Petit en vrac’ en ce dernier samedi de février 2021.
Côté logiciel libre, informatique et internet.
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- Dans la série « tant mieux pour les personnes qui l’utilisent », je demande la huitième révision majeure de la Mageia Linux.
- Vous êtes un h4ck3rz ? Alors la Kali Linux 2021.1 est disponible pour vous !
- Dans la série « des rollings releases quasiment inconnues », je demande la nouvelle version de la Gecko Rolling, une OpenSuSE Tumbleweed avec le dépot packman activé par défaut.
- Un article qui fait peur… Selon Linux Mint, entre 5 et 30% de ses utilisateurs seraient avec une version 17.xx de la distribution. Pour mémoire, la version courante est la 20.1 au moment où je rédige ce billet. Bon, la fourchette est aussi large que le diamètre de Jupiter, mais ça fout la trouille quand même.
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- Vous utilisez Qemu/Kvm et vous n’arrivez pas à avoir le plein écran avec une machine virtuelle MS-Windows 10, pas de problème, j’ai la solution !
- Les jeux à la Game and Watch ont bercé votre enfance ? Un petit jeu pour MS-Dos va vous permettre de retomber en enfance.
- Mieux vaut tard que jamais. La Void Linux propose une nouvelle série d’images ISO. Pour les fans de rolling release n’aimant pas – par idéologie ou techniquement – systemd.
Côté culture ?
Le groupe de post-rock « Collapse » continue sa campagne de financement participatif qui court jusqu’au 8 avril 2021 pour leur quatrième album, « Ἀνάγκη ».
Pour finir ce court billet, le dernier épisode de « C’est Trolldi, c’est permis » en date, publié le 26 février 2021. Oui, c’est franchement mochissime !
Bon week-end 🙂
> Un article qui fait peur… Selon Linux Mint, entre 5 et 30% de ses utilisateurs seraient avec une version 17.xx de la distribution.
En effet ça fait peur, mais ça ne m’étonne pas du tout. Bien plus de personnes qu’on ne le croit pensent qu’une fois qu’un logiciel a été codé, c’est bon, il l’est définitivement. Elles n’imaginent pas qu’une application dont le code ne bouge plus est une application morte et qu’en termes de sécurité, c’est un véritable gruyère 🧀 à plus ou moins longue échéance.
Il faudrait presque qu’on l’enseigne à l’école (à moins que ce soit déjà le cas ?).
À partir d’ici, je m’excuse par avance, parce que je vais me faire l’avocat du Diable 😅…
La gestion facilitée des mises à jours est l’un des intérêts que l’on peut porter à un système à base d’OSTree couplé aux flatpaks/snaps (p. ex. Fedora Silverblue): chaque application se met à jour automatiquement, quant au cœur du système, sa nouvelle image est téléchargée en tâche de fond et au prochain démarrage, la machine démarre sur celle-ci. En cas de pépin, revenir en arrière est un jeu d’enfant.
Même les personnes ne sachant pas comment ou craignant de faire des mises à jour auront un système intégrant les derniers correctifs de sécurité.
Je sais que tu n’aimes pas les paquets dits universels Fred, mais il faut reconnaître qu’ils peuvent avoir de bons côtés aussi. Reste à voir si les avantages prennent ou non le dessus sur les inconvénients.
De toute façon ça n’est pas pour tout de suite, tant que les développeurs n’ont pas résolu l’implémentation des _portals_ et autres joyeusetés pouvant donner la migraine, ça reste très hypothétique.
Je viens aussi de me rappeler que c’est un peu la faute de l’équipe de Linux Mint…
Les mises à niveau mineures se font de manière graphique si je me souviens bien, par contre, les mises à niveau majeures se font via la ligne de commande et parfois, il faut effectuer quelques modifications de-ci de-là en amont.
Bref, pas très sérieux pour une distribution qui vise avant tout un public néophyte, sans parler du fait qu’Ubuntu (sur laquelle est basée la Linux Mint mise en avant) propose systématiquement des mises à niveau en mode graphique et ça ne prend que quelques étapes…
Surtout que l’équipe de Mint ne supportent pas les montées en versions majeures du genre 17.x vers 18.x, vers 19.x, etc… Il faut tout réinstaller. Très convivial comme option pour les personnes qui débutent.
