Debian Wheezy et Gnome Shell ? Possible… Que va-t-il rester aux adorateurs de Gnome 2 comme distribution ?

Il y a quelques jours, j’avais parlé de l’avancement de Debian pour le port de Gnome-Shell. Dans cet article, cela concernait la version Sid encore connue sous le nom d’unstable. Mais depuis, un grand chambardement a eu lieu… Wheezy, la future Debian GNU/linux 7.0 propose elle aussi Gnome 3 (pour le moment, une version 3.0.2) et son Shell…

Pour des raisons d’exhaustivité logicielle, j’avais modifié le /etc/apt/sources.list en lui rajoutant le dépot debian-multimedia.

La preuve en vidéo… J’ai mis quelques annotations sur celle-ci. 🙂

Wheezy ne sortira pas avant une bonne dizaine de mois, voire même un an, le gel des versions étant prévue pour le mois de juin 2012, cela laisse quand même encore pas mal de temps pour avancer d’une voire deux versions Gnome et son Shell, un Gnome 3.2 voire 3.4 dans Debian GNU/Linux, cela aurait quand même de la gueule 😉

Bref, mis à part le projet Mate qui me semble pas être très viable sur le long terme, les adorateurs de Gnome 2 n’auront beaucoup de choix : xfce, lxde ou un bon vieux window manager qui fleure bon les années 1990.

Linux Mint 12… Ou comment réconcilier les adorateurs de Gnome 2 avec Gnome 3…

Stéphane Robert, alias Le-libriste a annoncé la sortie de la première Release Candidate de la plus célèbre dérivée d’Ubuntu, Linux Mint. La version 12 est très attendue, car c’est la première version à proposer Gnome Shell.

J’ai récupéré l’image ISO en utilisant wget, histoire d’utiliser moins de mémoire qu’avec mon navigateur internet 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
–2011-11-10 19:15:59– http://ftp.heanet.ie/pub/linuxmint.com/testing/linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso
Résolution de ftp.heanet.ie… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion vers ftp.heanet.ie|2001:770:18:aa40::c101:c140|:80…connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse…200 OK
Longueur: 1063479296 (1014M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso»

100%[====================================>] 1 063 479 296 497K/s ds 39m 27s

2011-11-10 19:55:26 (439 KB/s) – «linuxmint-12-gnome-dvd-64bit-rc.iso» sauvegardé [1063479296/1063479296]

J’ai ensuite utilisé VirtualBox pour tester l’image ISO. Et dès le chargement, c’est la claque. Gnome-Shell a été personnalisé ce qu’il faut pour que les « adorateurs » de Gnome 2 retrouvent leurs petits. Un petit paquet d’extensions ont été rajoutées pour offrir une interface à la Gnome 2.

Même si le menu est resté en bas à gauche (pour rappeler la Linux Mint 11 et les versions précédentes), il est facile de modifier l’apparence, en activant ou désactivant les extensions, connu sous le nom de MGSE : Mint Gnome Shell Extensions.

Dans la vidéo ci-dessous, la Linux Mint fraichement installée est mis à jour. Ensuite, j’ai fait un peu mumuse pour montrer qu’on pouvait retrouver un environnement Gnome-Shell « classique » en quelques clics de souris.

Le seul point noir : L’abondance de logiciels quand on ouvre le menu Applications… Cette version de Linux Mint risque de faire beaucoup à mon très humble avis. Et réussira à faire quelque chose d’herculéen : faire apprécier Gnome 3 et son Shell aux détracteurs de cette interface.

Mon petit pronostic, faut bien se jeter à l’eau… Linux Mint sera ce qu’Ubuntu a été à Debian : une simplification et une démocratisation plus importante auprès du grand public.

Question que je me pose maintenant : combien de temps avant que la LMDE passe elle aussi à Gnome 3, sachant que Debian GNU/Linux a annoncé l’arrivée complète de Gnome 3 sur les dépots de Wheezy, la prochaine version de la distribution à venir. Oui, combien de temps ?

