Chronicles of the Windwar, un excellent album des Cosmic Birds.

J’avais déjà parlé en vitesse du groupe espagnol Cosmic Birds pour le premier album, « Hello Earth« , en août dernier.

Déçu par leur deuxième album, j’ai donc écouté, sans grande conviction, leur troisième album, « Chronicles of the Windwar » qui se révèle être un bijou. Merci au passage à Agnès de Destination Passions qui m’a donné envie de me replonger dans les oeuvres du groupe.

Non seulement, il reprend la totalité du premier album qui avait été pour moi un coup de coeur, avec des bijoux comme « Manatees », « Piano Lessons », le très rythmé « Down In The City » ou encore le sublime « Secret Garden Sonata », mais il rajoute de très bons morceaux, comme « Deep in the woods », ou encore le mélancolique « The Planets ».

Si vous aimez le mélange de pop, de folk, le tout assez éthérée, avec des longs morceaux typiquement inspiré par la musique classique comme la piste de fin « Secret Garden Sonata », cet album sera pour vous un coup de coeur.

Cerise sur le gateau, les musiques sont licence Creative Commons CC-BY-NC-ND. Bon, il y a plus libre comme licence, mais c’est déjà mieux que du « tous droits réservés » ! 🙂

Et inutile de me poser la question, j’ai acheté un exemplaire physique !

Virgin et les grandes surfaces culturelles, victime du méchant Internet ? En partie…

Dans un excellent article, Sebastien Musset nous décrit les causes de la chute de Virgin Mégastore :

En gros : le manque d’innovation, ne pas avoir pris le virage internet ni de la vente par correspondance, les capitaux détenus par un fonds spéculatif, le coût artificiellement élevé des galettes plastifiées, la dématérialisation du contenu.

Il faut dire que je suis un grand consommateur de musique, spécialement avec des groupes qui serait introuvables sans internet. Allez demander à un vendeur de ce genre de grande surface culturelle s’ils ont le dernier Amanda Palmer, et vous aurez droit à des yeux exorbités par l’ignorance dans la plupart des cas. Ne parlez pas d’Hope Sandoval, vous ne voudriez pas avoir une tentative de suicide sur les bras, voyons…

Sur les photos suivantes, il y a environ 224 albums. Sachant que j’ai quelque chose comme 480 galettes, le calcul me donne environ 46,67% de ma musicothèque qui n’aurait pas lieu d’être sans Internet… Collection que j’ai constitué depuis le début de l’année 2010, en presque 3 années. Ce qui est énorme, et je pense avoir oublié une demi-douzaine d’albums dans mon recensement…

Continuer la lecture de « Virgin et les grandes surfaces culturelles, victime du méchant Internet ? En partie… »

The Birthing Pyre, l’excellent premier EP des « The Jane Austen Argument »

J’avais abordé rapidement le premier LP du groupe dans un article du mois de mars 2012. Or, en écoutant pour la quinzième fois le très bon « Amanda Palmer is down under » (dont j’ai parlé en novembre dernier), je me suis souvenu d’une des pistes que je trouve très belle, « Bad Wine and Lemon Cake ». Composé et écrit par la moitié du duo « The Jane Austen Argument » à savoir Tom Dickins.

Je me suis donc mis à la recherche dans la discographie du duo si je pouvais tomber sur la piste en question. Ce qui m’a amené sur la page de l’album « The Birthing Pyre » .

En dehors de la piste que je cherchais, sur cet album sorti en janvier 2011, on trouve de très belles ballades, « Here In Melbourne » ou encore « It’s love ».

C’est le genre d’album de musique que j’aime écouter quand je veux une musique qui carresse les oreilles, surtout quand on sait qu’il a collaboré avec une de mes artistes préférés en ce moment, Amanda Fucking Palmer.

A vous de découvrir l’album, qui n’est pas excessivement cher, à peine 5$ australien, ce qui est donné si on aime ce genre de musique.

