Vieux geek, épisode 66 : Titan de Titus, le jeu qui vous fera enfiler une camisole de force…

Pour cet article, je tiens à remercier Didier alias Iceman qui m’en a donné l’idée dans un article consacré à Crazy Cars 2.

Je vais parler dans cet article du casse brique qui donne la nausée à cause de sa vitesse et de sa maniabilité, j’ai nommé « Titan ». Sorti par Titus en 1988 sur CPC et en 1989 sur Amiga, ST, C64 et MS-Dos, il ne se joue pas en mono-écran avec une raquette horizontale.

Malheureusement, non. Il propose une liberté presque totale au niveau des déplacements et une prise de tête qui vous rendra complètement marteau.

Il était doté de 16 à 80 niveaux (selon que vous ayez la version cassette ou la version disquette). Vous pouvez aisément comprendre pourquoi il a été un jeu qui a marqué son époque. Dans tous les sens du terme 🙂

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Vieux geek, épisode 65 : Abyss Of Pandemonium, le « Mission Pack 3 » non officiel pour Quake.

Quake, sorti en 1996, a eu droit à deux extensions officielles. La première développée par Hipnotic « Scourge of Armagon » et la deuxième développée par Rogue « Dissolution of Eternity ». En 1998, une équipe du nom d’Impel sort une extension commerciale non officielle, un « Mission Pack 3 », au doux nom de « Abyss Of Pandemonium ».

Entre temps, Hexen 2 et Quake 2 sont sortis. Autant dire que l’extension n’est pas un franc succès. En 2008, les niveaux sont purgés des divers bugs graphiques qui restaient et sont rendus disponibles sous la forme d’un freeware. On peut télécharger l’extension sur Quaddicted. Il faut cependant avoir un Quake complet pour lancer l’ensemble.

J’ai proposé une vidéo sur youtube montrant l’installation de l’extension sur Archlinux, Manjaro Linux et apparentés.

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Vieux geek, épisode 64 : Chex Quest, le FPS aseptisé.

S’il y a un titre mythique du jeu vidéo qui a marqué la première moitié des années 1990, c’est bien Doom. Premier FPS en pseudo-3D avancé, il a été surtout connu en 1994 pour engendrer des casse-têtes chez les responsables informatiques qui en virait le moindre exemplaire trouvé sur un ordinateur de travail.

En 1996, alors que Quake commençait sa longue histoire, une marque de céréales – qui voulait se relancer – décida de proposer un FPS à destination des enfants. Mais au lieu de combattre des zombies dans des niveaux infernaux, Chex Quest était plus aseptisé. Au lieu du doom guy, on devient le Chex Warrior qui doit intervenir pour libérer la planète Bezoik des Flemoids, des espèces de monstres verdâtres. On est équipé d’une arme, le « zorcher » qui renvoient les envahisseurs chez eux.

Utilisant le moteur du jeu Doom, il fut proposé avec les boites de céréales de la marque en question, mais aussi avec des CD promotionnels d’AOL.

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Vieux geek, épisode 63 : StarOffice, l’ancêtre oublié de LibreOffice.

Si LibreOffice est devenu le synonyme de suite bureautique libre de qualité, il ne faut pas oublier que le chemin a été très long. Cette suite bureautique est la lointaine descendante de StarOffice, née au milieu des années… 1990 🙂

Développé à l’origine par les allemands de StarDivision, plusieurs versions sont sorties, dont la version 5.0 en novembre 1998. Elle était disponible pour MS-Windows, OS/2, linux et Solaris.

Racheté par Sun Microsystem en 1999 pour proposer une suite bureautique pour son OS Solaris, StarOffice devient gratuit. Le code source sera ensuite liberé et ce sera la saga OpenOffice.org qui permettra entre 2000 et 2009 de sortir plusieurs versions majeures de la suite bureautique. 2009 sera l’année du rachat de Sun par Oracle et la lente mise à mort d’OpenOffice.org. Septembre 2010 verra la naissance de LibreOffice, dont la première version sortira en janvier 2011.

Fouillant le site Abandonware Magazine, je suis tombé sur un CD de Compatibles PC Magazine qui proposait une version de Star Office 5.0. Autant dire, une occasion en or de montrer ce à quoi ressemblait une des dernières versions payantes de l’ancêtre de LibreOffice.

