La crise d’Avril 2017 n’avait pas suffit : Manjaro a de nouveau chié dans la colle pour sa cible privilégiée, les personnes qui débutent sous Linux.

Ajout au 25 janvier 2019 : l’équipe a fait son mea culpa sur ce bug…

https://forum.manjaro.org/t/stable-update-2019-01-23-kernels-mesa-browsers-nvidia-deepin-virtualbox/72986/238

Et la capture d’écran qui va bien :

Sans plus de transition, l’article écrit le 24 janvier au matin. De plus, je ferme les commentaires, des trolls passant par TOR (encore une fois) ont joué la pollution.


Je sais très bien que j’aurai droit dans les commentaires aux pratiquants de gorges profondes du forum manjaro.fr. Manjaro a fait pire que lors de la crise d’avril 2017.

Dans cette annonce du forum de Manjaro.org pour le canal stable en date du 23 janvier, on apprend qu’il faut effectuer une commande que nombre de personnes ne feront pas et qui n’est presque jamais conseillée : sudo pacman -Syuu

En clair ? Faire une rétrogradation de paquets. Oui, c’est une opération rarissime sur une distribution en rolling release. Ensuite, on peut mettre à jour. Mais quel pourcentage des utilisateurs et utilisatrices lira les notes de publication ? Combien vont se retrouver plantés avec un système
QUI NE DÉMARRERA PLUS DU TOUT ?

Note : la partie critique du fil a été déplacée ailleurs. Cf https://forum.manjaro.org/t/rant-and-discussion-on-stable-update-20-19-01-23/73074/

Note 2 : le fil a été clos suite à des remarques qui n’ont pas plus aux développeurs de Manjaro… On est typiquement dans des comportements digne de l’URSS de Brejnev.  Avec une mauvaise foi assumée : https://forum.manjaro.org/t/rant-and-discussion-on-stable-update-2019-01-23/73074/156

Avec tout le respect que je dois à l’équipe de développement de Manjaro, vous avez franchement chié dans la colle ici. Vous n’auriez JAMAIS dû publier la mise à jour ainsi. Planter un système d’une personne qui est sur le canal testing ou unstable, c’est normal et c’est fait pour. Mais c’est INADMISSIBLE de proposer cela sur le canal stable !

Continuer la lecture de « La crise d’Avril 2017 n’avait pas suffit : Manjaro a de nouveau chié dans la colle pour sa cible privilégiée, les personnes qui débutent sous Linux. »

Ah, le kéké-tuning du monde linuxien…

J’ai eu souvent l’occasion de déplorer les dérives du monde du libre et spécialement linuxien. Mais il est vrai que j’avais sous-estimé un problème de taille : le kéké-tuning. Peu importe la région où on habite, mais il y a toujours des personnes qui ne jurent que par le mauvais goût et l’outrance du kéké tuning.

Il semblerait cependant que l’Occitanie, le Grand-Est ou encore le Centre-Val-de-Loire soit plus concerné selon les informations que j’en ai eu, mais je peux me tromper.

Mais avant tout, il faut définir le kéké-tuning : c’est la volonté d’en foutre plein la vue avec des effets outranciers ou encore en rajoutant composants inutiles sur le plan fonctionnel dans son matériel.

Outre le fait que l’on se fait siphonner le portefeuille pour des barrettes de mémoires aux couleurs du genre rose bonbon phosphorescent, on consomme de la mémoire vive pour rien. Oui, je sais certaines personnes vont me dire : les machines ont maintenant X Go de mémoire (avec X supérieur ou égal à 8), c’est pas une raison pour ne pas en profiter. Si on veut. Je pensais juste que c’était mieux de laisser la mémoire aux logiciels utiles…

Continuer la lecture de « Ah, le kéké-tuning du monde linuxien… »

La route du logiciel libre à 100% est-elle pavée de bonnes intentions ?

Note au 18 janvier 2019 : suite à une prise de bec dans les commentaires à cause d’une fausse manipulation de ma part, je ferme ceux-ci après avoir virés les dits commentaires. Désolé, mais je n’ai pas le temps physique de gérer actuellement une nouvelle crise.


Cela fait maintenant près de 23 ans que j’ai goûté pour la première fois au monde linux. C’était via une Slackware Linux proposée avec le magazine PC-Team et son numéro 9 de janvier 1996.

Autant dire que ça date pas mal… Au fur et à mesure des années, j’ai connu les grands noms de l’époque dont une partie a survécu avec plus ou moins de succès. Depuis presque 10 ans j’utilise au quotidien Archlinux. Ce qui m’a sensibilisé au logiciel libre et à la volonté de réduire la dépendance maximale aux composants logiciels non libres.

