Il n’est pas besoin d’avoir de la mémoire à foison pour faire des jeux inventifs et parfois prenant.

J’adore les concours de programmation, surtout quand on met une limite dure. Comme pour le concours Craptastic 2024 organisé par le magazine Reset 64. Le but est simple : faire des petits jeux en utilisant au maximum 4 Ko de mémoire vive, les programmes compressés étant acceptés.

J’ai donc récupéré l’archive des 31 créations du concours Craptastic 2024 et je vais vous présenter rapidement mes 3 coups de coeurs.

Le premier ? « Golf Dash ». Un jeu classique où on contrôle une balle qui doit aller dans un trou, sachant que la balle ne s’arrête que si elle rencontre un obstacle. Voici donc les 10 premiers niveaux des 17 du jeu.

Le deuxième ? « Hydrogen ». Un casse-brique inversé avec la raquette en haut. Ça fait tout drôle et ce n’est pas si évident que cela ! La preuve en vidéo…

Le troisième ? « Stop the Bomber » de Skyberron. Un jeu où il faut désarmorcer les bombes posées par un terroriste. Si une bombe explose, on perd une vie. Et le terroriste est vaincu si on le touche 10 fois. On monte ensuite de niveau et ça devient un peu plus rapide… Un jeu rapide et nerveux, la preuve en vidéo.

J’aurais pu aussi citer « Crac Pac », un jeu qui fait un peu penser à « Jetpac » sur le ZX Spectrum, mais le jeu est bugué au troisième niveau.

Je vous laisse regarder les jeux rendus disponibles, peut-être d’autres vous parleront plus qu’à moi 🙂

Escape room, un escape game pour le Commodore 64.

Je dois dire que je n’ai pas très souvent joué à des escape games. Je n’en ai pas eu trop l’occasion, et les rares fois où j’ai pu le faire, j’ai franchement apprécié cela.

C’est en se basant sur le principe des escape games que Patrick Patul a utilisé le moteur de jeu D42-Adventure System pour faire un jeu reprenant le principe des escape games mais avec un principe de base : s’échapper de chaque salle proposée en résolvant des énigmes à la difficulté croissante.

Le jeu est disponible en anglais et en allemand. L’interface D42 se pilote au joystick ou à la souris. Il suffit alors de cliquer sur une action, puis sur un objet que l’on peut utiliser. C’est une forme de point’n’click textuel qui est très simple d’emploi.

Au moment où je rédige cet article, j’ai déjà résolu les trois premières salles et je dois dire que la difficulté est bien croissante. Heureusement on peut sauvegarder sa progression, c’est pas plus mal. Mais le mieux est de vous montrer la résolution de la première salle qui n’est pas si compliquée que cela au final.

Ce qui est bien, c’est que le jeu propose plusieurs musiques différentes – peut-être une par niveau ? – et qu’il est accessible avec un niveau d’anglais que je qualifierai d’intermédiaire. Quant aux premiers niveaux, ils se résolvent avec une quinzaine d’étapes environ.

En tout cas, il est très net que je me noterai la solution de chaque niveau pour ne pas repartir de zéro dans une pièce donnée. C’est sûrement un jeu qui vous plaira si vous aimez vous faire des nœuds au cerveau pour vous évader de chaque salle ! Et non, je ne pense pas que je publierai la solution complète en vidéo. Encore faut-il que j’y arrive 😀

Vieux geek, épisode 354 : ah, la mise à jour vers MS-Windows 95 depuis MS-Windows 3.1x…

Quand MS-Windows 95 est sorti en août 1995, la plupart du temps la version mis en vente était la mise à jour depuis une version précédente. Le principe sera repris trois ans plus tard avec MS-Windows 98.

En parallèle des versions OEM qui proposait directement un MS-Windows 95 pré-installé sur le disque dur, les utilisateurs et utilisatrices passaient par la mise à jour depuis MS-Windows 3.1. On avait le choix entre une version sur disquettes et une autre sur CD. J’ai connu la version sur CD-Rom qui m’a évité de jouer au grille pain avec une dizaine ou une douzaine de disquettes.

On insérait le CD dans le lecteur, et il suffisait d’aller sur le lecteur D: et de double cliquer sur install.exe.

Il fallait ensuite attendre en croisant les doigts pour que le processus aille jusqu’au bout. Lors de l’installation, on avait l’option d’archiver l’ancienne installation, capture d’écran à l’appui.

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Vieux geek, épisode 353 : « Silva » le dernier jeu d’aventure de Lankhor pour l’Amstrad CPC.

Nous sommes en 1992, et les belles années de l’Amstrad CPC sont derrière lui. Depuis le début des années 1990, c’est un ordinateur en fin de vie commerciale. Les éditeurs laissent petit à petit tomber l’ordinateur de lord Sugar.

Il faut dire que les 16 bits qui sont arrivés au milieu des années 1980 sont largement plus puissants. Cependant, cela n’a pas empêché Lankhor de continuer à proposer des jeux d’aventures, comme le trio « La secte noire », « Mokowe » et « La crypte des maudits » comme je l’ai évoqué dans un billet de mai 2020.

Après la démo technique… pardon le jeu avancé « Fugitif », que j’ai évoqué en juillet 2021, Lankhor sortira deux derniers jeux, « Infernal House » (1991) et sa suite « Silva » (1992). Des jeux d’aventures en mode 0 (donc en 320×200 et en 16 couleurs), avec une bande son où le circuit sonore donne tout ce qu’il a dans les tripes.

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Vieux geek, épisode 352 : MS-Windows 95 où quand Microsoft insistait lourdement sur le plug’n’play.

Il y a 12 ans de cela, dans l’épisode 6 de la série de billets « Vieux geek », je parlais des multiples révolutions de MS-Windows 95. Il y en a une que j’avais oublié, c’était l’arrivée du « plug’n’play » dans l’OS de Microsoft.

Même si cette fonctionnalité n’a été vraiment utilisable qu’à compter de MS-Windows 98 – quoique l’écran bleu de la mort en direct sur CNN, on ne s’en lasse pas ! – c’est avec MS-Windows 95 que cette fonctionnalité bien pratique sur le papier est arrivée. Elle ne s’est démocratisée réellement qu’avec le support de l’USB pour les périphériques.

De nos jours brancher un périphérique en USB, c’est du classique… Mais c’était révolutionnaire pour le monde du PC en 1995. Et pourquoi ai-je dit que Microsoft insistait lourdement ? C’est simplement que par deux fois lors du processus d’installation – que l’on finissait par connaître par coeur, étant donné les réinstallations régulières du bousin – le plug’n’play était mis en avant.

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Dans les années 1980, le français dans les jeux vidéos…

…C’était pas la joie. Activité principalement anglophone, 95% des jeux vidéos, quelle que soit la plateforme concernée, c’était en anglais et c’est ainsi que nombre de personnes de ma génération (la génération X) ont eu un premier contact avec l’anglais.

Un contact peu orthodoxe, mais un premier contact quand même. Dans un article récent, je parlais des efforts de Micro Application pour proposer une logithèque en français.

Cependant, la traduction était faite à la truelle et à la va-vite en se disant que les enfants – qui étaient les cibles primaires des dits jeux – ne les finiraient pas en mettant une difficulté monstrueuse.

Un peu à l’image des jeux espagnols sur l’Amstrad CPC. Qui a fini « Game Over » de Dynamic Software à l’époque ? Je dois dire que je n’ai jamais vu plus que la moitié de la première partie.

Bref, les éditeurs comptaient sur la dite difficulté pour se rassurer sur le fait que personne ou presque ne verrait la fin. Ce qui leur permettait de prendre quelques facilités avec la traduction.

Un exemple, c’est le jeu « Le voyageur du temps » sur le Commodore 64 publié par Radar Soft à l’origine avant d’être adapté pour le public francophone par Micro Application. On a droit à un « éclaire torche » au lieu d’un plus logique « allume torche »… Faut pas chercher à comprendre !

Mais le mieux est de voir la solution complète du jeu que j’avais traduit sur la fiche CASA en parlant de la solution anglophone. Et je peux vous dire que cela a été une longue et douloureuse épreuve, surtout quand la traduction française n’avait rien à voir ou presque avec la version anglaise.

Bon, depuis la loi Toubon de 1994, il faut proposer au minimum un manuel en français si le jeu ne ne peut pas l’être. Même Doom 2 avec une traduction française partielle… Si ça existe… La preuve en vidéo !

Bon des progrès ont été faits depuis les années 1980, mais vu le point de départ, ce n’était pas trop dur pour obtenir des améliorations.

Vieux geek, épisode 351 : 1984, quand Micro Application donnait dans le ludique.

Micro Application est surtout connu pour ses livres de vulgarisation de certains logiciels ou encore en tant que fournisseur de logiciels clonant les grands titres commerciaux.

Il me vient à l’esprit « Nettoyeur » qui était un clone de Cleansweep dont j’ai parlé en 2020, logiciel dont j’ai parlé en décembre 2015.

Mais dans les années 1980, Micro Application donnait dans le jeu d’aventure textuel pour les Commodore 64 et autres Amstrad CPC. Deux titres me viennent à l’esprit à savoir « La pierre magique » et « Le voyageur du temps », tout deux publiés par Radar Soft avant une traduction à la truelle par Micro Application.

Mais le mieux est de vous les présenter en action.

Vous avez noté que la musique d’introduction des deux jeux est strictement la même. Côté graphisme, « Le voyageur du temps » s’en tire un peu mieux. Mais on est vraiment dans la traduction faite à la truelle par moment. J’en sais quelque chose, j’ai traduit les solutions pour donner une version française et par moment, je me suis bien arraché les cheveux par poignées entières pour savoir comment traduire tel ordre.

