En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier samedi du mois d’octobre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

Côté culture ?

Dear Pariah a annoncé la sortie de son prochain EP, « The Weeper Takes » pour le 22 octobre.

Sur ce, bon week-end

Roguebot pour le Commodore 64, un drôle de de jeu à la rogue.

J’ai déjà dit plus d’une fois que j’aimais les jeux à la rogue. Dans l’épisode 296 de la série vieux geek, je parlais de la première version commerciale de Rogue. J’ai aussi parlé de l’excellent Rogue64 pour Commodore 64 début 2022.

Mais j’ai découvert récemment l’existence d’une variante finalement pas trop mal, RogueBot. Au lieu que le hasard intervienne, vous ne pouvez agir qu’en vous basant sur des cartes d’actions : tourner à 90° à gauche ou à droite, avancer, attaquer. Ce sont les cartes de base auxquelles s’ajoute en fonction de la progression des cartes de potions (pour redonner de l’énergie au robot que vous dirigez)), d’augmenter le bouclier ou la quantité de vie disponible, et bien d’autre chose encore.

Comme tout bon rogue, les niveaux sont générés à la volée, sauf le premier qui reste le même. Et comme tout bon rogue, une partie peut durer 2 minutes ou 2 heures, tout dépendant des cartes que vous tirez. J’ai fait une vidéo qui contient deux parties. La première s’arrête au bout d’une minute environ, tandis que l’autre dure un peu plus.

Oui, je n’ai pas pensé à utiliser la potion pour recharger le robot, mais je ne voulais surtout pas que la partie s’éternise. J’ai vaincu le premier niveau, c’est le principal… Surtout qu’il y a quelque chose comme une quarentaine de niveaux à visiter pour finir le jeu… Bonne chance et bon courage 🙂

Vieux geek, épisode 358 : Ah, les pilotes Via 4in1…

… Ou comment flinguer une installation de MS-Windows 98. On va parler rapidement d’une série de pilotes pour des cartes mères équipées de circuits Via. Les pilotes 4in1 – je ne sais plus à quoi correspondait lesdits 4 pilotes – mais c’était prévu pour améliorer le support du matériel.

En effet, MS-Windows 98, même s’il était blindé de pilotes – dont certains remontaient à l’époque de MS-Windows 95 – il n’était pas omnipotent et nécessitait de rajouter des pilotes. Autant cela était à peu près indolore pour les pilotes audio et vidéo, autant quand on touchait à des couches matérielles plus basses, ça partait rapidement en gonade mal épilée.

Je ne compte plus le nombre d’installations de MS-Windows 98 qui ont explosé en vol à cause des dits pilotes. Déjà que la branche 9x de MS-Windows n’était pas des plus stables, autant là on atteignait des records côté instabilité et écrans bleus de la mort.

Je rageais à chaque fois. Quant à migrer vers Linux à l’époque, c’était très peu probable. L’une des distributions les plus avancée, c’était la série 5.x de Mandrake Linux… Autant dire qu’on était loin du confort actuel des distributions plus modernes.

De nos jours, les principales mises à jour, c’est assez souvent l’UEFI. Je ne me souviens pas d’avoir vu des paquets de pilotes pour les cartes mères, mais il est vrai que mon utilisation de MS-Windows actuellement, c’est ponctuellement dans une installation Tiny11 dans une machine virtuelle…

Et vous, vous vous souvenez de cette époque où les Pentium II et III, les K6-2 et K6-3 étaient des processeurs habituels ? Si oui, désolé (ou pas), pour le coup de vieux !)

En vrac’ de milieu de semaine…

Minuscule en vrac’ en ce premier mercredi d’octobre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Les projets d’images ISO d’installation pour Archlinux sont nombreux. Grace à Orion, j’ai appris l’existence du projet ALG (anciennement Arch Linux Gui), qui installe un Gnome ou un Plasma ou un Xfce, que ce soit « pur » ou personnalisé. Intéressant ! Seul hic, Wayland est désactivé par défaut. Peut-être à cause des cartes Nvidia ?
  • La DGLFI de la semaine. La Loc-OS. Une base Debian avec sysVinit (comme Devuan donc), avec au choix LXDE, Xfce ou Plasma. Le tout pour les personnes hispanophone. Autant prendre directement une Devuan avec Xfce, c’est plus « viable ».
  • En ce mois d’octobre 2024, l’Amstrad CPC 464 (le premier à cassette) vient de fêter ses 40 ans. Un jeu d’arcade dénommé Roland In Retroalacant (en honneur de Roland Perry qui a travaillé sur la création de l’ordinateur) a été rendu disponible.
  • Le jeu « Little Brats » de Gee (Sales gosses en VF) où on doit être le pire garnement de la cour de récréation – sans être attrapé par la maîtresse – vient de sortir. Pour une fois qu’on doit être méchant, autant en profiter 😉
  • L’information a fait du bruit récemment. Valve propose de donner un coup de main à Archlinux sur le plan technique. Après tout, la Steam Deck, c’est une base Archlinux avec Plasma, non ? 🙂

Côté culture ?

