Griseus d’Aquilus : du métal symphonique de haut vol ?

Je m’intéresse depuis quelques temps au métal symphonique, comme le prouve les billets sur Eidon et Seven Nails.

Fouillant Bandcamp, je suis tombé sur le premier album d’Aquilus, un groupe australien. C’est un groupe qui mélange le métal symphonique, avec des influences folk, du progressif et des influences néo-classique.

Un mélange détonnant. Mais un mélange qui vous emporte facilement. Dès la première piste, Nihil (qui dure 14 minutes !), on est saisi par le mélange des genres qui ne laisse pas indifférent. Soit on adore, soit on déteste.

Et les 14 minutes de la première piste sont bien remplis. On passe de rythme typiquement métal et lourd à des envolées lyriques.

Et si vous pensez que 14 minutes, c’est long, alors, trompez-vous ! L’ultime piste dure 17 minutes 30 ! La piste la plus courte, seulement 5 minutes 35. Mais on ne peut pas parler d’un album en se basant sur la longueur de ses pistes. Chacune d’entre elles développe son univers qui lui est propre.

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Bon anniversaire, Destination Passions.

Il y a plus d’un an, j’ai reçu un courrier électronique d’une certaine Agnès qui m’annonçait qu’elle allait ouvrir un blog. Ce petit blog est un de ceux que je vais visiter presque quotidiennement, c’est Destination Passions.

En ce 9 avril, le blog d’Agnès souffle sa première bougie virtuelle.

Se lancer dans l’aventure d’un blog, ce n’est jamais évident, et passer la première année, c’est une grande victoire.

Allez, Agnès, on se dit rendez-vous dans un an, avec tes billets toujours aussi intéressant ? 🙂

C’est mardi, c’est musique ;)

Un petit billet concernant la musique, la vraie, pas la diarrhée commerciale qui monopolisent les ondes radio et la machine à donner du temps de cerveau disponible à un vendeur de soda célèbre.

Pas très branché musique come conclusion, mais un clip pour se souvenir de 1997. Et y a pas à dire, on se prend un coup de vieux. Merci à Nicopik pour l’info.

Mardi Musical, partie 2 : « Crystalight » d’Eidon.

Après la douceur de Dave Gerard and The Watchmen, passons à quelque chose de plus énergique. Je veux parler du groupe de métal symphonique tourangeau, Eidon.

J’avais entendu jadis parler du groupe sur un article du mon flux sur google+, et j’avais mis de coté le site du groupe pour l’écouter à oreille reposée.

Et puis, il y a une quinzaine de jours, fouillant dans mes signets, j’ai retrouvé le lien, et j’ai écouté la piste disponible sur le site officiel du groupe, « Panic ». Ce fut la claque.

Après, j’ai écouté l’ensemble de l’album sur Deezer (pour une fois que ce site est utile !) pour savoir si le coup de coeur préliminaire se confirmait, et je dois dire, qu’après avoir écouté la moitié des 14 pistes, je sortais ma carte bleue pour acheter l’album que j’ai reçu depuis.

L’album commence doucement, avec une piste acoustique tout en sucre. La deuxième piste met tout de suite l’auditeur sur la voie, et c’est un métal classique, mâtinée de consonnances classique qui accueuille l’auditeur.

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Mardi Musical, partie 1 : « A Song A Week » de Dave Gerard and The Watchmen.

En novembre dernier, je parlais du groupe de Dave Gerard, « Dave Gerard and The Watchmen ».

En février dernier, le groupe a proposé le résultat d’un projet fou, « A Song A Week ». Enregistrer une chanson par semaine sur 15 semaines.

Si vous aimez la folk « anglo-américaine » des années 1970, vous serez au paradis. J’avoue que la sortie a été épique, mais finalement, j’ai eu un des 100 exemplaires (le 12ième), et cet album est un bijou. Comme sur l’album précédent, les artistes invités ont la part belle : Josienne Clarke, Ben Walker, et d’autres pointures de la folk anglo-saxonne actuelle.

J’avoue que je me suis régalé tout au long de l’écoute. Si vous aimez de la musique qui vous caresse les oreilles, foncez, en espérant qu’il restera encore des exemplaires disponibles 😉

Mardi musical, partie 2 : « Braaahhhlitz » d’Aaahhh Records

Aaahhh Records est un netlabel indépendant spécialisé dans la musique libre. C’est via ce netlabel que j’ai découvert Bryyn ou encore Julia Kotowski alias entertainment for the braindead .

L’année dernière, le netlabel avait sortie une première compilation, Denmaaahhhrk. Le supergroupe aaahhchestra s’est reformé de nouveau.

