Ah, qu’il est bon d’avoir un bouc émissaire…

L’ancien triumvirat téléphonique qui prépare des plans de dégraissage sociaux a décidé que Free Mobile était responsable de cela et aussi de tous leurs malheurs depuis janvier dernier… Tout comme de l’entente illicite qui leur a valu récemment la confirmation d’une amende d’un demi-milliards d’euros, plus connue sous le nom du « Yalta du Mobile ».

Donc, Free Mobile qui en janvier dernier ne proposait que 2 offres. Pour mémoire, cette vidéo aux alentours de la 4ième minute montre la simplicité des offres de l’opérateur Univers Malpropre Mobile SFR. Il est vrai qu’au nom du confort de l’utilisateur, rien ne vaut une démultiplication des offres. Histoire de s’y perdre complètement à la fin, et de mieux siphonner les finances du gentil client.

Et que dire des croches-pieds ? La couverture insuffisante en février dernier, puis la saisine par les syndicats de la téléphonie mobile – hommes de paille des dirigeants du triumvirat historique – du Conseil d’Etat en juin dernier.

Je suis chez Free Mobile depuis janvier dernier. Cela fait donc 6 mois. Pour 15,99€ mensuel, je consomme en moyenne 1 h 30 à 2 heures de voix, 100 à 150 Mo de data et une centaine de SMS. J’avais eu un consommation équivalente auparavant chez BTP Bouygues Télécom. La note ? Pas loin de 70€…

Donc, dans le pire des cas, j’ai déjà économisé 54*6 = 324 €. Si on sort les 99€ que m’a couté mon téléphone nu, donc non subventionné, je suis bénéficiaire au maximum de 225€… Et je suis libre de partir quand j’en ai envie, si j’en ai envie, avec une carence de 10 jours.

C’est donc sur l’arnaque du téléphone subventionné dont on ignore le coût réel que Free Mobile a décidé de contre-attaquer, et SFR (qui lui a mis pas mal de bâton dans les roues) se prend une plainte en pleine face. Juste retour du bâton ?

Je cite :

Une grande partie des opérateurs mobiles, dont les trois historiques France Télécom, Bouygues Telecom et SFR, subventionnent l’achat par leurs clients de téléphones portables en échange de la souscription d’un engagement de longue durée de 12 mois, ou le plus souvent de 24 mois.

« C’est une façon de faire du crédit à la consommation déguisé (…) sans se soumettre aux contraintes légales », déclare Xavier Niel dans l’entretien à Capital, dont des extraits sont mis en ligne sur le site internet de la publication.

« Cela revient à pratiquer des taux d’usure de 300 ou 400% que le consommateur ne voit pas », ajoute-t-il.

Une question simple vient à l’esprit : dans le cadre d’un bon vieux contrat qui permet de rendre captif un client sur un ou deux ans, combien coûte le téléphone au final ? Et combien coûte le forfait ?

Pour mémoire, j’avais reproduit un entretien avec une « conseillère SFR » en février dernier.

J’ignore quel sera le résultat de la plainte. Mais si cela pouvait permettre de montrer l’arnaque que sont les mobiles subventionnés, ce ne serait pas un mal au final. Free n’est pas le chevalier blanc, mais au moins, chaque fois qu’il a fait des offres, le client a été gagnant au final. Souvenez-vous des offres à 45 € par mois pour de l’adsl nu en 2002…

Et si la Madame Michu en informatique n’existait pas ?

De manière générale, on parle de Madame Michu pour désigner une ménagère d’un age moyen qui se contrefout de l’informatique et qui ne cherche qu’une chose : utiliser un ordinateur avec accès à internet aussi simplement qu’un four micro-ondes.

Déjà, j’ai un doute quand on voit le nombre de réglages qui peuvent exister sur certains fours, mais passons. Et si on en croit les Pages Blanches, en France, il n’y a que 3 personnes qui portent ce patronyme…

Je suis la « personne qui s’y connait en informatique » dans mon entourage. Et on m’appelle pour faire tout et n’importe quoi : apprendre à utiliser un outil de numérisation, installer un outil de retouche photo, remettre à zéro une machine vérolée comme c’est pas permis, installer une imprimante, bref, tout et n’importe quoi ou presque.

Et les « Madame Michu » que je dépanne ne sont pas uniquement des femmes de moins de 50 ans. Cela va d’une amie qui a une trentaine d’années qui sait à peine utiliser un clavier, à la dame d’un certain age qui m’appelle pour apprendre à numériser un document pour le faire parvenir à sa mutuelle.

