le paquet qui permettait à une époque de compiler Gwibber 2.0 sur Archlinux. Ayant corrigé le PKGBUILD en question, désormais – même si la branche 2.0 de Gwibber n’aura plus de mise à jour, au moins, il y aura un gwibber fonctionnel sur Archlinux !

C’est quand même assez écoeurant de voir un tel manque de respect envers les non-utilisateurs d’ubuntu… Je sens que je vais me faire traiter de tous les noms, mais comme les infos sont disponibles…

Le futur Gthumb 2.12 sera-t-il l’outil qui fera oublier f-spot ?

F-spot est un excellent outil de gestion de photos, mais il a un énorme défaut : il utilise mono pour fonctionner. Un de ses avantages est l’export vers des galeries en ligne comme PicasaWeb ou encore Flickr.

L’un des outils gnome principaux pour la gestion des photos, GThumb, actuellement en version stable 2.10, ne supporte pas l’export vers les dites galeries. Cependant, depuis aujourd’hui, les versions de développement, alias les 2.11.x le permettent. Au moins pour le moment, vers picasaweb.

Le seul moyen d’obtenir une version qui permet cela, c’est de la compiler. La page de développement explique comme compiler depuis la reine des distributions, et même pour Fedora (joie !).

Pour Archlinux, il suffit d’entrer un petit :

yaourt -S gthumb-git

Et d’attendre que le code soit compilé pour installer le logiciel.

Ensuite, il faut activer l’extension, puis redémarrer le logiciel pour permettre l’envoi vers PicasaWeb.

Ensuite, en utilisant le menu File / Export to… on peut envoyer les photos en ligne. Les captures d’écrans qui suivent sont suffisamment parlantes.

On crée l’accès au compte en ligne.

Ensuite, on crée l’album.

Et enfin, on envoie les données.

Je suis heureux de voir cette fonctionnalité rajoutée. Cela me fera gagner pas mal de temps quand j’aurais besoin d’envoyer plus de 5 images sur mon espace PicasaWeb 😉

En vrac’ rapide et libre

Un petit en vrac’ rapide et libre.

gwibber 2.29.1 sous Archlinux

C’est tout pour aujourd’hui 🙂

Test rapide de la Omega Fedora Remix 12, l’autre linux mint du monde Fedora.

Dans un précédent article j’ai taillé un costume 3 pièces à un remix de la Fedora, la Fedora Community Remix. J’ai ensuite appris l’existence d’une autre linux mint du monde Fedora, j’ai nommé l’Omega Fedora Remix.

Après avoir téléchargé l’image iso de la distribution en question depuis le site officiel j’ai lancé une machine virtuelle virtualbox pour tester l’engin.

Au premier démarrage, l’écran nous parle d’un « generic 12 » peu avenant. Cependant, la distribution – uniquement 32 bits pour le moment est franchement l’opposé de sa consoeur. Elle est légère, agréable, bref, bien conçu.

Déjà, la connexion automatique est gérable, et on peut tranquillement choisir clavier et langage à l’utilisation 😉

L’installation se passe sans problème. Le seul gros hic, c’est le nombre de paquets qui demande à être mis à jour ! Plus de 300 corrections, alors que l’image de base est dérivée de la fedora 12 + correctifs jusqu’au 14 décembre :

« This release is a remix of Fedora 12 and includes all the updates till Monday 14th of December 2009 from Fedora, RPM Fusion and Livna repositories. »

Une grosse partie des mises à jour viennent d’ailleurs des dépots tiers comme rpm-fusion ou encore livna.

Après le redémarrage, un Gnome 2.28.2 nous accueille.

Malgré cela, on sent que le travail a été fourni pour que la distribution reste légère et agréable à l’emploi. Seul point noir : l’absence de flash… Mais comme on peut l’installer facilement…

Pour tout dire, j’avoue que j’ai été des plus agréablement surpris par cette distribution qui redore un peu le blason des versions remix de la Fedora Linux.

