Fedora Linux 18, plus c’est long, plus c’est bon ? ;)

La Fedora Linux 18, la Duke4Ever de la série – uniquement 2 mois de retard sur la feuille de route initialement prévue – sortira le 8 janvier prochain.

Pour avoir une idée de la version finale, sans passer par une version béta que j’aurais mis à jour, je suis allé sur la page des « Nightly live composes » qui permet de récupérer les dernières préversions de la future Fedora Linux 18 en ISO installable.

J’ai récupéré la dernière ISO en date, en version « desktop » et 64 bits, la 20121225.12 au moment où je rédige cet article.

Elle pèse environ 960 Mo, ce qui est une rupture avec la sacro-sainte taille des 700 Mo. L’image est hybride, et peut être copiée sur une clé USB avec un simple dd en ligne de commande. Et pourquoi une telle taille ? L’intégration par défaut d’un certain LibreOffice doit y être pour quelque chose 😉

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour tester l’ensemble.

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CinnArch 2012.12.21 : cadeau de Noël pour les fans de Cinnamon ?

Alors que la très bonne Manjaro Linux sort en version 0.8.3, j’avais envie de parler d’un autre projet dérivée d’Archlinux, la Cinnarch. J’avais déjà parler de sa version « alpha » en août dernier.

Contrairement à la Manjaro Linux qui a pris un « instantané » des dépots ArchLinux, et les fusionnent à intervalle régulier, CinnArch a fait un autre choix : prendre une ArchLinux « pure » et lui rajouter les dépots nécessaires à l’installation de l’environnement Cinnamon.

La sortie de la version 2012.12.21 (oui, le jour du bug du calendrier Maya) est l’occasion révée. Et coté logiciel, c’est assez frais : Noyau Linux 3.6.10, Xorg 1.13.1, Gnome 3.6.2, Cinnamon 1.6.7. A noter la présence de l’outil PacmanXG pour gérer en graphique les logiciels installés.

Après avoir récupéré l’ISO 64 bits via la page du site officiel, j’ai créé la machine virtuelle habituelle VirtualBox.

Une fois la langue choisie, on démarre. L’os démarré, un écran d’accueil apparait, bien que l’option de l’installation graphique soit indisponible. L’installateur semi-graphique est apparamment celui de l’ISO archboot, légèrement revampée.

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Mageia 3 beta 1 : OpenMandriva peut commencer à creuser sa tombe…

Même si la beta 1 de la Mageia 3 était prévue pour le 12 décembre, elle semble connaître quelque contre-temps lié à l’installateur.

Ayant envie de faire « mumuse » avec la descendante communautaire de feu Mandriva (qui est plus ou moins la Rosa Linux, l’histoire d’OpenMandriva étant une bonne source de fou-rire devant les gesticulations pour rattraper le temps perdu), j’ai récupéré la dernière ISO d’installation par le réseau disponible.

Et après avoir créé la machine virtuelle habituelle, j’ai lancé l’ensemble, histoire d’avoir une version aussi proche que possible de ce que sera la Mageia 3 beta 1 installée.

Et surtout pouvoir utiliser dès le démarrage une version assez stable de Gnome Shell, le bug 5756 a été enfin corrigé, ce qui permet de gérer sans problèmes les comptes en ligne dans Gnome.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom boot-nonfree.iso -boot order=cd &

Après avoir activé le réseau et précisé le miroir à utiliser, l’installateur s’est chargé tout seul comme un grand 😉

L’installateur est exactement le même que pour les précédentes Mageia, donc, pas besoin de s’attarder dessus. Le choix de la langue et du partitionnement étant « nasodigital ».

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Une petite mise au point sur mes articles de présentations de distributions GNU/Linux.

Depuis des années, je présente et teste rapidement les distributions GNU/Linux qui me passent sous la souris. Et souvent, certaines personnes me font les mêmes remarques du genre : pourquoi pas d’installation en dur ? Pourquoi ne passes-tu pas plus de temps sur les distributions en question ?

J’ai donc décidé de faire un article qui tient de la mise au point et aussi du coup de gueule, car j’en ai marre de me justifier à chaque fois. C’est la première et dernière fois que je rédige ce genre d’articles.

Premier point : pourquoi utiliser Qemu / VirtualBox et pas une installation en dur ?

Réponse courte : parce que.

Réponse plus longue : car c’est plus souple, plus simple et largement plus rapide et pratique à mettre en oeuvre.

Qemu et VirtualBox propose des machines type, avec du matériel standardisé, et donc plus passe partout que le matériel réel qui équipe parfois les machines. Sans oublier, qu’en cas de problème – fausse manipulation au niveau de l’installation par exemple – je peux virer l’image disque et recommencer à zéro sans avoir à craindre pour mon vrai matériel. Car c’est étrange, mais je considère que les données de mon disque dur sont précieuses.

C’est certain, c’est moins rapide que sur une machine réelle. Mais, c’est tellement plus pratique. Sur une machine réelle, on fait comment pour enregistrer une vidéo depuis le démarrage ? Ma machine principale, je n’ai pas envie de la foirer car une distribution mal embouchée aura maltraité mon grub. Et dans ce domaine, les distributions mal embouchées, ça existe 😉

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Frugalware Linux 1.8 pre2 : pour une fois Frugal’Hamon ne m’ennuie pas trop ;)

Le 15 octobre dernier, je faisais un article sur la Frugalware Linux 1.8pre1. A l’époque, le travail d’intégration graphique de Gnome 3.6 était à peine entamé. J’ai donc voulu voir, presque deux mois après où en était la Frugalware 1.8 dans son développement.

La Frugalware Linux 1.8pre2 est sortie le 9 décembre, et propose quelques nouveautés dont, les principales sont :

  • Un noyau Linux 3.6.6
  • Gnome 3.6, KDE SC 4.9.3
  • Xorg 1.13.0
  • LibreOffice 3.6.3
  • Mozilla Firefox et Mozilla Thunderbird 17.0.x

J’ai donc installé la Frugalware Linux 1.8pre2, dans une machine virtuelle, en utilisant les mêmes base que dans le précédent article. A noter que l’installateur est toujours en mode texte, et n’a pas changé d’un iota. Donc, inutile de s’apesantir dessus.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create disk-frugal.img 128G
Formatting 'disk-frugal.img', fmt=raw size=137438953472
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-frugal.img -cdrom frugalware-1.8pre2-
x86_64-net.iso -boot order=cd &

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ArchBang 2012.12 : en progrès, mais c’est pas encore ça.

Un an après une première tentative assez décevante, j’ai voulu donner une deuxième chance à la ArchBang Linux, qui est une Crunchbang à la sauce Archlinux.

J’ai donc récupéré l’ISO la plus récente, la 2012.12, et j’ai lancé une machine virtuelle.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom archbang-2012.12.03-x86_64.iso -no-frame -boot order=cd &

L’interface d’installation uniquement en anglais, reprenant celle de l’ISO archboot.

Le partitionnement à faire à la main. Et à moins que je n’ai pas trouvé la bonne option, par défaut, le clavier utilise un agencement Qwerty. En clair, faut faire gaffe au niveau des touches utilisées, surtout pour le mot de passe sous peine de ne pas pouvoir ouvrir sa session.


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Bridge Linux 2012.12 : Dommage, on est presque dans l’utilisable.

En mars dernier, j’avais étrillé la Bridge Linux, car elle n’était pas vraiment bien finie. La sortie d’une version en ce début décembre m’a donné envie de lui redonner une nouvelle chance, histoire de voir les évolutions accomplies en l’espace de 9 mois.

J’ai donc pris l’ISO xfce en 64 bits, car à l’origine, la Bridge Linux proposait Xfce.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom bridge-xfce-2012.12-x86_64.iso -no-frame --boot order=cd &

L’installateur est en grande partie le même, bien qu’amélioré au niveau de la gestion des traductions et des langues. Cependant, si vous utilisez une machine avec un UEFI, il faudra mettre les mains dans le cambouis pour installer le gestionnaire de démarrage, comme indiqué dans le fichier « README » disponible sur le bureau.

