ArchEx : le premier exemple du syndrome des distributions dérivées inutiles pour ArchLinux ?

C’est via un meuglement de notre ami « La Vache Libre » que j’ai entendu parler de cette dérivée d’ArchLinux – ce qui change un peu du trillion et demi de dérivées d’Ubuntu – qui propose en une version live une base ArchLinux et le très léger environnement lxde qui fait penser au MS-Windows 9x de la grande époque sur les plans ergonomiques et graphiques 🙂

J’ai donc récupéré sur le site officiel l’image ISO hybride qui propose à la fois une version 32 et 64 bits. Et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle Qemu 1.4.0rc1 🙂


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-archex.img 128G
Formatting 'disk-archex.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-archex.img -cdrom archex-dual-64bit-32bit-998mb-130207.iso -no-frame -boot order=cd &

Dès qu’on démarre, on se retrouve avec un prompt digne de celui de l’ISO d’installation. Pour avoir le clavier francophone et lancer lxde, j’ai entré les deux commandes suivantes :


loadkeys fr
startx

Un léger bug sur l’ISO : le service lié à Wicd n’est pas lancé au démarrage !

Il m’a suffit de taper dans une commande lxterminal les ligne de commande suivantes :


setxkbmap fr
systemctl start wicd.service

La première ligne étant donné que le clavier est en anglais. Sacré bug quand même. Proposer une ISO live sans connexion réseau fonctionnelle ! Quelle idée…

Pour pouvoir tester de manière plus sereine l’ensemble, j’ai utilisé l’outil archEX-install et sa page d’utilisation.

Et c’est ici que les ennuis commencent. Non seulement l’installateur n’est pas 100% fonctionnel. Impossible d’avoir accès aux traductions à générer, au clavier pour Xorg, ou encore de créer un utilisateur classique ! Et que l’installateur n’est disponible qu’en anglais ?

Je préfère arrêter le massacre ici. Dois-je préciser que des commandes aussi basique que l’outil adduser répondent aux abonnés absents ? Que lxdm n’est pas fourni par défaut ?

Vous voulez une Archlinux avec Lxde dessus ? Un simple conseil : prenez le guide de démarrage d’Archlinux, la page dédiée à Lxde (avec un bon dictionnaire si vous avez des problèmes en anglais), et vous aurez quelque chose d’utilisable, pas cet étron qui m’a donné des envies de… me soulager les intestins comme si j’avais la tourista !

Le seul intérêt ? Le fond d’écran de la distribution, sinon, un conseil : fuyez, mais à très grande vitesse !

Cela montre au moins une chose : ArchLinux est arrivée à un niveau de popularité telle que les dérivées les plus mal fagotées et les plus inutiles commencent à arriver. Tout comme ce que subit Ubuntu, donc.

Chakra Linux 2012.03 « Benz » : et si on parlait, pour changer, de cette dérivée d’Archlinux ?

La fin 2012 début 2013 a été monopolisée par Manjaro Linux dans le domaine des distributions dérivées de la ArchLinux. Jadis basée sur la ArchLinux, la Chakra est maintenant depuis près de 3 ans indépendante, tout en cultivant un goût poussé pour QT et KDE SC.

La dernière fois que je consacrais un article à la Chakra Linux, cela remonte à août dernier.

Car même si Chakra Linux a coupé les ponts avec la maison mère, elle en suit les évolutions à sa propre vitesse, ne serait que l’utilisation de Systemd depuis la version dont j’avais parlé en août 2012.

Dans les notes de publication de la 2013.02, en dehors de la liste habituelle des mises à jour, il est noté « trois points faibles » : l’obligation de partitionner le disque à la main, l’absence d’une gestionnaire de paquets graphiques, et l’option de faire une installation en réseau.

Un point notable, c’est désormais officialisé : plus aucune ISO en 32 bits, et surtout, une ISO hybride, qu’il suffit de graver sur un DVD-RW ou sur une clé USB sans passer par un outil tiers. Un simple coup de « dd » avec un unix ou un outil à la ImageWriter suffise largement.

Mais trève de bavardage, passons à l’installation proprement dite.

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SolusOS 2 alpha7 : La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Boeuf ?

