Vrac rapide et libre d’une marmotte ;)

Juste un petit billet pour parler des derniers trucs en vrac concernant le logiciel libre 🙂

Voila, c’est tout pour le moment… A plus tard 😉

Une sortie d’hibernation pour mieux y retourner.

C’est en écoutant l’album éponyme de Porthishead que je redige ce billet. Je sais que j’avais promis de ne plus rien poster jusqu’à début janvier, mais j’avais une envie d’écrire, un besoin oppressant d’écrire.

Ce billet va être un énorme coup de gueule. Enfin, plutôt une série de coups de gueule.

Le premier concerne l’autisme des grands pontes de l’économie ou encore de la politique. Alors que le système qu’ils ont patiemment construit depuis le milieu des années 1970 leur explosent à la tête, ils font tout pour le maintenir en place.

Il serait peut-être temps de s’apercevoir que la croissance « infinie » est incompatible avec une planète qui a des ressources en matière première définie depuis sa naissance il y a 4 milliards d’années.

L’annonce de la faillite de la pétro-monarchie de Doubaï annoncée récemment n’est que la première d’une longue liste : en gros, toutes les monarchies de la péninsule arabique passeront d’ici une vingtaine d’années à la casse elles-aussi.

Dans le genre « bulle qui va nous péter à la gueule », j’ai demandé le marché de l’immobilier et la folie irréaliste d’une France de propriétaires. Entre les différentes options de maisons à petit prix achetées par des personnes qui s’endettent jusqu’à la soixantaine passée (en moyenne), pour un bien qui ne leur appartient que sur le papier.

Nombre de personnes de ma génération (années 1970) veulent devenir propriétaire de leur logement, arguant qu’elle ne payent plus de loyer…

Elles payent un autre loyer, à un propriétaire largement moins compréhensif : un organisme de prêt qui se fait des bijoux de famille en or massif avec les emprunts sur 30 ans…

Deuxième coup de gueule : la lente agonie de l’industrie du disque. Je pense qu’il a été démontré encore et encore que les majors du disque mentent comme des arracheuses de dents en faisant porter le chapeau de la baisse des ventes de galette en plastique à des « méchants pirates » sans remettre en question un modèle en voie d’obsolescence : celui de la rareté des biens de divertissement à une époque où la copie est presque instantanée avec une perte de qualité quasi-nulle et pour un prix très faible.

Comme jadis, à l’époque du mouvement luddiste, les ouvriers du tissu cassèrent des machines à tisser pour protéger leurs emplois, les majors du disque poursuivent des clients potentiels pour pouvoir proposer leur sou-soupe commerciale.

Plus dure sera la chute, et ce n’est pas des lois inapplicables comme la série des Hadopi qui rapportera un centime de plus aux créateurs. Loin de là.

A croire que dans leur monomanie, les majors oublient une chose : la taille des rayonnages des CDs diminue comme une peau de chagrin dans les grandes surfaces (50% de surface en moins en l’espace de deux ans et demi dans l’hypermarché proche de chez moi), au profit des consoles de jeux, de l’informatique, des films, etc…

Inutile de revenir encore une fois sur ce sujet… Sinon, je risque de devenir largement moins courtois dans mes propos.

Troisième coup de gueule : l’amalgame « Ubuntu = Linux ».

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis par la suite, mais, je m’en contrefous un peu.

Marre ! Marre ! Marre ! Y en a marre des personnes qui limitent les systèmes à base de Linux (et de GNU tant qu’on y est) à Ubuntu. Ayant rejoint l’équipe des modérateurs du planet-libre, j’ai remarqué que 60 à 70 % des articles concernent Ubuntu ou ses dérivés. Même si ce sont des informations qui peuvent être appliquée de manière transversale, seul Ubuntu est traité.

J’ai été utilisateur d’Ubuntu de la Dapper Drake à la Jaunty Jackalope – après un bref premier passage dans le monde merveilleux d’Archlinux – et je reconnais que cette distribution a un énorme avantage : elle a démocratisé pas mal gnu/linux auprès du grand public.