Oui, c’est (grosso modo) ce que je disais. Par « mises à niveau majeures », j’entendais le passage d’une Linux Mint 17.x à 18.x et par « mises à niveau mineures », le passage d’une 17.1 à 17.2 par exemple.
Petite correction (mais qui n’enlève rien à ce que tu dis dans ta réponse), si, c’est possible de passer de la 17.x à 18.x sans réinstaller. Par contre, et c’est ce que je disais dans mon précédent message, c’est en ligne de commande et en suivant le tuto (en anglais !) sur leur blog (parce que oui il y a besoin d’un tuto vu qu’il faut faire des manips avant de lancer l’upgrade elle-même…).
Du coup, ce système de mises à niveau majeures rate complètement la cible d’utilisateurs de la distribution, ce qui représente LE gros point noir de la Linux Mint, qui par ailleurs est une excellente distribution (dans la catégorie fixed release) pour débutants.
Mais il s’agit un point noir qui n’a jamais été réglé en une dizaine d’années d’existence du projet, ce qui laisse songeur sur la hiérarchisation des priorités au sein de l’équipe de développement (je dis ça parce que récemment ils ont développés/repris à leur compte des logiciels comme « Warpinator », « Hypnotix » ou encore « Applications web », bien utiles au demeurant, mais ils ont sur les bras un autre chantier autrement plus urgent !).
Et comme je le soulignais dans mon précédent message, ils n’ont aucune excuse puisque qu’Ubuntu sur laquelle est basée Linux Mint propose des mises à niveau en quelques clics depuis longtemps.
Je considère que les paquets universels, c’est la réinvention des DMG d’Apple et des MSI de Microsoft. Le problème vient du fait que les personnes proposant des flatpaks doivent proposer toutes les dépendances en interne… Et malheur si une d’entre elle est trouée… Mettre tout dans des conteneurs, c’est bien beau, mais à terme, c’est ultra lourd à gérer.
De plus, ce genre de paquets n’a d’intérêt que sur des distributions « fixed », les rollings évitant ce genre de problèmes par la mise à disposition de versions de logiciels compilés contre les dépendances en date.
« Le problème vient du fait que les personnes proposant des flatpaks doivent proposer toutes les dépendances en interne… »
L’argument n’est pas forcément mauvais mais tu as pris le mauvais exemple : snap et appimage ont bel et bien ce problème, mais pas flatpak avec son système de « runtimes », assez proche des systèmes de dépendances classiques.
Sinon pour moi l’intérêt des paquets universels serait d’avoir une plateforme qui permette de publier des logiciels d’une façon unique pour toutes les distros orientées bureautique, qu’elles soient en rolling ou fixed. Sans remplacer un gestionnaire de paquets propre à la distro bien sûr, comme sur Silverblue. 🙂 Mais bon, vu que le monde linuxien (et non-linuxien aussi) ne semble pas savoir se mettre d’accord sur quoi que ce soit, je pense que ce mythe ne se produira malheureusement jamais. :'(
Le système des runtimes, c’est réinventer les dépendances classiques, donc une énième réinvention de la roue. Quant au mélange paquets universels et paquets classiques, tu auras toujours des problèmes d’intégrations d’ordre graphique ou linguistiques.
Une rolling n’a aucun intérêt réel à utiliser des paquets universels qui ne sont présents que pour combler les manques des fixed releases.
Cela fait 15 ans que je suis en mono-boot linuxien, et j’ai toujours réussi à avoir les logiciels que je voulais sans passer par des paquets universels. Comme quoi… 🙂
> Le système des runtimes, c’est réinventer les dépendances classiques, donc une énième réinvention de la roue.
En soit ça on ne peut pas dire le contraire. 😀
> Quant au mélange paquets universels et paquets classiques, tu auras toujours des problèmes d’intégrations d’ordre graphique ou linguistiques.
