« Hero Fantasy : The King’s Sword » : du neuf pour ce jeu rétroludique.

Dans un article publié pour Noël 2024, je parlais du projet solo « Hero Fantasy : The King’s Sword » sorti à la fois pour le Commodore Vic20 et son petit frère, le Commodore 64. Sur la page itch.io du développeur, on peut récupérer des version disquettes du jeu pour le Vic20 et le C64.

Cependant, en restant en contact avec l’auteur, j’ai eu l’honneur et le privilège de pouvoir tester des bêtas pour la version C64 sur cartouche et une première bêta du jeu pour l’Atari 800XL et plus récents.

Il faut dire que les deux ordinateurs ont en commun le processeur, même si le C64 a un MOS 6502 « amélioré ». Cela a permis à l’auteur de se concentrer sur les spécificités de l’ordinosaure d’Atari, étant donné que la logique du jeu est resté la même.

En suivant ses lives de programmation – un peu en diagonale, je dois l’avouer – j’ai pu voir la progression et bien que le jeu soit en monochrome pour des raisons d’ordre pratique. Ce qui fait que certains graphismes ont été modifiés. En effet, le jeu d’origine se base sur les clés et les portes de même couleur, sans oublier que les ennemis de deuxième niveau pour un monstre donné – comme les serpents – se basaient sur une couleur différente. Sur un jeu monochrome, c’est moins visible !

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En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier mercredi de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 2 : les projets de distributions mono-développeur.

Dans le petit et doucéreux monde des distributions Linux, il y a un truc qui m’irrite et me fait peur à la fois : les projets de distributions mono-développeur. Oui, vous allez me dire, il y a la Slackware qui est née en 1993 et qui essentiellement maintenu par Patrick Volkerding et quelques autres personnes.

Mais il y a d’autres projets, aussi mono-développeur qui sont à éviter pour cette raison. Il suffit que le développeur n’ait plus le temps de s’occuper de son projet pour se retrouver avec le bec dans l’eau.

Il est vrai que des projets comme SDesk sont des Archlinux à peine retouchées. Mais quand le projet est un peu plus ambitieux et ne se résume pas à la énième personnalisation d’Ubuntu, de Debian ou encore de LinuxMint, on est plutôt dans la mouise.

C’est pour cela que je ne conseille aucun de ce genre de projets quand on me contacte – contactait ? – pour me demander quelle distribution utiliser. J’ai pu voir récemment une Archlinux pure et dure utilisée par une personne que je n’aurai jamais soupçonné de l’utiliser. J’étais un peu sur le fondement ! Comme quoi, parfois on peut être agréablement surpris.

Pour résumer : projet mono-développeur ? Pas bien. Et restez donc sur les distributions mères et filles comme je me tue à le répéter. Vous aurez largement moins d’emmerdes au final.

SpeechNote / DsNote, la dictée vocale en action sous Linux.

SpeechNote ou DsNote sur AUR, c’est un logiciel de dictée vocale. Et comme tout logiciel de ce style, il faut être dans un environnement le plus silencieux possible. Voici donc la partie que j’ai saisie vocalement et corrigée des nombreux bugs de traduction que j’ai corrigé.

En effet, j’ai eu un accident de basket… En effet, j’ai deux doigts en écharpe et c’est un peu chiant pour taper sur le clavier. Donc je vais utiliser ce début d’article l’outil SpeechNote. Ça fera un peu « inception », mais c’est juste pour montrer speech note ou dsnote en action.

Et en donné que je n’ai pas d’autre choix, j’utilise SpeechNote pour me simplifier la vie, même si par la suite, je compéterai l’article avec les huit doigts qui restent utilisables.

Ici, je reprends la saisie au clavier. Il y a de nombreuses langues supportées, et je suppose que l’anglais doit être la version la plus fonctionnelle qui existe. Je ne l’ai pas testé, mon anglais n’étant pas aussi bon que je le voudrais.

Mais bon, on ne peut pas non plus demander des miracles à ce genre de produits. Il y aura toujours plus ou moins besoin d’un environnement calme. Mais le mieux, c’est de vous montrer le logiciel en action.

Inutile de préciser que je n’ai pas gardé le logiciel. Il me prend de la place pour pas grand-chose. Mais au moins, il a le mérite d’exister.

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce troisième mercredi de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ce qui me gonfle dans le logiciel libre actuel, épisode 1 : la mise en avant de projets non terminés.

Comme vous le savez, je suis un utilisateur long terme du logiciel libre, ayant décidé de passer au mono-démarrage linuxien en 2006. Ce qui était assez acrobatique à l’époque et on avait pas encore la dose de finition actuelle. En 2006, c’était un choix technique osé. De nos jours, un peu moins !

Cependant, il y a certains travers qui ont le don de me géner aux entournures. D’où ce premier article d’une petite série. On va commencer par ce qui m’a irrité récemment, c’est l’annonce par le projet Garuda de proposer une saveur de leur distribution avec l’environnement Cosmic Desktop qui est – au 16 mars 2025 en version alpha 6 – non terminé pour le moment.

Il ne serait pas étonnant que tout au long de l’année 2025 l’équipe de System76 sorte des versions alphas ou betas mensuellement. Je pense qu’il serait raisonnable d’estimer la première version stable pour fin 2025 début 2026. Écrire un environnement de bureau depuis la page blanche, ça prend du temps.