Cependant, ce doit être – selon moi – une première étape. Ce serait une erreur de rester ad-vitam aeternam sur une seule distribution. Car ce serait développer une forme de monoculture à l’image du monde de Microsoft Windows.

En dehors de la très moyenne – quel beau pléonasmeOpenSuSE 11.2, il existe de nombreuses distributions de qualité : la Debian qui a donné naissance à la royale Ubuntu, mais aussi Fedora (même si SELinux me sort par les yeux et me donne de l’urticaire), Archlinux (bien entendu), et la Frugalware (dont je n’arrive jamais à installer correctement, je dois être inconsciemment allergique à cette distribution), ou encore la vénérable Slackware.

Pourquoi un tel retour à la monoculture alors que Linux et GNU (ah, vivement que Hurd sorte !) est par définition la diversité ?

Quatrième coup de gueule : KDE

Un petit coup de gueule concernant KDE. Non, je ne parle pas du coté technique, mais de la volonté de l’équipe de KDE de recentrer les choses… Et en voulant mieux défendre son image de marque, on tombe dans des subtilités et de complexités digne du roi Ubu(ntu)

KDE ne désignera plus l’environnement mais la communauté des développeurs. Pour l’environnement, il faut dire KDE Software Compilation 4.x.y… Joie, mais je me demande combien de temps il faudra pour faire entrer cette nouvelle appelation dans le cerveaux des utilisateurs…

Voila, cela fait du bien.

Je retourne en hibernation, en attendant la prochaine envie d’écrire qui viendra.

La « gueulante » de la disparition de Gimp du média d’installation d’Ubuntu cache-t-elle un autre problème ?

Depuis quelques jours, une nouvelle fait le tour de la blogosphère : la future version LTS d’Ubuntu Linux ne proposera pas Gimp par défaut sur le média d’installation.

Plusieurs billets s’en sont fait l’écho, soit pour approuver, soit pour gueuler sur la décision. Personnellement, j’avoue qu’avoir Gimp est souvent un petit plus, même si comme pour l’éléphantesque Adobe Photoshop, le logiciel doit être utilisé à hauteur de 10% dans le meilleur cas coté utilisation.
Continuer la lecture de « La « gueulante » de la disparition de Gimp du média d’installation d’Ubuntu cache-t-elle un autre problème ? »

Du besoin d’une implémentation puissante et libre d’Adobe Flash – partie 3 – Gnash

Gnash est la deuxième alternative libre au greffon propriétaire Adobe Flash. Pour des raisons pratiques, et surtout pour avoir les résultats les plus à jour possible, j’ai récupéré une version de développement dite « bzr », via le paquet idoine sur aur.archlinux.org :

Pour avoir aussi le greffon flash pour le navigateur, j’ai modifié le fichier PKGBUILD :

# Contributor: Matthew Bauer
pkgname=gnash-bzr
pkgver=1
pkgrel=2
pkgdesc= »Gnash is an open source flashplayer. »
arch=(‘i686’ ‘x86_64’)
url= »http://www.gnu.org/software/gnash/ »
license=(‘GPL’)
depends=(‘agg’ ‘atk’ ‘libxml2’ ‘curl’ ‘libtool’ ‘ffmpeg’ ‘boost’ ‘pango’ ‘libxi’)
#ffmpeg-svn libdc1394
makedepends=(‘bzr’)
provides=(gnash-common gnash-gtk)
conflicts=(gnash-common gnash-gtk)

_bzrbranch=http://bzr.savannah.gnu.org/r/gnash/trunk
_bzrmod=trunk

build() {
cd ${srcdir}

msg « Connecting to the server…. »

bzr branch ${_bzrbranch} -q

msg « BZR checkout done or server timeout »
msg « Starting make… »

[ -d ./${_bzrmod}-build ] && rm -rf ./${_bzrmod}-build
cp -r ./${_bzrmod} ./${_bzrmod}-build
cd ./${_bzrmod}-build

sh autogen.sh
./configure –prefix=/usr \
–with-plugins-install=system \
–with-npapi-plugindir=/usr/lib/mozilla/plugins \
–disable-kparts \
–enable-gui=gtk \
–enable-z –enable-jpeg \
–enable-renderer=agg \
–enable-media=ffmpeg \
–enable-write \
–enable-avm \
–disable-cygnal
make || return 1
make DESTDIR=$pkgdir install install-plugin
}

L’option –enable-avm permet de compiler une version plus récente du langage actionscript.

