Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC.

Oui, je sais, je vous vois arriver avec vos gros sabots : « Ça y est, il va encore nous parler de vieux jeux sortis sur un ordinosaure avec des graphismes qui piquent les yeux et des musiques qui percent les tympans. »

Oui, je plaide coupable. Mais au moins, les jeux en question ne sont pas gavé jusqu’à ras-la-gueule de DRMs (quoique les protections anti-copie des disquettes entre 1985 et 1990 n’étaient pas tristes par moment), et surtout ça ne coûte pas la peau du fondement. Oui, Cyberpunk 2077 (ou cyberbug ?), je parle de toi 🙂

En avril 1990, Nintendo sort un jeu plus ou moins inspiré d’un titre sorti par Sega en 1990, « Columns ». Dans ce clone de Tetris, il faut aligner 3 fois ou plus des éléments de même couleur horizontalement ou verticalement pour les voir disparaitre.

Remplacez les briques imposées dès le départ dans l’aire de jeu par des virus et les éléments qui descendent par des pilules bicolores. Il vous faudra aligner 4 fois la même couleur pour que la ligne constituée disparaisse.

Le jeu Dr Mario sorti en avril 1990 sur NES et GameBoy est un franc succès. Il sera porté sur GameBoy Advance et émulé sur la GameCube. En 2011, Dr Mario est porté sur la 3DS et fait même partie des jeux proposés avec la NES Mini.

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Que sont devenues les distributions GNU/Linux de 2016, sixième épisode, juillet 2016.

Après un mois de juin 2016 assez clément, quel va être le bilan de juillet 2016 ?

Bilan : quatre projets, tous en vie, même si la MicroLinux Desktop Environment a changé de base et que la Frugalware semble tourner au ralenti, on est donc avec un taux de survie de 100%. C’est la deuxième fois cette année, non ?

Les années 1990, la décennie qui a vu naître et se développer les FPS.

Dans un article de fin juin 2021, j’évoquais « La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980. »

En 1990, le haut de gamme ludique, c’est le trio Atari ST, Amiga et compatibles PC. La mort de Commodore en 1994 avec un article repris par le site Obligement du magazine Joystick en 1994 marque la fin de l’époque des ordinateurs 16 bits au profit du quatuor compatibles PC, la PS1 de Sony, la SNES de Nintendo et la Megadrive de Sega.

À la fin des années 1990, le marché ludique c’est principalement : compatibles PC, la GameCube de Ninendo, la DreamCast de Sega, la première Xbox de Microsoft et la mythique PS2 de Sony.

Sur le plan des jeux, les années 1990 vont voir naître ce qui est considéré comme un genre majeur de nos jours, le FPS (first person shooter).

En effet, si on regarde au niveau des années, il y a plusieurs jeux qui ont marqué le genre durant les années 1990. Chaque année, un titre ou deux ont repoussé les limites sur le plan graphique et sonore. Je vais rester dans les succès du genre, ce sera plus simple.

Oui, je sais, il en manque beaucoup, mais la liste précédente est déjà bien chargée : Blake Stone, Dark Forces, Dark Forces 2 : Jedi Knight, Chasm : The Rift, Shadow Warrior, Redneck Rampage, Hexen II, Heretic, Strife et combien d’autres ?

Je pense qu’on pourrait largement en rajouter une dizaine tant les années 1990-1999 ont été celles qui ont vu naître et exploser le genre FPS. J’ai évoqué la plupart d’entre eux sur le blog, la fonction de recherche sera votre amie.

Je dois dire que le FPS le plus récent auquel j’ai joué sur mon propre ordinateur, c’est « Quake 4 » sorti en 2005, même si j’ai pu apprécier et tâter un petit peu la version 2016 de Doom chez un ami.

Replongez-vous donc par curiosité dans ces vieux FPS où le plus important n’était pas le réalisme, mais la jouabilité et la volonté de casser du monstre après une longue journée bien éprouvante nerveusement.

C’est vrai que ça piquera les yeux et les oreilles, mais vous verrez à quel point l’écart technique est grand entre Hovertank (1990) et Unreal Tournament (1999). Seulement 9 ans, mais sur le plan technique c’est incroyable… Un peu à l’image de la décennie des années 1980 pour les ordinateurs personnels.

La résurrection de la NuTyX, 3 jours après sa mise à mort… Ou pourquoi le monde des distributions GNU/Linux est immature donc non fiable.