SolusOS, c’est un peu comme la fable de la Fontaine de la Grenouille et du Boeuf. Basée sur la Debian GNU/Linux Wheezy, son codeur a eu une crise d’égo et a décidé de forker le code de Gnome Classic dans sa version 3.4.1, Gnome 3.6 existant depuis le 26 septembre 2012, et sera remplacé par Gnome 3.8 vers le 27 mars prochain.

Déjà, il faudra m’expliquer l’intérêt de forker un code rendu obsolète, mais avant de jeter le bébé avec l’eau du bain, récupérons l’ISO de la dernière version alpha disponible, celle qui présente Consort, le fork du code de Gnome Classic 3.4.x.

Rien que le nom est assez comique, quand on sait le rôle technique des princes consorts dans l’histoire…

Mais lançons une machine virtuelle Qemu avec la dernière image ISO 32 bits.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom SolusOS-2-A7.iso -no-frame -boot order=cd &

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En vrac’ rapide et libre.

Un petit en vrac’ en ce milieu de semaine et à 3 jours de mon gâteau avec 39 bougies dessus.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui !

Frugalware Linux 1.8 Cinna : à la prochaine, Frugal’hamon :)

Même si l’annonce officielle n’a pas été effectuée, au moment où je rédige cet article, il est possible de trouver les ISOs d’installation de la Frugalware Linux 1.8 Cinna sur les miroirs.

J’ai donc récupéré l’image d’installation en réseau :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.heanet.ie/pub/ftp.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-1.8-iso/frugalware-1.8-x86_64-net.iso
–2013-02-05 13:59:38– ftp://ftp.heanet.ie/pub/ftp.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-1.8-iso/frugalware-1.8-x86_64-net.iso
=> «frugalware-1.8-x86_64-net.iso»
Résolution de ftp.heanet.ie (ftp.heanet.ie)… 2001:770:18:aa40::c101:c140, 193.1.193.64
Connexion vers ftp.heanet.ie (ftp.heanet.ie)|2001:770:18:aa40::c101:c140|:21…connecté.
Ouverture de session en anonymous…Session établie!
==> SYST … complété. ==> PWD … complété.
==> TYPE I … complété. ==> CWD (1) /pub/ftp.frugalware.org/pub/frugalware/frugalware-1.8-iso … complété.
==> SIZE frugalware-1.8-x86_64-net.iso … 157286400
==> EPSV … complété. ==> RETR frugalware-1.8-x86_64-net.iso … complété.
Longueur: 157286400 (150M) (non certifiée)

100%[======================================>] 157 286 400 237KB/s ds 12m 11s

2013-02-05 14:11:51 (210 KB/s) – «frugalware-1.8-x86_64-net.iso» sauvegardé [157286400]

Pour changer des tests avec KDE SC (pour la version 1.8rc1) et Gnome pour les versions 1.8pre1 et 1.8pre2), j’ai décidé d’installer Xfce 4.10.

Il faut varier les plaisirs. Et j’ai lancé une machine virtuelle Qemu classique.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom frugalware-1.8-x86_64-net.iso -no-frame -boot order=cd &

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Et non, Cinnamon ne sera pas l’interface par défaut de la Fedora Linux 19…

Une rumeur enfle dans le petit monde du logiciel libre. Une page de Wiki a proposé comme fonctionnalité de remplacer Gnome Shell par Cinnamon pour la Fedora Linux 19.

La Vache Libre, comme notre ami Cyrille Borne se sont engouffrés dans l’histoire, tête la première, sans vérifier plus avant.

Je cite La Vache Libre, dans son article du 25 janvier :

On l’a appris hier la version 19 de Fedora (schrodinger’s cat), pourrait bien embarquer par défaut l’environnement de bureau Cinnamon. Les propos et la décision d’Eric Shmith, même si ils peuvent en partie se comprendre « sur le fond », sont quand même assez étranges et flous de mon point de vue.

Et notre ami Cyrille Borne :

Du côté de Fedora la fête a l’air d’être toute aussi drôle puisque Cinnamon pourrait devenir l’environnement de bureau de base de la distribution. Pour mémoire Cinnamon est la réponse de Linux Mint à l’environnement de bureau Unity de Ubuntu.

