Deux expériences qui prennent fin en même temps, ça arrive.

Nous sommes donc à une poignée de jours de Noël. Les vacances de Noël sont commencées, et il est donc temps de conclure deux expériences que j’avais lancé fin novembre / début décembre. La première concerne la maintenance en vie d’une Debian GNU/Linux unstable sur un mois. J’avais déjà fait un point d’étape que je concluais ainsi :

[…]Pour le moment, je n’ai pas encore cassé ma Debian GNU/Linux unstable, ce qui prouve qu’elle est plus solide que la légende urbaine linuxienne le laisse croire 🙂

Finalement, l’installation a tenu le choc jusqu’au bout. L’ajout des deux émulateurs sans passer par l’empaquetage officiel n’a pas déstabilisé outre mesure l’ensemble. Ce qui est un très bonne nouvelle. Donc, la Debian GNU/Linux unstable que l’on installe à la main est plus stable sur le long terme qu’une Siduction. Je ne pensais pas que j’aurai écrit un jour une telle phrase. Je me doutais un peu de ce résultat, étant donné que mon eeePC a tourné durant quelques deux années sous Debian GNU/Linux unstable.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour terminer, une vidéo collaborative avec Baba Orhum, comme à la grande époque de la Manjaro Tux’n’Vape 🙂

Sur ce, bon week-end !

Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Adieu Debian GNU/Linux, bienvenue Void Linux.

Dans un article récent, je parlais de l’abandon en cours de l’architecture 32 bits par les mainteneurs de Debian. Cela se comprend, les machines 32 bits les plus récentes ont dans les 15 à 16 ans d’âge. Il ne doit sûrement pas resté suffisamment d’utilisateurs de cette architecture pour continuer à la supporter.

Ce qui me facilite un peu le transit, étant donné que j’ai un vieil eeePC 1005 HAG (écran 10 pouces, 1 Go de mémoire et 150 Go de disque dur). C’est dans les commentaires qu’un certain nb me disait de voir du côté de la Void Linux. Je dois dire que je l’avais complètement oubliée.

J’ai donc récupéré l’image live avec Xfce pour l’architecture 32 bits. Ça tombe bien, c’est l’environnement que je veux utiliser sur mon eeePC.

Après plusieurs tentatives malheureuses, j’ai pu réussir à installer la Void Linux. Propulsé au départ par un noyau linux lts 6.6.21, j’ai lancé un petit sudo xbps-install -Syyu qui m’a permis de mettre à jour l’ensemble. L’ensemble des mises à jour m’a pris une petite dizaine de minutes, étant donné que l’image ISO date de mars 2024 !

Évidemment, le démarrage n’est pas aussi rapide que sur mes autres ordinateurs, mais vu que l’eeePC a un vieux disque mécanique, je ne vais pas m’en plaindre !

Dans les réglages, j’ai demandé à avoir le clavier en azerty par défaut au lieu du Qwerty fourni à la base. J’ai aussi rajouté le noyau linux 6.12 avec un petit sudo xbps-install linux6.12

Et voici donc l’indispensable fastfetch du eeePC sauvé par la Void Linux.

La partie la plus ennuyeuse dans le post-installation ? Configurer ma connexion Wifi avec son mot de passe ultra laxatif à recopier.

Maintenant, je ferai des mises à jour une fois par semaine du eeePC. On verra bien combien de temps l’installation tiendra, mais j’espère au moins dépasser un an. Cela me ferait plaisir !

Le 32 bits sur Linux, la suite du début de la fin ?

Depuis une bonne douzaine d’années, les distributions GNU/Linux sont passées au 64 bits, abandonnant les unes après les autres les processeurs 32 bits qui – mise à part l’épopée des premiers eeePC vers 2007 de mémoire – n’étaient plus produits.