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Vieux geek, épisode 62 : Microsoft Office 97 et ses assistants animés.

L’annonce du rachat de LinkedIn par Microsoft a donné droit à quelques parodies dont une qui a fait chaud à mon coeur de vieux geek.

On y voyait l’un des plus célèbres ambassadeurs de Microsoft en train de se moquer du rachat. Et quel ambassadeur ? Clippy alias Trombine en version française ! Vous ne souvenez pas de cet assistant en forme de trombone plus qu’irritant ? Celui qu’on avait envie d’envoyer balader de temps à autre ?

Il est apparu avec ses amis pour la sortie de Microsoft Office 8.0 alias 97… Qui comme son nom l’indique est sorti en novembre 1996 🙂

Fouillant dans mes archives, j’ai réussi à remettre la main sur un exemplaire de MS-Office 97. Pour rester en conformité chronologique, j’ai tenté de faire fonctionner un MS-Windows 95 OSR2, puis un MS-Windows 98 sans grande réussite.

En désespoir de cause, je me suis replié sur MS-Windows NT 4.0 sur lequel j’ai appliqué le Service Pack 6a. Pour info, si un jour, vous voulez faire mumuse avec ce lointain ancêtre de MS-Windows 10, ne lui donnez pas un disque dur de plus de 4 Go… Avant son service pack 4, il est incapable de gérer de plus grande capacité ! Sans oublier les notes d’humour concernant la technologie Java à l’époque…

Java et NT4 - partie 1

Et la fin du message…

Java et NT4 - partie 2

Bref 😉

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Vieux geek, épisode 61 : Norton Commander, le vénérable ancêtre des gestionnaires de fichiers « à deux panneaux ».

Ici, c’est le vieil ArchLinuxien (bientôt 7 ans au compteur) – donc linuxien élitiste et fan de la ligne de commande, tiens un pléonasme – qui va s’exprimer le long de ce court article. Car je compte vous parler de l’ancêtre d’un de mes outils préférés en ligne de commande, Midnight Commander.

Le vénérable ancêtre de gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » a été developpé par une boite de sinistre réputation : Symantec. Oui, vous savez l’antivirus si léger qu’il fait fuir les virus par sa lourdeur 🙂

Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’informatique en 1988-1989, il n’y avait pas vraiment besoin d’un gestionnaire de fichiers. Sur un Amstrad CPC et des disquettes d’une capacité de stockage totale de 360 Ko sur deux faces, les commandes pour gérer les fichiers se résumait à save, |era (ùera pour les claviers azerty), |ren (ùren pour les claviers azerty), cat. Bref, pas de quoi se casser la tête.

Lors de mon passage sur Amiga 1200 et donc aux GUI, avoir un gestionnaire de fichiers « à deux panneaux » était bien pratique pour éviter de jongler avec deux fenêtres ouvertes en parallèle. Des pointures comme Directory Opus 4.0 que j’ai connu… Via un circuit parallèle 🙂

Autant dire que quand je suis arrivé sur PC en 1995 avec 486 et son duo MS-DOS et MS-Windows 3.1, j’ai été malheureux. Pour MS-Dos qui était encore fringant à l’époque, étant donné que je suis arrivé sur PC peu avant MS-Windows 95, mieux valait passer par MS-DOS pour gérer ses fichiers. Le roi en la matière était Norton Commander.

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Vieux geek, épisode 60 : Quand les développeurs se sortaient les doigts du fondement… Les jeux pour Amstrad CPC en overscan.

Déjà le 60ième épisode de ma série « Vieux Geek ». Quand j’ai commencé la série en août 2012, je ne comptais pas arriver à un tel résultat 🙂

Pour cet épisode, j’ai décidé de faire un bond d’un gros quart de siècle, et revenir au début des années 1990. Pour revenir à mon tout premier amour en terme d’informatique personnelle. Oui, je vais faire mon vieil insatisfait, et revenir à une époque où les développeurs de jeux devaient sortir optimiser le code de leurs jeux, et ne pas compter sur la dernière carte graphique accélératrice à la mode.

