Bon, j’ai maintenant 18 ans avec 33 ans d’expérience :)

Ou si vous préférez, 51 ans. Officiellement à 16 h 00 ce 10 février 2025, moment où l’article sera publié. Autant le passage aux 50 ans m’avait marqué, autant cet anniversaire me laisse froid.

Je ressens surtout un besoin de changement en ce moment, et les dernières mésaventures avec Archlinux testing – oui je sais, je tend le bâton pour me faire battre – me font exprimer une forme de lassitude, comme si la flamme que j’avais avec Archlinux commençait à se fatiguer. Au bout de presque 16 ans de vie commune, on peut dire que je suis en phase de remise en question.

Peut-être que j’ai aussi atteint de la lassitude avec le monde linuxien, qui essaye à tout prix de faire migrer des personnes vers des grosses distributions avec la mort annoncée de MS-Windows 10. Migration qui sera un fiasco, nombre de personnes ne voulant pas entendre parler – à tort ou à raison – de l’OS au manchot.

Pour le moment, je me pose pas mal de questions, comme je l’avais fait dans un article de fin février 2024. J’ignore où me mènera toutes les réflexions en question. On verra bien, mais pour le moment, aucun changement n’est prévu, du moins à très court terme.

J’aime toujours autant le logiciel libre, mais les libristes, au secours ! Désolé de terminer sur une note un peu négative, mais je dois dire qu’en ce moment les libristes, ils me sortent par les yeux.

Imperial Mahjong pour Amstrad CPC : ça, c’est du retro-computing !

Je dois dire que j’ai toujours aimé l’Amstrad CPC. Étant donné que cela a été mon premier ordinateur, ce n’est pas difficile à comprendre.

Comme j’ai déjà pu le dire dans d’autres articles, je suis toujours autant étonné de l’ingéniosité des développeurs qui continuent de faire sortir les tripes à cet ordinateur qui est techniquement obsolète depuis 1990-1991.

Il y a bien sûr des bijoux comme « The Shadows of Sergoth », le casse-tête « Baba’s Palace » ou le sublime « Orion Prime ».

Mais un jeu qui était hors de mon radar à sa sortie, j’ai nommé Imperial Mahjong, vient se rajouter à cette liste.

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Flatpak, l’avenir de mon arrière-grand-mère pour l’empaquetage logiciel pour Linux ?

Avant que des personnes hurlent au « putaclic » avec le titre de l’article, je tiens à rappeller que je n’ai aucune régie publicitaire qui affiche des panneaux en 4 par 3 😀

Donc, l’appat du gain n’est pas derrière cet article sur lequel j’exprime mon point de vue sur ce format de paquet universel en ce début octobre 2018. Format universellement reconnu par les principaux acteurs du monde linuxien, sauf un, Canonical. Comme d’habitude, devrait-on dire ?

Dans un article dithyrambique, GnomeLibre.fr nous affirme que le format flatpak, c’est l’avenir…

Bien entendu, Gnome-Libre a défendu bec et ongles ce format qui est la réinvention du .app d’Apple en rajoutant une dose de « bac à sable » pour sécuriser l’ensemble.

En gros, on prend le logiciel, ses dépendances, on met le tout dans une répertoire. Non seulement, ça bouffe de la place – même en réinventant le principe des bibliothèques partagées via le principe des runtimes – mais ça revient à une énième réinvention de l’empaquetage classique… En beaucoup plus lourd… Mais sécurisé, c’est le plus important !

Dans cette vidéo où je parlais de la Fedora 29 Silverblue bêta – qui se veut être une démonstration du flatpak pour tous les logiciels – je me suis heurté à un problème de taille : le poids des logiciels à récupérer.

Une fois le runtime – vous savez la réinvention des bibliothèques partagées – téléchargé, les logiciels sont moins lourd à récupérer… Mais cela donne toujours des logiciels plus lourd qu’un paquet classique, compilé pour la distribution. Principe qui a fonctionné depuis le début des distributions GNU/Linux en 1992-1993.

Comme je l’ai dit en vidéo, sans une connexion qui envoie du pâté et un espace de stockage assez important, vous vous retrouverez vide à tirer de la langue pour gérer l’ensemble.

Mais il y a un autre gros problème, en ce début octobre 2018, c’est la faiblesse en nombre de logiciels disponibles dans ce format.

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Et si une des causes de la crise de la musique enregistrée était le format de la musique ?

C’est en écoutant le sublime « Still » de Nine Inch Nails que je rédige cette baffouille. Bafouille que je voulais écrire depuis pas mal de temps, mais pour laquelle j’avais besoin de temps.

Depuis une dizaine d’années, la musique enregistrée a connue une révolution majeure : elle s’est de nouveau dématérialisée. Comme la musique est par définition immatérielle, cela ne fait pas l’affaire des vendeurs de galettes qui vendent justement des supports qui contiennent la musique.

Je suis né au milieu des années 1970, et j’ai connu les principaux formats de stockage de musique. Le vynil (qui semble renaître de ses cendres, tel le phénix), la cassette stéréo et le format CD.