Sans oublier des hommes – oui au sens biologique et physiologique du terme, en clair des organes génitaux externes, qui sont effrayés par l’informatique – s’y étant mis par obligation – et qui me demande des coups de mains pour des trucs basiques : copier un CD audio, importer des images d’un appareil photo, ou encore utiliser un traitement de texte pour rédiger une lettre.

De ma « très légère » expérience (juste une dizaine d’années), j’en ai tiré une leçon : Madame Michu, ça n’existe pas. Donc, à vouloir faire une distribution GNU/Linux (et faire comprendre la notion d’un système d’exploitation) pour Madame Michu, ce sera un échec à terme.

Car la « Madame Michu » sera aussi bien une ménagère de moins de 50 ans, qu’un homme de cet age (ou plus jeune, ou plus vieux) qui craint l’informatique comme un acrophobe a horreur de monter sur un échafaudage. Autant dire autant de besoins différents que de personnes concernées.

Arrachons de notre esprit ce stéréotype qui ne signifie plus rien, et l’informatique personnelle ne s’en portera que mieux. D’ailleurs, vu le vieillissement de la population, les générations pleines du Baby Boom (ou ce qu’il en reste) arrivant à l’âge de la retraite, il faudrait mieux parler de ménagère de moins de 70 ans que de moins de 50… Mais pour revenir sur un stéréotype né il y a 50 ans, bon courage !

L’oiseau du tonnerre a fait couler pas mal d’encre électronique.

Depuis une grosse semaine, un bruit se répand sur la blogosphère libre : la Fondation Mozilla va arrêter le développement de Mozilla Thunderbird… Non seulement, deux développeurs du logiciel, démontent la rumeur, à savoir Ludovic Hirlimann, et Mike Conley mais Tristan Nitot met une nouvelle fois les points sur les i et les barres sur les t

Je me suis abstenu de parler de cette annonce prématurée sur le blog, mais l’une des meilleures réponses que j’ai lu est celle de PostBlue : Thunderbird : pas de nouveauté, pas de chocolat :

Certains libristes s’emballent, lisent vite la nouvelle de la génération mac se faisant une bonne gorge chaude à dire que « chez-eux-c’est-mieux-d’abord », et nous y sommes : Mozilla va arrêter le développement de Thunderbird. D’autres d’ailleurs vont plus loin encore, puisque l’arrêt de Thunderbird enfoncerait la crédibilité de la communauté opensource.
[…]
Pour moi, voir la mort d’un projet à l’arrêt de sa course effrénée aux nouveautés, au profit d’une recherche plus poussée de stabilité et de sécurité est, en soi, quelque chose de drôle. Oui, vraiment : drôle. Allons dire ça à Debian ou à LaTeX, qu’on se marre. Il ne m’étonnerait même pas qu’on en vienne à se se taper sur la cuisse, le rire gras et tonitruant, en pensant à tant de beauf^WAppl^WUbun^Wsuperficialité à l’égard du logiciel. Pas de nouveauté, pas de chocolat, c’est ça ?
[…]
La stabilité et la sécurité d’un logiciel tel qu’un client mail en sont pour moi les deux caractéristiques essentielles, qui ne peuvent pas s’effacer au bénéfice d’un « effet d’annonce » aussi vide que l’éjaculat-pré-release de Firefox. Cette illusion de la nouveauté, parée de tant d’artifices clinquants, m’effraie : peut-on avoir confiance en un projet qui, tous les trois mois et demi, ajoute un bouton ci et là, change un menu mais pas ses fonctions, juste histoire de rester psychologiquement à jour, sans pour autant assumer de se consacrer à la stabilité et à la sécurité de celui-ci ? À mon avis, non.

C’est le genre d’article que j’aurais voulu écrire, mais je pense que les mots auraient été un peu moins diplomatique.

Maintenant qui croire ? Les personnes qui sont au coeur du développement du logiciel ou de sombres magazines partisans ?

Mandriva tenterait-elle un coup de Jarnac ?

En septembre 2010, une partie des développeurs de la Mandriva Linux claque la porte, et décide de créer une distribution communautaire, la Mageïa.

