KDE SC 4.8 : un grand cru de l’environnement de bureau.

Dans une vie précédente, j’ai utilisé KDE 4.3, ce qui remonte à environ 2 ans et demi. J’avoue que je n’ai pas eu envie de me plonger dans KDE entre temps, mais la sortie de la version de KDE SC 4.8 m’a donné envie de le faire. J’ai donc installé dans une machine virtuelle Qemu-KVM, une distribution archlinux 64 bits.

Au moment où je rédige cet article, KDE SC 4.8.0 est encore dans le dépot [testing] de la distribution, et donc demande l’activation de ce dernier. Pour l’installation, je n’ai pas cherché la finesse : bien qu’il existe un découpage en méta-paquets, j’ai demandé l’installation de la totalité de l’environnement, ce qui a demandé quelque chose comme 2 Go ? 😉

Installation de KDE SC 4.8

L’installation s’est résumé à faire un :


yaourt -S kde

La traduction française ?


yaourt -S kde-l10n-fr

J’ai ensuite rajouter une extension qui permet d’utiliser le moteur webkit en lieu et place de khtml dans konqueror.


yaourt -S kwebkitpart

Une fois l’ensemble lancé, est on surpris par la légèreté de l’affichage. La barre des tâches qui contient le menu K est joliment stylisé. Le bouton qui permet de gérer les gadgets est simple, loin du clinquant de l’époque KDE 4.2 / 4.3.

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Parabola GNU/Linux : une archlinux 100% libre presque 100% utilisable ;)

J’ai parlé il y a pas mal de temps de la Parabola GNU/Linux, une version compatible avec les idéaux de la Free Software Foundation, à savoir aucun logiciel non-libre installé.

J’ai eu envie de voir l’état de la distribution en ce début janvier 2012. J’ai donc récupéré l’ISO 2011.09 via bittorrent, puis j’ai installé la base de cette archlinux libérée.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom parabola-2011.09.01-netinstall-x86_64.iso -boot order=cd &

L’installateur est classique, à deux ou trois différences près, dont la profession de foi dès le premier écran d’installation, et aussi que l’installateur se lance en utilisant /libre/setup au lieu de arch setup

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Petit cadeau de noël avec du retard :)

J’avais été contacté par une personne via mon courrier électronique. Une demande m’avait été faite : un guide pour installer Archlinux et Gnome 3.2. J’ai donc fait un petit guide, en essayant de ne pas trop être la tête dans le guidon…

Le guide en question est sous licence CC-BY-SA 3.0.

La source au format LibreOffice Writer, compressé en bzip2 et la version au format PDF.

Commentaires et remarques sont les bienvenues. Bonne lecture 😉

 

Se faire son propre environnement léger avec Archlinux et Openbox.

C’est après avoir testé l’excellent Viperr que j’ai voulu faire cet article. L’environnement obtenu à la fin n’est nullement fignolé au point de ce qu’on peut avoir avec Viperr. C’est juste une volonté d’amuser avec Openbox et les outils. Car c’est le coté bricolage personnalisé qui m’a branché ici, et surtout la volonté d’expérimenter un peu.

Je tiens à remercier Alexandre Singh alias DarthWound pour ses conseils durant cette expérience. Et surtout, encore un énorme merci pour la version remixée de la Fedora 16.

Je suis donc partie d’une machine virtuelle ArchLinux 64 bits à jour, et j’ai installé les logiciels suivants, liste non exhaustive bien entendu :

  • Internet : Mozilla Firefox
  • Bureautique : LibreOffice, cups (et ghoscript avec foomatic-db)
  • Graphisme : Gimp, XSane, scrot pour les captures d’écran
  • Multimédia : VLC, QuodLibet et xfburn
  • Gestionnaire de fichiers : Thunar et son extension thunar-volman
  • Emulateur de terminal : terminator
  • Accessoires : xarchiver, galculator, xscreensaver, gmrun (pour avoir un menu de lancement comme ce qu’on a le raccourci Alt-F2 dans la plupart des environnements classique.

Etant donné que durant la préparation de l’article, j’ai pas mal galéré, ce qui suit est la version propre de mes manipulations. Pour l’installation des logiciels comme Openbox, le wiki d’Archlinux est comme d’habitude est une source inépuisable.

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Bilan de 2011 pour Archlinux.

