15 jours sur la framasphere*, premier bilan.

Il y a une quinzaine de jours, j’écrivais un billet sur l’amour vache que j’ai pu avoir avec le réseau social décentralisé diaspora*.

En utilisant le point d’accès proposé par framasoft, je voulais donner une nouvelle chance à ce réseau social atypique.

Je dois dire que le bilan que j’en tire au bout de deux semaines n’est pas trop mauvais. Sur le plan technique, il y a l’obligation de bien rédiger son billet ou son commentaire avant de le publier. Ce qui implique d’apprendre la syntaxe markdown, mais ce n’est rien de bien compliqué au final, et comme un bouton aperçu permet de vérifier ce qu’on est en train d’écrire…

Evidemment, j’ai moins de contacts que sur mon compte google plus (environ 600), n’accumulant qu’environ 162 contacts en ce moment sur mon profil (contacts uniquement visible si on est connecté sur diaspora*)

Comme pour mon fil google plus, je n’ai qu’environ 20 à 25% de contacts réellement actifs. Mieux vaut avoir peu de contacts actifs que de se trimballer des kikolol qui pollue des réseaux comme celui du fesseur de caprins.

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Amusons-nous un peu avec Gnome et Archlinux… Installons Gnome Software.

Gnome Software est un peu la réponse des développeurs de Gnome aux divers magasins de logiciels, principe désormais connu du grand public grace à une marque fruitée. Sur Archlinux, le logiciel en question n’est pas disponible par défaut quand on installe Gnome. On peut cependant le rajouter, même son utilisation est très limitée sur Archlinux.

Je suis donc parti d’une Archlinux classique avec Gnome 3.14.1, et je vous montre en deux étapes comment installer Gnome Software en quelques minutes. C’est une opération qui peut se révéler dangereuse, donc, si vous suivez ce qui est proposé, c’est à vos risques et périls.

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LXQt 0.8.0 : le retour de l’environnement poids plume.

Début septembre 2014, j’avais fait un point d’étape sur l’évolution de LXQt, quatre mois après la sortie de la version 0.7. La version 0.8.0 a été annoncée le 14 octobre 2014. Cela a été l’occasion de voir les progrès accomplis et officialisés depuis la version 0.7.0.

Si on en croit les notes de publications, outre le fait que LXQt est compilable avec QT5 par défaut, il y a l’outil lxqt-admin (pour les tâches d’administration de l’environnement), des nouveaux thèmes, de nombreuses améliorations dans PCManFM-Qt ou encore dans le panneau qui permet de réordonner les icones à la volée.

J’ai donc installé une Archlinux dans une machine VirtualBox et en me basant sur la paquet AUR lxqt-desktop-git, je me suis occupé de faire compiler l’environnement.

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NuTyX Saravanne : une LFS sans se prendre la tête, le retour :D

Ah, la Linux From Scratch, la distribution GNU/Linux disponible sous forme de livre qui a pour slogan : « Compilation, un point c’est tout »… Non seulement sa base est très longue à installer, mais il suffit d’une faute de saisie malencontreuse et vlan !

Pour contourner ce problème, il y a une distribution dont j’ai souvent parlé, parfois avec la dent dure, la NuTyX. Vous prenez la LFS préalablement compilée, vous lui rajoutez un gestionnaire de paquets entièrement réécrit du nom de Cards, et vous avez une distribution GNU/Linux qui intéressera les plus technophiles linuxien(ne)s.

La dernière fois que j’ai parlé de la NuTyX Saravanne, c’était en juillet 2014, à l’époque de la RC2. Depuis le travail d’affinage a été constant, et Thierry Nuttens a annoncé le 8 octobre la sortie officielle de la NuTyX Saravanne. On y trouve un noyau linux 3.16.4, KDE SC 4.11.4 et plein de petites bonnes choses.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO de la NuTyX Saravanne en 64 bits, d’environ 175 Mo, et j’ai lancé le tout dans une machine virtuelle VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso
–2014-10-10 16:09:46– http://downloads.nutyx.org/NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso
Résolution de downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)… 195.154.82.195
Connexion à downloads.nutyx.org (downloads.nutyx.org)|195.154.82.195|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 183500800 (175M) [application/x-iso9660-image]
Sauvegarde en : « NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso »

100%[======================================>] 183 500 800 383KB/s ds 5m 58s

2014-10-10 16:15:45 (500 KB/s) — « NuTyX_x86_64-saravane-20141006.iso » sauvegardé [183500800/183500800]

Après un démarrage très rapide, on arrive au choix des langues.

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Parabola GNU/Linux : où en est la Archlinux 100% libre ?

