Peach OSI : suite et fin… C’est vraiment de la distribution à oublier.

Dans un article récent, je taillais une croupière haut de gamme à la Peach OSI, surtout à cause d’un serveur qui était aussi lent qu’une tortue rhumatisante à trois pattes.

En effet, je constatais une vitesse de récupération de 25 Ko/s. Ayant envie de ne pas rester sur cet échec, j’ai retenté ma chance aujourd’hui. Même si je n’ai pas eu une vitesse digne de ma connexion ADSL 20 Mbps, j’ai réussi à avoir une vitesse honorable, même si j’ai eu droit à des coupures de téléchargement récupérable via l’outil wget. Heureusement, j’ai pu vérifier la validité de l’ISO finale avec le fichier MD5 fourni.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://www.peachosi.com/sites/default/files/DownloadFiles/PeachOSI.14.04.64Bit.iso
–2014-07-28 09:08:49– http://www.peachosi.com/sites/default/files/DownloadFiles/PeachOSI.14.04.64Bit.iso
Résolution de www.peachosi.com (www.peachosi.com)… 23.229.196.156
Connexion à www.peachosi.com (www.peachosi.com)|23.229.196.156|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2456813568 (2,3G) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « PeachOSI.14.04.64Bit.iso »
[…]
–2014-07-28 09:27:05– (essai : 3) http://www.peachosi.com/sites/default/files/DownloadFiles/PeachOSI.14.04.64Bit.iso
Connexion à www.peachosi.com (www.peachosi.com)|23.229.196.156|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 206 Partial Content
Taille : 2456813568 (2,3G), 1622540529 (1,5G) restant [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « PeachOSI.14.04.64Bit.iso »

100%[++++++++++++========================>] 2 456 813 568 1,00MB/s ds 31m 50s

2014-07-28 09:59:05 (829 KB/s) — « PeachOSI.14.04.64Bit.iso » sauvegardé [2456813568/2456813568]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle dans VirtualBox pour tester cette énième dérivée de la Ubuntu.

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Evolve OS alpha 2 : un premier avant-goût du nouveau projet d’Ikey Doherty ?

Si Ikey Doherty est connu, c’est pour le projet SolusOS qui a eu une vie assez mouvementée. Depuis, Ikey Doherty s’est lancé dans un projet plus modeste, Evolve OS.

C’est une distribution GNU/Linux parte de la feuille blanche, uniquement 64 bits pour des raisons de charge de travail, utilisant les technologies à la base de Gnome Shell (3.10 apparemment) pour proposer un environnement graphique du nom de Budgie Desktop. La distribution utilise le gestionnaire de paquet PiSi, développé pour la Pardus Linux.

La deuxième alpha de la distribution est sortie le 13 juillet 2014, et une nouvelle version majeure de l’environnement de bureau Budgie Desktop, proposée le 20 juillet 2014, m’a donné envie de vous montrer un premier aperçu de cette distribution.

J’ai donc récupéré l’ISO de l’alpha2 d’Evolve OS et je l’ai lancé après l’avoir vérifié dans une machine virtuelle VirtualBox. Il ne faut pas oublier que c’est une alpha2, donc encore avec de nombreux angles à arrondir. C’est avec cette pensée en tête que j’ai rédigé la suite de l’article.

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Funtoo Linux avec Mate-Desktop : le retour de la geekitude absolue ? Deuxième partie.

C’est la suite de la première partie. L’article a été rédigé entre le 16 et le 17 mai. J’ai arrêté la compilation des logiciels le 16 après avoir obtenu un Mate Desktop fonctionnel.