Tales from the Deep Dark Middle, le dernier bijou de Robin Mitchell

En décembre dernier, je parlais de l’artiste folk anglais Robin Mitchell. Et voila qu’il récidive avec un EP aux tendances jazzy, « Tales from the Deep Dark Middle », sous le pseudoyme de Cock Robin.

Avec les 6 ballades qui composent cet EP, on est plongé dans un univers de guitare sèche, à tendance jazz et jazz rock, qui s’enfilent telle des perles sur un collier.

L’album est en téléchargement libre (même si j’aurais bien donné un petit quelque chose), et cerise sur le gateau, proposé en Creative Commons BY-NC-ND.

Bonne écoute !

« Postcard # 4: Songs for a Soft Heart » de entertainment for the braindead, une bonne façon de finir l’année 2012

En décembre 2011, je finissais l’année par un billet sur le très rhythmé « Gates of Babylon » du groupe Rainbow.

Cette année, j’ai eu envie de finir l’année sur une touche de douceur, avec la quatrième carte postale de Julia Kotowski alias Entertainment For The Braindead.

Quand sa quatrième carte postale, elle continue de nous plonger dans ses ambiances éthérées, ses mélodies tout en douceur et sa voix qui hypnotise.

J’ai donné 10$ pour l’album car je l’ai vraiment aimé. A vous de voir, maintenant. Mais un peu de douceur, spécialement en fin d’année, cela fait jamais de mal.

Bon réveillon, et rendez-vous le 2 janvier pour le prochain billet. Car oui, je ne poste aucun billet durant le jour de l’hypocrisie sociale institutionnalisée.

Total Recall version 2012, une sombre daube, désolé pour l’excellent plat de cuisine.

Si on me dit Total Recall, je répondrais : 1990, Paul Verhoeven, Arnold Schwarzenegger, Sharon Stone, une histoire bien ficélée qui tient en haleine, et qui se déroule sur la Terre et sur Mars, et surtout une action rondement menée, justifiée.

Total Recall 2012

J’ai voulu jeter un oeil sur la version 2012 du film, et mal m’en a pris. On se retrouve uniquement sur la planète tTrre, avec une histoire de tunnel qui traverse la planète de part en part, avec des décors d’une Union Fédérale Britannique qui sont la copie conforme ou presque de l’ambiance glauque du chef d’oeuvre de Ridley Scott, Blade Runner, et dont il copie de nombreux points : ne serait-ce que la scène du piano.

La nullité du scénario est mal caché par des effets spéciaux à foison. L’ennui est palpable dès les premières minutes. Une torture pour l’intérêt qu’on devrait porter à un film.

Le film est tellement mauvais que j’ai laissé tomber au bout de 30 minutes. Si vous voulez vous économiser à la fois une déception et quelques précieuses piécettes, laisser tomber cette version qui n’arrive même pas à l’orteil de la version originale.

Et une note pour les scénaristes en mal d’histoire : pitié, ne nous faites plus de remake, creusez vous la cervelle au lieu de massacrer des films en voulant les refaire !

Le testament de Jon Lord : une sacrée claque.

Jon Lord, décéde en juillet 2012 était l’organiste d’origine et un des co-fondateurs d’un petit groupe de rock né en 1968, Deep Purple.

En 1969, au début de sa période faste « Mark II », le groupe enregistre un concert qui mélange musique classique et rock. C’est le « Concerto for Group and Orchestra« .

Au début des années 2010, Jon Lord a eu envie de revisiter ce concerto mythique, et en 2011, il recrute la crème des guitaristes : Joe Bonnamassa (que l’on entend dans le premier mouvement), Darin Vasiliev (deuxième mouvement) et un certain Steve Morse, guitariste actuel de Deep Purple (dans le dernier mouvement).

Sans oublier Bruce Dickinson, voix des Iron Maiden ou la sublime voix de Kasia Taska.