De l’intérêt pour Canonical d’avoir un Unity non portable, ou peu portable…

Il y a 15 jours, j’avais écrit un billet au titre assez dépotant : « Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ? »

J’y parlais des problèmes liés au portage de l’interface de Canonical, Unity sur des distributions autre qu’Ubuntu. Même si apparemment le port d’Unity semble avancer pour Archlinux (je ferais un billet dès que possible dessus), ce n’est clairement pas l’intérêt pour Canonical.

C’est un article de Stéphane Robert sur son site « Le Libriste » qui m’a apporté des éléments d’argumentation sur le non-intérêt de Canonical de voir Unity exister ailleurs que sur Ubuntu.

Car même si Cyrille Borne l’a précisé maintes fois, Unity ce n’est pas Ubuntu, Canonical avec sa volonté d’interface passant aussi bien sur une tablette que sur un portable que sur un ordinateur de bureau classique, en clair, un « one-size-fits-all », c’est une volonté de verrouiller le marché des distributions un minimum, en s’adressant à un marché plus qu’alléchant : les débutants dans le monde linuxien.

J’ai déclaré dans un article précédent qu’Ubuntu aurait quelque chose comme 34% de parts de marché sur le domaine des distributions linux. Or, ce n’est pas encore suffisant pour verrouiller le marché et imposer sa vision de l’interface graphique. La masse critique serait plus proche des 70% pour qu’un tel verrouillage puisse devenir réalité.

Je vais maintenant copier trois / quatre paragraphes de l’article de Stéphane qui illustre le coeur du problème, avec des points que je n’aurais pas aborder, Unity ayant tendance à me taper trop rapidement sur les nerfs 🙁

Continuer la lecture de « De l’intérêt pour Canonical d’avoir un Unity non portable, ou peu portable… »

Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ?

Depuis deux versions de sa distribution Ubuntu, Canonical – qui a voulu se la jouer « cavalier seul »  – a décidé de proposer son interface nouvelle génération, Unity. Basée sur Compiz, elle fut d’abord proposée comme surcouche de Gnome 2.32, et a été adaptée pour fonctionner avec une version mixte de Gnome 3.2 (le terminal étant celui de Gnome 3.0.x par exemple).

Ce qui en a résulté une personnalisation qui nécessite de passer par CompizConfig parfois aussi pratique que la ligne de commande à coup de gsettings pour configurer certains points de gnome-Shell. Clapico propose quelques tutoriels pour personnaliser Unity. Sans oublier les articles disponibles sur ce sujet sur le-libriste.fr.

Il suffit de fouiller sur mes archives pour voir que faire fonctionner Gwibber est parfois assez acrobatique…

Dans la tradition du logiciel libre, un logiciel se doit d’être portable ; c’est à dire que les logiciels proposés doivent se compiler et fonctionner de manière indépendante en fonction de la distribution proposée.

Par exemple, modulo les patchs, c’est le même code source qui est proposé par la Document Foundation pour LibreOffice pour que celui-ci soit compilé pour une distribution à base de paquets debian, de paquets rpm, ou encore pour une archlinux ou une frugalware.

Idem pour des logiciels comme Mozilla Firefox, Chromium, etc… Ou encore pour les environnements de bureaux comme Gnome, KDE, Lxde, Xfce, etc…

Cependant, Unity est tout sauf facilement portable. Le projet qui englobe l’interface Unity, c’est Ayatana. Et le port d’Ayatana est un vrai chemin de croix.

Ce n’est pas moi qui le dit, mais un certain Devil505, un des principaux contributeurs de la distribution Frugalware Linux.

Je cite une partie de son article :

Il y a plusieurs mois, je m’étais lancé dans le projet de porter Ayatana (Unity+Indicators d’Ubuntu) sur Frugalware. Ce travail n’est pas de tout repos car il faut jongler entre les nombreux patchs d’Ubuntu. A l’époque, le projet Ayatana était encore jeune et je me disais que les patchs finiraient par être ajoutés en amont. A l’heure actuelle, les patchs sont toujours nombreux et je ne peux faire attendre le mainteneur de Gnome de Frugalware si celui-ci veut mettre à jour la dernière version de GTK+3 afin de trouver un patch compatible pour cette version par exemple. A noter que la « philosophie » de Frugalware est de patcher le moins possible. De plus unity et unity-2d ne sont pas franchement au point pour fonctionner sur une autre distribution qu’ubuntu ou l’un de ses dérivés.

