Ysma, groupe de rock progressif aux tendances metal d’origine germanique vient de publier son deuxième album studio, « Fourth Wall ».
J’avais parlé de leur premier album studio en août 2013, puis de leur excellent concert acoustique en décembre 2013.
Quand j’ai appris que le groupe proposait à la précommande leur deuxième album « Fourth Wall » (qui m’a fait penser à un passage du livre « Farenheit 451 » de Ray Bradbury où le héros Guy Montag voit sa femme entouré par trois murs écran et demande quand le quatrième mur sera acheté, « Fourth Wall » dans la langue de William Shakespeare) en attendant impatiemment la sortie de l’opus.
J’ai écrit l’article au fur et à mesure de la première écoute, donc, c’est du « brut » 🙂
L’album qui dure environ 55 minutes nous replonge dans l’univers d’Ysma, même si l’introduction commence en douceur avec la très courte piste « Limelight » et son piano digne d’un film de Christopher Lee qui ne fait que deux petites minutes et demie.
Le passage avec « Four Seconds West » se fait naturellement, et on retrouve ici ce qui a fait le charme du premier album. Une mélodie ciselée, où les instruments travaillent entre eux sans vouloir prendre le dessus. Les transitions acoustiques de la piste arrivent à point nommé pour interpeller l’auditeur.
On sent toujours l’influence jazzy, et une ambiance un peu 70’s par moment, même si les rythmiques metal viennent rappeler qu’on a droit à du metal progressif acoustique.
« Thelema » nous accueille elle-aussi en douceur, et on sent toujours le travail d’orfèvre du groupe pour ses compositions. Rien à dire si ce n’est que c’est du miel pour les oreilles. Et ses accords d’orgue qui sentent bon les années 1970… Rah, que c’est bon 🙂
« Sun Pt. I – Aurora » est le premier morceau presque entièrement acoustique, où les instruments se rejoignent les uns après les autres, sans que les rythmiques metal ne soient présentes. Une sorte de respiration ou une envie des auteurs de varier les plaisirs ?
« A Beaver’s Tale » est un morceau plus dur, plus brut dès le départ. C’est peut-être le morceau le plus metal de l’album. « Jester » nous replonge encore une fois dans l’ambiance des années 1970, avec une mélodie que n’aurait pas renié les grands noms du progressif de l’époque. C’est aussi la seule piste où on entend quelques paroles.
« Sun Pt. II – Eve » est à l’image de « Sun Pt. I », un morceau presque entièrement acoustique, pour préparer l’auditeur au bouquet final, « Pseudopolis », qui ne renie pas les influences metal du groupe.
Pour tout dire, Ysma a fait un excellent deuxième album studio. Il ne me tarde qu’une chose : l’avoir en version physique dans ma boite aux lettres.