Que devient l’Arquetype CRT, la Manjaro Linux KDE « retouchée » ?

Nous sommes en août 2015, et je parle alors d’une dérivée de la Manjaro Linux, l’Arquetype CRT. Je concluais l’article d’origine d’une manière un peu vacharde :

Après à vous de voir, mais c’est une distribution qu’on peut largement oublier. Autant préférer l’original, la Manjaro Linux KDE à cette copie. Quitte à rajouter à la main via Octopi les outils en fonction des besoins. Ce qui donnera un ensemble dont la pérénité sera meilleure.

10 mois sont passés, et j’ai voulu voir si elle existait encore et si son utilité avait pris du galon. Je suis donc allé sur le site de l’Arquetype Linux, et j’ai appris que la dernière version « Arquetype CRT_16_03 KDE » était disponible au téléchargement.

CRT ? Continuous Release Term qu’on peut traduire par « en publication continue » même si l’acronyme anglais ne semble avoir aucune signification dans la langue de Shakespeare.

On apprend aussi que l’ISO propose un noyau linux 4.4.3 et Plasma 5.5.4. Donc, en cohérence avec l’existant en mars 2016. J’ai récupéré l’ISO, et en utilisant mon ami Qemu, j’ai lancé l’ISO dans une machine virtuelle.

J’ai donc utilisé les commandes suivantes :

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qcow2 disk-arque.img 128G
Formatting 'disk-arque.img', fmt=qcow2 size=137438953472 encryption=off cluster_size=65536 lazy_refcounts=off refcount_bits=16
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-arque.img -cdrom Arquetype-CRT_16_03-KDE-11.2-x86_64.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est l’alias pour la ligne de commande suivante (2 CPUs virtuel, clavier français, 2 Go de mémoire vive, circuit son ac97 et le support de la virtualisation matérielle) :

qemu-system-x86_64 -smp cpus=2,threads=1 -k fr -m 2048 -soundhw ac97 -enable-kvm

D’ailleurs dès le démarrage, on voit que c’est une Manjaro Linux KDE à peine retouchée…

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Après Mate-Desktop 1.13.0, au tour de sa version 1.15.0 :)

Le 24 février 2016, j’ai rédigé un article concernant Mate-Desktop 1.13.0 et comment le compiler sur Archlinux.

J’ai bien une version 1.14.1 compilée maison sur mon disque dur, attendant qu’un mainteneur veuille bien reprendre le flambeau pour ma distribution quotidienne depuis la fin 2008.

Mate-Desktop 1.15.0 venant d’être rendu disponible, j’ai recommencé l’opération. En partant d’une machine virtuelle Archlinux avec Xorg dans Qemu – merci le bug 15439 de l’outil de suivi de VirtualBox – et j’ai suivi le protocole déjà appliqué. Après avoir récupération des PGKBUILDs et modifié les références numériques de chaque élement, j’ai utilisé le trio de commande suivante pour créer un Mate-Desktop 1.15.0. J’ai récupéré l’intégralité des codes sources disponible à l’adresse : http://pub.mate-desktop.org/releases/1.15/

makepkg -g >> PKGBUILD ; makepkg -s ; sudo pacman -U nom-du-paquet

La liste des paquets est assez longue, plus d’une trentaine de paquets étant créés lors du processus.

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Dis tonton Fred, ça ressemblait à quoi le monde du libre, il y a un an ? Épisode 3 : juin 2015.

Voici donc le troisième épisode de la série qui sent bon les vacances d’été et les neurones de élèves de classe de terminale qui sont en train de surchauffer… J’étais à leur place en… 19.. Non, je ne le dirai pas, ça me donnerait un sacré coup de vieux.

Mais revenons-en au logiciel libre, et voyons ce qu’il se passait il y a un an, mois pour mois. Vous avez du café ou du thé dans votre tasse préférée ? Si oui, on est parti !

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Vieux geek, épisode 61 : Norton Commander, le vénérable ancêtre des gestionnaires de fichiers « à deux panneaux ».

Ici, c’est le vieil ArchLinuxien (bientôt 7 ans au compteur) – donc linuxien élitiste et fan de la ligne de commande, tiens un pléonasme – qui va s’exprimer le long de ce court article. Car je compte vous parler de l’ancêtre d’un de mes outils préférés en ligne de commande, Midnight Commander.

Le vénérable ancêtre de gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » a été developpé par une boite de sinistre réputation : Symantec. Oui, vous savez l’antivirus si léger qu’il fait fuir les virus par sa lourdeur 🙂

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 1988-1989, il n’y avait pas vraiment besoin d’un gestionnaire de fichiers. Sur un Amstrad CPC et des disquettes d’une capacité de stockage totale de 360 Ko sur deux faces, les commandes pour gérer les fichiers se résumait à save, |era (ùera pour les claviers azerty), |ren (ùren pour les claviers azerty), cat. Bref, pas de quoi se casser la tête.

Lors de mon passage sur Amiga 1200 et donc aux GUI, avoir un gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » était bien pratique pour éviter de jongler avec deux fenêtres ouvertes en parallèle. Des pointures comme Directory Opus 4.0 que j’ai connu… Via un circuit parallèle 🙂

Autant dire que quand je suis arrivé sur PC en 1995 avec 486 et son duo MS-DOS et MS-Windows 3.1, j’ai été malheureux. Pour MS-Dos qui était encore fringant à l’époque, étant donné que je suis arrivé sur PC peu avant MS-Windows 95, mieux valait passer par MS-DOS pour gérer ses fichiers. Le roi en la matière était Norton Commander.

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« La tentation de la pseudo-réciproque » de Kylie Ravera… Ou comment l’auto-édition remonte un peu dans mon estime.

Je dois dire que récemment l’auto-édition était tombé très bas dans mon estime, vu les magouilles que j’avais pu constater et qu’Agnès de Destination Passions a listé.

Suite au conseil de « The SF Reader » sur twitter, j’ai téléchargé gratuitement le premier tome de l’eptalogie de Kylie Ravera, « La tentation de la pseudo-réciproque ».

L’histoire commence en un froid mois de février par une disparition mystérieuse du côté d’un lycée prestigieux qui accueille les classes préparatoires aux grandes écoles, Pépin-Le-Bref. Dès le premier chapitre, nous voyons le pauvre Peter Agor en train d’attendre avec une douloureuse impatience sa note du dernier contrôle de maths… Qui est aussi cultivé que sadique.

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