La compilation se lance avec un petit makepkg.

Après 45 minutes de compilation, le paquet est prêt pour être installé avec un petit :

yaourt -U gnash-bzr-1-2-x86_64.pkg.tar.gz

Après avoir créé un lien symbolique du fichier /usr/lib/mozilla/plugins/libgnashplugin.so vers ~/.mozilla/plugins et relancé le navigateur, j’ai voulu tester les 3 sites que j’utilise principalement avec Adobe Flash : Youtube, Deezer et Dailymotion.

Les résultats ?

Du pire au meilleur.

Youtube : aucun controle pour les vidéos ne sont affichés. Surement une régression de la version de développement ?!

Gnash - post 0.8.6 - sur Youtube.

Dailymotion : les controles vidéos sont affichés, mais inactif.

Gnash - post 0.8.6 - sur Dailymotion

Deezer : on peut se connecter, mais rien ne s’affiche 🙁

Gnash - post 0.8.6 - sur Deezer.

Autant dire qu’il y a encore de la progression possible envisageable pour les implémentations libre d’Adobe Flash.

Du besoin d’une implémentation puissante et libre d’Adobe Flash – partie 2 – swfdec

Swfdec est une des deux alternatives libre au greffon propriétaire Adobe Flash. Voulant tester une version récente, j’ai installé la version de développement 0.9.2 disponible sur AUR avec son extension pour être utilisable avec Mozilla Firefox.

Après avoir créé un lien symbolique du fichier /usr/lib/mozilla/plugins/libswfdecmozilla.so vers ~/.mozilla/plugins et relancé le navigateur, j’ai voulu tester les 3 sites que j’utilise principalement avec Adobe Flash : Youtube, Deezer et Dailymotion.

Les résultats ? Ecran noir sur Youtube, Deezer m’annonce que ma version d’Adobe Flash est trop vieille, et Dailymotion me plante le navigateur 🙁

Swfdec 0.9.2 avec Youtube

Swfdec 0.9.2 avec Deezer

J’ai donc voulu voir si c’était mieux du coté des versions de développement… Et le paquet ne se compile pas, que ce soit la version utilisant pulse-audio ou celle utilisant alsa :

