« The Tale », un bon petit jeu de rôle pour le Commodore Plus/4.

Je ne suis pas un grand amateur de jeu de rôles, à l’exception des très bons « Briley Witch Chronicles » 1 et 2 de Sarah Jane Avory. Cependant, il y a une exception qui confirme cette règle, c’est le jeu de rôle « The Tale » pour le Commodore Plus/4.

J’ai appris son existence via un article du site IndieRetroNews. C’est un jeu développé en Basic pour le Commodore Plus/4 par Haeger et publié par Sinergy. Il a une présentation à la Ultima jusqu’au sixième opus inclus, et se déroule dans un royaume où vous devrez laisser vos oreilles légèrement trainer, où vous aurez à combattre des gobelins, des trolls et autres zombies.

Le jeu est étonnamment rapide, surtout pour du Basic. Je dois dire que j’ai bien accroché au jeu, même si je pense que je ne le finirais pas… Ou alors avec un énorme coup de chance 🙂

Surtout que je n’aurais qu’une heure par ci ou par là pour avancer, à grand coup de sauvegardes mémoire ! Mon temps libre est en ce moment assez restreint pour des raisons que je n’évoquerai pas ici, car cela concerne ma vie privée ! Na 😀

Mais le mieux est de vous montrer le jeu en action. La vidéo montre les 10 premières minutes du jeu avec les deux premières quêtes terminée. Je dois dire que la troisième est assez costaude et m’a donné du fil à retordre.

Ce que j’aime beaucoup dans ce jeu, ce sont les illustrations en PETSCII art en plein écran, ou presque. Cela montre que quand on veut faire sortir les tripes d’un ordinateur, même avec du Basic, ça donne des résultats parfois pas trop mal !

Maintenant, libre à vous d’adhérer ou pas au jeu. J’ai bien aimé et me faire aimer un RPG, c’est un sacré exploit !

Ma première semaine sous MS-Windows 11, quel bilan ?

Il y a une semaine, avec l’aide de Baba, je migrais mon PC – via un nouveau nvme – vers MS-Windows 11. Je dois dire que la semaine s’est très bien passée, cela a été surtout une semaine d’adaptation, de configuration, et d’ajouts de programmes divers et variés comme mes émulateurs, des outils pour gérer ma musique et surtout tout ce qui est bureautique libre. Côté virtualisation, j’ai abandonné l’idée d’utiliser VMWare au profit de VirtualBox, plus léger et mieux adapté à mes besoins.

Pour retrouver le mélange thème sombre (du système) avec la page blanche dans LibreOffice, je suis passé par un thème thiers, dénommé « Light Application Color ».

J’arrive à m’habituer à l’ergonomie générale de MS-Windows 11, surtout après des années de Gnome 3.38 à Gnome 48. J’ai encore le réflexe d’appuyer sur le bouton Windows comme je le faisais sous Gnome, et ça m’ouvre le menu démarrer que je trouve pas si mal que cela, même mieux que celui que j’ai connu jadis sous MS-Windows XP.

J’ai aussi constaté une prise en charge assez puissante des différents formats d’archivage et de compressions de fichiers, ce qui fait que j’ai encore pu sauvegarder des dossiers au format tar.xz sous MS-Windows. Plus j’avance dans la connaissance de MS-Windows 11, plus je suis étonné du progrès engendrés sur les 15 à 20 dernières années.

Les points laxatifs ? L’absence de son dans les machines virtuelles Linux lancée via Hyper-V. Il faut passer par un module sonore via le xrdp. Pas franchement des plus pratiques. Je n’ai pas encore installé VMWare Workstation, mais il y a des chances que je le fasse.

L’autre point laxatif ? Le tiling dans MS-Windows 11. Il suffit que je déplace une fenêtre un peu trop haut et boum, le tiling se met en action. J’en ai parlé dans l’épisode 41 de ma série de vidéos « Clash of Fredo ».

Archlinux ne manque pas autant que je le pensais. Il faut dire que j’ai une Archlinux installée dans une instance WSL2. Et j’ai toujours mon portable sous Archlinux installée en dur. Peut-être que j’arrivais un peu à saturation avec Archlinux et le bug ouvert sur le bugzilla de kernel.org ont été des facteurs qui m’ont motivé – en partie – pour migrer à la fin du mois de mars 2025.

Il y a aussi le fait que je ne fais plus recompiler Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird, me contenant des mises à jour officielles. Ce qui me fait gagner près d’une heure par jour. Autant je trouvais l’intérêt de compiler sous Linux, autant sous MS-Windows, je n’en vois plus trop l’intérêt.

Pour conclure, j’ai le meilleur des deux mondes à mes yeux : la logithèque libre et Archlinux dans une instance WSL2, avec la logithèque de MS-Windows. Je dois dire que j’ai du retard à rattraper en terme de ludique moderne. J’ai tout juste installé Doom (celui de 2016) et j’ai tellement perdu la main que je me fais maltraiter, même en niveau bleusaille ! Ouille 😀

On peut faire des mises au point sans tomber dans le drama… Comme quoi, c’est possible !

Même si c’est le drama qui a été le carburant du YouTube Linux francophone il y a quelques années, et je dois plaider coupable ici, avec d’autres. Dans une longue vidéo, Sébastien alias Actualia s’est longuement justifié. Il a aussi évoqué Tux’n’Vape, Baba et moi-même aux alentours de la 30e minute de la vidéo. Je n’ai pas l’horodatage précis en tête, c’est juste un souvenir.

En compagnie de Baba, nous avons enregistré une vidéo commune ou – plus ou moins posément – nous avons émis des remarques. Nul drama ici, ça change pas mal.

Sans oublier une vidéo complémentaire de la part de Baba qui a fait un addenda en ce qui concerne le logiciel libre et son évolution.

Vous voyez donc qu’on peut faire une mise au point sans sortir la mitrailleuse lourde 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’avril 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette semaine.

Sur ce, bon fin de week-end !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 3 : les DGLFI

Pour ce troisième épisode de cette série d’articles, je vais aborder ce qui me fait ch… me facilite le transit intestinal depuis des années. Et oui, je parle ici des DGFLI : Distributions GNU/Linux Franchement Inutiles.

Depuis des années, depuis mon époque Youtube, je liste de temps à autres des distributions dont l’utilité est plus que relative.

Courant février 2025, j’ai posté le 56ième épisode de la série, consacrée à la Zenned Linux.

Et récemment – j’écris ce billet le 2 avril 2025 – j’ai pu constater la sortie d’une distribution dont on avait perdu des nouvelles depuis l’année 2020, j’ai nommé la Gobolinux 017.01 qui est plus une distribution Winux que GNU/Linux.

En effet, l’éclair de génie de cette distribution est de revamper l’emplacement des exécutables en copiant la hiérarchie windowsienne, en lieu et place des répertoires /bin et /sbin. Je ne sais pas ce que fument les créateurs de cette distribution, mais c’est de la bonne apparemment.

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