Je comptais ne pas en parler, mais la résurrection en 72 heures chrono – ou presque – de la NuTyX alors que l’annonce de la mort de celle-ci avait été annoncé sur Distrowatch, capture d’écran de l’annonce sur distrowatch à l’appui, la page ayant été effacée par l’équipe de NuTyX.

Mais par « chance » ou simplement par un flair que j’ai appris à développer, j’avais fait une capture d’écran de la dite mort. Donc voici ce qu’affichait le site avant de nous sortir maintenant une annonce technique remplies de « nouveautés » concernant le projet.

Le coup de la mise à mort de NuTyX avait déjà été faite en décembre 2012 avant qu’un bon semestre plus tard, le projet ne reparte de plus belle. Au moins, il y avait un délai qui avait été respecté… Ici, cela tient du changement d’avis comme une girouette agitée par une tornade F5 sur l’échelle de Fujita.

Avant qu’on me dise que c’est de l’attaque frontale, je ne dirai qu’une chose : quelle crédibilité accorder à un projet qui annonce sa mort le mercredi d’une semaine donnée et qui revient à la vie le dimanche suivant…

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T-Rex 64, un Flappy Bird nouvelle génération pour le Commodore 64 ?

J’ai déjà eu l’occasion de le prouver, j’adore la rétro-informatique. La scène du Commodore 64 est plutôt vivace (quand on sait que l’ordinateur fêtera ses 40 ans en 2022, ça fait chaud au coeur…) et les développeurs ne manquent pas d’ingéniosité pour proposer des nouveautés ludiques.

Même si parfois, ce sont des hommages plus ou moins déguisés à des jeux ayant fait un carton quelques années auparavant. Dans ce domaine, il y a eu le jeu à courte durée de vie « Flappy Bird » qui devint le jeu à avoir sur son téléphone portable fin 2013 début 2014.

Devoir guider cet oiseau au QI négatif entre des tuyaux pour avoir le score le plus important possible a dû être à l’origine de pas mal de crise de colère.

En ce milieu d’année 2021, des développeurs de la scène Commodore 64 ont décidé de reprendre le principe en prenant l’easter-egg du navigateur Google Chrome / Chromium qui apparait quand on est hors connexion : le T-Rex qui s’affiche sur le fond de l’écran du navigateur.

Le jeu s’appelle « T-Rex 64 » et le principe est simple : finir chaque niveau en évitant de tomber sur un animal ou un cactus. À ce que j’ai pu voir, il y a trois niveau à finir pour le moment… Et venir déjà à bout des deux premiers vous demandera pas mal d’entraînement.

Vous avez pu le voir, le jeu est tout mignon, le principe simple à comprendre mais difficile à maitriser.

Essayez-le, vous comprendrez !

Allez, bon courage et heureux de vous avoir connu avec des nerfs à-peu-près en bon état 😀

Un quart d’heure ou quarante minutes de célébrité ? Il faudrait savoir :)

Une citation – aprocryphe ? – d’Andy Warhol est restée dans les mémoires collectives : « In the future, everyone will be world-famous for 15 minutes. » ce qui est traduit par « A l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale. »

Je suis très attaché au rétro-ludique, et avec la sortie du jeu « Attack of the PETSCII Robots », j’ai accumulé pas mal de bon temps durant les longues soirées passée devant ce jeu que devant certains émissions de télévision 🙂

Comme j’ai pu le préciser, après avoir rapporté quelques bugs génants, le développeur du jeu m’invita à participer au bêta test de la version pour les ordinosaures Apple II. À la même époque, Anders Enger Jensen, qui avait déjà participé à la bande son et aux brochures des précédents titres de David Murray (Planet X2 et Planet X3) me contacta pour me demander des captures d’écran pour le manuel.

Je gagnais un peu de célébrité en étant cité à la fin du manuel, même si une petite coquille pas bien méchante concernant mon prénom me faisait sourire à l’époque. Et encore aujourd’hui !

J’ai été recontacté fin juin 2021 par Anders Enger Jensen pour me demander l’autorisation d’utiliser mes vidéos de parties enregistrées pour illustrer une bande son alternative  développée pour « Attack of the PETSCII Robots ». J’ai accepté avec joie.

La bande son alternative – qui représente une quarantaine de musique – a été publiée sur youtube.

La seule vidéo qui n’utilise pas un contenu que j’ai créé est la piste 4, qui utilise une vidéo enregistrée par David Murray, pour montrer la version Apple II en action.

