Debian GNU/Linux Jessie, un mois avant le freeze, ça donne quoi ?

Le freeze (gel en bon français) de la Debian GNU/Linux Jessie est prévu pour le 5 novembre 2014, soit environ 34 jours au moment où j’écris cet article, le 2 octobre 2014. Cet article est la suite – en quelque sorte – de celui-ci, écrit en mars 2014, à l’époque systemd était désactivé par défaut.

J’ai voulu voir l’état d’avancement de la future Debian GNU/Linux 8.0. Même si des assouplissements dans le gel des paquets sont prévus, ils sont progressivement réduit au strict minimum : la correction de bugs inacceptables pour la première version finale de la Debian GNU/Linux 8.0.

Ensuite, il faudra compter avec la durée de gel. On peut donc estimer, en se basant sur la moyenne des trois derniers gel (ceux de Lenny, Squeeze et Wheezy, soit 202, 184 et 308 jours) que la Debian GNU/Linux Jessie sortira environ 231 jours (soit 7 mois et demi) après le gel, ce qui nous donne une date aux alentours du 24 juin 2015. Date purement pifométrique bien entendu 🙂

Quoique cela colle avec l’estimation du wiki
, qui déclare :

endures a freeze cycle of 7 +/- 1 months before getting released.

Ce qu’on peut traduire par :

endure un cycle de gel de 7 +/- 1 mois avant d’être publié.

J’ai donc récupéré la dernière ISO hebdomadaire de la Debian GNU/Linux Jessie, datée du 29 septembre 2014, en prenant la version AMD64.

J’ai ensuite créé une machine virtuelle VirtualBox pour voir ce que la Debian GNU/Linux Jessie a dans le ventre.

J’ai lancé l’installateur graphique pour avoir une interface plus « michu-compliant » 🙂

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BLAG Linux 200000 : un point rapide à trois semaine de la sortie de la version finale.

Dans le petit monde des distributions GNU/Linux reconnues comme libres par la Free Software Foundation, il n’y a pas grand chose de vraiment utilisable au quotidien.

En dehors des Parabola GNU/Linux (une archlinux liberée) et Trisquel (une ubuntu libérée), le reste est plus folklorique qu’autre chose. Je me tairais pas simple charité en ce qui concerne la gNewSense ou encore la Dragora GNU/Linux.

Dans un article assez récent, j’ai parlé de la fin de vie de la GDNewHat car la BLAG (pour Brixton Linux Action Group) Linux reprenait du service.

J’ai parlé de la BLAG Linux 200000 (basée sur la Fedora Linux 20) en mai 2014. Le test à l’époque se basait sur l’ISO de la version Mate. Les dépots n’avaient pas été encore activés à l’époque.

Or, avec l’arrivée de la Blag Linux 200000 pour le 22 octobre (dixit l’outil de suivi), j’en ai déduit que les dépots étaient fonctionnels. Le projet doit être quand même bien avancé, même s’il manque encore un peu de polissage et de finition graphique.

Pour varier les plaisirs, j’ai pris l’ISO de la version pre-alpha avec Gnome. J’ai créé une machine virtuelle qemu et j’y ai lancé l’ISO. Après le démarrage, c’est Gnome 3.10 qui nous accueille. Logique, c’est la version officielle de la Fedora Linux 20 à sa sortie.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-blag.img 128G
Formatting 'disk-blag.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-blag.img -cdrom BLAG200000-Live-CD-GNOME-Pre-Alpha-x86_64.iso -boot order=cd &

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Fedora Linux 21 alpha : un aperçu de la distribution GNU/Linux communautaire de Red Hat.

Avec près de 2 semaines de décalage sur le planning initial, la Fedora Linux 21 alpha pointera (ou aura pointé) le bout de ses octets le 23 septembre 2014, soit 10 mois après la sortie de la Fedora Linux 20. Il faut dire que la liste des modifications entre les deux générations est énorme.

Entre autres : le passage à gcc 4.9, make 4.0, Gnome 3.14, Java 8, le support amélioré de Wayland pour Gnome, KDE Frameworks 5, l’intégration de Mate Desktop 1.8. Sans oublier le passage au nouveau gestionnaire de paquets, dnf.

Note : suite à une dérive trollesque non admise, les commentaires ont été clos 24 heures après la mise en ligne de l’article au lieu de 7 jours après.