Je peux juste dire que Ça dépend comment les paquets sont réalisés (format, qualité de l’empaquetage…)
> Une rolling n’a aucun intérêt réel à utiliser des paquets universels qui ne sont présents que pour combler les manques des fixed releases.
Pas tellement d’accord mais je ne vais pas redévelopper ce que j’ai dis juste au-dessus. 😀
> Cela fait 15 ans que je suis en mono-boot linuxien, et j’ai toujours réussi à avoir les logiciels que je voulais sans passer par des paquets universels. Comme quoi… 🙂
Nous sommes tous les deux sur Arch Linux, avec AUR tout est centralisé et plutôt bien surveillé, mais quid des autres distros où on n’a pas d’autres choix (hormis les paquets universels) que de chercher des logiciels à travers des PPA, Copr et autres dépôts tiers de manière un peu hasardeuse ? 😉
Pour les paquets universels, j’attends tes arguments concernant les rollings. Utilisant une rolling depuis plus de 11 ans (bientôt 12), je pense connaître les principes de bases.
Le problèmes des PPA et autres dépots tiers vient d’un manque de surveillance sur le long terme. Même flathub connaitra un jour des logiciels vérolés.
Pour les rollings ? Simplement compléter le catalogue de logiciels présents dans les dépôts de certaines d’entre elles. Je ne pense pas vraiment à arch linux avec son gigantesque AUR mais plutôt à des plus petites rollings comme void ou solus, qui n’ont pas forcément tout dans leur dépôts.
Après je te rejoins sur le fait que si c’est juste pour avoir des logiciels plus récents que dans les dépôts, ça ne sert a rien sur une rolling. 😄
En revanche, les PPA et flathub c’est pas tout a fait la même chose 😀
Flathub est beaucoup plus centralisé que les ppa, donc la surveillance est déjà plus facile. Après à voir avec le temps 😅
Je pense que les mainteneurs des distributions en question seraient bien contents – dans un sens – d’avoir une base de données type AUR pour y prendre à intervalles réguliers des nouveaux logiciels.
Flathub n’est pas vraiment des plus peuplés. À peine 1080 logiciels empaquetés. Ce qui n’est rien.
https://flathub.org/apps/category/All
> Je pense que les mainteneurs des distributions en question seraient bien contents – dans un sens – d’avoir une base de données type AUR pour y prendre à intervalles réguliers des nouveaux logiciels.
Très probablement, mais simple question : ont-elles forcément toutes les moyens (pas que financier je précise) pour le faire ? 🙂
> Flathub n’est pas vraiment des plus peuplés. À peine 1080 logiciels empaquetés. Ce qui n’est rien.
Le nombre de paquets dans un dépôt c’est une donnée à relativiser, ça tu le sais. 😀 En ce qui concerne Flathub tu n’as quasiment que des logiciels graphiques, contrairement aux dépôts classiques où tu auras aussi tous les outils de base d’un système linux (noyaux, init, gestionnaire de paquets…) ou des logiciels serveur et CLI (apache, php…). De plus, quand tu observes les logiciels disponibles sur Flathub, tu trouves pas mal de logiciels que tu n’as pas classiquement dans les dépôts des distros (notamment certains installés via AUR chez moi) : Ferdi, Freetube, WPS Office, Teams…
Sinon, en ce qui concerne la lourdeur, c’est vrai que ça peut être problématique pour certains au vu de leur matériel ou de leur connexion internet mais 100Mo de plus ou de moins, ce n’est plus grand chose aujourd’hui pour un nombre croissant de personnes. 😉
Pour les paquets universels, tu te trompes, c’est aussi utile sur une fixed que sur une rolling, un exemple comme ça, retroarch, en paquets standart tu n’auras pas toutes les options de téléchargements de moteurs et autres que tu auras avec le paquet universel, j’ai testé sur une manjaro, une opensuse tumbleweed et leap, une fedora, une debian,…
A chaque fois les paquets des dépôts ou dépôts externes pressentaient des versions castrés dans leurs fonctions, même sur AUR tu n’auras pas tout les moteurs que retroarch peut utiliser, alors que le paquet universel, bah il te permet de les avoir et d’utiliser toutes les fonctions.