Après avoir vaqué à mes occupations, j’ai été confronté à ce chapelet d’une quinzaine de jurons de rarian qui refusait de se compiler avec la locale « fr_FR ». J’ai du remettre la locale en_US dans le fichier /etc/portage/make.conf pour que ce dernier se compile…

Après avoir corrigé ce bug à la chapelet d’une quinzaine de jurons, j’ai relancé l’opération de compilation, et je suis parti à d’autres occupations, car c’est passionnant de voir un logiciel se compiler 🙂

L’attente est largement plus longue que les 3 heures estimées… Il faut dire que webkit-gtk2 est recompilé… Même LibreOffice et ses 4 heures de compilations sur ma machine réelle feraient presque pâle figure ! Au final, c’est près de 5 h 30 d’attente pour compiler le moteur de rendu qui fait fonctionner Midori ou encore Web (le navigateur de Gnome).

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Funtoo Linux avec Mate-Desktop : le retour de la geekitude absolue ? Première partie.

Il y a environ 18 mois, j’avais essayé d’installer une Funtoo Linux avec Xfce, et la malchance avait été au rendez-vous à cause d’un bug du noyau 🙁

Cette fois, j’ai décidé de tenter ma chance à nouveau, dans une machine Qemu, mais avec Mate Desktop en lieu et place de Xfce. Cela a demandé 4 bonnes heures de compilations intense pour la première partie. Il est vrai que cela aurait été largement plus rapide sur une machine réelle, mais je n’en avais pas sous la main pour installer la Funtoo Linux.

Pour l’installation de la base (avec un noyau linux 3.14.4), je suis parti d’une ISO de la SystemRescueCD, et en me basant sur le tutoriel disponible sur le site de la Funtoo Linux.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-funtoo.img 128G
Formatting 'disk-funtoo.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-funtoo.img -cdrom systemrescuecd-x86-4.2.0.iso -boot order=cd &

A la différence du tutoriel proposé que j’ai suivi au maximum, j’ai créé une partition /home séparée formatée en ext4 comme la partition /. Pour une simple et bonne raison : cela m’évitait d’oublier de faire compiler le support du xfs par le noyau.

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Nostalgique de PearOS ? Allons, réjouissez-vous, la PinguyOS est pour vous.

La dérivée Ubuntu au goût de pomme vous manque atrocement ? Il y a toujours une alternative, c’est la PinguyOS. Je n’en ai jamais parlé sur mon blog, en dehors de liens dans des billets « en vrac' ». La suite de ce billet vous fera comprendre pourquoi.

Hier, j’ai pu lire l’annonce de l’arrivée de la PinguyOS 14.04 LTS sur Distrowatch. On peut apprendre dans les notes de publications que tout n’est pas rose, comme l’auto-connexion qui ne fonctionne pas en post-installation. Mais ne nous arrêtons pas sur les bugs, mais sur la distribution en elle même.

Si on va sur la page « about us », on apprend que c’est une distribution à destination des utilisateurs normaux.

Oui, mais qu’est-ce que cela veut dire ? Apparemment, c’est une Ubuntu LTS avec le dernier Gnome Shell (ou l’avant dernier ?) et une logithèque qui se veut conséquente, donc en concurrence frontale avec la Ubuntu Gnome.

Ni une, ni deux, j’ai récupéré l’ISO complète qui ne pèse que 2,2 Go.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.sourceforge.net/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
–2014-05-12 21:28:46– http://downloads.sourceforge.net/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
Résolution de downloads.sourceforge.net (downloads.sourceforge.net)… 216.34.181.59
Connexion à downloads.sourceforge.net (downloads.sourceforge.net)|216.34.181.59|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 302 Found
Emplacement : http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04_LTS/Full/64/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso [suivant]
–2014-05-12 21:28:46– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/pinguy-os/Pinguy_OS_14.04_LTS/Full/64/Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2380267520 (2,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso »

100%[====================================>] 2 380 267 520 1,45MB/s ds 23m 25s

2014-05-12 21:52:11 (1,62 MB/s) — « Pinguy_OS_14.04-LTS-x86-64.iso » sauvegardé [2380267520/2380267520]

J’ai ensuite lancé l’ensemble dans une machine virtuelle VirtualBox en vérifiant que j’ai bien la case « accelération 3D » cochée dans les préférences de l’affichage. Un léger bug esthétique nous accueille. L’ISO dit être celle de la mini… Une mini qui pèse 2 Go… Bref, passons sur ce bug esthétique, et lançons la distribution.