J’ai récupéré l’ISO dite « workstation », car il existe maintenant des versions dédiées pour les serveurs et pour l’informatique dans les nuages 😉

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/current/Workstation/x86_64/iso/Fedora-Live-Workstation-x86_64-21_Alpha-1.iso
–2014-09-20 16:29:19– http://dl.fedoraproject.org/pub/alt/stage/current/Workstation/x86_64/iso/Fedora-Live-Workstation-x86_64-21_Alpha-1.iso
Résolution de dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)… 209.132.181.26, 209.132.181.25, 209.132.181.24, …
Connexion à dl.fedoraproject.org (dl.fedoraproject.org)|209.132.181.26|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 1392508928 (1,3G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « Fedora-Live-Workstation-x86_64-21_Alpha-1.iso »

100%[====================================>] 1 392 508 928 1,23MB/s ds 15m 2s

2014-09-20 16:44:22 (1,47 MB/s) — « Fedora-Live-Workstation-x86_64-21_Alpha-1.iso » sauvegardé [1392508928/1392508928]

J’ai ensuite créé une machine virtuelle Qemu (qui est moins sale à l’affichage que VirtualBox) pour voir ce que la Fedora 21 alpha a dans les tripes.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f qed disk-fedo.img 128G
Formatting 'disk-fedo.img', fmt=qed size=137438953472 cluster_size=65536
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk-fedo.img -cdrom Fedora-Live-Workstation-x86_64-21_Alpha-1.iso -boot order=cd &

Gnome 3.13.91 nous accueille et nous propose soit de tester, soit d’installer l’ensemble.

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Emmabuntüs 3 : le retour de la distribution GNU/Linux anti-gaspillage.

Ah, l’Emmabuntüs… J’avais déjà parlé de sa version 3 quand elle était en bêta, et quelques mois auparavant lors d’une révision de sa version 2. Comme sa version 2, la Emmabuntüs se base sur la Xubuntu LTS à savoir la 14.04 pour la version 3, la version 2 étant basée sur la Xubuntu 12.04 LTS.

Avec la Handy Linux, c’est une distribution qui est dédiée, mais pas uniquement, aux vieilles machines et à leur recyclage pour éviter des scandales écologiques comme celui de la pollution au Ghana.

Ayant été invité par un des développeurs principaux de la distributions à aider au débogage de cette version, j’ai eu droit en avant première à une image ISO de la version 3. J’ai récupéré l’ISO en 64 bits, sachant qu’il existe aussi une version en 32 bits. Et non, je ne donnerais aucun lien, étant donné que la publication officielle est prévue pour le premier septembre 2014.

Donc, c’est avec environ 48 heures d’avance  que je vais vous présenter en capture d’écran et en vidéo la nouvelle version de la Emmabuntüs qui aura été longue à déboguer. Seule information que je peux vous donner, c’est que la première version finale est la cinquième release candidate.

Il y avait de nombreux petits bugs dans la version bêta dont j’ai parlé en juin 2014, et qui ont été corrigés : le menu de démarrage est entièrement francisé, la résolution écran est correcte dès le départ dans une machine Virtualbox fraîchement installée, Cairo Dock est lisible. Mais parlons des petites nouveautés.

On peut noter la présence des extentions https everywhere et de la page de démarrage startpage dans le navigateur, une synthèse vocale pour les personnes ayant des problèmes de vue, la possibilité d’enlever les langues inutilisées dans la distribution, le tout de manière très simple et automatisée.

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La Ubuntu MATE, enfin un espoir raisonnable pour les fans de Mate Desktop et d’Ubuntu ?

En mai 2013, je faisais un article au vitriol sur l’éléphantesque Australis LTS, un peu la MateBuntu qui manquait à l’appel. Mais la distribution en question était tellement lourde (9 Go), et si contradictoire avec l’esprit de légèreté qu’on attribue à Mate Desktop, que je concluais l’article ainsi :

Comment conclure ? Si vous voulez tuer tout l’intérêt de Mate Desktop, à savoir avoir une environnement léger, qui répond en un claquement de doigts, cette distribution sera celle qui vous conviendra le mieux. Sans oublier que contrairement à d’autres dérivées d’Ubuntu, celle-ci ne permet pas de récupérer les traductions à l’installation (ou aurais-je manquer l’option ?), ni de les gérer facilement 🙁

Cette distribution a tellement voulu personnaliser Mate Desktop qu’elle en fait trop, et devient insupportable à l’utilisation, surtout si on veut retrouver la rapidité d’un Gnome 2.x, dont Mate Desktop est le descendant technique. Dommage, mais je pense qu’une « Matebuntu » plus ou moins officielle aurait son public.

Lisant la gazette hebdomadaire de Distrowatch, j’ai pu lire que la Ubuntu MATE a fait une demande pour être listée comme une dérivée officielle de la Ubuntu.

En effet, sur le billet qui annonce la préparation et l’arrivée de la beta 1, on voit que l’équipe a déposée une demande d’intégration dans la courte liste des dérivées officielles.

Outre le fait que ce serait une excellente nouvelle et éviterait des choses comme la Australis LTS), cela permettrait d’offrir une solution de bonne qualité et surtout légère aux fans de Mate Desktop.

Pour voir ce que la Ubuntu MATE à dans le ventre, et n’ayant pas envie d’attendre la sortie de la Beta 1 (prévue pour le 28 août), j’ai récupéré l’ISO de l’alpha 2 et je la mettrais à jour en utilisant apt-get. Le tout dans une machine virtuelle VirtualBox. Autant dire qu’à trois jours de la sortie de la beta 1, j’aurais une version très proche de ce que sera la beta 1 réelle.

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