J’ai pris le premier exemple qui me venait et qui me font utiliser ce genre de paquet universeil. Maintenant là où je te rejoinds, c’est sur l’intégration, tu n’auras pas forcément la langue de ton système ni le look, ni la police… Puis sans mentir, je vois une différence de performance sur les vieilles machines, c’est moins vivaces, et puis merde, c’est lourd, 1go pour un truc qui dans les dépôts fait 100mo…
Sur le premier point, tu as en partie tort. Une cinquantaine de paquets – dont une dizaine liés à Kodi – sont disponibles précompilés: https://archlinux.org/packages/?q=libretro
L’installation avec les shaders et RetroArch ? 85,9 Mo. Cela fait 29 coeurs pour être précis. Donc rien au final côté taille installée…
Donc on peut tabler au bas mot sur une bonne centaine de Mo voire plus une fois installé.
Les coeurs ne sont pas préinstallés, d’accord. Mais si tu n’as pas de jeux PSP, quel intérêt d’avoir le coeur en question préinstallé et qui va te bouffer de la place pour rien ? Pour info, le coeur PSP consomme 25,9 Mo -> https://archlinux.org/packages/community/x86_64/libretro-ppsspp/
Le record ? L’émulation ScummVM qui pèse 52,6 Mo ! https://archlinux.org/packages/community/x86_64/libretro-scummvm/
La plupart des autres coeurs mangent moins de 5 Mo, mais quand tu en as 20 ou 30, on arrive rapidement à plusieurs dizaines de Mo, voire de dépasser la centaine facilement.
Tu n’as qu’à voir la liste pour t’apercevoir que les coeurs les plus importants sont précompilés : PSP, NES, SuperNes, PS1, la Nintendo 64, la DreamCast, la Saturn, etc…
Bon, tu n’as pas le Commodore 64, le ZX Spectrum ou encore l’Amstrad CPC, mais est-ci si grave, surtout avec des émulateurs comme Vice, Caprice32 ou encore Fuse ?
On peut très bien avoir les coeurs manquants via AUR : https://aur.archlinux.org/packages/?O=0&K=libretro
Que 123 réponses. Ensuite, il y a un peu de tout, il faut trier. Retroarch c’est parfois bof, surtout quand tu n’as pas la manette qui va bien 🙂
C’est faux. Cf la recherche ci-dessus. D’ailleurs, la liste des coeurs officiels est disponible ici : https://emulation.gametechwiki.com/index.php/Libretro
Et sauf erreur de ma part, la plupart des ports « non git » ou « WIP (travail en cours) » sont disponibles sur le dépot community. Bref…
Tu aurais pu faire 30 secondes de recherche et éviter de sortir un argument partiellement valide et un autre qui ne l’était pas.
Je sais que tu n’aimes pas les rollings, mais il faut savoir raison garder.
Sur ce, je te souhaite un bon dimanche.
Euh, j’ai même pas compris la première partie de réponse, car j’ai dit que le paquet universel était bien plus lourd que les paquets des dépôts, et non inversement ce que tu dois avoir compris. Donc là dessus je sais pas qui de nous deux à moins prit le temps de lire.
Ensuite c’était un exemple, je parle pas de kodi mais de retroarch et des moteurs, tu me cites cette page: https://emulation.gametechwiki.com/index.php/Libretro, ma question car je n’ai pas eu les moteurs que je voulais pour les consoles voulus ni les manettes et autres options que le paquet universel te permet d’acvoir car aucunes restrictions, je n’ai pas vu arnold dans les moteurs ni sur debian ni sur arch…
Bref, de plus tu n’as pas les mises a jour des moteurs en question, tu vois je sais pas si tu utilise ce truc mais pour utiliser retroarch, je préfère utiliser le paquet universel que celui des dépôts.
Mais bon, c’est sur que ta haine des fixeds, t’aveugle, encore une fois c’est toi qui dit que c’est pour compenser les faiblesses des fixeds, mais à ce que je vois beaucoup de rollings proposent les paquets universels, arch a dans ses dépôts flatpak, à t’écouter elle devrait même pas l’avoir puisque c’est une rolling…
Sur le premier paragraphe, passons.