La plupart des employés qui travaillaient sur la distribution ont été licenciés lors de la liquidation de Edge-It. Nous ne faisons plus confiance aux plans de la société Mandriva et nous ne pensons pas que Mandriva soit une solution sûre pour soutenir un tel projet.
[…]
Il ne s’agit pas d’un coup de tête. Nous en avons beaucoup discuté au préalable : entre anciens employés, contributeurs Cooker et utilisateurs. Nous avons écouté les uns et les autres ces dernières semaines, car nous avions besoin de sentir un début de consensus à ce sujet avant d’aller plus loin.
[…]

Après moultes péripéties, la Mandriva (ou ce qu’il en reste ?) est sauvée, puis annonce qu’elle donnera le code à la communauté.

Certaines personnes auraient pu penser que le code aurait été « reversé » dans celui de la Mageïa, communautaire basée sur Mandriva au moment de la séparation en septembre 2010. Que nenni. Une deuxième communauté a été créé auprès des utilisateurs de la Mandriva, et nouvelle étape, décider d’un nom pour la nouvelle distribution.

Cela ressemblerait à une volonté de porter un coup de Jarnac à la Mageïa qui a réussi à s’en sortir que cela ne m’étonnerait pas le moins du monde. Mais ce serait sûrement une stratégie perdante à terme pour les deux communautés, se tapant sur la tronche et faisant fuir des utilisateurs potentiels.

Mais aussi je vois peut-être le mal où il n’est pas…

La communauté GNU/Linuxienne dans son ensemble, elle serait pas un peu masochiste ?

Derrière ce titre volontairement provocateur – il faut bien entretenir sa réputation de troll, dixit certains membres de la communauté du libre (dans le sens GNU/linuxienne du terme) me concernant, je les remercie de leur faveur pour ce titre – se cache une question de fond : les personnes utilisant GNU/Linux sont-elles masochistes ?

Si le terme peut paraître excessif, jetons un oeil au fait : la communauté GNU/Linuxienne, c’est un énorme foutoir, au sens familier du terme. On ne compte plus le nombre d’environnement de bureau et / ou de gestionnaire de fenêtres. En dehors du quatuor Gnome 2.x – Mate et Gnome Shell / KDE SC / Unity / Xfce, on doit rajouter aux environnements de bureau Lxde, ou encore razor-qt.

Coté gestionnaire de fenêtres, il y a presque plus que d’éléments dans le tableau périodique de Mendéléiev. Le site « Windows Manager for X » en dénombre un sacré paquet, dont OpenBox, WindowMaker, e17, (pour citer les 3 premiers qui me viennent à l’esprit) et la liste de la page « others » est assez longue , même s’il en manque à l’appel et que certains ont sûrement passé la souris à gauche.

Autre preuves du masochisme de la communauté GNU/Linuxienne ? Le nombre de distributions. En sortant les innombrables versions dérivées à plus ou moins courte durée de vie, on peut en citer au moins un demi-douzaine de distributions principales, par ordre alphabétique :

On pourrait aussi penser à la foultitude de navigateurs internet : Mozilla Firefox, Chromium, Midori, Konqueror, uzbl pour ne citer que les principaux. Résultat des courses ? Il est souvent difficile de trouver deux environnements complètement identiques entre deux utilisateurs de GNU/Linux.

Donc, autant dire que cela ne facilite pas la tâche des entreprises qui voudraient proposer des produits pour GNU/Linux, ne voulant pas négliger les 1 ou 2% de parts de marchés en utilisation « desktop » que représente GNU/Linux.

Il faut être pragmatique et réaliste : des environnements comme MS-Windows et Apple MacOS-X sont largement plus unifiés, et donc seront plus facile à utiliser pour créer des logiciels dont on est sûr qu’il ne faudra pas produire plusieurs formats d’empaquetage pour qu’ils soient installés et utilisés.

Il est vrai aussi, que dans la communauté GNU/Linuxienne, la politique du « ça me convient pas, je fais ma propre version » est une plaie. Même si certaines versions dérivées sont des réussites (LibreOffice et Mageïa), d’autres pas vraiment ; Qui se souvient de GoneMe  par exemple ?

Il serait tellement plus simple de n’avoir – comme sous MS-Windows et Apple MacOS-X – qu’une seule interface avec un seul format de paquets et tutti quanti.

C’est ce que veut faire Canonical avec Ubuntu. Et que croyez-vous qu’il se passe ? Des personnes osent crier à l’assassin et critiquer ceci… Non, vraiment, la communauté GNU/Linuxienne est masochiste…

En effet, pourquoi soutenir un effort qui permettrait d’avoir un peu plus d’impact, alors qu’on peut le descendre… Masochisme ? Expression fanatique de la liberté de choisir les logiciels de son choix, du gestionnaire de démarrage, à la suite bureautique, en passant par l’environnement de bureau ou encore le format de paquets des logiciels ?