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LXQt 0.7, la fusion entre Lxde et Razor-Qt enfin concrétisée.

J’avais envie depuis quelques temps de voir où en était l’environnement LXQt. La sortie de la version 0.7 de l’effort commun de fusion du code de Lxde et Razor-qt permet de voir le résultat de ce travail commencé en juillet 2013.

On apprend entre autres dans les notes de publications que le port vers qt5 est en cours, ainsi que pour Wayland. Il y a aussi un support encore partiel pour FreeBSD et expérimental pour la Raspberry Pi.

Il est vrai que le billet de Cep sur le blog de Cyrille Borne concernant le SOS lancé par l’équipe de Debian GNU/Linux s’occupant de KDE SC m’a donné envie de voir la version 0.7, qui pour une fois ne joue pas le fork même non agressif.

J’ai donc installé une machine virtuelle Archlinux dans VirtualBox, avec openbox installé. Comme les deux projets à l’origine de LXQt, c’est openbox qui s’occupe la partie la plus ennuyeuse, celle de la gestion des fenêtres. Ensuite, j’ai suivi les instructions de compilation de Lxqt en utilisant les paquets disponible sur le dépot communautaire AUR. D’ailleurs, le site officiel de LXQt pointe pour le moment vers le paquet AUR en ce qui concerne Archlinux.

De plus, sauf énorme modification, les paquets git que j’ai utilisé sont quasiment identiques à ceux de la version 0.7.0, du moins, au moment où je rédige cette article, le 7 mai 2014.

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OpenMandriva LX 2014.0 : l’acharnement thérapeutique continue ?

Après la sortie de la Mageia 4.0 il y a quelques semaines, voici que l’autre héritière de la Mandriva Linux propose sa deuxième version stable, la OpenMandriva LX 2014.0. Dans l’article qui annonce l’arrivée de la nouvelle OpenMandriva LX (uniquement en anglais) on apprend qu’elle utilise le noyau en fin de vie 3.13.11 « nrjQL » (non, je ne parle pas du robinet à daube à destination des djeunez), mais d’un noyau optimisé pour la gestion de l’énergie, qu’elle apporte le support de systemd 208, KDE SC 4.12.4 avec Homerun, LibreOffice 4.2.3 et plein de petites choses.

J’ai donc récupéré l’ISO de 1,6 Go, et j’ai utilisé mon ami qemu pour émuler l’ensemble, en créant une machine virtuelle avec 2Go de mémoire vive et 128 Go de disque.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom OpenMandrivaLx-2014.0.x86_64.iso -boot order=cd &

On a l’option de démarrer en mode liveCD ou de lancer directement l’installation. J’ai choisi la deuxième option dans le cadre de cet article.

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OpenBSD 5.5 : vous reprendrez bien du poisson globe ?

Comme tous les six mois, je prends un plaisir intellectuel tout onaniste à tester l’avancement d’OpenBSD sur un domaine où il n’est pas prévu à l’origine, la bureautique. Il faut dire que désormais, il y a un port pour Gnome 3.10.2, KDE SC 4.11.5 (en parallèle du 3.5.10), LibreOffice 4.1.4, ce qui est quand même du beau monde. Sans oublier que le bug de l’an 2038 sera désormais un mauvais souvenir pour les utilisateurs d’OpenBSD.