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En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de mars 2025. Attention, ça va piquer et pas qu’un peu.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans la série « L’environnement de bureau n’est pas terminé mais on l’empaquète », je demande la Garuda Linux qui propose une saveur avec Cosmic Desktop.
  • Vous trouvez ReactOS trop avancé dans sa réécriture de MS-Windows ? Alors Free95 sera pour vous. Merci Phoronix pour l’info !
  • Vous détestez les pubs qui s’affichent à l’écran. Vous rêvez de les tuer à vue ? Alors le petit jeu « Ad Popper » pour Commodore 64 sera pour vous.

Côté culture ?

Comment faire comprendre qu’il n’y aura pas de sortie numérique d’un album ? Mettez-le à 700€ sur la page bandcamp de l’album. Simple, non ? 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

Décidément, il y a de bonnes périodes pour les casse-têtes rétroludique.

Après « Master Piece » pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC dont j’ai parlé le 7 mars 2025, un jeu publié par Vector 5 Games pour le Commodore 64 a pris le relai dans mes soirées rétroludiques. Le jeu s’appelle « Zookeeper ».

Le principe ? Un jeu à la match 3, où il faut regrouper 3 ou plus animaux identiques pour nettoyer le niveau. À chaque niveau, un nombre donné d’animaux à éliminer est proposé. Et plus on monte en niveau, plus le nombre d’animaux différents augmente, faisant ainsi monter la difficulté. Et à partir du niveau 10, ça devient franchement costaud pour atteindre les objectifs sans être noyé par les animaux qui apparaissent en bonus au fil des tours.

Je suis actuellement arrivé au niveau 11 – sur les 30 – que compte le jeu, et je dois dire qu’il faut être foutrement stratège pour arriver à débloquer la situation. J’ai donc pris Vice, je lui ai rajouté la cartouche Epyx Fast Load et j’ai lancé le jeu. Je me suis limité au 5 premiers niveaux, vous laissant un avant-goût du 6e qui est déjà bien coriace.

Par chance, on peut reprendre le jeu à un niveau donné, chaque niveau ayant un code sur 4 chiffres qui lui est attribué. J’espère que je finirai un jour ce jeu, mais je dois dire que je n’espère rien très rapidement. J’ai suffisamment d’occupation en ce moment pour ne consacrer que 20 ou 30 minutes par jour au rétroludique en ce moment. Mais ne passez pas à côté de cet excellent match 3, ce serait dommage.

Mon réapprentissage de MS-Windows, c’est parfois bizarre.

Il est important de ne jamais insulter l’avenir, et savoir utiliser MS-Windows 11 est indispensable, même si on est comme moi un vieux linuxien qui a arrêté l’utilisation de MS-Windows à l’époque de XP. Oui, ça fait bientôt une vingtaine d’années.

Dans le cadre d’un projet futur qui concerne ma vie personnelle et dont je n’étalerai pas les détails ici, j’aurai besoin de savoir utiliser MS-Windows 11 sans avoir à chercher toutes les 30 secondes comment faire telle tâche, que ce soit en mode graphique ou en ligne de commande. Car oui, dans mon réapprentissage de MS-Windows, j’utilise pas mal la ligne de commande. Même si je suis très loin de maîtriser les subtilités de PowerShell, certains outils qui y sont plus ou moins liés, comme winget me simplifie la vie au quotidien.

Cet outil qui fait penser à un mélange d’apt-get et de pacman est bien pratique si on n’a pas envie d’aller sur les sites officiels pour récupérer les installateurs. J’ai eu besoin récemment de rajouter Adobe Acrobat Reader, et une simple ligne de commande m’a permis de récupérer et d’installer le logiciel qui est devenu monstrueusement gros. En effet, plus de 600 mo pour un « simple » lecteur de fichiers PDF, ça pique !

La commande dans un terminal ? winget install Adobe.Acrobat.Reader.64-bit Ce qui est amusant, c’est que je gère mon MS-Windows 11 virtualisé comme j’utilise Linux : je le gère avec la ligne de commande pour l’ajout / suppression de logiciels.

Évidemment, je suis incapable de comprendre les subtilités des 13 trillions (soyons généreux !) de commandes, d’options, d’objets et de méthodes qui font la richesse de Powershell.

Mais au moins, même si le réapprentissage est dur, ça permet de rafraîchir mes connaissances qui se sont depuis près de deux décennies, limitées au monde linuxien. Savoir utiliser Linux et MS-Windows, c’est indispensable, surtout pour geeker tranquillement.

Sur ce, bonne fin de journée !

« Master Piece », ou comment prouver que les casse-têtes les plus simples sont les meilleurs.

Comme j’avais pu le dire en décembre 2024, itch.io est devenu pour moi une source rétro-ludique de haut vol. Je parlais de cet article de casse-tête comme « Stream » pour la Playdate.

Récemment, et toujours sur itch.io, je suis tombé sur un casse-tête aux principes simples : « Master Piece ».

Dans une grille de 4×4, on a plusieurs pièces de jeu d’échec. Il faut réduire l’ensemble à une pièce avec une pièce tout en conservant les mouvements des pièces avec une condition : à chaque mouvement, une pièce doit être capturée.

Ce jeu sorti pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC est particulièrement satisfaisant sur le plan intellectuel, surtout quand on finit par trouver la solution après de nombreuses tentatives. Chaque niveau a un code précis, ce qui évite de repartir de zéro à chaque fois. J’en suis actuellement au niveau 8, capture d’écran de RetroVirtualMachine à l’appui.

J’ai aussi fait une capture vidéo en utilisant la version ZX Spectrum avec ZesaruX.

Voila, maintenant à vous de résoudre les grilles qui sont rapidement difficile à résoudre. Par chance, il n’y a aucune limite de temps ou de nouveaux essais… Et ça vaut mieux 🙂

Bonne découverte et bon courage !