Arnold ? Il est plutôt obsolète, d’ailleurs si tu regardes sur ta liste, c’est Caprice 32 qui est listé.
Je te renvois à ce document sur la liste des coeurs d’émulation fourni par Archlinux. Tu as la totalité des consoles de la NES à la PS2.
https://blog.fredericbezies-ep.fr/documents/retroarch-core.ods
Quelle haine ? J’attends tes arguments avec impatience.
Concernant la présence de flatpak, c’est comme pour KDE. Il est disponible, mais rien ne t’oblige à l’utiliser.
J’ai sorti des arguments avec des liens qui sourcent ce que j’avance, ce que tu n’as pas fait ici. D’un côté, on a les émotions qui s’expriment, de l’autre des faits vérifiables.
Qu’est-ce qui est le plus valide sur le plan argumentatif ?
Pour la grosseur des applications, on peut prendre exemple sur des jeux, certains ne font que 300 mo en paquets deb, alors que les flatpack te les mets à 1 ou 2 go. alors de mémoire 0ad, minetest, wesnoth,… sont pas loin du double en flatpak par rapport à leurs équivalents deb.
Vraiment, je ne vois pas où j’ai dis une connerie, exemple de chose que les paquets des distributions ne proposent pas, les mises à jour des moteurs, le téléchargement de nouveaux moteurs, de nouvelles manettes, plus pas mal de choses mais que je ne peux citer puisque je ne suis pas chez moi:)
Sur ceux bon dimanche.
Encore une fois, des arguments avancés sans la moindre preuve, le moindre lien pour appuyer ce que tu avances. Retroarch est dans sa dernière version, les coeurs sont régulièrement mis à jour.
https://archlinux.org/packages/?q=libretro&sort=-last_update
C’est vrai que le 3 février 2021 pour les plus récents, ça date de Mathusalem.
Oh, mince, encore un fait vérifiable par une URL.
C’est bête quand même d’avancer des éléments factuels qui appuient une argumentation. J’attends d’ailleurs avec impatience ton argumentaire sur la haine que j’aurais envers les fixed releases.
Avec une impatience qui me fait piaffer.
Les paquets universels sont lourds, c’est un fait et je suis d’accord. Flatpak réinvente les dépendances avec les runtimes.
Tu es obligé de répondre avec un ton de complaisance?
Bref passons donc puisque je ne suis pas chez moi et que je fais ça par tel…
Je vais faire comme beaucoup aller voir ailleurs vu que ton air auto suffisant est des plus déplaisant.
Ah, tout de suite. Mon air auto-suffisant car j’appuye ce que j’affirme ?
Bref, tu sais, je ne vais pas me mettre la rate au court-bouillon pour si peu.
Tu peux aller voir ailleurs, mais tu sais tout aussi bien que moi que la blogosphère linuxienne francophone est franchement réduite depuis le départ de Cyrille. Il ne reste que le Blog-libre et le journal du Hacker comme références intéressantes pour le le « tout venant ». Le reste, bof, car trop technique.
PS : j’ai testé le flatpak, voici le résultat, avec une bonne palanquée de coeurs obsolète (style Arnold, Frodo, etc).
https://peertube.pcservice46.fr/videos/watch/02c60cbf-4b3c-4d8a-b8e9-4dccea26195b
Ah cool la Mageia 8 🙂
Je m’excuse d’être un utilisateur plus qu’heureux avec cette distrib depuis de nombreuses années (^_^)
Je ne trouve toujours pas ce que les autres distrib ont de plus à chaque fois que j’en essaye mais bon, à chacun sont truc, c’est aussi fonction de ce qu’on recherche.
Et pourtant avec un poste on se fait régulièrement une « tournée des distro » pour voir comment tout ça évolue et si il y a des raisons de changer de distro pour nos PC principaux.
D’ailleurs il n’a pas les mêmes attentes que moi et il utilise une Fedora, ce qui est tout à fait justifié.
Upgrade de mes 2 PC Mageia 7 en 8 : aucun problème. Je retrouve tout à sa place avec les ajouts de Plasma 5.20 à la place de la 5.15 qui était la version à laquelle était rendue la Mageia 7.
