De l’ouverture du code source d’un jeu pour prolonger sa durée de vie…

C’est une méthode qui a été utilisée durant de nombreuses années par ID Software, ou encore par les créateurs de Marathon (le Doom du Mac) avec AlephOne pour que le jeu puisse être jouable plus facilement sur du matériel récent. Seul le code source des jeux sont ouverts, les fichiers de données restant commerciaux.

Bien que Doom soit sorti en 1993, 30 ans plus tard, il existe un sacré paquet de ports du code du jeu pour les MS-Windows, MacOS ou Linux modernes. On peut citer Gzdoom, Chocolate Doom, DoomRetro ou encore Woof-Doom.

Pour tout ce qui est Quake / Quake 2 / Quake 3 Arena, on a respectivement QuakeSpasm et DarkPlaces, Yamagi Quake 2 et Ioquake 3.

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Y en a marre des effets de mode dans le monde du logiciel libre.

S’il y a bien un truc qui me hérisse le poil et m’attaque la paroi stomacale par excès de sucs gastriques, ce sont les effets de mode dans le monde du logiciel libre.

Dès qu’une mode est lancée, on a droit à 15 projets différents sur le même principe, tout en sachant que 90% des projets en question ne soufflera pas sa deuxième bougie.

Il y a deux modes en ce moment. D’un côté, les distributions immuables comme la Fedora Silverblue (Gnome) et Fedora Kinoite (KDE), ou encore VanillaOS. De l’autre, les distributions déclaratives qui utilise un fichier de configuration unique pour gérer de manière souple les logiciels disponibles et de façon reproductible à l’infini ou presque. Ici, on peut citer NixOS ou encore GNU Guix pour les puristes.

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le petit monde des distributions basées sur Gentoo, je demande la Redcore Linux 2401 et ses paquets précompilés.
  • La DGLFI SDesk propose désormais son propre navigateur internet, Swirl qui n’est pas basé sur Chromium mais sur QTWebKit. Vu la parenté entre les deux, c’est « bonnet blanc » et « blanc bonnet ».
  • Vous aimez les jeux de démineur ? Under 4 Mhz a sorti « Minesweeper » pour Amstrad CPC, ZX Spectrum, C64, Atari 8 bits et je ne sais combien d’autres ordinosaures.

Côté culture ?

Le groupe de metal progressif polonais Defying annonce la pré-commande de leur nouvel album « Wadera » dont la sortie est prévue pour le 23 février 2024.

Pour finir, une vidéo sur Swirl, le navigateur pas trop basé sur Chromium 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

Utiliser Linux, un acte militant devenu un choix parmi d’autres ?

Quand j’ai commencé à utiliser Linux, pardon une distribution GNU/Linux, en mono-démarrage vers 2006, c’était un acte purement militant. À cette époque éloignée (18 ans déjà !), il fallait avoir beaucoup de courage pour se lancer dans l’installation et l’utilisation d’un OS basé sur Linux.

La bureautique libre, c’était OpenOffice.org. Loin de la sophistication et du bon support des documents créés avec Microsoft Office, la galère était présente au quotidien. Avoir un bon support du greffon Flash – oui, je sais, ça va arracher quelques larmes ici ou là – tenait du parcours du combattant.

Les efforts de Canonical à l’époque se propageait un peu partout. On était loin de la politique du cavalier seul qui s’est imposée par la suite (Upstart, Mir, Unity, Snap). Il faut dire que depuis une petite demi-douzaine d’années, les distribution GNU/Linux sont de plus en plus faciles d’accès, avec un support toujours amélioré des fichiers aux formats non libres, que ce soit dans le domaine de la bureautique et du multimédia.

On attend encore et toujours Gimp 3.0 pour s’affranchir enfin de l’installation de gtk2 sur les distributions. Mis à part Gimp, qui utilise encore cette version obsolète de gtk ? Fermons la parenthèse.

De nos jours, et en dehors des distributions 100% libres à la Parabola GNU/Linux-libre, Trisquel GNU/Linux ou encore Guix, le militantisme a bel et bien disparu. Et ce n’est pas un mal.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier vendredi du mois de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon week-end !

« Huck on the Mississipi », un jeu pour Commodore 64 qui aura mis 37 ans à être publié…

Le monde du jeu vidéo est cruel. Chaque année, nombre de projets sont abandonnés à divers états de finition. Il y a un site qui s’appelle « Game That Weren’t » et que je visite de temps en temps. On tombe ainsi sur des projets de jeux vidéos à divers états de développement… Avec des niveaux de disponibilité variables. C’est toujours une adresse à avoir sous la main au cas où 🙂

C’est via IndieRetronews que j’ai appris l’existence d’un petit jeu où il faut faire le meilleur score possible, « Huck on the Mississipi ». C’est un jeu commencé en 1987 et terminer en 2024. Oui, il y a eu une pause de 35 ans dans le développement du jeu. Ce qui doit être facilement la plus grande pause jamais connu dans le monde du jeu vidéo.

