En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois de décembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour terminer, une vidéo collaborative avec Baba Orhum, comme à la grande époque de la Manjaro Tux’n’Vape 🙂

Sur ce, bon week-end !

Ce n’est pas parce que deux expériences arrivent à leurs termes…

… Qu’il ne faut pas en lancer une troisième. Dans un article récent, j’expliquais que pour des raisons de support du 32 bits, j’avais migré d’une Debian GNU/Linux unstable vers une Void Linux avec Xfce dans les deux cas.

Après une installation sans trop d’embûches – modulo le fait que l’image ISO d’installation commence à sentir le renfermé – je me suis dit que je tenterais bien en virtuel de faire vivre une Void Linux Xfce avec les dépendances nécessaires à la compilation du duo Vice et Dosbox-X (SDL2), les deux avec le code de développement.

Après avoir complété l’installation de Xfce avec un petit sudo xbps-install -S xfce4-plugins, je me suis attaqué aux dépendances communes, puis personnelles des deux logiciels.

0) Pré-requis

  • autoconf
  • bison
  • base-devel
  • git
  • subversion

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Adieu Debian GNU/Linux, bienvenue Void Linux.

Dans un article récent, je parlais de l’abandon en cours de l’architecture 32 bits par les mainteneurs de Debian. Cela se comprend, les machines 32 bits les plus récentes ont dans les 15 à 16 ans d’âge. Il ne doit sûrement pas resté suffisamment d’utilisateurs de cette architecture pour continuer à la supporter.

Ce qui me facilite un peu le transit, étant donné que j’ai un vieil eeePC 1005 HAG (écran 10 pouces, 1 Go de mémoire et 150 Go de disque dur). C’est dans les commentaires qu’un certain nb me disait de voir du côté de la Void Linux. Je dois dire que je l’avais complètement oubliée.

J’ai donc récupéré l’image live avec Xfce pour l’architecture 32 bits. Ça tombe bien, c’est l’environnement que je veux utiliser sur mon eeePC.

Après plusieurs tentatives malheureuses, j’ai pu réussir à installer la Void Linux. Propulsé au départ par un noyau linux lts 6.6.21, j’ai lancé un petit sudo xbps-install -Syyu qui m’a permis de mettre à jour l’ensemble. L’ensemble des mises à jour m’a pris une petite dizaine de minutes, étant donné que l’image ISO date de mars 2024 !

Évidemment, le démarrage n’est pas aussi rapide que sur mes autres ordinateurs, mais vu que l’eeePC a un vieux disque mécanique, je ne vais pas m’en plaindre !

Dans les réglages, j’ai demandé à avoir le clavier en azerty par défaut au lieu du Qwerty fourni à la base. J’ai aussi rajouté le noyau linux 6.12 avec un petit sudo xbps-install linux6.12

Et voici donc l’indispensable fastfetch du eeePC sauvé par la Void Linux.

La partie la plus ennuyeuse dans le post-installation ? Configurer ma connexion Wifi avec son mot de passe ultra laxatif à recopier.

Maintenant, je ferai des mises à jour une fois par semaine du eeePC. On verra bien combien de temps l’installation tiendra, mais j’espère au moins dépasser un an. Cela me ferait plaisir !

Le 32 bits sur Linux, la suite du début de la fin ?

Depuis une bonne douzaine d’années, les distributions GNU/Linux sont passées au 64 bits, abandonnant les unes après les autres les processeurs 32 bits qui – mise à part l’épopée des premiers eeePC vers 2007 de mémoire – n’étaient plus produits.

Je possède un ancestral eeePC 1005HAG qui me sert de PC d’appoint. Je ne l’utilise que ponctuellement, car il montre son âge. Avec seulement 1 Go de mémoire vive et 150 Go de disque dur, je n’avais pas vraiment le choix quand en 2022 je remettais en route cet ordinateur. J’avais dû partir sur Debian GNU/Linux, migrant vers unstable pour avoir des paquets frais le plus souvent possible.

Cependant, hier en faisant les mises à jour, je constate que le noyau est resté en version 6.10 au lieu de me proposer un 6.12 ce qui aurait été plus logique. Je poste ma mésaventure sur Mastodon et sur l’ancien oiseau bleu à la quête de réponse.

C’est finalement via une vidéo d’Adrien Linuxtricks que la réponse est arrivée : le support du 32 bits est terminé pour Debian, au minimum pour le noyau. Vidéo que je joins à l’article ci-après.

Pour la faire courte, Debian décide d’arrêter les frais, il ne doit plus rester suffisamment d’ordinateurs équipés de processeurs 32 bits pour que ce soit « rentable ».

La fin de la prise en charge commencera officiellement avec Trixit, la Debian GNU/Linux 13 qui sortira vers juin / juillet 2025. Les Debian 11 et 12 seront supportés encore quelques années, au moins par le biais du support LTS. Selon la page dédiée sur le site de Debian, la Debian 11 (Bullseye) sera supporté jusqu’à fin août 2026, la Debian 12 (Bookworm) jusqu’à fin juin 2028.

Le compte à rebours est donc lancé. Ça m’ennuierai de ne plus pouvoir utiliser le eeePC – même si sa pile est morte – car j’y tiens un peu. Je pourrais tenter l’aventure Archlinux32, mais il y a un problème de trousseau de clés qui empoisonne la vie de la distribution depuis la fin novembre 2024. Autant dire que ça risque de me faciliter le transit intestinal plus que de raison !

Je vais donc patienter jusqu’aux vacances de Noël pour tester cet hypothèse. On verra bien, la suite au prochain épisode 🙂

Itch.io, une source presque sans fin de bons jeux indépendants.

Je suis sur ce site depuis environ 2 ans et demi à 3 ans. J’ai pu ainsi croiser le chemin de créateurs (et de créatrices comme Sarah Jane Avory) de jeu sur diverses plateforme, que ce soit en natif pour certains ordinosaures, voire des créations fonctionnant sous Linux, comme « Sales Gosses » ou « Superflu Riteurnz » de Gee.

Parmi mes préférés, il y a Jimbo qui propose pas mal de clones de jeu pour le Commodore PET, malgré les limitations de la dite machine : pas de mode graphique, pas de carte son. Ce qui n’empêche pas la naissance de certains petits bijoux. Comme un clone de Lemmings, « PETSCII Zombie Lemmings for Commodore PET » ou plus récemment, un petit FPS à la Wolfensteind3D, « Escape from PETSCII Castle » dont voici une petite vidéo de 5 minutes à la difficulté « I know the Killer Poke », difficulté normale.

Il y a aussi le support de consoles moins connues comme la très intéressante – et relativement onéreuse (199$ hors frais de ports) Playdate, qui affiche plus d’un millier de réponses quand on la recherche.

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