Ma 7 était déjà une upgrade d’une 6 qui elle était une fresh install.
J’ai déjà vu des upgrades qui se sont moins bien déroulées par le passé (genre de la 5 à la 6 justement qui avait totalement foirée !)
On peut reprocher à la Mageia le temps entre chaque release bien sur (running gag) mais pendant la durée de vie d’une Mageia, celle-ci vi avec de très fréquentes upgrades importantes. Une Mageia 7 à jour de la semaine dernière n’a rien à voir avec une Mageia 7 du jour de sa sortie. Je n’irai pas jusqu’à prétendre que c’est une rolling release (faut pas pousser !) mais c’est une distrib qui est très active.
Changement dans la continuité donc et c’est très exactement ce que je lui demande.
Lundi, j’upgrade mon PC au boulot 🙂
Tu as trouvé la distribution qui te convient, tant mieux pour toi. Le seul reproche que je lui fais est de ne pas revenir aux racines et de se concentrer uniquement sur KDE. Mais bah, ce sont les choix des développeurs.
C’est une fixed dynamique, mais moins qu’une Fedora. Personnellement, j’ai tourné la page des fixed releases en 2009. Oui, déjà 12 ans.
Avoir KDE Plasma faisait justement partie de mon cahier des charges (avec RPM, l’utilisabilité pour une utilisation réelle en permanence et les mises à jour sérieuses). Ceci explique cela.
Rendez vous dans 1 an (ou un peu plus) pour la 9 😀
Cela fait longtemps que j’ai abandonné les RPMs, surtout la galère quand il faut créer un paquet avec, même si j’apprécie Fedora. Comme quoi… 😉
J’avais mal lu ton commentaire concernant KDE. Tu as raison, il se dispersent probablement trop dans les DE et ils devraient réduire leurs choix à 3 ou 4 DE si possible aussi bien intégrés que ce qu’ils ont fait pour KDE-Plasma. Genre une saveur de Gnome qui reste dans la logique du bureau Mageia et un ou 2 DE lights.
Mandrake l’ancêtre mythique de Mageia ne proposait à l’origine que KDE. Ce serait mieux de réduire la voilure et avoir ainsi une charge de travail moindre.
Bonjour, assez d’accord avec ça
Ils devraient rester sur le principe de départ un peu comme Open Mandriva
Je suis en accord avec cette idée que certaines distributions rolling-releases de niche se concentrent sur un seul environnement de bureau pour limiter la charge de travail des petites équipes de développement et rester toujours à la pointe des sorties de versions. Zenwalk, KaOS, Redcore et OpenMamba le font très bien. Funtoo vient de sortir une version Kde en plus de la version historique Gnome et GhostBSD se tâte toujours d’ajouter une version communautaire Kde en plus des versions Mate et Xfce.
Tu m’as appris un truc : qu’OpenMamba est encore en vie. Sinon, limiter la voilure est indispensable quand les équipes font moins de 5 personnes.
Le truc pour mageia c’est qu’il y a des coquilles, le CCM est bien, je connais mieux (enfin pour moi) mais il est pas mal, sauf que certains trucs font taches, le pare feu en deux module, un pour ipv4 et l’autre ipv6, les 30 dépôts alors que on en coche même pas la moitié, rpmdrake qui est longuet et télécharge/installe des paquets par lot…
Maintenant, j’ai aimé cette version, je ne continuerais pas avec car elle ne me correspond pas, mais c’est pas mauvais, elle a le mérite de ne pas être une énième debian, une énième ubuntu, une énième manjaro…
C’est pas si dure, c’est vrai que d’autres sont plus simples, arch en tête, void, nutyx, … mais c’est pas non plus la mort. Par contre, ce qui me fait arrêter les RPMs, c’est les nombreuses incohérences qui empêchent d’installer un paquet ou une mise a jour…
L’autre chose qui me dérange bien plus c’est que les paquets binaires et même sources ne sont probablement pas compatibles entre distributions RPM (ou rarement), un paquet fedora ne sera pas installable sur mageia ou opensuse, et inversement, ou sinon c’est une chance… Et même sources… De un il faudrait que les noms des paquets soient cohérent entre distribution, donc le même, que les maccros et autres raccourcies de syntaxes soient compatibles entres les différentes distributions RPM. Ce qui permettrait de faire un spec pour toutes et de dégager de la main d’oeuvre pour autre chose que de réécrire des specs d’autres distributions.