C’est l’auteur du jeu, Frank Abbing qui le dit sur la page archive.org où on peut récupérer le jeu :

After a break of 35 years, I have finished programming this game for the C64.

Besoin de traduire ?

Le principe est simple : On est Huckleberry Finn et on est sur un tronc d’arbre au milieu du Mississipi. Il faut récolter les fruits en évitant d’être touché par les animaux qui s’y promène. On n’a qu’une seule vie et on ne peut être touché que 5 fois avant que la partie ne s’arrête.

J’ai enregistré une vidéo où je suis arrivé au 3e niveau des 10 qui existent. Le niveau de difficulté monte rapidement et c’est déjà bien d’arriver au niveau 3 !

Ce jeu est assez sympa, mais il est aussi un peu frustant au niveau difficulté. On se retrouve avec un titre qui aurait sûrement eu des bonnes notes dans les magazines des années 1980-1990. On y retrouve la difficulté classique des jeux de cette époque, et c’est un bon challenge que d’essayer d’arriver au niveau 4 🙂

Je vous laisse le découvrir… Faites attention, ça devient rapidement addictif 🙂

Petit guide rapide pour se lancer dans le rétroludique.

Vous en avez assez des jeux AAA à 60€ pièce ? Vous avez envie de (re)découvrir le rétroludique des années 1980-1990 ?

Voici quelques conseils pour débuter. L’idéal est bien entendu de mettre la main sur l’ordinosaure désiré. Ensuite, acquérir une alimentation externe neuve – C64PSU pour les ordinosaures Commodore 8 bits et d’autres ordinosaures – (si votre ordinosaure a une alimentation externe) ou demander à une connaissance qui a un bon niveau en électronique de vérifier l’alimentation interne et vérifier qu’elle ne vous explosera pas à la figure.

L’idéal est aussi d’avoir un dispositif lecteur de carte SD pour stocker les images cassettes ou disquettes de votre ordinosaure. Même avec le meilleur stockage du monde, des disquettes 5 pouces 1/4 des années 1980 auront tendance à devenir illisible. D’où l’utilisation d’un dispositif SD2IEC (pour les ordinosaures Commodore 8 bits) ou encore un gotek pour d’autres ordinosaures comme l’Amstrad CPC 6128.

Tout cela demande un certain budget et de fouiller eBay pour tomber sur la bonne annonce à prix raisonnable.

Si vous ne voulez pas exploser votre budget, l’émulation logicielle viendra à la rescousse. Quelques émulateurs multi-plateformes :

J’ai sûrement dû en oublier un ou deux au passage. Pour se fournir en jeux et logiciels plus sérieux, le plus simple est d’utiliser des sites comme CPC-Power, C64.com ou encore IndieRetroNews qui est plus généraliste.

J’espère que ce petit article vous aidera à vous plonger dans le rétroludique et à découvrir les scènes « homebrew » des différents ordinosaures.

Une semaine de pause, quel bilan ?

Cela fait une semaine que j’ai mis le blog en pause. Et bon sang que ça fait du bien de se mettre au repos.

Mis à part quelques commentaires que j’ai eu à valider et des articles sur lesquels j’ai coupé les commentaires au bout de 10 jours, je n’ai rien eu à faire sur le blog.

En plus, j’ai été en déplacement en fin de semaine pour un dépannage informatique auprès d’une connaissance : en gros, changement de pile pour un PC portable, mis à jour de la Manjaro Tux’n’Vape (oui, ça date !) installée dessus avec un petit combat avec des clés gpg récalcitrantes.

Bref, cela a été intéressant et je n’ai pas vraiment envie de m’y replonger dessus. J’ai aussi eu à copier des données depuis un MacBook Pro vers un disque dur externe… Sans y réussir, car il n’y a pas de support en écriture du NTFS… Ce que sait faire toute distribution GNU/Linux moderne dès le départ.

Je vous passe la liste des jurons que j’ai relaché en une seule fois. Je pense même avoir exploser mon propre record dans ce domaine !

J’en ai aussi profiter pour rajouter deux vidéos rétroludique. Une concernant le jeu « Binary Battle » de Haplo, l’autre étant un longplay en niveau facile (faut bien commencer quelque part !) de « Delve Deeper » de MadCap Studio.

Et « Delve Deeper » :

Autant dire que cela a été une semaine studieuse 🙂

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième samedi du mois de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Amanda Palmer vient de sortir un nouvel EP, « New Zealand Survival Songs ».

Pour finir, une petite vidéo dans la série « La CLI, c’est la vie » consacré à rtorrent.

Sur ce, bon week-end !

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de janvier 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !