En vrac’ de fin de semaine…

Petit en vrac’ en ce troisième samedi du mois d’octobre 2025.

Côté logiciel libre, informatique et internet.

  • Dans le monde des distributions basées sur Ubuntu, je demande la Zorin OS 18. Pour les fans de distributions qui reproduisent l’interface générale de MS-Windows.
  • Toujours dans la même famille, je demande la très légère FunOS 25.10. Il faut dire que JWM est des plus légers comme gestionnaire de fenêtres.
  • Elle aura pris son temps, mais la très solide LMDE 7 est sortie.
  • Si vous aimez les BSDs et la légereté, essayez donc SmolBSD, un projet pour avoir un NetBSD allégé au maximum. Merci à Trit pour le lien.
  • Si vous aimez les jeux à la MasterMind alors « Sperrbildschirm » – mot allemand pour écran de verrouillage, merci Deepl ! – est disponible pour les Commodore Pet, C64, C128 et Plus/4.
  • Vous aimez les jeux à la memory ? Alors « Brain Bricks » pour le Commodore 64 pourrait vous plaire, surtout que les niveaux sont générés à la volée.

Côté culture ?

Kylver vient de publier un extrait de son album à venir pour novembre 2025, « The Gobi ». Le titre en question s’appelle « Frozen Sands ».

Sans oublier une vidéo hommage à la LMDE 7.

Ou encore le dernier épisode de ma série « C’est Trolldi, c’est permis » :

Sur ce, bonne fin de week-end !

Un an avec le Ryzen7 5700G. Quel bilan ?

Il y a un an, je finissais une semaine de galère pour pouvoir enfin utiliser un Ryzen7 5700G. À l’époque, j’étais encore sous Archlinux, et la migration s’était passée sans trop casse. J’étais content à l’époque je gagnais plusieurs dizaines de minutes sur la compilation des versions nocturnes de Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird.

Je concluais l’article ainsi :

Mon prochain changement sera de migrer vers un écran 24 pouces pour remplacer le 19 pouces qui va sur ses 8 ou 9 ans. Oui, j’utilise le matériel jusqu’à la corde.

Finalement, c’est vers un 27 pouces que j’ai orienté mon choix. Gagner 8 pouces soit environ 20 centimètres de diagonale, ça fait son effet ! Puis je suis passé à MS-Windows 11 et tout fonctionne très bien. Le Ryzen7 5700G est vraiment un bon processeur pour mon utilisation, où je ne fais que très peu de jeux modernes. J’ai bien essayé Doom (celui de 2016), mais j’ai pas accroché. Comme quoi 🙂

Il faut dire que le processeur envoie vraiment du bois, surtout pour les opérations un peu lourde que j’effectue sur l’ordinateur, à savoir de la virtualisation avec VMWare Workstation et de la maintenance de recettes sur AUR, avec une Archlinux dans WSL2, pour des monstres comme qemu-git.

Je n’ai pas vu l’année passée, et je sais qu’il faudra que je change le duo processeur et carte mère dans un délai de 3 à 4 ans. J’ai donc encore de quoi voir venir 🙂

Même si je n’étais pas vraiment fan du GPU intégré, j’ai fini par m’y habituer et trouver cela pratique.

Fedora Linux ? 10 semaines et au revoir. Re-bonjour Archlinux !

Le 4 août 2025, je passais mon ancien ordinateur portable sous Fedora 42. Puis un jour, alors que j’étais en vadrouille, le portable cessa de fonctionner. Par chance, j’ai pu récupérer un ordinateur plus récent, mais pas foudre de guerre cependant, un Toshiba Satellite C70D datant de l’époque de MS-Windows 8.x. Ses caractéristiques ?

  • Processeur AMD-A8 6410 (qui contient un GPU Radeon R5)
  • 8 Go de mémoire vive
  • Disque dur de 1 To
  • Circuit Broadcom pour le Wifi, installé avec broadcom-wl sans problème

Oui, c’est loin d’être idéal, mais comme on dit « À cheval donné, on ne regarde pas les dents ». J’arrivais tant bien que mal à installer la Fedora 42 dessus. Oui, ça ramait du cul comme c’est pas permis, mais au moins, j’avais un PC de dépannage et de vadrouille.