A suivre de près, donc.

Fedora Community 12.1 Remix : la « linux mint » ratée du monde fedora ?

Dans le monde d’Ubuntu Linux, la Linux Mint est une version « aux hormones » de la Ubuntu Linux : en plus de la distribution mise à jour, il y a l’ensemble pour la lecture des formats propriétaires (mp3, flash et compagnie) qui ne sont pas activés par défaut dans la Ubuntu Linux de base, en plus d’un outil amélioré pour la gestion des paquets.

Comme la route de l’enfer est pavée de bonnes intention, le groupe derrière la Fedora Community 12.1 remix est parti d’un principe simple : la fedora de base, avec le maximum de paquets du dépot rpm fusion (qui offre la lecture des formats propriétaires). En utilisant le principe du remix qui est chez Fedora les versions dérivées non officiellement supportées, un peu à l’image de la Linux Mint pour Canonical.

Fedora Community Remix 12.1

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L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ?

Il y a un peu plus de deux mois, je faisais un article fortement commenté (55 commentaires !) sur lequel j’exprimais mon point de vue en ce qui concerne le modèle de publication semestrielle des distributions actuelles.

Je me cite :

Je me demande si l’avenir n’est pas plus dédié à des distributions qui proposent à un instant T une version installable, puis qui serait continuellement mise à jour, à l’image de ce que propose ArchLinux ou encore la version de développement de la Frugalware Linux.

Car l’informatique – libre ou pas – est en constante évolution. Et ce qui semblait être le haut de gamme se retrouve 6 mois plus tard complètement obsolète. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai pu constater depuis mon retour sur Archlinux (en mai 2009) que je n’ai jamais prise la distribution à défaut. Et j’ai connu quand même 4 versions majeures du noyau (de la 2.6.28.x à la 2.6.31.5 actuellement), deux générations de Gnome (la 2.26 et la 2.28), sans oublier une nouvelle génération d’OpenOffice.org.

En gros, on peut rajouter une génération de noyau de plus avec l’arrivée entre temps du noyau 2.6.32.x

Si je déterre la hache de guerre, c’est pour citer le cas d’un outil qui est devenu dans notre informatique actuelle le nerf de la guerre : le navigateur internet, et dans notre cas, Mozilla Firefox qui est sorti en version 3.6 assez récemment.

Même si – au moment où j’écris cet article – la version 3.6 n’est pas la version officiellement disponible sur archlinux stable, elle est toujours disponible dans le dépot « testing »

fred ~ $ yaourt -Si firefox
Dépôt : testing
Nom : firefox
Version : 3.6-2
URL : http://www.mozilla.org/projects/firefox
Licences : MPL GPL LGPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : xulrunner=1.9.2 desktop-file-utils
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : firefox3
A télécharger : 1017,93 K
Taille (installé) : 3676,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : jeu. 21 janv. 2010 22:47:31 CET
somme MD5 : 29c91c303201d5da689c07304dd3e03d
Description : Standalone web browser from mozilla.org

Donc d’ici quelques jours, si je le désire, ma machine pourra utiliser Mozilla Firefox 3.6 sans passer par le dépot testing.

Voyons donc comment les grands noms des distributions linux ont géré le passage de la version 3.0 à 3.5 de Mozilla Firefox, qui sauf grand changement stratégique appliqueront la même politique pour la transition Mozilla Firefox 3.5 vers la version 3.6. A savoir : une nouvelle version majeure de Mozilla Firefox sera disponible dans la future nouvelle version stable.

Je vais prendre les trois principaux noms : Fedora, Ubuntu et OpenSuSE. Et prendre chaque version qui correspond au passage de la version 3.0 à la version 3.5 de Mozilla Firefox, à savoir :

  • Fedora 10
  • Ubuntu 9.04
  • OpenSuSE 11.1

Je me suis basé sur ce choix en utilisant la page suivante sur le site Distrowatch : http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major

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