Cette année le netlabel récidive avec braaahhlitz. C’est un album de 8 titres qui mélangent toutes les influences, allant de morceaux inspirés folk à des morceaux plus pop-rock, voire hip-hop comme sur le dernier titre. Il dure moins d’une demi-heure.

L’ensemble est téléchargeable gratuitement, mais l’on peut faire un don. J’ai aimé le côté improvisé de l’ensemble, qui ne se prend pas la tête, et qui veut juste faire passer un bon moment à l’auditeur.

L’album est disponible sous licence CC-BY-NC. Laissez vous tenter, c’est un album qui ne cherche pas à révolutionner le monde, mais juste à vous faire passer du bon temps !

Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !

En vrac’rapide culturel.

Pour débuter cette semaine, un en vrac’ assez branché culture.

Maz Plant Out : un mélange détonnant.

J’ai découvert le groupe français Maz Plant Out via un message d’Eric, responsable du site Au Bout du Fil.

Pour définir le groupe, je reprendais une partie de leur biographie :

MAZ PLANT OUT est un groupe Pop-Rock Indé composé de 5 musiciens. Porté par une voix envoûtante ce groupe à l’univers intimiste, féminin, coloré allie subtilement rythmes trip hop, puissance rock, corps sonores et virtuosité des cordes.

L’univers du groupe oscille entre soif de vivre et mélancolie : la bande originale de moments de vie, scénarios lunatiques.

Les influences du groupe vont de Fiona Apple à Maurice Ravel, en passant par Bjork, Radiohead, Massive Attack…

Je vous le concède, ça fait un mélange assez détonnant. Sur leur page officielle, j’ai pu écouter quatre extraits de leur premier album « Taste Of Home ». D

J’ai vraiment accroché, et pour pouvoir écouter l’album en entier, il n’y avait plus qu’une solution : leur page Deezer.

Le mélange des genres musicaux proposés par le groupe m’a tout de suite accroché l’oreille, et je me suis renseigné pour avoir une petite galette plastifiée.

Si vous aimez les groupes aux multiples influences et sachant les mélanger avec talent, laissez trainer vos oreilles du coté de Maz Plant Out, vous ne serez pas déçu !

L’industrie du livre se croit-elle encore dans les années 1990 ?

Tout commence par le conseil d’un ami portraitiste qui me me conseille le bouquin d’une connaissance, « Les pigments d’éternité » de Philippe Nonie.

Alléché par le quatrième de couverture, je vais donc sur Amazon, et j’avoue que je suis attéré en voyant le prix proposé pour la version numérique, celle qui m’intéresse au premier abord.

Mais j’ai vite déchanté. Un fichier numérique DRMisé (ce qui existe aussi sur les autres plateformes de ventes de livres numérique, ce qui est une hérésie, pourquoi ne pas imposer tant qu’on y est une paire de lunettes avec chaque livre vendu pour les déchiffrer ?), d’à peine 420 Ko. Soit le tiers d’une disquette 3,5 pouces pour PC, pour les personnes ayant connu cette époque éloignée.

Amazon - Bouquin de Philippe NonieLa capture d’écran est claire : 14,42 € pour un fichier ! Au fou ! Quel manque de réalisme ! Surtout que le livre en question en version papier coute 19 €.

Je dois être particulièrement malformé au niveau du cerveau pour considérer qu’un bouquin numérique devrait au maximum être au prix du livre de poche, soit dans les 5 €.

Quels sont les frais d’impression d’un livre numérique ? De papier ? De reliure ? De stockage ? Nul – au sens étymologique du terme – me semble être la bonne réponse.

L’industrie du livre reproduit les mêmes bétises que l’industrie du disque : vendre à des prix honteux et sans aucune explication autre que le fallacieux : « faut bien financer des nouveaux talents », alors que les frais de productions sont proche de zéro.

Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas contre les auteurs, étant moins même un écrivaillon qui essaye de pondre mille mots par jour, et si possible tous les jours.

Cependant, il est inconcevable et franchement idiot de vouloir vendre un fichier au prix d’une version physique qui nécessitent des frais de fabrications, de manutention et de stockage.

L’industrie du livre ne s’aperçoit pas – ou se masque les yeux – devant son propre suicide.

Je terminerai ce court article avec une citation de George Santayana : « Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. »

Dommage pour Philippe Nonie, mais je n’achèterais pas son livre, même s’il était excellent. Je considère que payer plus de 5 € pour un livre électronique, c’est du vol pur et simple. Et mieux vaut faire une vente à 5 € qu’aucune à 14,42 €.