J’ai eu une histoire compliquée avec ce livre. Je l’avais découvert via le réseau social à l’oiseau bleu, mais j’avais du reculer par rapport au prix exorbitant pratiqué à l’époque (12€ pour la version numérique).
J’avais néanmoins apprécié l’extrait, au point de laisser un commentaire 4 étoiles.
Quand le prix est revenu raisonnable à savoir 1,99€, je me suis laissé tenter… Et bien m’en a pris.
On se retrouve dans un monde où la crise économique a tout ravagé. Les villes sont devenues des villages, et seule une entité gouvernementale mystérieuse, le Secteur semble avoir trouvé une solution à cette crise sans fin. Cependant, cette solution a un coût terrible : celui de la capacité de rêver.
Quand le livre commence, Brewen fête ses 8 ans avec ses proches. Son père lui raconte l’histoire de la Rumeur… Le soir même, son village est attaqué. Brewen et son cousin Oswald doivent prendre la fuite pour survivre.
Peu après, l’auteure nous plonge dix ans plus tard, lors des 18 ans de Brewen. Il doit de nouveau prendre la fuite contre les Sentinelles, soldats masqués du Secteur, les Chasseurs qui sont près à n’importe quoi pour faire de la contrebande de rêves.
Le livre est très bien construit, l’histoire est intéressante. Au fil des parties du récit, on sent que l’auteure a voulu donner au lecteur toutes les pièces du puzzle.
Sur le plan de l’intrigue, plus je m’avançais dans cette fuite, plus je revoyais le premier tome de la trilogie des Tripodes de John Christopher. Sauf qu’ici, Brewen et ses camarades de fuite ne sont pas poursuivi par des robots à trois pieds. Juste par des humains.
Le seul point négatif, c’est l’absence de chapitres qui aurait permis de faire une pause pratique et de donner au lecteur un repérage dans l’avancement. La couverture est aussi un peu étrange, mais au final, elle colle bien au contenu du livre.
Une agréable surprise donc, en espérant que les deux suites annoncées dans les remerciements voient le jour.
Euh… Va dire cela au dictionnaire Larousse :
http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/auteur/6555
C’est un terme d’origine canadienne, même si l’Académie Française considère que c’est un « barbarisme ». Reste à savoir si cela s’imposera ou pas.
Pour l’origine canadienne du terme : http://www.le-dictionnaire.com/definition.php?mot=auteure
Donc, si les Canadiens sont gauchistes, ainsi que Larousse… Bref. Seul l’avenir nous dira si ce néologisme ou ce barbarisme restera dans la langue courante ou pas.
http://www.academie-francaise.fr/actualites/feminisation-des-noms-de-metiers-fonctions-grades-et-titres
Certaines « féminisations » sont inaudible à l’oral comme « députée ». D’autres peuvent irriter un peu l’oreille. Bref, on verra bien.