La Parabola GNU/Linux, c’est la version libérée (au sens où l’entend la Free Software Foundation) de la distribution GNU/Linux Archlinux. Les grandes différences ? Des dépôts spécifiques avec des logiciels complètement libres (dont le noyau linux-libre), un paquet du nom de « your-freedom » qui met sur liste noire les vilains logiciels qui ne sont pas libres ou pas suffisamment libre. La première fois que j’en avais parlé, c’était en octobre 2010, la dernière fois dans une expérience complètement inutile donc indispensable en mai 2013.

La dernière ISO d’installation de la distribution étant sortie en ce début octobre 2014, je l’ai récupéré puis j’ai lancé une machine virtuelle Qemu pour y mettre une Parabola GNU/Linux à l’intérieur avec Gnome et LibreOffice. Une occasion de faire le bilan près de 18 mois après le dernier article et de voir si on peut l’utiliser dans la vie de tous les jours 😉

Je serais bien passé par un fichier torrent, mais la dernière ISO en date (au moment où je rédige l’article, le 9 octobre 2014) n’a pas de torrent à son nom 🙁

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c https://repo.parabola.nu/iso/2014-10-07/parabola-2014.10.07-dual.iso
–2014-10-09 17:55:08– https://repo.parabola.nu/iso/2014-10-07/parabola-2014.10.07-dual.iso
Résolution de repo.parabola.nu (repo.parabola.nu)… 80.87.131.232
Connexion à repo.parabola.nu (repo.parabola.nu)|80.87.131.232|:443… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 560988160 (535M) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « parabola-2014.10.07-dual.iso »

100%[======================================>] 560 988 160 1,82MB/s ds 11m 12s

2014-10-09 18:06:20 (816 KB/s) — « parabola-2014.10.07-dual.iso » sauvegardé [560988160/560988160]

Et l’habituelle machine virtuelle ci-dessous. 

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2014.10.07-dual.iso -boot order=cd &

Pour mémoire, kvm64 est un alias pour : qemu-system-x86_64 -k fr -m 2048 -sdl -soundhw hda,ac97 -no-frame -vga std --enable-kvm

L’installation est strictement identique à celle d’une Archlinux. On peut migrer depuis une Archlinux vers une Parabola GNU/Linux. J’ai donc suivi le dernier tutoriel en date que j’ai proposé pour une installation d’Archlinux (la version 12 au moment où je rédige cet article). Les modifications sont très faibles voire anecdotiques.

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Guide d’installation d’Archlinux, version d’octobre 2014.

Voici la douzième version du tutoriel pour installer une Archlinux, que ce soit avec une machine virtuelle, utilisant un Bios ou un circuit UEFI. Cette version rend obsolète de celle de septembre 2014.

Il y a deux notes à lire avant de me traiter comme du poisson qui n’aurait plus vu l’eau depuis plusieurs semaines.

  1. Je rédige ce document le 8 octobre 2014. Gnome 3.14 n’était pas encore disponible sur les dépôts stables de la distribution, j’ai utilisé les dépôts de test (testing et community-testing) pour faire les captures d’écran de la section Gnome.
  2. Dans la section des services à activer, il y a deux lignes pour Cups. Au 8 octobre 2014, Cups 2.0.0 est uniquement disponible dans le dépôt testing. D’ici la prochaine version du document (entre le 5 et le 10 novembre 2014), ces deux points seront obsolètes.

NB : si vous voulez faire une installation avec UEFI, il faut utiliser cgdisk, gfdisk ou gparted, et créer un partitionnement GPT. Sinon, ça plantera !

Ce n’est pas un tutoriel à suivre au pied de la lettre, mais une base pour se dégrossir. Le fichier au format zip contient :

  • La version odt
  • La version pdf
  • La version ePub
  • La version mobi (pour Kindle)

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

Bonne lecture et n’hésitez pas à me faire des retours en cas de coquilles !

L’ubuntu-bashing : un effet de mode pour bien se faire voir dans certaines communautés linuxienne ?

Il y a une tendance latente dans le petit monde des utilisateurs de distributions GNU/Linux, surtout quand ceux-ci après s’être fait les dents sur Ubuntu partent vers des distributions plus techniques, voire carrément sur des distributions mères, comme la Debian GNU/Linux par exemple.

C’est de casser, avec une mauvaise foi digne de celles des personnes prises les doigts englués dans le pot de confiture, Ubuntu en lui faisant porter la responsabilité de tous les malheurs du monde.

Un peu comme les personnes qui s’étonnent actuellement que la version alpha de MS-Windows 10 récupère des données via un outil à la keylogger pour avoir des informations technique à exploiter par la suite et améliorer le produit final.

