Un petit peu de culture en ce mardi :)

Un billet culturel très court, qui va parler d’un livre et d’un album de musique. En ce moment, j’en ai un peu ma claque des billets techniques, et varier les plaisirs, ça ne fait jamais de mal 😉

Commençons par le livre, un classique de la science fiction nord-américaine, j’ai nommé « Martiens, Go Home ! » de Fredrik Brown (1906-1972)

Martiens-Go-HomeDans ce roman de SF parodique, sorti en 1954, l’histoire commence avec les mésaventures de Luke Deveraux, auteur de romans SF dont le manque d’inspiration se noie dans les verres d’alcools. Alors qu’il attaque son énième verre de la soirée, on frappe à la porte de la cabane qu’un ami lui a prété. Un être à la peau verte, chauve, imberbe, se présente. C’est un martien. Comme les autres membres de son espèce, il se déplace par la volonté, en « couimant ». Il est malpoli, insupportable, curieux comme pas deux, et à deux facultés qui rende la vie humaine impossible : sa vision à rayons X, et son invulnérabilité à toute forme d’attaques physiques.

Autant dire que c’est le casse-bijoux de famille ultra haut de gamme. Je vous conseille fortement le chapitre avec l’arrivée des martiens chez les militaires, c’est du pur sucre.

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« Chroniques de la Nouvelle-Arkaïa », mon deuxième roman auto-édité disponible en version papier… Et bientôt en électronique.

Il y a 6 mois, je parlais de la publication en auto-édition de mon premier roman, « Arkaïa ». Ce que je n’avais pas précisé, à l’époque, ignorant l’accueil de celui-ci, c’est qu’une suite avait été extraite de mon cerveau, écrite en l’espace de quatre à cinq mois, toujours sur mon temps libre, et en parallèle à mes publications en libre accès.

L’histoire pouvait être considérée comme terminée à la fin du roman déjà publié, et il n’était pas nécessaire de savoir que j’avais rédigé une suite. Avec les retours positifs, bien que peu nombreux, sur mon premier gros texte, j’ai pris mon courage à deux mains, et après 4 mois de relectures entrecoupées de pause (c’est long et laxatif de relire un texte), scrupuleusement vérifié l’orthographe et la grammaire, voici donc le tome 2 de mon récit de science-fiction dystopique.

La version électronique devrait être disponible d’ici début novembre 2014, avec le même principe : non aux DRMs. Je rajouterais les liens vers les versions électroniques dès sa disponibilité.

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Un petit peu d’auto-promotion : « Complètement Geeks ».

« Complètement Geeks » est un livre que j’ai rédigé à la demande et en collaboration avec l’éditeur français Larousse. Après avoir été contacté par leurs services – j’ignore toujours comment, et je ne le saurais sûrement jamais, pour un projet à la fois « geek » et vintage.

Derrière le terme geek, on peut mettre un peu de tout, mais le cadre était précis : les enfants des années 1970 à 1990, avec ce qui a marqué leurs enfances, aussi bien dans le cadre de l’informatique (domaine geek par excellence), mais aussi les vieux jeux (vidéos ou de société), et plein d’autres choses.

J’ai pris un certain plaisir à retrouver certains objets qui ont bercé mes jeunes années, et sûrement celle des enfants des années 1970 et 1980. L’ensemble fait un peu plus de 150 pages.

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L’industrie de l'(in)culture cinématographique, musicale et écrite est-elle « mentalement » bloquée en 1993 ?

Dans un article du webzine NextInpact, on peut lire les pleurnicheries des « ayant tous les droits », voulant la mise en place d’un système de radars automatiques contre les méchants internautes qui ne passe pas par la tristement comique offre légale.

Le morceau de choix est la phrase suivante sur la soi-disant offre légale (qui est risible au mieux) :

Conclusion : « l’argument de l’absence d’œuvre, leur diffusion à un rythme qui ne convient pas, c’est faux ! C’est de la démagogie. Il faut arriver à sanctionner le piratage qui est du vol ! (…) On n’arrivera pas à vendre des séries si on ne le combat pas. »

Outre le fait qu’une copie illicite n’est pas du vol, du moins au sens entendu par le Code Pénal – à moins que la copie d’un fichier qui le multiplie soit la même chose qu’une soustraction (faut-il redéfinir les mathématiques ?) – que dire de l’offre légale actuelle pour les oeuvres cinématographiques ?

Elle souffre d’une incongruité, la chronologie des médias, héritage des années avant l’arrivée du réseau des réseaux. Pour mémoire, la chronologie des médias, définie légalement depuis 1982 et adaptée pour les nouveaux moyens de diffusion en France, est la suivante pour un film.

  • Jour J + 4 mois : uniquement en salle, vous savez l’endroit qui empeste le beurre chaud et où le soda est roté bouche ouverte
  • Jour J + 4 mois et 1 jour : location et achat de DVD, Bluray et VOD sans abonnement
  • Jour J + 10 mois : passage sur les chaines cryptées partenaires du cinéma
  • Jour J + 1 an : passage sur les chaines payantes
  • Jour J + 22 mois : passage sur les chaines payantes ayant aidé à la coproduction du film
  • Jour J + 2 ans et demi : passage sur les chaines payantes
  • Jour J + 3 ans : passage sur les plateformes de VOD avec abonnements (Netflix et compagnie)
  • Jour J + 4 ans : passage sur les chaines non cryptées

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« Paradise Over », le deuxième EP de Selene.

Ah, le metal symphonique… C’est une de mes variantes préférées du metal, surtout quand il s’accompagne d’un chant féminin. Le groupe Nord-Irlandais Selene sort en ce 17 octobre 2014 son deuxième EP, « Paradise Over« .