Évidemment, il y avait le fait que les jeux d’aventures textuels étaient principalement anglophone, surtout sur le Commodore 64. Une offre en français, bien des années avant la loi Toubon de 1994 ne demande une traduction des contenus anglais, allemand, espagnol, italien (et bien d’autres) dans les logiciels et dans bien d’autres domaines. Punaise, ça ne me rajeunit pas cette évocation !

Vieux geek, épisode 350 : MS-Windows Millenium et ses jeux en version internet

Dans un article de juin 2021, j’évoquais l’arrivée des jeux multijoueurs en ligne en 1999.

Microsoft, toujours à l’écoute de la dernière tendance pour lui faire gagner de nouvelles parts de marché décida de se lancer dans les jeux en ligne, des jeux bien plus pacifiques que des FPS comme Quake 3 Arena et Unreal Tournament 99.

Il les introduisit avec une des versions les moins aimées de MS-Windows, j’ai nommé Millenium. Oui, il n’y avait pas que la restauration système côté nouveautés, dont j’ai parlé en juillet 2018.

Pour vous montrer les dits jeux – même s’il est techniquement impossible de les lancer de nos jours, les serveurs nécessaires ayant dû être recyclé depuis une petite éternité – j’ai installé dans Pcem deux MS-Windows : 98Se et Millenium.

Vous avez pu le voir, les ajouts en question ne sont plus trop fonctionnel même si MSN Games (le nouveau nom de Zone.com) est toujours disponible. En tout cas, c’était un coup d’essai pas franchement audacieux, mais de nos jours, jouer en ligne est devenu si courant que ce premier effort sorti il y a près de 25 ans – au moment où j’enregistre cette vidéo – était quand même notable.

En vrac’ de milieu de semaine…

Petit en vrac’ en ce deuxième mercredi de juillet 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • C’est officiel. Pour la Fedora 41, la session X11 de Gnome ne sera plus disponible par défaut. Elle restera néanmoins disponible sur les dépôts de la distribution.
  • Toujours dans le monde RedHatien, le projet travaille sur un remplaçant de grub, nmbl pour No More Boot Loader. Plus d’infos dans cette présentation.
  • La DGLFI de la semaine. Une base Ubuntu 22.04 LTS avec Lxde, vous savez l’environnement à l’abandon suite à la montée en puissance de LXQT. Ça donne le projet Omega Linux qui ne demande que… 17 Go d’espace sur le disque dur/SSD de l’ordinateur !
  • Après Planet X16, un port du jeu Planet X3 pour le rétro-ordinateur Commander X16, David Murray vient de finaliser une nouvelle version du port de son jeu « Attack of the PETSCII Robots » pour le Commander X16. Au menu ? Nouveaux graphismes, un niveau bonus (« River Death » déjà disponible au moins pour le Commodore 128 et le port IBM PC), des bugs corrigés et plein d’autres choses. Vous pouvez le télécharger pour un vrai Commander X16 ou l’émulateur qui va bien.
  • Vous aimez les jeux de plateformes ? Alors le jeu « Stick Man Arok Edition » pour le Commodore Plus/4 pourra vous intéresser.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bonne fin de semaine !

Ajout le 10 juillet à 19 h 35. J’ai lancé mon émulateur pour le Commander X16 et j’ai joué la carte bonus « River Death ». Bon visionnage.

Les jeux d’aventure textuels, quand y en a plus, y en a encore !

J’ai déjà eu l’occasion de parler de mon amour pour les jeux d’aventure qu’ils soient textuels, semi-graphique voire en point’n’click.

Les jeux d’aventures sont parfois des clins d’oeil à des franchises célèbres, voire ils se positionnent dans une franchise donnée.

Dans le cas du dernier jeu de Richard Derocher – j’avais déjà parler de son titre précédent, « Castle Quest » dans un article vieux geek – du moins au 29 juin 2024, on se plonge dans un univers qui fait penser à celui d’Indiana Jones.

En effet, le jeu s’appelle « Iowa Jack and the Crystals of Chaos » que l’on peut traduire par « Iowa Jack et les cristaux du Chaos », on se retrouve dans un monde à la Indiana Jones. Même époque, les années 1930 et toujours les mêmes ennemis, les plus que classiques nazis.

Même si le jeu n’a qu’une palette limitée de commandes, cela est compensée par une introduction qui fait bien 8 pages, des graphismes monochromes d’une grande finesse et quelques musiques de temps en temps.

Le jeu est disponible pour le Commodore 64 et le Commodore 128 (en mode 80 colonnes).

Comme l’a précisé l’auteur, c’est un jeu qui peut servir d’initiation pour les personnes qui débutent dans le monde des aventures textuelles ou comme un petit jeu pour se détendre pour les personnes un peu plus aguerries.

En effet, je cite l’auteur :

This is an easy game overall, so it’s perfect for newcomers to the genre, or advanced players who want a quick adventure break.

Ce qui donne traduit :

Il s’agit d’un jeu facile dans l’ensemble, parfait pour les nouveaux venus dans le genre, ou pour les joueurs expérimentés qui souhaitent faire une petite aventure rapide.

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