Très bon point, l’installateur est traduit, et il se résume à suivre les étapes les unes après les autres.

Et surtout – j’ai pu vérifier cela hier soir dans un test préliminaire – il ne faut pas créer de partition /boot séparée, la distribution ne démarrera pas, le noyau étant déclaré comme introuvable. De plus, il faut partitionner à la main, alors que la plupart des autres dérivées d’ArchLinux propose un partitionnement automatisé 🙁

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Siduction 2012.2 : un version qu’aurait pu utiliser Mr. Mojo Risin’ ?

La Siduction 2012.2 avance petit à petit et nous propose actuellement sa version RC2.

Dérivée communautaire de l’Aptosid qui a sorti très récemment sa première version pour l’année 2012, Siduction propose une version plus avancée du principe proposée par l’aptosid : une Debian GNU/Linux unstable (alias Sid), avec soit KDE, soit RazorQT, soit Xfce (le 4.10, et non le 4.8 comme pour Aptosid) soit une version lxde.

Du nom de code « Riders on the storm » -d’où le clin d’oeil aux Doors dans le titre de l’article), la 2012.2 arrive petit à petit. J’ai donc voulu voir où en était cette version communautaire de la Aptosid. En mai dernier, je parlais de la sortie de la version 2012.1 de la Siduction.

J’ai récupéré l’ISO de la version Xfce 64 bits en utilisant le protocole bittorrent, puis j’ai créé une machine virtuelle classique pour installer la distribution.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 128G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom siduction-12.2.0~rc2-ridersonthestorm-xfce-amd64-201212022325.iso -boot order=cd &

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antiX 12.5 alpha 2 : l’attaque des distributions GNU/Linux légères ?

Dans le domaine des distributions GNU/Linux peu gourmandes, je demande l’antiX, qui est basée sur la Debian GNU/Linux testing et des outils de la Mepis Linux.

Pour info, la seule fois où j’avais parlé de la Mepis Linux, c’était à l’époque d’une préversion de la SimplyMepis 8.5, en janvier 2010.

Très légère coté mémoire (on dépasse rarement les 200 Mo de mémoire vive à l’utilisation), elle se base sur le gestionnaire de fenêtre IceWM, mais elle propose aussi fluxbox, jwm, dwm et wmii.

La deuxième alpha de sa version 12.5 étant sortie récemment, je l’ai récupéré pour vous montrer cette distribution peu connue. Après avoir récupéré l’image ISO, j’ai lancé une machine virtuelle Qemu.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom antiX-12.5-full-alpha2-amd64.iso -boot order=cd &

L’installateur est celui de la Mepis Linux, donc, c’est assez abordable pour mettre en place l’ensemble.

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Slitaz GNU/Linux : la distribution poids plume de qualité.

Les distributions GNU/Linux sont devenues de plus en plus gourmandes en ressources au fil des années, au point que le format CD est peu à peu abandonné. Mais il y a des exceptions qui confirment la règle, et c’est le cas de la Slitaz GNU/Linux, une distribution créée à partir d’une feuille blanche au milieu des années 2000.

Je tiens à remercier le gentil lecteur qui m’a fait me souvenir par courrier électronique de l’existence de cette distribution.

Car son fonds de commerce, c’est la légèreté avant tout, je cite la page d’accueil :

SliTaz est un système GNU/Linux fournissant un bureau ou un serveur complet dans moins de 30Mb.

Et on peut lire un peu plus loin : « Un système racine d’environ 100 Mb et des images ISO de moins de 30 Mb. »

Autant dire que c’est de l’ultra-léger. J’ai donc récupéré l’ISO stable et j’ai lancé le tout dans une machine qemu allégée. La dernière version officielle, c’est la 4.0 sortie en avril dernier.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qed size=34359738368 cluster_size=65536 table_size=0
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom slitaz-4.0.iso -boot order=cd &

J’ai démarré en choisissant le français pour avoir l’ensemble dans la langue de Molière par la suite. On se retrouve dans un environnement lxde. L’installation et la gestion du système se fait dans un outil centralisé du nom de TazPanel.

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