Je possède un ancestral eeePC 1005HAG qui me sert de PC d’appoint. Je ne l’utilise que ponctuellement, car il montre son âge. Avec seulement 1 Go de mémoire vive et 150 Go de disque dur, je n’avais pas vraiment le choix quand en 2022 je remettais en route cet ordinateur. J’avais dû partir sur Debian GNU/Linux, migrant vers unstable pour avoir des paquets frais le plus souvent possible.

Cependant, hier en faisant les mises à jour, je constate que le noyau est resté en version 6.10 au lieu de me proposer un 6.12 ce qui aurait été plus logique. Je poste ma mésaventure sur Mastodon et sur l’ancien oiseau bleu à la quête de réponse.

C’est finalement via une vidéo d’Adrien Linuxtricks que la réponse est arrivée : le support du 32 bits est terminé pour Debian, au minimum pour le noyau. Vidéo que je joins à l’article ci-après.

Pour la faire courte, Debian décide d’arrêter les frais, il ne doit plus rester suffisamment d’ordinateurs équipés de processeurs 32 bits pour que ce soit « rentable ».

La fin de la prise en charge commencera officiellement avec Trixit, la Debian GNU/Linux 13 qui sortira vers juin / juillet 2025. Les Debian 11 et 12 seront supportés encore quelques années, au moins par le biais du support LTS. Selon la page dédiée sur le site de Debian, la Debian 11 (Bullseye) sera supporté jusqu’à fin août 2026, la Debian 12 (Bookworm) jusqu’à fin juin 2028.

Le compte à rebours est donc lancé. Ça m’ennuierai de ne plus pouvoir utiliser le eeePC – même si sa pile est morte – car j’y tiens un peu. Je pourrais tenter l’aventure Archlinux32, mais il y a un problème de trousseau de clés qui empoisonne la vie de la distribution depuis la fin novembre 2024. Autant dire que ça risque de me faciliter le transit intestinal plus que de raison !

Je vais donc patienter jusqu’aux vacances de Noël pour tester cet hypothèse. On verra bien, la suite au prochain épisode 🙂

Itch.io, une source presque sans fin de bons jeux indépendants.

Je suis sur ce site depuis environ 2 ans et demi à 3 ans. J’ai pu ainsi croiser le chemin de créateurs (et de créatrices comme Sarah Jane Avory) de jeu sur diverses plateforme, que ce soit en natif pour certains ordinosaures, voire des créations fonctionnant sous Linux, comme « Sales Gosses » ou « Superflu Riteurnz » de Gee.

Parmi mes préférés, il y a Jimbo qui propose pas mal de clones de jeu pour le Commodore PET, malgré les limitations de la dite machine : pas de mode graphique, pas de carte son. Ce qui n’empêche pas la naissance de certains petits bijoux. Comme un clone de Lemmings, « PETSCII Zombie Lemmings for Commodore PET » ou plus récemment, un petit FPS à la Wolfensteind3D, « Escape from PETSCII Castle » dont voici une petite vidéo de 5 minutes à la difficulté « I know the Killer Poke », difficulté normale.

Il y a aussi le support de consoles moins connues comme la très intéressante – et relativement onéreuse (199$ hors frais de ports) Playdate, qui affiche plus d’un millier de réponses quand on la recherche.

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Moderniser un tant soit peu la Parabola GNU/Linux-libre, est-ce possible ?

Dans l’article que j’ai consacré à la Parabola GNU/Linux-libre, j’identifiais deux points faibles. Le premier ? Un noyau linux-libre vieux de presque 9 mois, et une version obsolète de GNU/IceCat.

Corriger le premier point a été facile. J’ai récupéré le PKGBUILD du noyau linux-libre, j’ai changé le numéro de version et j’ai viré un patch qui ne s’appliquait pas à savoir le patch « 0002-fix-Atmel-maXTouch-touchscreen-support.patch ». Ensuite, en utilisant mon processeur en limitant le nombre de coeurs à 8 (en ignorant donc les 8 fils complémentaires du Ryzen7), j’ai dû attendre une bonne quarantaine de minutes pour que le noyau Linux-libre 6.12.4 soit disponible.

