Vieux Geek, épisode 279 : Bastet, le Tetris qui vous fera détester Tetris.

Je dois l’avouer, il y a deux genres que j’aime beaucoup : les FPS et les Tetris. J’ai claqué des sommes folles quand j’étais lycéen dans la borne d’arcade de la maison des jeunes d’Arcachon.

Même si cela remonte à 30 ans, j’ai encore honte d’avouer la somme faramineuse qui a été dévorée par la borne d’arcade.

Quand je suis arrivé sur Linux, j’ai recherché des clones de Tetris et je suis tombé sur l’excellent LTris que j’ai évoqué dans l’épisode 164 de la série Vieux Geek en septembre 2019.

Dans la série des clones de Tetris, il y en a un qui se distinguait de part son principe : proposer la pire pièce à chaque fois. Son petit nom « Bastet » pour « Bastard Tetris ». Et je peux vous confirmer qu’il est spécialement vicieux dans ce domaine. Je tiens à remercier SuperMarioS de l’avoir évoqué au détour d’une conversation.

C’est un jeu en ncurses qui se joue dans un terminal. Il a connu son heure de gloire du début des années 2000 jusqu’au milieu des années 2010. Le site officiel annonce comme dernière version la 0.43.1 datant de 2014.

Cependant, si on va sur le dépôt github, la dernière version date de 2017, la 0.43.2.

Mais le plus simple est de vous montrer cette purge en action.

Oui, j’ai rapidement perdu et encore j’étais au niveau de difficulté normale. C’est un Tetris qui se mérite, même si vous aurez souvent envie de l’envoyer à la corbeille.

Bonne découverte !

Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC.

Oui, je sais, je vous vois arriver avec vos gros sabots : « Ça y est, il va encore nous parler de vieux jeux sortis sur un ordinosaure avec des graphismes qui piquent les yeux et des musiques qui percent les tympans. »

Oui, je plaide coupable. Mais au moins, les jeux en question ne sont pas gavé jusqu’à ras-la-gueule de DRMs (quoique les protections anti-copie des disquettes entre 1985 et 1990 n’étaient pas tristes par moment), et surtout ça ne coûte pas la peau du fondement. Oui, Cyberpunk 2077 (ou cyberbug ?), je parle de toi 🙂

En avril 1990, Nintendo sort un jeu plus ou moins inspiré d’un titre sorti par Sega en 1990, « Columns ». Dans ce clone de Tetris, il faut aligner 3 fois ou plus des éléments de même couleur horizontalement ou verticalement pour les voir disparaitre.

Remplacez les briques imposées dès le départ dans l’aire de jeu par des virus et les éléments qui descendent par des pilules bicolores. Il vous faudra aligner 4 fois la même couleur pour que la ligne constituée disparaisse.

Le jeu Dr Mario sorti en avril 1990 sur NES et GameBoy est un franc succès. Il sera porté sur GameBoy Advance et émulé sur la GameCube. En 2011, Dr Mario est porté sur la 3DS et fait même partie des jeux proposés avec la NES Mini.

Continuer la lecture de « Dr Roland, un clone du mythique Dr Mario pour Amstrad CPC. »

La rétro-informatique ludique : le grand écart facial technique des micro-ordinateurs des années 1980.

J’ai déjà parlé de nombreuses fois sur le blog des ordinateurs des années 1980. C’est la décénnie de mon enfance et du début de mon adolescence.

En 1980, l’offre micro-informatique personnelle sérieuse est assez limitée :

  • Apple II et ses variantes
  • Commodore PET puis le Vic20 dès juin 1980
  • TRS 80 de Tandy et les variantes
  • Le ZX80 de Sinclair

Si on se téléporte de quelques années, en 1989, les ordinateurs qui tiennent le haut du pavé sont :

  • Commodore Amiga 500
  • Atari ST
  • Les IBM PCs pour les plus fortunés

En 1989, le 8 bits est proche de sa fin de vie, même si les années précédentes auront vu passer des modèles mythiques, liste non exhaustive bien entendue :

  • Commodore 64/128 ou encore la série de Plus4 (un fiasco monumental)
  • Amstrad CPC 464/664/6128, la gamme Plus sortant en 1990
  • Sinclair ZX80/81/Spectrum
  • Thomson TO et MO
  • La gamme Atari 8 bits
  • La gamme MSX

J’ai eu envie de montrer un peu des titres que l’on pouvait trouver en 1980 sur Apple II et deux titres mythiques sortis sur Atari ST et Commodore Amiga 500.

J’ai un peu enregistré la vidéo à l’arrache, mais je voulais montrer le bond de géant accompli en l’espace de quelques années, même si le titre tournant sur Commodore Amiga étant assez capricieux.

Vous comprenez pourquoi je suis un nostalgique de cette époque en informatique.

« Attack of the PETSCII Robots »… Quand il n’y en a plus…

Il y en a encore. Le jeu est régulièrement mis à jour par son auteur. En ce 16 juin, une nouvelle mise à jour est arrivée, ne concernant que les versions Commodore – en attendant une mise à jour pour la version Apple II (dont j’ai parlé en avril 2021).

David Murray a annoncé la disponibilité de la nouvelle version avec les ajouts suivants :

  1. Des améliorations au niveau des performances
  2. L’écran de fin indique le difficulté jouée
  3. Une carte bonus « Death Tower »

Un passage intéressant arrive un peu plus loin :

And that new map isn’t for the faint hearted, even in easy mode. But as usual, there are sneaky tricks to kill everything.

Que l’on peut traduire par :

Et cette nouvelle carte n’est pas pour les âmes sensibles, même en mode facile. Mais comme d’habitude, il y a des trucs sournois pour tout tuer.

Et c’est peu que de dire que la carte est dure. 27 robots (dont 9 evilbots). Pour obtenir votre pistolet, vous devrez vous battre, idem pour avoir accès au fusil à plasma.

Continuer la lecture de « « Attack of the PETSCII Robots »… Quand il n’y en a plus… »

« Budrumi » un petit jeu d’aventure pour les Amstrad CPC.

Je dois avouer que dans le petit monde de la rétro-informatique, le Commodore 64 a bien entamé l’amour que j’ai eu pour mon premier ordinateur, l’Amstrad CPC.

Au mois de mai 2021, Sakis Kaffesakis a proposé un petit jeu d’aventure semi-graphique et semi-textuel avec des choix comme ceux de « L’Oeil de Set » que j’ai évoqué rapidement dans un article d’avril 2017.

En gros, on est face à des choix multiples. Le jeu était disponible à l’origine en anglais, puis en grec. L’auteur a demandé sur un groupe facebook consacré à l’Amstrad CPC s’il y avait un ou deux francophones intéressés pour tester la traduction du jeu.

J’ai répondu présent. J’ai ainsi pu rapporter des bugs de traduction – même si j’en ai laissé passer un ou deux, nul n’est parfait – aussi bien en jouant qu’en analysant le code source en BASIC.

Vous pouvez télécharger ce petit jeu sans prétention sur le site de Sakis Kaffesakis.

J’ai enregistré un longplay du jeu. On peut le finir en une dizaine de minutes si on connait la solution qui est d’ailleurs en partie disponible sur la disquette.

Ce n’est pas un jeu qui restera dans les mémoires comme un chef d’oeuvre des jeux d’aventure, mais il est quand même sympathique de par sa réalisation.

Bonne découverte !