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En vrac rapide et libre de fin de semaine.

Pour finir cette semaine, un petit en vrac’ rapide et libre.

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon samedi !

ColorWheelOS, la 666ième (environ) distribution dérivée d’Ubuntu ?

Derrière ce nombre qui sent le souffre, c’est surtout la lassitude de prendre connaissance, via la gazette Distrowatch Weekly du 21 janvier 2013 de l’annonce d’une nouvelle dérivée d’Ubuntu.

La ColorWheel Os n’est que la énième distribution qui se place sur le segment chargé des distributions à destinations des personnes quittant MS-Windows pour aller sur des systèmes GNU/Linux. Une de plus, mais ne soyons pas défaitiste 🙂

Mais commençons par le premier point marrant, la page d’accueil.

En bas – et qui lit les petits caractères en bas de page ? – on a droit à un Gloubi-Boulga assez illisible, je cite le début :

Colorwheel is a variant of the Ubuntu distribution of Debian, which falls under version 2 of the GNU GPL.

Traduction rapide :

Colorwheel est une variante de la distribution Ubuntu de Debian, qui relève de la version 2 de la licence GNU GPL.

Euh, je pense que les développeurs de Debian seront contents d’apprendre qu’ils produisent Ubuntu. Et je n’ose pas imaginer la réaction des développeurs de Canonical ! J’avoue que cette phrase m’a laissé dubitatif…

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Viperr 3 à quelques jours de sa sortie : attention, ça mord !

La Viperr, dont j’ai déjà parlé à la sortie de sa version 02 et de sa version 01, c’est une Fedora Linux avec OpenBox dessus. Le projet a été repris par Frédéric Thouin alias Penthium2 après que le créateur d’origine, Alexandre Singh en a arrêté le support.

Un nouvel hébergement a été mis en place pour la version 3.

La Viperr 3 doit sortir vers le 22 janvier et une ultime version béta (la Beta Web 5) a été rendu disponible, aussi bien en 32 qu’en 64 bits.

Adorant cette petite distribution, j’ai eu envie de la montrer en action à une grosse semaine de sa sortie. Pour des raisons pratiques, j’ai utilisé pour une fois VirtualBox en lieu et place de Qemu. En effet, un bug dans le code réseau de Qemu bloque l’exécution du script post-installation…

Au premier démarrage, il nous est proposé soit d’utiliser la version live, soit d’installer l’ensemble.

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SlackE17 : quand e17 et Slackware Linux se marient pour le meilleur…

e17, le « duke4ever » des environnements de bureaux étant enfin sorti – en espérant que le délai jusqu’à e18 ne sera pas de 12 ans – il est à la mode de le proposer avec toutes les distributions en ce moment. Avec plus ou moins de bonheur et de réussite en fonction des essais.

Or, et sauf erreur de ma part, je ne l’ai pas encore vu à l’oeuvre avec la Slackware Linux, la distribution qui m’a fait découvrir Linux il y a pas mal d’années, une grosse quinzaine d’années environ 😉

J’ai donc trouvé le projet SlackE17 qui permet de proposer sur une Slackware Linux stable récente d’installer e17. La dernière version disponible au moment où je rédige cet article est celle du 23 décembre 2012.

Pour des raisons pratiques, après avoir récupéré la version 64 bits de la Slackware 14.0, j’ai fait une installation des plus basiques, n’installant que X, pour éviter toute « pollution » liée à l’installation d’un autre environnement, et conserver ainsi une expérience aussi proche de l’original que possible.

Bien entendu, la Slackware Linux installée étant à jour avant le lancement de l’installation des paquets de la SlackE17. Le tout dans une machine qemu 64 bits, avec un disque de 128 Go. Et j’ai utilisé links pour récupérer les fichiers nécessaires.

Le point le plus ennuyeux, ce fut de récupérer lua, une des dépendances d’edje, un des composants d’e17. J’ai finalement du passer par Slackbuilds.org.

Une fois Lua installé, il m’a suffit d’entrer la commande ./slacke17-install.sh max et de patienter deux grosses minutes.

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