Quels masochistes, les membres de la communauté GNU/Linuxienne, vraiment, c’est pas possible… Et après, ils s’étonneront de ne représenter qu’une part de marché epsilonesque des machines de bureaux 😀

Dématérialisation, piège à… ?

En mars 2010, j’annonçais que je revenais aux supports physiques pour la musique. Deux ans sont passés, et ce que je disais au milieu de l’article est encore plus vrai de nos jours :

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes.

J’ai maintenant près de 400 disques soit 380 albums et des bananes (en comptant les albums double ou triple). Ca prend de la place. Ca pollue, c’est encombrant. Soit, mais au moins, je peux les écouter quand je veux, sans avoir besoin d’allumer mon ordinateur avec une connexion à l’internet. Un simple lecteur de CD suffit. 🙂

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Frugalware Linux 1.7 : avis de gros temps ?

Je comptais faire un billet sur la version 1.7 pre2 de la Frugalware Linux, mais je préfère rédiger ce petit billet qui me mets en rage : la Frugalware Linux, excellente distribution au passage est dans une mauvaise passe.

Je cite le coup de gueule de Ghislain Larose, alias Redscape posté sur google plus :

Message à tous les utilisateurs de Frugalware GNU/Linux: nous avons besoin de vous ! Le canal français de la distribution se meure, nous avons besoin de developpeurs, et surtout, d’utilisateurs ! La distribution le mérite, elle a de grandes qualités, est similaire à Archlinux (notamment avec Pacman), elle est faite pour les gens qui aiment Linux et un système aux petits oignons.
La communauté française a un chan sur IRC: #frugalware.fr prêt à vous accueillir.
Merci de votre attention.

Ce serait con de voir mourir cette distribution alors que les dérivées de la distribution reine pullulent et polluent les sites web et les annonces sur distrowatch. Une monoculture croissante sur le plan des distributions nous seraient plus que dommageable.

Voila, il fallait pousser ce coup de gueule. Et tant pis si cela déplait, car si on est sur notre atome à l’échelle de l’univers, ce n’est pas pour plaire à tout le monde !

Quand les régies publicitaires essayent d’acheter les blogueurs, le retour…

En février 2011, je poussais déjà une petite gueulante contre les régies publicitaires qui confondent blogueurs et passeurs de publicités sous prétexte de faire gagner quelques précieuses pépettes aux personnes qui tiennent le blog en question.

Bien qu’étant encore dans le top 10 de blogs de eBuzzing (anciennement wikio) dans le domaine du logiciel libre (8ième fin mai) je reçois encore ce genre de courrier qui me facilitent plus le transit intestinal qu’autre chose. Je le copie en l’anonymisant, histoire de montrer le coté peu appétissant de ce genre de prose :

Bonjour,

Chargé de projet pour la société Xxxxxx, je me permet de vous relancer suite à ma proposition de partenariat consistant à relayer des articles touchant au domaine des IT, du web, sur votre site http://www.frederic.bezies.free.fr/blog/.

Je vous rappelle en effet que, dans le cadre de nos campagnes marketing, nous recherchons des blogueurs influents en mesure de publier des articles qui pourront s’intégrer efficacement à leur site. Articles bien entendu rédigés dans le respect de la ligne éditoriale du blog et l’intérêt des lecteurs, qui est une priorité.

Si cette proposition vous intéresse, n’hésitez pas à revenir vers moi.

Je reste également à votre disposition pour de plus amples informations.

Dans l’attente de votre retour.

Cordialement

Xxx,

Community Manager @ Xxxxxx

www.xxxxxx.com

Non seulement, c’est du courrier automatisé, étant donné que si l’on utilise l’adresse http://www.frederic.bezies.free.fr/blog/, c’est une erreur 404 qui apparaît, mais cela sent la publication de billets commerciaux, histoire de vendre la dernière diarrhée commerciale en date, du genre iPhone 5 ou la dernière tablette à la mode… Aucun rapport avec ma prose habituelle qui ose mettre les pieds dans le plat, même si cela donne la colique à certains fanboy

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Des élections législatives à la proportionnelle ? Pourquoi pas…

Mais cela donnerait un résultat ingérable au final, digne de feu la IVème République morte de son instabilité gouvernementale et de son incapacité à comprendre la nécessaire décolonisation.