L’album en question s’appellant : « Jon Lord – Concerto For Group and Orchestra. »

Et quand on se le met sur la platine, on sent le travail qui a été fait pour dépoussiérer l’original qui était déjà d’excellente facture.

Les 46 minutes du Concerto passe sans qu’on s’en rende compte, car c’est un pur régal pour les oreilles.

Si vous ne connaissez pas ce Concerto, vous ne pouvez que vous régaler, et voir à quel point la musique classique peut se marier avec le rock de haute facture !

Je remercie au passage mon ami portraitiste et caricaturiste qui est aussi un fou de musique pour m’approvisionner toujours en album de qualité 😉

En vrac’ rapide et libre de la Trève des Confiseurs.

Après l’orgie culinaire du 24 au soir, et avant de préparer celle du 31 au soir, profitons de la trève de Confiseurs.

C’est tout pour aujourd’hui, je vous quitte, j’ai « Reverie/Harlequin Forest » d’Opeth qui m’appelle 😀

Forks : quand le classique se mélange à la musique d’ambiance.

Ce qui est bien avec la musique classique, c’est qu’elle se marie avec presque tous les genres musicaux. Et quand elle se marie avec la musique dite d’ambiance, cela donne un bijou comme Forks, le projet de Jamie Ball.

Je suis tombé dessus en fouillant les albums fraichement sortis sur Bandcamp, et dès la première piste, « First Beach », j’ai été emporté. Ce mélange entre mélodie classique et ambient m’a agrippé l’oreille.

Dès le deuxième morceau, « La Push », je me suis dit que l’album valait vraiment le détour.

Le troisième titre m’a fait craqué, et j’ai commandé le paquet en version deluxe qui porte bien son nom : l’album en format CD dans un boitier DVD mince, 3 cartes postales, 3 marques-pages. Et surtout, si vous voulez la version « deluxe », il n’y en a que 50… Autant dire qu’il risque de très vite partir.

Le quatrième titre est un peu plus inspiré jazz, et le dernier titre nous replonge dans cette ambiance orchestrale qui baigne l’ensemble de l’album. C’est un pur bonheur que d’écouter cet album.

C’est mon dernier coup de coeur de l’année 2012 – je sais, il reste une semaine – et je sens que l’album va tourner en boucle sur ma mini-chaine hifi !

Allez, c’est trop bon, je retourne l’écouter !

Concours Ghost Marrow : les réponses et le tirage.

Le concours vient de clore ses portes, il y a une trentaine de minutes, en ce jour du bug du calendrier Maya, à minuit.

Voici donc les réponses.

1) Aurielle Zleiter alias Ghost Marrow cite parmi ses influences Beth Gibbons, voix de Portishead. Le groupe a sorti un album éponyme, « Portishead ». Mais en quelle année ?

En 1997.

2) Toujours en parlant de Beth Gibbons, elle a sorti un album en solo avec Rustin Man. Comment s’appelle le dit album ?

Out Of Season, en 2002.

3) Le pseudonyme employée par Aurielle Zleiter contient le mot Ghost. Or, le groupe Nine Inch Nails a sorti un double album instrumental connu sous le nom de Ghosts I-IV. En quelle année est-il sorti ?

En 2008, dixit le site officiel du groupe.

4) Le groupe de Death Metal progressif – oui, ça existe – suédois Opeth a sorti un album contenant le mot ghost dans le titre. Est-ce « Ghost Reveries » ou « Ghost Memories » ?

Ghost Memories en 2005.

5) Dernière question, toujours en relation avec le terme « ghost ». Un groupe anglais de rock progressif a sorti en 1975 un album du nom de « Time Honoured Ghosts ». Comment s’appelle le groupe en question ?

Barclay James Harvest, même si l’album « Time Honoured Ghosts » n’est pas le meilleur du groupe.

Et voici donc le tirage. Désolé pour la voix, mais j’ai un début de gros rhume.

Voila, c’est tout !