Décidément, il y a de bonnes périodes pour les casse-têtes rétroludique.

Après « Master Piece » pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC dont j’ai parlé le 7 mars 2025, un jeu publié par Vector 5 Games pour le Commodore 64 a pris le relai dans mes soirées rétroludiques. Le jeu s’appelle « Zookeeper ».

Le principe ? Un jeu à la match 3, où il faut regrouper 3 ou plus animaux identiques pour nettoyer le niveau. À chaque niveau, un nombre donné d’animaux à éliminer est proposé. Et plus on monte en niveau, plus le nombre d’animaux différents augmente, faisant ainsi monter la difficulté. Et à partir du niveau 10, ça devient franchement costaud pour atteindre les objectifs sans être noyé par les animaux qui apparaissent en bonus au fil des tours.

Je suis actuellement arrivé au niveau 11 – sur les 30 – que compte le jeu, et je dois dire qu’il faut être foutrement stratège pour arriver à débloquer la situation. J’ai donc pris Vice, je lui ai rajouté la cartouche Epyx Fast Load et j’ai lancé le jeu. Je me suis limité au 5 premiers niveaux, vous laissant un avant-goût du 6e qui est déjà bien coriace.

Par chance, on peut reprendre le jeu à un niveau donné, chaque niveau ayant un code sur 4 chiffres qui lui est attribué. J’espère que je finirai un jour ce jeu, mais je dois dire que je n’espère rien très rapidement. J’ai suffisamment d’occupation en ce moment pour ne consacrer que 20 ou 30 minutes par jour au rétroludique en ce moment. Mais ne passez pas à côté de cet excellent match 3, ce serait dommage.

Mon réapprentissage de MS-Windows, c’est parfois bizarre.

Il est important de ne jamais insulter l’avenir, et savoir utiliser MS-Windows 11 est indispensable, même si on est comme moi un vieux linuxien qui a arrêté l’utilisation de MS-Windows à l’époque de XP. Oui, ça fait bientôt une vingtaine d’années.

Dans le cadre d’un projet futur qui concerne ma vie personnelle et dont je n’étalerai pas les détails ici, j’aurai besoin de savoir utiliser MS-Windows 11 sans avoir à chercher toutes les 30 secondes comment faire telle tâche, que ce soit en mode graphique ou en ligne de commande. Car oui, dans mon réapprentissage de MS-Windows, j’utilise pas mal la ligne de commande. Même si je suis très loin de maîtriser les subtilités de PowerShell, certains outils qui y sont plus ou moins liés, comme winget me simplifie la vie au quotidien.

Cet outil qui fait penser à un mélange d’apt-get et de pacman est bien pratique si on n’a pas envie d’aller sur les sites officiels pour récupérer les installateurs. J’ai eu besoin récemment de rajouter Adobe Acrobat Reader, et une simple ligne de commande m’a permis de récupérer et d’installer le logiciel qui est devenu monstrueusement gros. En effet, plus de 600 mo pour un « simple » lecteur de fichiers PDF, ça pique !

La commande dans un terminal ? winget install Adobe.Acrobat.Reader.64-bit Ce qui est amusant, c’est que je gère mon MS-Windows 11 virtualisé comme j’utilise Linux : je le gère avec la ligne de commande pour l’ajout / suppression de logiciels.

Évidemment, je suis incapable de comprendre les subtilités des 13 trillions (soyons généreux !) de commandes, d’options, d’objets et de méthodes qui font la richesse de Powershell.

Mais au moins, même si le réapprentissage est dur, ça permet de rafraîchir mes connaissances qui se sont depuis près de deux décennies, limitées au monde linuxien. Savoir utiliser Linux et MS-Windows, c’est indispensable, surtout pour geeker tranquillement.

Sur ce, bonne fin de journée !

En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce premier vendredi du mois de mars 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Pour les personnes qui ne jurent que par la compilation, la nouvelle version du manuel « Linux From Scratch », la 12.3 vient de sortir. Bonne lecture 🙂
  • Haplo vient d’annoncer la sortie de « Tenebra 2 » pour la console Playdate, vous savez la console portable avec un écran dégradé de gris et blanc.
  • Toujours pour la Playdate, le casse-tête « Stream » est de retour avec 400 nouveaux niveaux à compléter !
  • Le jeu d’aventure « Castle Quest » jadis sorti pour le Commodore Vic20, le C64, le C128 et l’Amiga vient de voir arriver une version pour Apple II.
  • Un petit casse-tête simple à comprendre mais difficile à maitriser vient de sortir pour le ZX Spectrum et l’Amstrad CPC. Son nom ? « Master Piece ». Il faut vider l’écran en se basant sur les mouvements du jeu d’échec, en sachant qu’une pièce doit être prise à chaque mouvement. Bon courage !

Côté culture ?

Rien cette fois-ci.

Pour finir, une vidéo « C’est trolldi, c’est permis » qui se pose une question inutile donc indispensable. Bon visionnage 🙂

Sur ce, bon fin de week-end !

Vieux geek, épisode 369 : The CD Games Pack de Codemasters, l’ancêtre des CD / DVD de magazines.

Si entre 1995 et 2005 / 2010, il était courant d’avoir des magazines avec des CD ou des DVD contenant des démos voire des jeux complets, en 1990, cela tenait de la science fiction… Ou presque. Le développeur anglais Codemasters – surtout connu pour ses jeux à petits prix – décida d’être audacieux et de proposer vers 1990 un CD contenant une trentaine de titres, avec un adaptateur pour brancher votre lecteur de CD audio sur un ZX Spectrum, Commodore 64 ou Amstrad CPC.

Il n’y aura que deux versions produites. La plus courante est celle pour le ZX Spectrum, suivi par une version plus difficile à trouver – sauf sur Archive.org – dédiée au Commodore 64. Dans le coffret, vous aviez le CD avec les 30 jeux – dont on promettait un chargement plus rapide – une cassette contenant le logiciel qui permettait de charger les jeux depuis le CD et un adaptateur pour brancher l’ordinateur au lecteur de CD.

Un peu comme l’équipement dans la photo ci-dessous. Bien qu’ayant récupéré une image ISO, j’ai été dans l’impossibilité de faire fonctionner l’ensemble, le câble d’adaptation n’étant pas émulé par Vice.

Le projet était un peu en avance sur son temps et ne fit pas long feu. Ce qui explique l’inexistence d’une version pour Amstrad CPC. À l’époque, on ne jurait que par la disquette, que ce soit des 5 pouces 1/4 ou des 3 pouces et 3 pouces et demi.

Fedora 41 sur 6 mois, quatrième point d’étape.

Nous voici donc au quatrième point d’étape, publié dans la journée du 1er mars. Après un troisième billet un peu agité, que donne celui-ci ?

La grosse nouveauté logicielle, c’est l’ajout de LibreOffice que je n’avais pas encore effectué. J’ai été agréablement surpris par le fait que la traduction française a été installé avec le reste du logiciel, contrairement à ce que j’avais pu observer auparavant. Une autre grosse arrivée, c’est le noyau linux en version 6.13. Donc autant dire que ça a été assez calme.

La seule grosse activité sur la machine virtuelle a été de faire passer en avance un de ses clones vers la future – du moins au 1er mars 2025 – Fedora 42 dans le cadre d’une vidéo « C’est Trolldi, c’est permis ».

Donc pour le moment, tout va bien. Espérons que ce soit le cas par la suite… À suivre donc dans un billet pour début avril 2025 qui sera le dernier de la série.