Oui, les graphismes piquaient les yeux, mais au moins, on sentait qu’optimiser le code source n’était pas un vain mot. Sur le plan des jeux qui étaient vraiment travaillés entre 1990 et 1992 date de fin de vie officielle de l’Amstrad CPC, trois titres me viennent à l’esprit : Plumpy, Axys et Xyphoes Fantasy.

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Vieux geek, épisode 59 : « X-Men: The Ravages of Apocalypse »

Nous sommes en 1997 et Quake sorti un an avant va bientôt être remplacé par Quake 2. Même si l’un des premiers FPS tout en 3D a connu trois suites (dont deux officielles) à savoir « Scourge of Armagon » (le Mission Pack 1), « Dissolution of Eternity » (le Mission Pack 2) et « Abyss of Pandemonium », l’extension non officielle la plus connue, il y a aussi des projets plus ambitieux…

Comme faire un FPS basé sur le monde des X-Men. Au lieu de développer son propre moteur de rendu, Zero Gravity Entertainment utilise le moteur de Quake et propose une conversion totale.

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Vieux geek, épisode 58 : Redneck Rampage, un des premiers FPS complètement déjanté.

Le monde des FPS aussi connu sous le nom de Doom-like a toujours été marqué par des ambiances sombres et sérieuses. Même si des projets comme Rise Of The Triad flirtait avec le déjanté, il faudra attendre l’arrivée de Duke Nukem 3D en 1996 (soit deux ans après la sortie de Doom et Doom 2) pour avoir un jeu qui ne se prend pas au sérieux avec au menu des blagues graveleuses et franchement en dessous de la ceinture.

Serious Sam, sortit en 2001, fut l’exemple parfait du FPS qui ne se prend pas la tête et qui tombe dans le parodique et l’humour non-sens en l’assumant. L’annonce de la libération de son code source en mars 2016 m’a fait me souvenir d’un titre développé par Xatrix Entainternment aussi connu sous le nom de Gray Matter Interactive et racheté par Activision en 2002.

On doit à Xatrix le premier expansion pack pour Quake 2, « The Reckoning », le mafieux « Kingpin », mais aussi un jeu plus que déjanté… J’ai nommé Redneck Rampage.

Sorti en 1997, il pousse le côté déjanté au maximum de Duke Nukem 3D – dont il utilise le moteur – en se plongeant dans le Sud des États-Unis, plus précisément dans l’Arkansas. Les protaganistes sont deux « rednecks », Leonard et Bubba. Le terme pour traduire redneck serait… « plouc » 🙂

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Vieux geek, épisode 57 : Descent, le jeu qui vous file la nausée.

Au milieu des années 1990, le monde du jeu vidéo ne jure que par la 3D. Qu’elle soit simulée ou réelle, la 3D est partout. Que ce soit avec Doom fin 1993 ou encore avec Duke Nukem 3D en 1996. Il y aussi en 1995 le duo Terminal Velocity / Fury 3 dont j’ai parlé dans un précédent article de la série.

Fin 1994 (Europe) et début 1995 (Amérique du Nord), un titre fait son apparition, et propose une vrai immersion en 3D, c’est « Descent ». Développé par Parallax Software et publié par Interplay, il nous propose de parcourir 30 niveaux, dont 3 secrets dans un monde complètement en 3D… Avec des libertés de déplacements dans les 3 dimensions.

La version shareware nous envoie dans sept mines, deux sur la Lune, deux sur Vénus et les deux dernières sur Mercure. Le dernier niveau étant celui du boss de fin. Il suffisait de sortir la carte bleue pour obtenir les derniers niveaux. À l’époque, les cartes d’accelération 3D étaient du domaine du doux rêve, ce qui fait que le rendu était entièrement fait par le processeur central. Autant dire qu’un Pentium à 75 voire 90 Mhz était chaudement conseillé !

Comme pour les moteurs d’id Software, le code source de Descent a été libéré en 1997 et pour sa suite Descent 2 en 1999.

Ce qui a permit de donner naissance à des projets comme Dxx-Rebirth qui a pour but d’adapter le code source à la modernité. J’ai donc décidé de capturer en vidéo via Dosbox le premier Descent, puis dans sa version améliorée avec le port d1x-rebirth compilé sur mon Archlinux.

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