Inutile de parler des défauts du vynil : craquements qui arrive au bout d’un certain temps, impossible de choisir la chanson qu’on veut écouter. Quand la cassette stéréo arrive au début des années 1980, c’est une industrie qui a le transit intestinal facilité qui annonce avec des airs de Cassandre : « Home Taping Is Killing Music« .

En effet, il suffisait à l’époque d’avoir une chaine avec deux emplacements pour des cassettes stéréo dont un qui servait à enregistrer. Mis à part que le temps nécessaire était égal à celui de la durée de la cassette. Révolution à l’époque, car on pouvait tranquillement mettre la lecture en pause et reprendre une heure plus tard la lecture là où on l’avait arrêté.

Moins fragile que le vynil, je ne compte plus le nombre de cassettes enregistrées que j’ai du balancer à la poubelle car elles s’étaient usées et distendues 🙁

1982 : le CD arrive, les vendeurs de supports se frottent les mains. Après avoir fait passés leurs clients à la caisse une première fois (vynils vers cassettes), ils allaient pouvoir recommencer une nouvelle fois avec une nouvelle transition : cassette vers CD.

CD qui promets monts et merveilles : support inusable – que les personnes qui ont été obligés de jeter des CDs audio rayés lèvent le doigt – qualité numérique alors que pour une chaine numérique (DDD), il y avait 15 AAD et ADD (les jeunes n’ont pas connus cette époque glorieuse) – et surtout à l’époque un support incopiable. Car les graveurs sont lents (1 heure pour copier un disque d’une heure), et hors de prix.

J’ai eu mon premier graveur vers 1998, soit près d’une dizaine d’années après mon premier CD audio, acheté vers 1989.

Pendant une grosse quinzaine d’années, les vendeurs de galettes s’en mettent plein les fouilles, entre les rééditions, et les artistes savonettes de l’époque, que ce soit pour la Dance ou les Boys Band…

Mais tout ce qui commence à une fin, et voici arrivé Napster, le premier réseau d’échange musical, et d’un format qui sera longtemps voués aux gémonies, car sans limitations techniques, le mp3.

Les vendeurs de galettes prennent alors de nouveau peur, et après avoir vendu un album lisible nulle part ils font voter un peu partout dans le monde des lois pour criminaliser le partage de fichier (dont les célèbres DADVSI, Hadopi 1 et 2).

Car le problème de l’offre légale sur le net, c’est son coût, les formats qui sont souvent castrés par des DRMs ou par un format qui n’est pas universel – pourquoi se soucier des 5% d’utilisateurs de Mac et des 1 à 2% des linuxiens ? – et qui sont un vrai scandale sur le plan répartition des sommes reversées aux artistes.

Et la portabilité des morceaux est souvent aléatoire, surtout si on change de baladeur numérique…

Même si j’ai moi même voué aux gémonies à une certaine époque ce bon vieux CD, j’avoue que j’y reviens, car c’est malgré tout un format ouvert.

Quand j’achète un CD qui correspond aux normes définies par le Red Book et non les pseudo CD dits « Copy Controlled » – je peux l’encoder dans le format que je veux : flac (non destructif), mp3, wav, ogg, ou au pire en wma.

Evidemment, cela demande de la place, car il faut stocker les galettes. Mais quand on voit la qualité de certains albums comme celui d’un « Everyone Is Everybody Else » ou le coffret deluxe du « All That Could Have Been » j’avoue que j’ai plaisir à les avoir.

Evidemment, cela a un coût. Mais avec des sites qui cassent les prix comme priceminister, cela devient abordable.

Pour info, voici la liste des albums que j’ai acheté depuis janvier 2010 :

Barclay James Harvest :

  • Everyone Is Everybody Else
  • Time Honoured Ghosts
  • XII

Nine Inch Nails :

  • Things Falling Apart
  • Fixed
  • Everyday Is Exactly The Same
  • And All That Could Have Been – deluxe (après avoir revendu mon exemplaire « simple)
  • Y34RZ3R0R3M1X3D

Pink Floyd :

  • The Piper At The Gate Of Dawn
  • A Saucerful Of Secrets

Deep Purple :

  • In Rock
  • Made In Japan

Et pour finir, Berlin de Lou Reed. Assez éclectique comme ensemble, mais à l’image de mes goûts musicaux.

Et pour l’ensemble, j’ai du en avoir pour en gros 75 €. En comptant large. J’ai décidé de ne plus acheter le moindre album au dela de 10 €, car je considère que c’est le prix à ne plus dépasser pour un CD simple, 15 € pour un album double.

Maintenant, on verra combien d’albums j’achèterais dans le courant du deuxième trimestre, mais surement à peu près autant, mais à prix cassé, car j’en ai marre d’être pris pour une vache à lait par les maisons de disque.

Quoique l’idée d’une vente à prix réduit commence enfin à faire son chemin dans le cerveau reptilien des dinosaures de l’industrie musicale