La bande son sera disponible en version physique à savoir en vinyle et en cassette plus tard dans le courant de l’année 2021… En clair, elle sortira quand elle sera prête. En attendant, vous pouvez toujours l’acheter en version numérique.

Bonne dégustation de la bande son et bonne fin de journée.

En vrac de milieu de semaine…

Un court billet, en ce dernier jour du mois de juin, entre deux averses…

Côté informatique :

Côté culture :

Bonne fin de semaine 🙂

« Le voyage de Nephi », un jeu pour Amstrad CPC pour faire chauffer les méninges.

En 2018, l’excellent jeu « The Shadows Of Sergoth » qui était un peu le Dungeon Master de l’Amstrad CPC débarquait.

Plus récemment, un dessinateur passionné d’Amstrad CPC, Patrick Bochard alias Bull a codé un jeu de labyrinthe, intitulé « Le voyage de Nephi » en se basant sur des personnages de sa bande dessinée « Les damné du royaume des ombres ».

Le but est simple. Il faut accompagner les deux personnages, Marion (qui a des pouvoirs de guérison) et Nephi dans un labyrinthe comprenant un rez-de-chaussée et 3 étages. Vous rencontrerez des monstres (qui ressemblent à des tas de gélatine rouge avec plusieurs yeux), qui gardent des coffres forts qui contiennent toutes les clés nécessaires à la finition du jeu.

Le jeu a des graphismes très fins et le déplacement se fait case par case. On peut en appuyant sur la barre espace jongler entre la vue du labyrinthe, sa carte qui se dévoile peu à peu, le mode combat (quand il est disponible) et des options de sauvegarde et de chargement de partie.

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Incroyable mais vrai : l’ordre des dépôts compte pour les distributions basées sur Archlinux…

Je sais que je vais passer pour un vieux con, un radoteur, mais je m’en fous.

J’avais pu expliquer de nombreuses fois durant les années où la distribution Antergos a existé qu’il était dangereux d’imposer un dépôt tiers sur les dépôts officiels. En effet, pacman a été conçu pour lire son fichier de configuration et de prendre les dépôts dans leur ordre d’apparence.

Il ne faut pas être un grand medium pour deviner ce qui se passe si le dépôt tiers imposé est momentanément voire définitivement indisponible.

J’ai donc pris l’exemple de la feu Condres-OS qu’on peut récupérer sur le site ArchiveOS.

J’ai enregistré ensuite une courte vidéo pour montrer les dégâts d’un dépôt tiers rendu indisponible.

Vous l’avez vu, la punition est directe : aucune mise à jour n’est possible. Donc, si vous tombez sur une distribution basée sur Archlinux et que dans le fichier /etc/pacman.conf, le dépôt spécifique au projet est tout en haut de la liste, ne cherchez pas à comprendre : détruisez l’image ISO récupérée.

Ça vous évitera de douloureux désagréments par la suite.

La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980.

J’ai déjà parlé de nombreuses fois sur le blog des ordinateurs des années 1980. C’est la décénnie de mon enfance et du début de mon adolescence.

En 1980, l’offre micro-informatique personnelle sérieuse est assez limitée :

  • Apple II et ses variantes
  • Commodore PET puis le Vic20 dès juin 1980
  • TRS 80 de Tandy et les variantes
  • Le ZX80 de Sinclair

Si on se téléporte de quelques années, en 1989, les ordinateurs qui tiennent le haut du pavé sont :

  • Commodore Amiga 500
  • Atari ST
  • Les IBM PCs pour les plus fortunés

En 1989, le 8 bits est proche de sa fin de vie, même si les années précédentes auront vu passer des modèles mythiques, liste non exhaustive bien entendue :

  • Commodore 64/128 ou encore la série de Plus4 (un fiasco monumental)
  • Amstrad CPC 464/664/6128, la gamme Plus sortant en 1990
  • Sinclair ZX80/81/Spectrum
  • Thomson TO et MO
  • La gamme Atari 8 bits
  • La gamme MSX

J’ai eu envie de montrer un peu des titres que l’on pouvait trouver en 1980 sur Apple II et deux titres mythiques sortis sur Atari ST et Commodore Amiga 500.

J’ai un peu enregistré la vidéo à l’arrache, mais je voulais montrer le bond de géant accompli en l’espace de quelques années, même si le titre tournant sur Commodore Amiga étant assez capricieux.

Vous comprenez pourquoi je suis un nostalgique de cette époque en informatique.