J’ai récupéré l’ISO, énorme comme d’habitude, un peu plus de… 200 Mo.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.5/amd64/install55.iso
–2014-05-01 11:03:56– ftp://ftp.fr.openbsd.org/pub/OpenBSD/5.5/amd64/install55.iso
=> « install55.iso »
Résolution de ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)… 145.238.209.46
Connexion à ftp.fr.openbsd.org (ftp.fr.openbsd.org)|145.238.209.46|:21… connecté.
Ouverture de session en tant que anonymous… Session établie.
==> SYST … terminé. ==> PWD … terminé.
==> TYPE I … terminé. ==> CWD (1) /pub/OpenBSD/5.5/amd64 … terminé.
==> SIZE install55.iso … 248283136
==> PASV … terminé. ==> RETR install55.iso … terminé.
Taille : 248283136 (237M) (non certifiée)

100%[======================================>] 248 283 136 1,26MB/s ds 2m 31s

2014-05-01 11:06:27 (1,57 MB/s) – « install55.iso » sauvegardé [248283136]

Contrairement aux précédents billets, dont celui sur OpenBSD 5.4, j’ai pu utiliser VirtualBox.

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MooOS, le principe de la joke wad appliqué aux distributions linux ?

Grace à notre ami bovin libre, j’ai pris connaissance d’une dérivée d’Archlinux qui propose Unity comme interface par défaut. Elle a pour nom la MooOS. J’ai récupéré la version 0.6 de la distribution en question. Elle s’annonce comme étant une béta.

Qu’est-ce qu’une joke wad ? Dans le monde de Doom, c’est un niveau volontairement mal conçu pour faire rire ou pleurer le joueur.

J’ai récupéré l’ISO via le site officiel, puis j’ai utilisé VirtualBox. Pour tout dire, j’ai honte d’avoir fait subir cela à mon exemplaire de VirtualBox… Mais c’est si bon la honte…

Sur le plan de l’apparence, du choix des couleurs, on peut se dire que les auteurs ont du faire un mauvais trip en consommant du LSD passé de date.

L’installateur est une horreur (surtout sur le plan des couleurs), et surtout ce qui est marrant, c’est qu’on doit tout saisir à la main, et surtout faire un partitionnement avant de lancer l’installateur. Un partitionnement classique /boot, swap, / et home.

Le plus marrant ? L’option réseau qui renvoie sur une page blanche, car en cours de réalisation.

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Cinnamon 2.2… La version de la croisée des chemins ?

Cinnamon, projet développé par l’équipe de la LinuxMint est déjà disponible en version 2.2, même si les utilisateurs de la LinuxMint devront attendre encore quelques semaines pour pouvoir la tester.

Pour pouvoir tester et présenter l’environnement développé par l’équipe de la LinuxMint, j’ai créé une machine virtuelle Qemu avec un circuit UEFI (je rédigerais bientôt un tutoriel pour installer une Archlinux avec l’UEFI). J’ai installé sur une ArchLinux avec les dépôts testing activé Cinnamon avec les lignes de commandes suivantes, à savoir pour la base :

sudo pacman -S cinnamon gnome-terminal

J’ai ensuite rajouté le méta-paquet gnome-extra et Mozilla Firefox pour deux raisons. La première : combler un trou dans la présentation de la barre inférieure, la deuxième étant pour avoir les outils complémentaires comme le gestionnaire d’archives, un logiciel de gravure, un éditeur de notes, et plein d’autres choses.

Il ne faut pas oublier qu’à l’origine, Cinnamon a été prévu pour être une interface graphique aux outils de Gnome, un peu comme Unity ou comme l’interface officielle des dits outils, le Gnome Shell.

sudo pacman -S firefox-i18n-fr gnome-extra

J’aurais pu rajouter des applets et des thèmes, mais j’ai voulu garder une version de Cinnamon 2.2 aussi « pure » et proche de l’originale que possible. Pour le gestionnaire de connexion, j’ai préféré utiliser LightDM à la place de MDM pour une simple et bonne raison. MDM est actuellement dans le dépot AUR et non sur le dépot community d’Archlinux.

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