libtool: compile: gcc -DHAVE_CONFIG_H -I. -I.. -Wall -Wextra -Wno-missing-field-initializers -Wno-unused-parameter -Wold-style-definition -Wdeclaration-after-statement -Wmissing-declarations -Wmissing-prototypes -Wredundant-decls -Wmissing-noreturn -Wshadow -Wpointer-arith -Wcast-align -Wwrite-strings -Winline -Wformat-nonliteral -Wformat-security -Wswitch-enum -Wswitch-default -Winit-self -Wmissing-include-dirs -Wundef -Waggregate-return -Wmissing-format-attribute -Wnested-externs -Wunsafe-loop-optimizations -Wpacked -Winvalid-pch -Wsync-nand -Wlogical-op -Werror -std=gnu99 -I/usr/include/cairo -I/usr/include/pixman-1 -I/usr/include/freetype2 -I/usr/include/libpng12 -pthread -I/usr/include/glib-2.0 -I/usr/lib/glib-2.0/include -I/usr/include/pango-1.0 -I/usr/include/cairo -I/usr/include/glib-2.0 -I/usr/lib/glib-2.0/include -I/usr/include/pixman-1 -I/usr/include/freetype2 -I/usr/include/libpng12 -I.. -I./jpeg/ -I/usr/include/liboil-0.3 -pthread -I/usr/include/gstreamer-0.10 -I/usr/include/glib-2.0 -I/usr/lib/glib-2.0/include -I/usr/include/libxml2 -DG_LOG_DOMAIN=\ »Swfdec\ » -march=x86-64 -mtune=generic -O2 -pipe -MT libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.lo -MD -MP -MF .deps/libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.Tpo -c swfdec_as_string.c -fPIC -DPIC -o .libs/libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.o
cc1: warnings being treated as errors
swfdec_as_string.c: In function ‘swfdec_as_string_split_5’:
swfdec_as_string.c:369: erreur: logical ‘&&’ with non-zero constant will always evaluate as true
make[4]: *** [libswfdec_0.9_la-swfdec_as_string.lo] Erreur 1
make[4]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build/swfdec »
make[3]: *** [all-recursive] Erreur 1
make[3]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build/swfdec »
make[2]: *** [all] Erreur 2
make[2]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build/swfdec »
make[1]: *** [all-recursive] Erreur 1
make[1]: quittant le répertoire « /tmp/yaourt-tmp-fred/aur-swfdec-git/swfdec-git/src/swfdec-build »
make: *** [all] Erreur 2

Bref, ce n’est pas la joie. J’espère que Gnash – objet du prochain article – s’en tirera un peu mieux !

ScummVM 1.0 enfin disponible !

Scummvm est un émulateur libre qui permet de faire tourner les vieux jeux d’aventure « pointer et cliquer » qui étaient légion dans les années 1980-1990 sur des machines comme les Amiga, Atari ST et PC de l’époque.

Il faut avoir une version officielle du jeu à émuler pour y jouer. Logique, non ?

Parmi les séries célèbres de ce genre de jeux ? Les débuts des « King Quest », « Space Quest », « Monkey Island », ou encore des jeux mythiques comme « Maniac Mansion » ou encore « Day of The Tentacle ». En gros, une bonne partie des jeux d’aventure de Lucas Arts et de Sierra.

Au moins trois jeux sont disponible librement pour être utilisé par cet émulateur : « Flight Of The Amazon Queen« , « Lure of the Temptress » et « Beneath A Steel Sky« .

Pour l’installer, on peut soit aller sur le site officiel et récupérer le paquet qui va bien, ou sur archlinux (en utilisant l’indispensable yaourt) :

yaourt -S scummvm

Ensuite, le lancement est très simple. J’ai récupéré « Lure of the temptress » et « Flight of the amazon queen ». Ensuite, j’ai décompressé les archives, et j’ai lancé ScummVM. En allant sur le bouton « add games », j’ai pointé vers l’endroit où sont stockés les jeux. Il est cependant conseillé dans les options de choisir un affichage double.

ScummVM au lancement

Et ensuite, on choisit le jeu à lancer… Quel plaisir de retrouver des bons vieux jeux d’aventures, comme « Flight Of The Amazon Queen » 🙂

Flight Of The Amazon Queen

Nostalgie, quand tu nous tiens 😉

ZevenOS : enfin un dérivé d’Ubuntu rafraichissant ?

Ubuntu Linux est sûrement l’une des distributions qui connait le plus de dérivés. En dehors des dérivés officiels (Kubuntu, Xubuntu, Edubuntu, Mythbuntu), on peut trouver – de mémoire :

Et j’ai encore du en oublier un sacré paquet. ZevenOS – qui se base sur xubuntu – reprend une interface qui fera écraser quelques larmes aux amateurs d’OS alternatifs : BeOS. La version 2.0 de la distribution est sortie récémment.

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XZ : voila un format de compression qu’il est bien.

Dans un billet de fin mai 2009, j’avais abordé rapidement l’arrivée des xz-utils dans Archlinux. Mais que sont donc les xz-utils ?