Continuer la lecture de « Unity, un cul-de-sac à terme pour Canonical ? »

Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox.

J’ai eu envie de rédiger ce petit tutoriel pour démystifier un peu le côté « apparemment » complexe d’Archlinux.

C’est assez brut de décoffrage, et je n’explique pas toujours le pourquoi du comment. Les Wikis francophone et anglophone d’Archlinux sont plus complets que je pourrais l’être dans ce simple article de blog 😉

Note 1 : Evidemment, je me suis concentré sur l’essentiel. Il faudrait ensuite rajouter de quoi gérer l’heure du système avec NTP, ou installer un pare-feu avec iptables, LibreOffice, installer Gnome-tweak-tool, etc…

Note 2 : Ce tutoriel est surtout une preuve de faisabilité. Pour une machine réelle, il faudrait remplacer les additions Virtualbox par le vrai pilote de la carte graphique.

J’ai donc eu envie de montrer qu’on pouvait installer rapidement (45 à 50 minutes en comptant le temps de récupération des paquets) une ArchLinux avec Gnome-Shell.

Pour les besoins de la démonstration, je vais prendre une machine virtuelle VirtualBox, équipée de 2 Go de mémoire vive, de 32 Go de disque, en ayant activé l’accelération 2D et 3D.

Sauf indication contraire, je garde les valeurs par défaut. Et chaque étape importante sera accompagnée d’une capture d’écran. Pour l’installation, je prends l’image officielle d’installation en version complète sortie en août dernier. J’ai préféré un OS en 64 bits, quoique cela est vrai pour la version 32 bits aussi 😉

Continuer la lecture de « Soyons pratique : installons facilement et rapidement Gnome 3 et son shell sur Archlinux dans une machine virtuelle VirtualBox. »

Sabayon Linux 7.0 : une pointe de Gnome Shell, s’il vous plait ? ;)

J’ai déjà parlé plusieurs fois de la Sabayon Linux, une version utilisateur « normal » (non geek ou nerd) de la Gentoo Linux.

La dernière fois, c’était en juin dernier, lors de la sortie de la version 6.0 de la distribution. Je concluais ainsi l’article :

La Gentoo pour utilisateurs « normaux » qu’est Sabayon s’améliore encore, mais il est dommage que l’Entropy Store soit un peu « castré » si on passe par le mode d’affichage par défaut.

Il est aussi dommage que certains logiciels soient un peu anciens. Bah, déjà avoir une gentoo aussi utilisable, c’est déjà un grand pas en avant pour la démocratisation des distributions autre qu’Ubuntu et ses trillions de versions dérivées.

La sortie, le 10 octobre, de la Sabayon Linux 7 m’a donné envie de voir ce qu’était devenu la distribution. J’ai donc fait chauffé mon client Bittorrent (l’outil des pirates si l’on en croit les sociétés d’ayants droits), puis, pour pouvoir profiter du Gnome-Shell, j’ai créé une machine virtuelle dans VirtualBox.

Lors du démarrage (j’ai demandé à lancer la distribution directement dans le bureau gnome), j’ai eu droit au Gnome-Shell directement.

Ensuite, j’ai lancé ce bon vieil anaconda et tout s’est passé comme sur des roulettes. J’ai bien aimé deux écrans, le premier parlant des environnements en fonction des utilisateurs, la deuxième étant une pique sympathique pour Debian GNU/linux et sa version stable.

Une fois l’installation terminée, j’ai filmé la suite des évènements.

Continuer la lecture de « Sabayon Linux 7.0 : une pointe de Gnome Shell, s’il vous plait ? 😉 »

Ajouter la météo à la barre de menu du Gnome Shell.

Un truc qui me manquait énormément, c’est l’applet météo qui s’affichait dans la barre de menu, à l’époque de Gnome 2. Un article sur OMG Ubuntu m’a apporté quelques précieuses infos.

Voici donc comment faire. Pour commencer, il faut récupérer et faire compiler l’extension gnome-shell-extension-weather-git

yaourt -S gnome-shell-extension-weather-git

Ensuite, il faut activer l’extension avec gnome-tweak-tool. Il semble être nécessaire de relancer Gnome-Shell pour que gnome-tweak-tool daigne trouver l’extension. On l’active ensuite.

Cependant, il manque un point précis : le réglage du type de température, et bien entendu le lieu. Comme le gadget en question dépend des services météos de yahoo, on se rend à l’adresse : http://weather.yahoo.com/

Ensuite, on rentre la ville. Par exemple, pour la ville où je vis, Biganos, le code est : http://weather.yahoo.com/france/aquitaine/biganos-579913

Donc, il faut garder la partie numérique pour la suite des opérations. En ligne de commande (ou via Dconf-editor dans org / gnome / shell / extensions /), on modifie les clés suivantes.


gsettings set org.gnome.shell.extensions.weather city Nom-de-la-ville
gsettings set org.gnome.shell.extensions.unit celsius
gsettings set org.gnome.shell.extensions.weather woeid Identifiant de la ville.

Bien entendu, il faut modifier en conséquence… Et une icone météo apparait. Si on clique dessus ?

Applet météo dans Gnome-Shell

Bon, dommage que l’extension soit pas encore stabilisée, mais c’est tout de même sympathique à l’emploi !

Fedora 16 beta : un aperçu d’un grand cru ?

En lisant sur distrowatch l’annonce de la publication de la version beta de la Fedora 16, j’ai sauté sur l’occasion pour la récupérer, via mon navigateur internet – pour une fois. Puis, j’ai lancé l’installation dans une machine VirtualBox… pour avoir l’accélération 3D nécessaire pour Gnome-Shell.

J’ai commencé cet article (ou du moins les captures d’écrans et autres manipulations nécessaires aux alentours de 23 h 45 le 4 octobre).

Dès le démarrage, on voit une différence : le menu de démarrage est austère, et pour cause : grub2 (qui est une sacrée galère à installer sur Archlinux) a pris le relais du bon vieux grub graphique.

Ensuite, on arrive sur un Gnome 3.1.91 (ou 3.1.92 ?) en mode restreint. L’installation est comme d’habitude nasodigitale, et après un premier redémarrage et la configuration d’un compte utilisateur, on se retrouve dans gnome. La première chose que j’ai faite : mettre à jour le système… Plus de 260 Mo m’attendait.

Continuer la lecture de « Fedora 16 beta : un aperçu d’un grand cru ? »

Unity – Gnome Shell, deux interfaces pour un seul but ?

Dans le but de faire un article comparatif, j’ai récupéré une iso 64 bits post-béta 2 d’Ubuntu 11.10. La capture d’écran ci-dessous montre la date de récupération. Cela évitera toute polémique sur ce plan précis.

Récupération d'une ISO d'Ubuntu 11.10 post beta 2

J’ai ensuite directement lancé l’installation de la Ubuntu 11.10 dans une machine virtuelle VirtualBox. Une fois l’ensemble installé, j’ai lancé par 3 fois (on n’est jamais trop prudent) la vérification de présence de mises à jour.

Donc, à moins de tomber sur un miroir pas à jour (j’ai utilisé le miroir francophone officiel), la version de Unity proposée est à jour.

Aucune mise à jour disponible

Sous Unity, on trouve à la fois des outils de Gnome 3.2 (comme Nautilus ou le centre de controle), mais aussi des restes de Gnome 3.0, par exemple le terminal.

Nautilus 3.2 et Gnome-terminal 3.0 ?

J’ai pu noté avec intérêt la présence de Deja Dup (un outil de sauvegarde présent depuis la Fedora Linux 13).

Autre point intéressant, c’est que le dash se décale quand on déplace une fenêtre sur le coté. Cela me fait penser alors à la vue par défaut en mode « Applications » du Gnome-Shell.