C’est con, mais sous deb, les paquets ont toutes une compatibilité entre distributions deb, un paquet debian sera reproductibles sous ubuntu, mint et inversement tant que les dépendnaces sont bien eux aussi dans la distribution, la famille arch c’est pareil…
Je ne comprends toujours pas à quoi sert la LSB si ce n’est que pour garantir cette compatibilité qui pour le moment reste fictif….
J’ai besoin de citrix, enfin c’est madame qui en a besoin, du coup vu que je n’ai pas envie de tester ni de tout réinstaller, et vu que les paquets pour ce truc ne sont que pour redhat, suse et deb, je ne pourrai pas installer la mageia sur le portable, car c’est pas sur qu’il y ait une compatibilité. Bien que pour ce coup, je suis presque sûr que ça marcherait vu que déjà le paquet redhat et suse sont les mêmes (à première vu je n’ai pas été plus loin pour voir).
Réponses rapides.
Pour Mageia, il y a des personnes qui en sont plus que satisfaites, tant mieux pour elles. Ensuite, elle a ses limitations que tu as listé.
Il est vrai que la famille RPM est un bordel sans nom pour avoir des paquets qui s’installent sur toutes les distributions à base de RPMs.
Les paquets deb sont mieux conçus sur ce point, je suis entièrement d’accord.
Sur le côté fantasmagorique de la LSB, rien à rajouter.
En ce qui concerne Citrix, n’en ayant pas l’utilité, je ne me prononcerai pas.
Bonjour a tous,
J’ai testé hier pour le plaisir la Mageia 8 sous gnome et ma fois je peu dire que d’une version à l’autre il y a beaucoup d’amélioration… L’équipe derrière Mageia font du bon boulot. Bien que je ne comprend pas pourquoi les 2 projets Open Mandriva et Mageia ne fusionne pas ? Pourquoi disperser les compétences comme ça…. Ils sont dans le même pays après tout!
Je partage l’opinion de Fred, je ne trouve plus d’intérêt à utiliser une distribution fixe. J’ai passé sur du Rolling en 2011 sans regarder en arrière. Même à la maison, ils sont tous sur du rolling depuis une année maintenant et il n’y a jamais eu aucun soucis de mise à jour ou de problème système. C’est moi qui fait les mise à jour d’une ou l’autre et la seule chose j’attends une semaine lors des grosses mise à niveau. Histoire de voir s’il y a des remontés de problèmes soulevés. Elles sont toutes sur du Manjaro XFCE et KDE.
Je recommande à tous les nouveaux utilisateurs qui veulent passé sous Linux à installer Manjaro, tous est organisé/disposé pour les débutants. Il n’y a pas de raison objective de ne pas recommander Manjaro à un débutant ou quelques-unes de ces dérivés.
Seul mon PC portable tourne sur Slackware-current beaucoup plus par nostalgie.
les descendantes Mandrake/Mandriva ne se resument pas a Mageia et OpenMandriva. Il y a aussi Rosa, Altlinux et enfin la meilleure celle qui est sur mes 3 pc la PCLinuxOS
OpenMandriva et Mageia sont les deux principales. Rosa est passé en mode LTS, Altlinux est plutôt orienté public russophone.
La PCLinuxOS ? Son fork remonte à l’époque de la Mandrake 9.2… En 2003. Donc le lien de parenté avec les autres est plus que fragile !
Ce qui importe pour moi c’est pas la parenté avec les autres mais avec l’original Mandrake et Mandriva (alliance Mandrake + Conectiva).
Sauf erreur de ma part, la Mandriva n’est arrivée qu’après la série 10.x de Mandrake. Donc sur le plan « génétique », Mageia et OpenMandriva sont plus proche de Mandriva que PCLinuxOS.