L’année 2011 est bientôt finie, et comme pour d’autres distributions, cette année aura été riche en évènement. Et c’est aussi un article clin d’oeil au diablotin, célèbre mainteneur de la distribution Frugalware Linux qui est une de mes distributions chouchoute 🙂

Le plus important, c’est la sortie de plusieurs ISO d’installation non officielles et une ISO officielle très attendue, en août dernier.

Il faut dire l’ISO précédente datait de plus d’an, de mai 2010. Et vu l’évolution rapide du projet, autant dire que cela faisait une petite éternité.

Coté grand évènement, c’est l’arrivée sur le dépot testing – et l’année prochaine sur la version stable – d’un pacman qui gère les signatures de paquets.

Et parmi les autres évolutions de 2011 ? La gestion automatisée des modules ainsi qu’une gestion différente de leur mise sur liste noire, est celle qui me vient à l’esprit.

Ce qui m’a fait aussi plaisir, c’est la transition sans encombre vers le noyau linux 3.0, ou encore la possibilité de voir arriver la nouvelle génération de Gnome, génération décriée à cause de son ergonomie complètement différente par rapport à la génération précédente qui avait vu le jour en 2002.

Ce qui a marqué l’année, c’est aussi la popularité croissante d’Archlinux. Et même si ces statistiques ne valent pas grand chose, sur les 12 derniers mois, Archlinux est à la 6ième place du top de pages vues quotidiennement sur Distrowatch, contre 9ième un an plus tôt.

D’ailleurs, le nombre de distributions dérivées d’Archlinux ne cesse de croitre (liste non exhaustive), même si on est loin de ce qui se passe avec Ubuntu…

Espérons que 2012 soit une grande année pour les distributions rolling release, aussi bien pour ArchLinux adorée que pour ma chouchoute, la Frugalware Linux.

CTK Arch : une « méta-distribution » basée sur Archlinux.

Etant dans une période : « J’ai envie d’essayer toutes les distributions qui proposent Openbox », je me suis dit que j’allais voir ce que donnait CTK Arch.

Dixit son site officiel, c’est, je cite :

CTKArch est une préconfiguration minimaliste d’Arch Linux (pas une distribution), qui inclut une sélection minutieuse d’applications et vise le support matériel le plus complet possible, en utilisant exclusivement des logiciels libres.
[…]
Une fois installé, il devient une installation Arch Linux classique, avec applications de navigation web, e-mail, chat, FTP, gestion de fichiers & archivage, bureautique, visualisation & édition d’image, vidéo et son, et gravure : comme si vous aviez passé votre journée à les choisir.

Miam. Assez intéressant. Et comme ArchLinux est en évolution constante, on peut prendre une image ISO un peu vieille, la version 0.7 datant d’avril 2011. Bon, je sens que la mise à jour va pas être triste 😀

J’ai donc en bon tipiak, selon les critères de l’industrie des moines copistes de galettes plastifiés, récupéré l’ISO via bittorrent. (Oui, je sais, j’ai copié-collé cette phrase, sur l’article concernant la CrunchBang Linux, mais je l’aime bien cette petite phrase).

Et comme d’habitude, l’environnement qemu-kvm que j’aime a été construit.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-ctk.img 32G
Formatting ‘disk-ctk.img’, fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-ctk.img -cdrom ctkarchlive-0.7-x64.iso -boot order=cd &

Au démarrage, on peut choisir soit l’anglais, soit le français. Et après un chargement rapide, on a un très beau fond d’écran avec une barre en bas de l’écran rétractile. On sent que l’ensemble est vraiment léger.

L’installateur se lance simplement, et comme il est en français, c’est encore plus simple à utiliser.

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ArchBang : un clin d’oeil – décevant – à la CrunchBang Linux.

J’ai parlé dans un billet précédent de la CrunchBang Linux. J’ai eu envie par la suite de voir son pendant en version ArchLinux, j’ai nommé ArchBang.

J’ai donc récupéré l’image ISO de la version 2011.11, que j’ai utilisé dans un environnement qemu-kvm classique.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-ab.img 32GFormatting 'disk-ab.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk-ab.img -cdrom archbang-2011.11-x86_64.iso -boot order=cd &

L’écran de démarrage est très beau, ce qui ne gâche pas le plaisir.

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KahelOS 111111 : le retour, pas vraiment gagnant.