Un projet musical découvert via Mastodon, si mes souvenirs sont bons, « Pathology » de Lespreuh. Dixit les étiquettes employées, c’est un mélange de métal (très léger), d’ambiant, de guitare et de symphonique.

Pour finir, une vidéo de post-installation d’une ALG avec Gnome. Un peu longue mais complète et puissante 🙂

Sur ce, bonne fin de semaine !

Trois ans et demi de clavier mécanique… Quel bilan ?

Il y a trois ans et demi, en mars 2021, je cédais à la tentation et je m’achetais mon premier clavier mécanique, un G-Lab Rubinium. Certifié un million de frappes.

Que dire au bout de 3 ans et demi ? Que je suis toujours autant satisfait de son utilisation. Aucune douleur au niveau des poignets, un confort de frappe toujours aussi présent. Bref, en un mot comme en cent, je ne regrette pas les 89€ dépensés à l’époque pour l’achat.

Je m’y suis tellement habitué que revenir sur des claviers à membranes ou aux touches plates sont pour moi une sorte de mini torture.

Certains me diront que je pourrais utiliser un clavier à l’agencement ergonomique, comme le bépo par exemple. Mais je suis trop habitué à l’agencement Azerty pour en changer. Quand on l’utilise depuis 1988-1989, difficile de changer.

Sinon entre temps, j’ai eu l’opportunité de régler les couleurs de mon clavier avec OpenRGB si mes souvenirs sont bons. Voila à quoi il ressemble désormais (oui, je sais, la photo est un peu floue, désolé !) :

Oui, les touches « gamers » en rouge, ainsi que les touches fléchées, le pavé numérique en bleu et le reste en blanc. Ça a de la gueule, non ? 🙂

Et oui, c’est une souris g-lab qu’on peut voir sur le côté 🙂

Ah, les jeux d’aventures semi-textuels… Quand y en a plus…

…Il y en a encore. J’ai déjà parlé de ce genre de jeux que j’aime beaucoup, même si 85 à 90% d’entre eux sortent en anglais et en espagnol. Si on va sur CASA, un site qui répertorie les jeux d’aventures textuels, il y a – fin septembre 2024 – selon les statistiques du site 7461 jeux en anglais, la deuxième position étant l’espagnol avec 733 jeux, le français étant loin avec seulement 204 jeux.

J’ai déjà parlé plusieurs fois des jeux d’aventures textuels, car je les ai connus dès le début de ma vie informatique (vers 1988-1989) avec des titres comme Sram ou Sram 2 comme je le disais dans ce billet de septembre 2015.

De nombreux créateurs de jeux d’aventures ont été publiés au fil des années et sur toutes les plateformes. C’est ainsi que j’avais parlé de Jade (pour l’Amstrad CPC) en juillet 2019.

Dans le monde du Commodore 64, il y a un outil plutôt récent, car datant de 2016 qui permettent de faire des jeux semi-textuels avec des actions en utilisant des mots clés via le joystick. C’est le système D42, jadis commercialisé par Protovision et qui est désormais un freeware.

Les deux seules langues supportées sont l’allemand et l’anglais. Bah, c’est pas grave 🙂

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Et de 19 bougies sur le gâteau.

En cette fin septembre 2024, le gâteau d’anniversaire du blog vient de rajouter une 19e bougie à l’ensemble. Il y a 19 ans, je lançais ce blog sans grande conviction, pensant qu’il ne vivrait que quelques semaines, voire quelques mois.

Bon, je me suis trompé, mais je suis quand même étonné par la longévité du blog. En l’espace d’un an, je suis passé de 4635 articles à 4822 (en ne comptant pas celui-ci en cours de publication), soit 187 de plus en l’espace d’un an. En très gros, 15 billets par mois en moyenne, soit un tous les deux jours.

Comme l’année précédente, c’est surtout les billets vieux geeks, le rétro-ludique et les billets en vrac’ de chaque semaine qui font le gros du contenu.

Je dois dire que je me surprends à maintenir en vie un blog aussi vieux. C’est pour moi une forme de défouloir même si les billets coups de gueule se raréfient au fil des années. Mais ce n’est pas pour autant que je me laisserai marcher sur les pieds.