Avant toute chose, il faut aborder deux notions différentes et pourtant liée de l’informatique : l’archivage et la compression.

Archivage : c’est créer un fichier unique à partir d’un ensemble de fichiers et de répertoires.

Compression : c’est utiliser des outils pour réduire – sans perte de données – un fichier ou une archive.

Dans le petit monde des unix, c’est tar pour Tape ARchive qui est le plus connu. Dans le petit monde de Windows, c’est zip, qui combine à la fois archivage et compression.

D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, la première fois qu’un Windows a intégré la gestion en natif des fichiers zip, cela devait être à l’époque de Windows Millenium en 2000.

D’ailleurs d’autres formats ont maintenant pris le relais : rar, ace ou encore 7-zip.

Côté outil de compression dans le monde des unix, on peut citer : gzip (Gnu zip), Bzip2 (l’un des plus employé actuellement), rzip (assez confidentiel). Sinon, historiquement ce fût compress qui a eu ses heures de gloire.

Maintenant que le point – rapide – a été fait sur la différence entre archiveur et compresseur, continuons à parler de xz-utils.

xz-utils, c’est le descendant de lzma, pour « Lempel-Ziv-Markov chain-Algorithm » et il permet d’avoir des taux de compression assez impressionnant.

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Quoi de neuf sur la slackware-current 2 mois et demi après la sortie de la slackware 13.0 ?

Il y a 2 mois et demi la version 13.0 de l’une des plus anciennes – voire même la plus ancienne – des distributions linux encore vivantes sortait, un an après la précédente version, la 12.2.

La grande nouveauté de cette version, en dehors de l’ajout de KDE 4.2.x, c’était l’arrivée d’une version officielle en 64 bits.

Comme les versions majeures de la slackware sortent quand elles sont prêtes (en gros entre 6 et 12 mois en moyenne), j’ai voulu voir ce qu’avait actuellement dans le ventre la version -current.

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OpenSuSE 11.2 : tout ça pour ça ?

J’ai téléchargé l’image ISO du DVD de l’OpenSuSE 11.2 en version AMD 64. J’ai installé la version Gnome de la distribution. Car bien que j’ai passé quelques semaines avec KDE, je préfère voir ce que donne la version de Gnome personnalisé par Novell.

L’installation s’est faite dans une machine virtuelle qemu, équipée comme d’habitude d’un petit GiO de mémoire vive et de 32 GiO de disque dur.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 os11.img 32GFormatting 'os11.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1024 -k fr -localtime -soundhw all -hda os11.img -cdrom openSUSE-11.2-DVD-x86_64.iso -boot d &

Installation sans problème. Mais c’est par la suite que cela s’est gaté. En effet, la version 64bits est littéralement gavée de paquets en 32bits.

Paquets 32 bits dans OpenSuSE 11.2 64 bits

A vrai dire, je n’avais plus vu cela depuis une époque assez reculée, celle de la Fedora 8 64bits qui était assez métissée.

J’avais encore soulevé le problème début 2009, à l’époque avec l’OpenSuSE 11.1

A croire que seulement Fedora, Debian, Archlinux, Mandriva, Ubuntu (et ses déclinaisons) ou encore Slackware savent faire des distributions rééllement 64 bits…

Sans oublier le « menu intelligent » de la version OpenSuSE de Gnome qui est un clone assez ressemblant du menu démarrer « nouvelle génération » jadis introduit avec MS Windows XP…

Le menu intelligent d'OpenSuSE 11.2 pour Gnome

Bref, rien de bien nouveau pour l’utilisateur. Il est vrai que dans les tripes, les changements ont été nombreux, qu’elle est plus rapide que sa précédente version, mais on trouve souvent des ressucées des autres distributions : l’idée du delta-rpm initié par la Fedora 11, l’arrivée de partitions en ext4fs, un nouveau Gnome, un nouvel OpenOffice, etc…

Bref, comme l’a fait remarquer Cyrille Borne dans un article récent : où sont passés les vraies nouveautés des distributions cycliques ?