Continuer la lecture de « Unity – Gnome Shell, deux interfaces pour un seul but ? »

6 mois de Gnome 3.x : mon bilan utilisateur.

Il y a 6 mois de cela – même un peu plus, j’ai installé Gnome 3.0 depuis le dépot [gnome-unstable] à l’époque de la version RC – j’ai commencé à utiliser l’interface Gnome Shell.

Le changement depuis l’interface classique du Gnome 2.x était complet. On cherche en vain durant quelques heures des fonctions comme le clic droit sur le fond d’écran pour changer le papier peint, mais on finit par s’y habituer rapidement. Il est vrai que la nouvelle interface des paramètres systèmes est vraiment bien conçue.

Il est vrai qu’avoir un bureau vide, cela est déroutant au début. Quand on vient de Gnome 2.32, ne plus avoir une icone pour aller directement aux documents, une autre pour la musique, une troisième pour les images, c’est effrayant.

Cependant, la barre d’activité contient la plupart des informations nécessaires : la date et l’heure, gérer le réseau, le son, fermer sa session, se déconnecter, ou encore se mettre en mode déconnecté par rapport aux réseaux de messagerie instantané.

Un autre point ennuyeux – et qui est résolu par l’utilisation de gnome-tweak-tool – c’est l’absence d’un bouton pour minimiser les fenêtres.

Pour moi Gnome Shell, c’est surtout la volonté de vouloir avoir un environnement simple permettant à l’utilisateur de se concentrer sur ses tâches. L’absence d’une barre d’état – pratique pour jongler entre les différentes fenêtres – est parfois une source distraction, surtout quand on a lancé un peu trop d’applications et que s’y retrouver tiens de la gageure.

Alors que si j’ai besoin d’avoir une fenêtre de navigateur ouverte pour des recherches tandis que je rédige un article dans gedit – pas besoin de LibreOffice dans ce cas – je peux mettre le navigateur dans un nouvel écran virtuel.

En ce moment, capture d’écran qui suit, voici mon environnement gnome-shell 3.2… Le fond d’écran, c’est un de ceux de « Year Zero Remixed ».

gnome shell en mode activité

Un autre point que j’apprécie, c’est le « dock » à gauche. C’est tellement pratique, surtout qu’il se planque quand on en a pas besoin. J’y ai mis toutes les applications que j’utilise quotidiennement ou presque. Et si j’ai besoin d’une autre ?

Alt+f1 ou touche super (la plus souvent la touche windows, pour une fois qu’elle sert !), je clique sur la zone de recherche, et en quelques instants, j’y ai accès. Capture d’écran ci-après avec comme exemple epiphany, le navigateur de base de gnome. Il m’a suffit de taper epi, et boum, j’ai le logiciel en question.

recherche d'applications sous gnome 3.2

Ce que j’apprécie, c’est le gain d’espace. Un point que j’ai longtemps trouvé ennuyeux – et qui a été résolu avec Gnome 3.2 – c’est l’absence de notification quand un disque dur externe, un CD, un DVD ou une carte mémoire était branchée. C’était directement nautilus qui était ouvert, sans autre forme de procès. Désormais avec l’annonce de la connexion une fenêtre d’info apparait, fenêtre qui permet aussi l’éjection propre en cas de besoin.

Jongler avec les applications se fait avec un simple alt-tab. D’ailleurs j’ai remarqué que les applications sur différents bureaux sont séparés par des barres verticales. Ce qui est sympathique. Et le changement se fait de manière transparente que l’application soit sur le même bureau ou sur un autre.

alt-tab sous gnome 3.2

J’avoue que j’apprécie la philosophie du nouveau bureau de Gnome, après une période d’adaptation d’une ou deux journée. Il me serait difficile de revenir à une interface comme celle de Gnome 2.

Gnome Shell est une interface facile à apprendre, pour peu qu’on y consacre une journée.

Les seuls manques ? L’absence d’une application qui donne la météo, et l’obligation – en attendant que l’extension refonctionne – d’utiliser la touche alt en cliquant sur le nom d’utilisateur pour éteindre la machine au lieu de la mettre en veille.