Bon, il est très net que le blog a connu la plus grosse partie de sa vie avec cet anniversaire. Mon but est désormais d’atteindre les 20 ans, et après on verra. Qui a dit 25 ? Et puis quoi encore ? 🙂

J’aime à faire vivre le blog au fil de l’eau, sans me fixer de date limite. Peut-être que j’arrêterai quand je n’aurai plus l’envie ni le courage de continuer à poster. Mais ce n’est pas demain la veille pour le moment !

Cosmic Desktop Alpha 2, une version dans la continuité.

En cette fin du mois de septembre 2024, System76 a annoncé la sortie de la version alpha 2 de son environnement de bureau, COSMIC. Dans un article de blog assez copieux, les principales nouveautés sont listées… Et elles sont nombreuses en seulement un petit mois et demi après la version alpha 1.

En gros ?

  • Des réglages affinés pour la gestion de l’énergie, des réseaux, de l’affichage ou encore de la date et de l’heure.
  • Des améliorations dans le gestionnaire de fichiers avec de nouveaux raccourcis et la gestion de la recherche dans la barre de titre.
  • Le focus suit la souris pour mettre en avant une fenêtre.
  • L’applet de l’heure se met à jour en fonction du fuseau horaire de l’utilisateur.

Sans oublier de nombreuses modifications au niveau des tripes de l’environnement. Le seul hic, c’est qu’il m’a été impossible de lancer le cosmic-greeter pour gérer les sessions. Je me suis donc replié sur gdm qui a fonctionné dès le premier coup.

Vous avez pu le voir, l’environnement continue de répondre au doigt et à l’œil Il y a un problème pour virer les logiciels installés via le cosmic store, mais ce n’est pas bien grave, nous n’en sommes qu’à une alpha 2 après tout.

System76 a annoncé proposer des versions alpha chaque mois pour peaufiner le résultat final. Avec un peu de chance, d’ici six mois à un an, l’environnement sera déclaré bon pour le service. En tout cas, même s’il me tape dans l’œil, il est encore trop immature pour une utilisation au quotidien.

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce dernier vendredi du mois de septembre 2024.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • EndeavourOS vient de publier une nouvelle version de son image ISO d’installation,la EndeavourOS Endeavour Neo.
  • L’environnement de bureau COSMIC vient de sortir en version alpha2 avec pas mal de nouveautés au menu.
  • Un peu de concentration des forces dans le monde du logiciel libre. La distribution Tails (qui vous permet de naviguer en toute intimité) vient de fusionner avec le projet TOR.
  • Mieux vaut tard que jamais. Le journal satirique « Le Canard Enchainé » a enfin son site web !
  • Un petit rappel : Pas franchement orienté informatique, mais c’est un appel à l’aide que je relaye ici. La petite entreprise qu’est l’Âne à Nath a lancé une collecte de fonds pour aider un ânon dont la mère n’a pas franchement la fibre maternelle. Même si vous ne pouvez pas donner, faite toujours circuler l’information, ça aidera !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Sur ce, bon week-end

Vieux geek, épisode 357 : H.U.R.L, le fps non-violent qui sent mauvais :)

Si on dit FPS, on pense tout de suite à Doom (celui de 1993 ou de 2016), Quake, Half Life (1 ou 2). Bref, que des jeux où il y a une certaine violence.

Cependant, j’ai eu l’occasion par deux fois de parler de FPS non-violents. Que ce soit avec Chex Quest ou Super Noah’s Ark.

Cependant, il serait dommage de ne pas parler d’un titre sorti en 1995, H.U.R.L. C’est un FPS non violent où le joueur doit nettoyé les niveaux de toutes les ordures et de la saleté qui traine.

On récolte des ordures que l’on peut échanger à un distributeur contre des ballons d’eau, du savon ou encore de la lessive. Cependant, c’est plus un Wolf3D-like qu’un Doom-like. En effet, tous les murs sont à 90°.

Nos ennemis ? Des tornades ou encore des canards qui prendront un malin plaisir à vous salir. Quand la barre de saletés est remplie, le joueur perd et doit recommencer. Mais le mieux est de vous le montrer en action.

Vous avez vu, on est vraiment dans la non-H.U.Rviolence à son paroxysme. Ce qui manque, c’est un sélecteur de difficulté qui fait que tous les joueurs, même les moins habiles, ont droit au même niveau. C’était un jeu un peu bizarre, et prêt de trente ans après sa sortie, il est toujours aussi bizarre !