Mate Desktop 1.8 : Papy fait de la résistance ?

J’ai pris un peu de retard dans cet article pour des raisons diverses et (a)variées. Quoiqu’il en soit, depuis la sortie d’un article sur la publication de Mate Desktop 1.8 sur La Vache Libre, j’avais envie d’écrire l’article qui suit.

Comme l’a souligné Laurent, le code n’a pas entièrement migré vers gtk3. Mais quand on voit le nombre d’outils à transposer, on peut se dire qu’un cycle de développement supplémentaire, ce ne sera pas de trop. Et il ne faut pas oublier que Mate Desktop 1.6 n’est sorti qu’en avril 2013, après tout !

Dans les notes de publications
, outre les habituelles corrections de bugs, on trouve entre autres :

  • La possibilité d’afficher les fenêtres en mosaïque
  • L’ajout d’un guide utilisateur
  • Des améliorations au niveau des appliquettes
  • L’utilisation de Blueman pour gérer les périphériques bluetooth
  • de la simplification de code et l’abandon de paquets par des technologies plus modernes
  • Un compte à rebours sous forme de barre de progression dans le menu de déconnexion.

J’ai donc décidé de voir ce que propose Mate Desktop 1.8 dans une Archlinux virtualisée. Etant donné que désormais, Mate Desktop est supporté par les développeurs d’Archlinux, l’installation est franchement simplifiée.

Elle se limite à un simple sudo pacman -S mate mate-extra ou yaourt -S mate mate-extra… Difficile de faire plus simple, non ? Je vous passe les détails techniques bien sales, vous les trouverez dans l’onglet documentations du blog, et j’ai donc installé une Archlinux avec Mate Desktop 1.8.0 dessus.

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Le mieux est l’ennemi du bien… Pourquoi ne pas s’en souvenir ?

Dans le domaine de l’informatique libre, on ferait bien par moment de se souvenir de ce proverbe. Depuis quelques jours, dans plusieurs billets, dont un qui à fait couler beaucoup d’encre électronique, où je parlais de certains défauts dérivant des qualités de la distribution à l’origine de plusieurs dizaines d’autres, la Debian GNU/Linux.

Que ce soit Ubuntu (et sa floppée de dérivées officielles et non-officielles) ou encore des projets comme l’excellent HandyLinux, on voit que Debian GNU/Linux, c’est de la qualité.

Outre un billet très bien écrit par Cep sur le blog de Cyrille Borne qui expliquait certaines arcanes de la gestion des paquets sur une Debian GNU/Linux, qui exigent parfois certaines contorsions techniques, les commentaires sur un autre billet sur le financement participatif du logiciel de retouche vidéo Pitivi ont mis en lumière certaines limites liées à la volonté d’avoir une distribution aussi solide que du granite.

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SalixOS 14.1 : le retour de la « Ubuntu » pour Slackware Linux.

J’ai toujours eu un léger faible pour la rustique Slackware Linux. Ce fut d’ailleurs avec elle que j’ai tâté pour la première fois du logiciel libre, il y a bientôt… 17 ans 😉

L’équipe de la SalixOS vient de sortir la nouvelle génération de son « ubuntu » pour Slackware. J’emploie le terme ubuntu dans le sens suivant :

Distribution GNU/Linux simplificatrice d’une distribution plus austère en terme de convivialité pour l’utilisateur qui n’a pas envie de passer du temps dans un terminal.

Grace au site que la communauté libriste mondiale aime à détester, j’ai pu apprendre l’arrivée de la nouvelle mouture de la SalixOS. Et que je peux en parler dans cet article.

Au menu des nouveautés de cette version ?

  • Basée sur la Slackware Linux 14.1
  • Support des machines avec un circuit UEFI via elilo
  • Support du partitionnement au format GPT, un pré-requis pour l’UEFI
  • Ajout d’un nouvel outil pour gérer les paquets logiciels, spi qui est une surcouche de slapt-get.
  • La lente transition vers gtk3 entamé pour certains outils, comme le sulfureux Transmission.
  • Xfce 4.10 avec Midori comme navigateur par défaut, LibreOffice 4.2.0 et plein de petites améliorations.
  • L’accès au compte root est maintenant désactivé par défaut.
  • Un nouveau logo qui me fait furieusement penser à celui des ordinateurs d’Acorn Computers 🙂

Pour avoir une ISO irréprochable, j’ai utilisé le sulfureux Transmission pour récupérer l’ISO du DVD d’installation.

Puis j’ai utilisé mon ami Qemu pour pouvoir présenter la SalixOS 14.1 dans la suite de l’article.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom salix64-xfce-14.1.iso -boot order=cd &

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Quand les utilisateurs de logiciels libres se comporteront-ils en adultes ?

Dans un article publié sur le blog de Cyrille Borne, Cep a écrit un article dans lequel je me fais tailler un costume trois pièces, même si l’article parle de plein d’autres choses.

  1. Car j’ose dire que la volonté de stabilité de Debian GNU/Linux conduit à l’obsolescence technique pour la version « stable » de la distribution à la spirale.
  2. Que je ne teste pas vraiment les distributions, car je me limite à un logiciel de virtualisation, que ce soit Qemu ou VirtualBox. C’est vrai que c’est tellement plus rapide de réinstaller entièrement une distribution qui a planté au lieu de virer le fichier du disque dur concerné et de recommencer à zéro. Il est vrai qu’une distribution basée sur Debian GNU/Linux ne ressemblent pas à la Debian GNU/linux…
  3. Sans oublier que les utilisateurs de distributions en flux continus sont finalement des béta-testeurs.

Je vous laisse lire l’article. Vous pourrez aussi y lire aussi la simplicité des versions de Mozilla Firefox sous Debian (un bijou). Mais j’avoue qu’un passage m’a fait particulièrement plaisir, et je le recopie ici, concernant l’inclusion de micrologiciels (firmware en anglais) non-libres dans le noyau linux :

Pour ce dernier point il s’agit en quelque sorte de revenir à ce qu’étaient les noyaux Debian avant l’accord avec la FSF tentant à rendre les Debian entièrement « libres ». À ce sujet ne pas oublier que Libre et simple ne fait pas toujours bon ménage en matière d’informatique. Inutile de se leurrer, le Libre est un choix qui va immanquablement de pair avec investissement personnel. Ne croyez pas ceux qui prétendent le contraire car la surcouche de facilitation à très grande échelle ne pourra pas s’obtenir sans une constante commerciale, soit payante directement, soit rémunérée de manière indirecte par de la publicité, du pistage, un accès à vos données personnelles ou autres moyens détournés. Ben oui, la monétisation a un prix. Et c’est aussi là que le travail de la Fsf ou, à moindre échelle, de l’April et d’autres organisations semblables prend tout son sens car, par une sensibilisation des décideurs, indirectement il participe de cette facilitation à grande échelle.

Je passe sur l’attaque sur la distribution de Canonical qui est tellement classique qu’elle ne mérite pas qu’on s’y attarde. Mais je reviens sur la partie que j’ai mis en emphase dans la citation. Vouloir avoir une machine 100% libre, c’est récolter 36 fois la mise en terme d’ennuis et de limitations dans la vie quotidienne sur internet.

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En vrac’ rapide et libre.

Avec une actualité du monde linuxien qui ressemble à un électroencephalogramme plat en ce moment, j’ai décidé de faire un en vrac’ rapide et libre.

Désolé, mais je n’ai pas trop le temps ni d’inspiration pour un billet plus long en ce moment.