Nous allons très bientôt voir arriver une nouvelle mouture de GhostBSD basée sur FreeBSD 13 stable, avec un louable effort de reconnaissance matérielle, notamment du point de vue des GPU.
Je viens de faire une installation fraîche avec la dernière iso de développement et l’installateur est toujours aussi simple et rapide. Maintenant mon touchpad (sur Acer Aspire 5) est parfaitement reconnu ce qui n’était pas le cas sur la version 12.x (et ce qui n’est toujours pas le cas non plus sur quelques distributions Linux comme Zenwalk, KaOS et Calculate excusez du peu !).
Cela fait longtemps que j’ai laissé le BSD au monde du serveur. Sinon, GhostBSD avance bien.
Que des distributions Linux supportent mal le touchpad, c’est ennuyeux. Pour ne pas dire plus. C’est pour cela que je reste avec les distributions mères précompilées – pour des raisons de vitesse de mises à jour quand elles doivent être appliquées.
Oui GhostBSD se bonifie avec le temps et la petite équipe autour de Eric Turgeon bosse très dur pour faire un OS convivial et relativement facile à installer et à maintenir. Par contre je me désole de voir arriver des utilisateurs non aguerris, venant du monde Linux où ils n’ont connu que Ubuntu ou Mint, voire directement de l’éco-système Windows, qui pensent que Ghost leur sera accessible à moindre effort et patatras on se fane des posts de la mort qui tue sur le forum de la communauté.
Pas plus tard qu’hier on voit débouler un Debianeux qui veut installer des applis Linux sur Ghost et qui cherche désespérément la commande dpkg dans le système !
Quant au touchpad d’après ce que j’ai lu, certains portables posent des soucis de reconnaissance matérielle (Lenovo, Acer, Asus au principal) et il faut activer ou désactiver certains modules du kernel ou encore bidouiller dans le bios pour désactiver le secure-boot mais la littérature part dans tous les sens et il est difficile de se faire une idée précise de la solution la plus efficace.
Il est vrai que GhostBSD vieillit bien et qu’il commence à attirer du peuple. Mieux que le projet Trident, mais ce n’est pas difficile, aurais-je tendance à dire.
Pour l’anecdote, je pense que le forum d’EndeavourOS ou de Manjaro ont dû y avoir droit aussi à la recherche du saint dpkg 🙂
Pour les portables, cela a toujours été la croix et la bannière pour tout faire reconnaitre.
Le github de Project-Trident bouge encore, mais plus de nouvelle depuis début septembre dernier pour une nouvelle iso ou des évolutions de l’OS. J’ai vu récemment passer une brève sur une nouvelle distro FeeeBSD-based qui a recupéré le travail de Fury mais je n’ai pas retrouvé la niouse 🙂
En tout cas Gnome-hosted-on-BSD me va très bien pour mes petits besoins bureautiques, c’est stable, c’est mis à jour régulièrement, c’est bien léché graphiquement parlant et la communauté est réactive aux quelques bugs qui surviennent.
Concernant la reconnaissance matériel des laptops, je me suis quand même fait fort de choisir des machines avec de l’Intel à tous les étages (j’ai même changé la carte wifi Atheros de mon Acer Aspire 5 pour mettre une Centrino), il reste juste le souci du pavé tactile 🙂
En ce qui me concerne, si vous voulez du freebsd et bien installer freebsd. Le tuto d’installation est simple à suivre, les commandes sont simple. Mais les problèmes principaux demeure depuis longtemps déjà ! Le matériel réseau et vidéo… Niveau vidéo il y a amélioration mais réseau c’est encore bien pauvre. Ils arrivent pas à suivre ça va trop vite dans le monde du hardware.
GhostBSD travail fort mais ça semble bien difficile de pondre une release parfaitement fonctionnelle à tous les niveaux et qui livre les promesses/objectif de la team.
Quand on voit ce document écrit par Olivier Cochard on se dit que l’installation est quand même rébarbative à faire : http://olivier.cochard.me/bidouillage/installation-et-configuration-de-freebsd-comme-poste-de-travail
Faudra que je réessaye un jour, quand j’aurai le temps et le courage de le faire 🙂