Les logiciels qui vont souffrir en 2011 : premier bilan à la fin mars 2011.

En janvier 2011, j’avais joué ma Madame Irma, en exprimant mes prévisions concernant certains gros logiciels contemporains.

Commençons par le commencement. Le combat entre Internet Explorer 9 et ses adversaires. Et pour le moment, le grand perdant, c’est Internet Explorer 9. Pas grand secret derrière cela. Il est vrai qu’avoir abandonné une version de MS-Windows qui représente encore 55% de la base installée, ce n’est pas idéal pour proposer une version qui est largement meilleure que les précédentes.

Alors qu’Internet Explorer 9 a dépasser les 2,35 millions de téléchargements sur les plateformes supportés (Windows Vista + Windows 7) en l’espace d’une journée sur une base qui réprésente environ 34% des ordinateurs sous MS Windows disponibles, Mozilla Firefox 4.0 dépasse largement ce chiffre… avec 7,1 millions de téléchargements… Il faut dire qu’il est disponible sur tous les MS-Windows depuis la version XP (donc 55% de plateformes en plus qu’Internet Explorer 9), MacOS-X, les distributions linux, etc…

Enfin, on verra bien en juin quel bilan on pourra faire de l’utilisation des navigateurs modernes (Chromium 10 et suivants, Mozilla Firefox 4, Internet Explorer 9 et Opera 11.xx)

Continuons avec LibreOffice. Le fork « politique » (pour reprendre les termes d’une connaissance) d’OpenOffice.org continue d’avoir le vent dans les voiles. Qui est au courant qu’OpenOffice.org est sorti en version 3.4 alpha, la 3ième au moment où j’écris cet article ?

Même si Cyrille Borne – que j’admire pour ses billets construits et parfois au vitriol concernant LibreOffice, a été critique, force est de constater que les versions se suivent et améliore la suite bureautique communautaire, qui dispose enfin d’une Fondation.

Pour finir, le combat fratricide entre Mandriva et Mageia, où c’est le « qui se dépêchera pour sortir la prochaine version de développement. »

Même si 2 alphas de la Mageia sont sorties – et comme toute bonne alpha me font des segfaults à répétition dans une machine virtuelle qemu alors que d’autres distributions aussi marquée en alpha se lance sans problème, surement un problème du logiciel qemu – il faut dire les choses comme elles sont : cette guerre ne fera qu’une chose, fuir les utilisateurs de Mandriva vers d’autres distributions.

Les articles de Cyrille, même si cela sent un peu l’anti-mandriva primaire par moment, reflète bien le massacre de cette distribution jadis née pour intégrer KDE 1.0 sur la RedHat Linux 5.0…

Vivement fin juin, deuxième bilan de mes prédictions 😉

 

25 ans déjà… Les meilleurs partent en premier.

Je parle d’un révolté aux mots qui touchaient juste… Daniel Balavoine.

J’allais avoir 12 ans, et sa disparition m’a énormément marqué…

Et comment oublier du célébrissime coup de gueule terriblement juste sur Antenne 2 en de 1980…


Balavoine clash Mitterand- par romsiten

Ah, l’article 35 de la Constitution de l’An I…

En 1793, la Constitution de l’An I est publiée… Mais ne sera jamais appliqué… Car la Terreur de Robespierre suspendra l’application du texte… Ce qui ne donne aucune valeur juridique à ce texte.

D’ailleurs, les seuls textes ayant une valeur sur le plan juridique constitutionnels sont la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la constitution de 1958, et aussi – mais un juriste me le confirmera car j’ai un énorme doute sur ce point précis, aussi la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948.

Je cite l’article 35 de son préambule qui n’est autre que la Déclaration des droits de l’Homme de 1793 :

Article 35. – Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.

Pourquoi je parle de ce texte vieux de 218 ans ? Juste à cause de cet article de « Réseau Education Sans Frontières » qui me fait me demander ce que l’on peut commettre en place au nom du Peuple Français…

Ce qui me fait penser à un certain Albert Camus qui écrivait en 1942, je cite :

La sonnerie a retenti, la porte du box s’est ouverte, le silence est monté vers moi, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque le journaliste a détourné les yeux. Je n’ai pas eu le temps de regarder Marie parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée, au nom du peuple français.

C’est tout ce que j’ai à dire… Par moment, on se pose des questions sur l’humanité des humains, justement…

Une petite envie de pousser une gueulante…

J’ai envie de copier le mètre étalon dans ce domaine, Seb Sauvage. Du moins, lui rendre hommage, de manière bien humble.

Ah, la vache, ça fait du bien !

Utiliser une machine virtuelle pour tester un OS, c’est ne pas l’utiliser vraiment ?

Certaines personnes m’ont fait remarquer que je ne prenais pas la peine d’utiliser une partition réelle de mon disque dur pour tester les distributions Linux, les BSDs et autres OS qu’il m’arrive de présenter. Et que cela n’était pas bien

Ce qui m’a valu quelques gentillesses, comme celle d’être traité de demi-mots de mythomane sur identi.ca

Mais passons outre cette polémique de propos qui ressemble à ceux d’une époque digne d’Oncle Joe et venons en au coeur du problème : pourquoi utiliser une machine virtuelle plutôt qu’une partition en dur ?

Pour plusieurs raisons :

  1. Car c’est plus simple de créer une image disque que de partitionner un disque dur. En cas d’erreur, on efface le fichier et on recommence. Tandis qu’avec une partition…
  2. Car le matériel émulé depuis l’arrivée des instructions KVM (AMD-V, Intel VT) est aussi rapide que le matériel réel, au moins sur le plan puissance de calcul du microprocesseur).
  3. Bien que le matériel émulé ne puisse pas de manière simple accéder aux ressources poussées (comme les fonctionnalités 3D des circuits graphiques) cela permet toujours d’avoir un matériel classique et fonctionnel).
  4. Pas besoin de rajouter / sortir les os installés dans le gestionnaire de démarrage

En gros, c’est largement plus simple d’accès. Certains puristes hurlent à la mort – tel des loups devant la pleine lune – car j’ose utiliser un virtualiseur dans mes présentations… Et me font comprendre qu’en dur, le résultat serait différent.

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