J’ai pu voir sur Distrowatch que la distribution KahelOS, basée sur Archlinux était de retour.

J’ai donc récupéré l’ISO qui est un liveCD à l’image de ce que propose Chakra Linux. Cependant, pour cette version, pas d’ISO en 64 bits. L’image est assez lourde, elle pèse 2,6 Go.

J’ai donc créé mon environnement de virtualisation habituelle, et j’ai lancé l’ensemble.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm -hda disk.img -cdrom KahelOS-LiveCDdesktop-111111-i686.iso -boot order=cd &

Gnome-Shell ne démarre pas, ce qui est logique. J’ai voulu voir le support des autres langues que l’anglais, c’est pas vraiment fameux. Malgré tout, je lance l’installateur, proposé par l’écran de démarrage.

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Laissons les morts enterrer leurs morts… Mate en est l’exemple informatique.

J’ai déjà parlé du projet MATE, projet un peu « fou » qui a pour but de continuer de faire vivre la branche 2 de Gnome, après l’abandon de cette dernière en début d’année avec l’arrivée de Gnome 3.x.

Depuis la dernière fois, des dépots avec des paquets récents sont directement disponible, dixit le wiki d’Archlinux. J’ai donc eu la tache simplifiée.

Donc, une fois le dépot rajouté, je n’ai eu qu’à faire un petit :


yaourt -S mate-desktop-environment mate-video-player mate-calc mate-display-manager

Et l’ensemble s’est installé, même si un ou deux paquets ont du être recompilé.

J’ai volontairement gardé les paquets proposés par le dépot, et je dois dire qu’il manquent encore des éléments importants : pas de navigateur internet (Epiphany), ni le client courrier + agenda (Evolution).

Et pourquoi l’auteur est-il fan du Nyan Cat ?

Autant dire que si on ne rajoute pas de navigateur, l’ensemble est moins utilisable. Et je me demande si ce « fork » est bien utile. Gnome 2.32 est l’ultime rejeton de la branche Gnome 2, dont la première version est vieille de près de 10 ans.

D’ailleurs les notes de publications de la version 2.0 retranscrit un témoignage qui parle d’un utilisateur avec un Pentium 2 à 233 Mhz équipé de 96 Mo de mémoire vive 🙂

Ne vaudrait-il mieux pas abandonner un acharnement thérapeutique et concentrer les efforts sur l’amélioration des interfaces existantes ? Enfin, moi, je dis celà, mais je dis rien au fond 🙂

Archlinux et Unity… Troisième partie… en utilisant Qemu-kvm ?

M’étant déjà cassé les dents – et étant d’un naturel obstiné dans ce cas – j’ai voulu voir si le problème n’était pas lié à un bug plutôt vicieux de VirtualBox.

J’ai donc utilisé Qemu-kvm cette fois. Pourquoi Qemu-kvm ? Tout simplement car Unity2D fonctionne très bien dans Qemu-kvm 🙂

Et comme j’ai repris en main le paquet qemu-kvm disponible sur le dépot AUR d’Archlinux

Etant donné que le dépot que j’ai utilisé dans les articles précédents n’existe qu’en 32 bits, et que faire compiler 83 paquets ne m’enchante pas outre mesure, j’ai pris une installation d’Ubuntu 11.10 dans une machine virtuelle qemu-kvm (pour montrer que Unity fonctionne en 2D dans cet environnement qui ne supporte pas – encore ? – l’accélération 3D), et j’ai mis en parallèle une installation d’ArchLinux avec Xorg, les paquets Gstreamer, gnome (au cas où des dépendances ne seraient pas toutes installées avec le dépot de CityBusz), et puis le dépot ayatana de CityBusz.

Les deux dépots pour Archlinux étant franchement proche, celui de ChenXiaoLong utilisant le travail effectué par CityBusz :

Special thanks to thn81, L42y, City-Busz, and all of the other AUR maintainers that helped make it possible to run Unity under Arch Linux!

Ci dessous, une vidéo qui montre une ubuntu 11.10 fraichement installée et mise à jour. Ce qui prouve que Unity-2D fonctionne dans Qemu-kvm.

Pour la dite vidéo, j’ai utilisé une machine virtuelle classique, en utilisant cependant un image disque fixe au lieu d’une image agrandie dynamiquement, ne serait que pour éviter quelques ralentissements ennuyeux.

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