Ce sont aussi les mêmes personnes qui vont mettre des données plus ou moins intime sur leur compte chez le fesseur de caprins et de s’étonner qu’on sache tout d’eux. Mais passons.

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Un installateur graphique pour Archlinux : serpent de mer ou outil « contre nature » pour la distribution GNU/Linux ?

J’utilise depuis 2009 la distribution GNU/Linux Archlinux presque en continue sur mes ordinateurs successifs. Depuis presque aussi longtemps, j’entends la même rengaine : où est l’installateur graphique ? Ou sa variante : pourquoi y a pas d’installateur graphique ?

Il y a bien des projets développés pour Archlinux (comme cnchi d’Antergos, devenu Thus sous Manjaro Linux), Evo/Lution (bien que le projet semble se tourner vers un outil textuel comme celui qu’on peut avoir sous la vénérable Slackware Linux), ou encore Calamares (KaOS et Manjaro Linux) voire Tribe pour la Chakra Linux qui a coupé les ponts depuis quelques années avec la distribution qui l’a vu naître.

Cependant, et j’ai pu en avoir la preuve avec le port de cnchi utilisé par la KaOS lors d’un test que je lui avais accordé que ces outils sont vraiment tout sauf au point.

Outre le fait qu’il y a au moins trois projets concurrent pour proposer un installateur pour les distributions basées sur Archlinux, je pense que proposer un installateur graphique est un peu « contre nature » pour une distribution qui se veut KISS (« Keep It Simple Stupid » qu’on peut traduire de manière sociale par « Ne compliquons pas les choses »).

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Diaspora* : je t’aime, moi non plus ?

C’est un peu la relation que j’ai avec ce réseau social alternatif. Pour la troisième fois, je me suis réinscrit, via le pod d’accès de framasoft. Et j’espère que cette fois, j’y resterais un peu plus longtemps que les fois précédentes.

Dans un article fleuve, Cyrille Borne nous annonce qu’il quitte diaspora*, je cite :

[…]
Oui vous avez bien lu c’est un échec, on a bien du monde, on a bien du contenu mais il manque ce qu’il manque toujours et j’ai l’impression que le phénomène s’accélère, il n’y a pas de codeurs. Raconter des conneries, balancer des lol cats, troller sur Microsoft, Apple Google, refaire le monde est à la portée de tout le monde, mais des événements montrent qu’il manque toujours des bras pour coder les applications libres.[…]

Je suis d’accord, diaspora* est encore un peu fruste, il n’a pas le polissage graphique et ergonomique d’un Google+ ou de l’éléphantesque réseau des Fesseurs de Caprins.

Je suis d’accord qu’il y a moins de codeurs, mais c’est une constante de ce qui fait à la fois la force et la faiblesse du logiciel libre : l’égo de ses développeurs et la possibilité de s’entendre.

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GhostBSD 4.0 : enfin un successeur léger à PC-BSD, qui redonne ses lettres de noblesse au bureau pour FreeBSD.

Ah, GhostBSD. Basé comme PC-BSD sur FreeBSD, c’est un OS qui veut proposer une alternative aux distributions GNU/Linux sur le bureau. Le travail de la nouvelle version – j’avais parlé pour la dernière fois de GhostBSD à l’époque de sa version 3.5 en novembre 2013 – a été très important et centré sur un seul environnement de bureau : Mate Desktop.

Je n’avais pas été super emballé par la version 3.5 de GhostBSD. Cependant ayant pu faire quelques tests des version intermédiaires, j’ai apprécié l’annonce de la sortie de la version 4.0, alias Karina. J’ai récupéré l’ISO et lancé le tout dans une machine VirtualBox.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/ghostbsdproject/release/amd64/4.0/GhostBSD4.0-RELEASE-amd64.iso
–2014-10-03 09:49:16– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/ghostbsdproject/release/amd64/4.0/GhostBSD4.0-RELEASE-amd64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1271048192 (1,2G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « GhostBSD4.0-RELEASE-amd64.iso »

100%[====================================>] 1 271 048 192 1,86MB/s ds 12m 39s

2014-10-03 10:01:55 (1,60 MB/s) — « GhostBSD4.0-RELEASE-amd64.iso » sauvegardé [1271048192/1271048192]

Les notes de publications parlent d’un bug lié à xorg lors de la mise à jour de l’OS. J’indique un peu plus bas dans l’article comment contourner le dit bug. Au premier démarrage, on a le choix de l’interface à utiliser. Je suis resté avec l’option « classique »

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