Le deuxième album d’un groupe (que ce soit un album longue durée ou un simple EP) est toujours un point critique. Surtout si le premier album vous a particulièrement plu.

Je l’ai précommandé après avoir écouté les deux extraits déjà publiés auparavant, « Not Enough » et « Still Dreaming ». La magie du premier EP est toujours présente, et je me suis régalé tout au long de l’écoute. Car c’est du bon metal symphonique comme je l’aime. Et qui change du metal caricatural qui pollue les rayonnages virtuels de Bandcamp : guitares surchargées, chants growl plus mauvais les uns que les autres pour meubler le manque de création de l’album, avec des pochettes toujours plus tape à l’oeil.

De quoi bien commencer une journée de vendredi d’octobre 🙂

Mon premier roman en auto-édition : bilan rapide au bout de 6 mois.

Il y a 6 mois, je publiais en auto-édition via Atramenta mon premier roman, que ce soit au format papier ou électronique.

Au bout de 6 semaines, je faisais un premier bilan, histoire de voir comment mon roman qui n’avait eu aucune publicité mise à part le bouche à oreilles, un petit passage sur twitter et sur mon fil google+.

Ne pas avoir de compte chez le fesseur de caprin, ni ne faire aucune publicité dans la presse régionale n’a pas vraiment aidé.

Au bout de 6 mois, et alors que mon prochain roman écrit entre avril et août 2013, sur mon temps libre le soir, va sortir à la fin du mois d’octobre 2014, j’ai voulu faire un bilan de cette première expérience en auto-édition. Voici donc le total des ventes, auxquelles il faut rajouter 5 volumes au format papier achetés pour des personnes ne voulant pas payer sur internet.

atramenta-6mois28 ventes « officialisées » plus 5 en parallèle, soit 33 ventes sur 6 mois, sans aucune publicité tapageuse. C’est pas si mal que cela, non ?

Et le nouveau roman ? Il est en cours d’ultime relecture, la cinquième ou sixième (j’ai perdu le compte). Un travail des plus rébarbatifs qui existent. Seules informations disponibles pour le moment ? Il sera aussi gros que le premier livre, soit dans les 400 pages au format papier, et donc pas loin du double en électronique.

Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont eu la confiance d’acheter mon premier livre, en espérant que le second leur plaira tout autant.

En vrac’ rapide et culturel.

Oui, culturel en un seul tenant 😉

C’est tout pour aujourd’hui ! Bon dimanche !

Vendredi culturel : la folk anglaise dans sa variété avec Dear Pariah et le duo Josienne Clarke et Ben Walker.

Pour finir cette première semaine d’octobre 2014, deux albums de folk anglaise dans deux variantes. L’une traditionnelle avec Josienne Clarke & Ben Walker, l’autre plus « moderne » avec Dear Pariah.

Je vais aborder les deux par ordre alphabétique, donc honneur à Dear Pariah, projet solo de Charlotte Hinchcliff. Ici, les mélodies folk sont teintés de rythme parfois psychédélique, accompagné de nombreuses cordes (violoncelle, harpe, viole de gambe)

Son deuxième EP, financé via Pledge Music (et dont j’ai été un des donateurs), nous propose 4 pistes pour une durée d’environ 18 minutes. La voix de Charlotte Hinchcliff nous emporte dès la première piste. Dès Brother, on a un album qui vous prend aux tripes. Le titre éponyme démarre presque en fanfare, continuant de prendre l’auditeur au plus profond de lui même.

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« Fourth Wall », le deuxième album studio d’Ysma.

Ysma, groupe de rock progressif aux tendances metal d’origine germanique vient de publier son deuxième album studio, « Fourth Wall ».

J’avais parlé de leur premier album studio en août 2013, puis de leur excellent concert acoustique en décembre 2013.

Quand j’ai appris que le groupe proposait à la précommande leur deuxième album « Fourth Wall » (qui m’a fait penser à un passage du livre « Farenheit 451 » de Ray Bradbury où le héros Guy Montag voit sa femme entouré par trois murs écran et demande quand le quatrième mur sera acheté, « Fourth Wall » dans la langue de William Shakespeare) en attendant impatiemment la sortie de l’opus.

J’ai écrit l’article au fur et à mesure de la première écoute, donc, c’est du « brut » 🙂

L’album qui dure environ 55 minutes nous replonge dans l’univers d’Ysma, même si l’introduction commence en douceur avec la très courte piste « Limelight » et son piano digne d’un film de Christopher Lee qui ne fait que deux petites minutes et demie.

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« Scoumoune Niçoise », le sixième tome de Rossetti & MacLane… Du grand art :)

Aux alentours de la mi-septembre 2014, j’avais parlé de la saga policière de qualité (pas le machin répétitif et ennuyeux de Camilla Läckberg) de Jérôme Drumont, « Rossetti & MacLane ».

Le 23 septembre 2014, le tome 6, « Scoumoune Niçoise » est sortie chez Amazon.

Le titre est très bien choisi, car ce n’est pas une tuile, mais tout un toit de mas provençal qui s’abat sur le crâne de Gabriel Rossetti. Revenant d’une escapade avec son collègue l’avocat Robert Martinez, ils se font arrêtés par la douane volante pour un simple contrôle de routine… Tout sauf routinier… Ce n’est que le début des ennuis pour Gabriel qui va s’apercevoir que les emmerdements, ça vole bien en escadrille… Et qu’ils ont tendance à être communicatif.

C’est un excellent tome, où les rebondissements sont intéressants, et où l’auteur a su utiliser toute la grande famille des personnages construites dans les cinq précédents tomes.

Allez, le tome 7 pour le printemps prochain ? 🙂