Et puis, hier soir, en allant sur feu-twitter, je suis tombé sur le post d’un influenceur linuxien francophone qui se reconnaitra et que je salue au passage, qui disait qu’il avait migré sa Fedora 42 vers une 43 en cours de développement sans casse. Et je me suis dit, pourquoi pas ? Et c’est ici que j’ai fait le con…

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Adieu VirtualBox, tu m’en as trop fait voir !

Lorsque je suis revenu dans le monde de MS-Windows, fin mars 2025, j’avais remplacé l’excellent duo Qemu et VirtMachineManager pour me gérer mes machines virtuelles.

En plus d’HyperV fourni avec mon exemplaire de MS-Windows, j’avais choisi de prendre VMWare, que j’avais remplacé par la suite par VirtualBox qui dans mes souvenirs n’était pas si mauvais que cela. Mais j’avais de mauvais souvenir. Non seulement, il lui arrivait de me planter au démarrage certaines machines virtuelles sans la moindre explication, le dernier plantage ayant eu lieu alors que je participais au live ci-dessous en compagnie de Baba Orhum.

J’ai retenu une folle envie de lancer un « Va te faire cuire le cul sur un barbecue, VirtualBox ! »… C’est dur, mais j’y suis arrivé.

Cela a été le plantage de trop. J’ai patiemment attendu la fin de l’expérience avec la NixOS pour donner un coup de pied au fondement du logiciel d’Oracle. J’ai donc récupéré une versions récente de VMWare chez Broadcomm.

Il y a aussi une autre raison pour laquelle j’ai migré vers VMWare. Par défaut, les machines virtuelles créées avec VirtualBox utilise le circuit vidéo VMsvga. Autant aller directement sur VMWare, ce sera plus consistent et plus adapté.

Donc adieu VirtualBox, au plaisir de ne plus jamais t’utiliser !

Fin d’expérience avec la NixOS. Quel bilan ?

Voila, un mois est passé – à quelques heures près ! – depuis le billet où j’annonçais le début de l’expérience. Je m’attendais à une expérience un peu « pépère » et je n’ai pas été déçu.

L’ensemble a été assez conservateur, et mis à part les changements de noyaux ou de Mozilla Firefox, je n’ai pas constaté énormément de différences. Je pensais avoir droit à une migration de LibreOffice 25.2.x vers la 25.8.x. Mais non, cela sera sûrement réservé à la NixOS 25.11, nom de code « Xanthusia ». Dommage. Les vagues de mises à jour arrivent en moyenne toutes les 36 à 48 heures.

Outre le défaut de la place prise qui devient rapidement problématique, comme je l’ai précisé dans mon billet de mi-chemin, j’ai utilisé au moins deux fois par semaine le duo sudo nix-collect-garbage -d && sudo nixos-rebuild switch pour récupérer de la place. Qui se comptait parfois en centaines de Mo… Et j’ai joué le fou furieux : je ne gardais au maximum que 2 générations, celle utilisée par défaut et la génération pile avant.

Autre point que j’ai trouvé laxatif, c’est la difficulté à avoir un changelog apporté par chaque mise à jour du système. Il faut employer une ligne de commande avec une option expérimentale pour avoir les changements entre les diverses générations présentes sur l’installation. C’est nix profile diff-closures --profile /nix/var/nix/profiles/system --extra-experimental-features nix-command. C’est quand même étrange que lister les changements d’une génération à une autre soit considéré comme expérimental ! Bizarre !

Comment conclure ? La distribution a tenu le choc, elle est suffisamment solide. Il est dommage de devoir perdre du temps pour se faire son fichier /etc/nixos/configuration.nix selon ses propres goûts. C’est plutôt chronophage. Même si une fois que c’est fait, on n’a plus besoin d’y toucher – sauf modifications apportées par un montée en version – que très rarement.

NixOS ? Comme je l’ai dit – et ma courte expérience le confirme – c’est une distribution pensée par des geeks pour des geeks. Pas le genre de distributions que je mettrais dans les mains de n’importe qui.