« Vagrant » du groupe « Ysma » : quand le rock progressif allemand s’exprime, ça fait du bien aux oreilles !

En fouillant sur Bandcamp, je suis tombé sur l’album « Vagrant » du groupe allemand Ysma. C’est un quartet de Münster, formé en 2009, qui mélange avec bonheur de nombreuses influences. L’album est proposé sous licence Creative Commons CC-BY-NC-ND.

Mis à part la 11ième piste qui dure plus de 9 minutes 30, les morceaux sont assez court pour du progressif, dépassant à peine les 6 minutes. J’ai rédigé l’article en l’écoutant, ce qui explique le coté un peu « brut » de l’article 😉

C’est un groupe qui propose un rock progressif teinté de sonorités métal, mais aussi d’autres influences. Après une courte intro, le morceau « The Wanderer » arrive et nous propose une piste qui ne renie quelques influences jazzy.

La troisième piste « Remember Jenny Samkis » est plus rock, bien que l’influence métal avec une rythmique assez rapide se faire sentir.

La quatrième piste commence avec une pseudo influence jazzy avec un morceau de trompette assez étrange. Ensuite, le morceau vogue entre le jazz et le métal. Mélange que je ne connaissais pas et qui je l’avoue est intéressant. Le solo de guitare de ce morceau, bien que classique dans sa composition décrasse pas mal les oreilles.

« Penumbra », la cinquième piste nous offre une intro acoustique. C’est aussi la piste que j’ai le moins aimée, un peu trop répétitive à mon goût. Et un peu trop sombre.

« Urville Citizen » prend la suite. Son rythme est déjà plus joyeux que le titre qui le précède, avec une bonne montée en puissance, typiquement métal. La fin du morceau est cependant plus calme.

« Flatland » est un morceau à la composition rock plus classique. Avec des riffs qui font penser à ce que l’on pouvait entendre dans la fin des années 1980, début des années 1990. Même si la rythmique s’accélère très vite. « Moth » qui suit est un titre où l’inspiration métal joue à plein.

« Primetime Dreaming » et « Clean » calment vraiment le jeu, et nous propose une acoustique planante, simple. Ce qui équilibre les deux morceaux qui précèdent.

« Alan Smithee’s Suicide Note » est l’avant-dernière piste. Elle commence tout en douceur. Et même si vers le milieu de la piste le rythme s’accélère un peu, on est vraiment dans une ambiance qui fait penser à du « space rock ». Autant dire que c’est très bon ! Et le morceau finit par une rythmique métal de bonne facture.

« Kindermesh » conclue l’album, une nouvelle fois, en montrant que le mélange du métal et du progressif est souvent du pur sucre.

Inutile de le préciser, j’ai commandé un exemplaire de l’album en espérant qu’il soit dédicacé. Un coup coeur musical, ça fait du bien de temps en temps 😉