La proportionnelle est le meilleur moyen de représenter les diverses tendances politiques, mais cela donnerait une assemblée complètement ingouvernable.

Prenons comme hypothèse de départ les résultats du premier tour de la présidentielle de 2012, même si les deux scrutins sont fondamentalement différents ; dans un premier cas, c’est 10 personnes pour un siège, dans l’autre, c’est 577 sièges qu’il faut pourvoir donc autant d’élections…

  • Eva Joly : 2,31 %
  • François Hollande : 28,63 %
  • Marine Le Pen : 17,9 %
  • Nicolas Sarkozy : 27,18 %
  • Jean-Luc Mélenchon : 11,11 %
  • Philippe Poutou : 1,15 %
  • Nathalie Arthaud : 0,56 %
  • Jacques Cheminade : 0,25 %
  • François Bayrou : 9,13 %
  • Nicolas Dupont Aignan : 1,78 %

Et faisons une règle de trois des plus simples : si 100% donne 577 sièges, combien pour chaque candidat, en arrondissant au mieux chaque résultat pour avoir un compte « rond », même si le résultat final n’est pas 577, mais 576…

  • Eva Joly : 13
  • François Hollande : 165
  • Marine Le Pen : 103
  • Nicolas Sarkozy : 157
  • Jean-Luc Mélenchon : 64
  • Philippe Poutou : 7
  • Nathalie Arthaud : 3
  • Jacques Cheminade : 1
  • François Bayrou : 53
  • Nicolas Dupont Aignan : 10

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L’introduction en bourse de FaceBook, début du l’explosion de la Bulle 2.0 ?

La semaine a été marquée par l’introduction en bourse de FaceBook, le réseau social qui se vante d’avoir pas loin d’un milliard de comptes (ce qui ne veut pas dire 1 milliard d’utilisateur) car je connais des personnes qui ont deux, trois ou quatre comptes ouverts. Cela ne veut pas dire aussi que tous les comptes sont actifs, car si on sort les personnes qui ouvrent un compte puis le laisse ainsi à l’air libre… Soyons généreux, et disons que 75% des comptes soient actifs au moins une fois par semaine, ce sera bien et surement assez réaliste.

Donc, on va dire que sur le milliard de compte prévu pour cette année, 750 millions le sont vraiment. Donc, cela veut dire que la capitalisation boursière actuelle (en gros une centaines de milliards de dollars) se basent sur les faits et geste de 750 millions de personnes. Soit en gros, la moitié de la population chinoise ou encore l’addition de la population européenne, de la population des Etats Unis et du Méxique.

Donc, si on fait un calcul rapide, cela voudrait dire que Facebook considèrent que chaque utilisateur vaut (100 000 000 000 / 750 000 000) = 133,33$ pour savoir que Tata Jeannine a eu la courante à cause d’un coquillage pas frais, ou la photo boutonneuse d’un djeunz… Wow ! 133$ pour des infos aussi cruciales, c’est vraiment ultra cool.

Car Facebook n’a rien inventé. Il n’a fait reprendre l’envie des personnes d’être lié en un lieu unique, en regroupant une messagerie plus ou moins instantané, la possibilité d’ajouter une photothèque, des jeux plus ou moins (d’ailleurs souvent plus que moins) soi disant gratuit. Bref, reprendre les fondements de la toile (qui existe depuis en gros 20 ans) en l’enrobant dans une belle interface auto-générée grace à du code en PHP.

En gros, Facebook est le successeur de MySpace, de Second Life, et autre mondes virtuels ou réseaux sociaux qui ont déjà existés et qui ne sont plus que l’ombre d’eux même voire qui ont mis la clé sous la porte.

D’ailleurs voire que l’action de FaceBook est resté assez stable est une preuve supplémentaire que la bulle 2.0 ne va pas tarder à nous exploser dans les doigts. Car vendre du vent comme le fait Facebook, c’est génial, sauf quand on s’aperçoit que le vent, ce n’est que de l’air, et rien d’autre.

D’ailleurs, ce qui me fait aussi penser que la bulle 2.0 va pas tarder à exploser, c’est la prise de valeur sans commune mesure du réseau social graphique Pinterest… Il est marrant de noter que ce réseau social qui fait penser à un panneau d’affichage géant était valorisé à 1/2 milliard de dollars en mars dernier… Soit 18 fois la valeur des fonds levés…

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