Cependant, comme toute volonté de se libérer le plus possible, voire complètement, cette route est pavée de pas mal d’embuches. Entre 2008 et 2009, j’ai dû batailler ferme avec un circuit wifi Atheros qui n’était pas encore complètement reconnu en utilisant l’enrobeur ndiswrapper.

Au fil des années, j’ai pu me passer de la quasi-majorité des codes non-libres qui ont tourné sur mes équipements successifs, le plus gros succès ayant été l’utilisation au quotidien de Nouveau pour faire fonctionner mes cartes Nvidia successivement abandonnées par leur créateur.

Mais je n’ai toujours pas franchi le cap de l’installation du noyau linux-libre, vous savez le noyau dont les composants non-libres, spécialement les micrologiciels ont été enlevés.

Pour une simple et bonne raison : sans des micrologiciels non libres comme le microcode AMD pour mon Ryzen3 2200G, gérer correctement le GPU est une galère sans nom et j’ai dû batailler ferme pour faire supporter complètement mon GPU durant plusieurs mois. Sans le microcode non-libre, je n’imagine pas les galères que j’aurais encore dû supporter.

Sur le plan des distributions officiellement adoubées par la Free Software Foundation, les progrès ont été énormes, bien que des écueils comme la BLAG (une mauvaise idée au final vue la facilité théorique de libérer complètement une Fedora Linux vue la politique de RedHat pour les logiciels non-libres) aient existé. J’en ai d’ailleurs parlé dans cet épisode de ma série « Les distributions GNU/Linux (in)justement oubliées.

Continuer la lecture de « La route du logiciel libre à 100% est-elle pavée de bonnes intentions ? »

De l’utilisation abusive et malsaine du réseau TOR…

Les outils sont la plupart du temps neutres. C’est leur emploi qui peuvent les rendre dangereux et / ou malsain. En effet, un couteau, un tournevis, un marteau, une scie sont des outils comme les autres. C’est leur emploi qui peut devenir discutable.

Certains outils ne sont pas vraiment neutres et sont franchement orientés dans un but qu’on peut qualifier aisément de létal : un gibet, un pal ou encore une guillotine ou une chaise électrique. Quoiqu’un méchoui sur une chaise électrique, ça doit être intéressant à voir 🙂

Le réseau d’anonymisation TOR entre dans la première catégorie. Outil plus que nécessaire dans les régimes hautement démocratique que sont la Chine populaire, la Hongrie de Viktor Orban, la Turquie de Recep Tayyip Erdogan ou encore l’Égypte d’Abdel Fattah al-Sissi, il peut se transformer en outil de dénigrement, d’intoxication, de désinformation voire de protection de réseau pédo-pornographique.

Sur le dernier point, je vous renvoie à cet article de 2016 de Numérama et d’un procès que le FBI a dû abandonner.

J’ai proposé une petite vidéo pour montrer comment savoir si une adresse IP avait été reliée dans le passé à un point de sortie du réseau TOR en utilisant l’outil ExoneraTor.

Continuer la lecture de « De l’utilisation abusive et malsaine du réseau TOR… »

De l’honnêteté intellectuelle dans le monde du logiciel libre…

J’ai souvent critiqué les personnes qui voulaient conserver les distributions GNU/Linux comme leurs prés carrés, comme un joujou pour geek. Il est vrai qu’il est agréable pour l’ego de passer pour avancé techniquement que la réalité de nos connaissances. Le syndrôme du « sorcier africain » qui psalmodie quelques mots étranges mais en le mettant dans un terminal donc.

Cela permet de faire passer tout et n’importe quoi – surtout de la désinformation manifeste – pour la vérité en montant une forme de réalité alternative. En gros, ce qu’on appelle des fake news.

J’ai donc enregistré une courte vidéo, hebérgée sur peertube pour faire une mise au point.

Je répète ici les principaux éléments :

  1. Je suis un littéraire de formation
  2. Je suis un passionné d’informatique complètement autodidacte
  3. Je n’ai aucune formation académique en informatique
  4. Je suis nul à pleurer dans le domaine du réseau, des serveurs ou de la programmation

Vous avez besoin de conseils pour choisir une distribution, administrer une Archlinux ou une Manjaro, faire du petit dépannage à destination d’une distribution bureautique ? Je suis compétent, même si pour certaines familles, je vous renverrai vers les forums dédiés. Vous voulez monter un serveur ou avez besoin d’aide pour du développement ? Inutile de me contacter.

J’espère que cette fois, le message passera !