Même si cela a pris du temps, c’était mieux de faire ainsi. Je craignais que faire compiler le noyau sur ma vraie Archlinux provoque des problèmes.

La compilation d’une version à jour de GNU/IceCat (le Mozilla Firefox à la sauce FSF) – c’est-à-dire compenser les 4 versions ignorées – a été plus rocambolesque. Non seulement le PKGBUILD fourni par la Parabola est une purge sans nom, je me suis replié sur le GNU/IceCat disponible sur AUR… Ce qui a entraîné – et j’ignore pourquoi – la recompilation des outils Clang/LLVM en version 17.

Pour GNU/IceCat, j’ai dû laisser tomber. La compilation du paquet AUR clang17 provoquant une saturation mémoire et un gel complet de mon installation… Même avec 16 Go de mémoire et 4 Go de swap. Même en mettant l’option MAKEFLAGS="-j1", ça sature. J’ai donc décidé de reporter aux calendes grecques la compilation de GNU/IceCat.

Je comprends un peu pourquoi le paquet de GNU/IceCat n’a pas été mis à jour depuis plusieurs mois… Si sa compilation fait planter un serveur dédié, ça calme. Mais cela n’explique pas pourquoi le noyau est si vieux, surtout que j’ai pu le faire recompiler sans problèmes. À croire que les mainteneurs de Parabola GNU/Linux-libre n’en ont en presque plus rien à faire de la distribution. Je ne pensais pas le dire un jour, mais au final la distribution libre au sens de la FSF qui tient bien la route – malgré l’âge avancée de la logithèque proposée – c’est la Trisquel GNU/Linux qui a toujours une version LTS de retard sur le projet Ubuntu qui lui sert de fondement.

Ajout à 17 h 20, le 13 décembre 2024. J’ai fini par trouver une solution pour avoir la dernière version en date de GNU/IceCat. Je suis passé par l’énorme dépôt tiers Chaotic AUR (prévu à l’origine pour la Garuda Linux) et j’ai fait installé le GNU/IceCat disponible. J’ai ensuite désactivé le dépôt.

C’est moins propre qu’une recompilation en bonne et due forme, mais je n’avais pas envie de voir mon PC recompiler un logiciel dans une machine virtuelle qui giclera pour Noël.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième vendredi du mois de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon week-end !

Que devient la Parabola GNU/Linux-libre en cette fin d’année 2024?

La Parabola GNU/linux-libre, c’est Archlinux à la sauce Free Software Foundation alias la FSF. Elle est d’ailleurs listée dans les distributions recommandées par la FSF.

Quand on va sur la page de téléchargement des images ISO pour installer la Parabola – ou la migrer depuis une Archlinux, ce qui ne fonctionne pas au moment où j’écris cet article – on s’aperçoit que les images ISO, spécialement celle en ligne de commande date de 2022. On a droit à une image ISO – qui au 11 décembre 2024 – propose un noyau linux-libre 5.17.3, sachant que noyau LTS le plus proche est un 5.15.173, dixit kernel.org.

J’ai donc récupéré l’image ISO en ligne de commande avec systemd. Pour me rafraichir la mémoire sur l’installation en ligne de commande, je me suis basé sur le travail de Chennux qui a repris le guide d’installation pour Archlinux que je proposais il y a quelques années de cela.

Vu l’âge de l’image ISO, j’ai commencé par mettre à jour les paquets archlinux-keyring et de parabola-keyring avant de commencer l’installation à la main. Sinon, j’avais des erreurs à ne plus savoir qu’en faire 🙁

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, les 5 premiers niveaux de « Santa’s Workout 4: Jingle all the way » qui m’ont parfois donné du fil à retordre.

Sur ce, bonne fin de semaine !