Flatpak, l’avenir de mon arrière-grand-mère pour l’empaquetage logiciel pour Linux ?

Avant que des personnes hurlent au « putaclic » avec le titre de l’article, je tiens à rappeller que je n’ai aucune régie publicitaire qui affiche des panneaux en 4 par 3 😀

Donc, l’appat du gain n’est pas derrière cet article sur lequel j’exprime mon point de vue sur ce format de paquet universel en ce début octobre 2018. Format universellement reconnu par les principaux acteurs du monde linuxien, sauf un, Canonical. Comme d’habitude, devrait-on dire ?

Dans un article dithyrambique, GnomeLibre.fr nous affirme que le format flatpak, c’est l’avenir…

Bien entendu, Gnome-Libre a défendu bec et ongles ce format qui est la réinvention du .app d’Apple en rajoutant une dose de « bac à sable » pour sécuriser l’ensemble.

En gros, on prend le logiciel, ses dépendances, on met le tout dans une répertoire. Non seulement, ça bouffe de la place – même en réinventant le principe des bibliothèques partagées via le principe des runtimes – mais ça revient à une énième réinvention de l’empaquetage classique… En beaucoup plus lourd… Mais sécurisé, c’est le plus important !

Dans cette vidéo où je parlais de la Fedora 29 Silverblue bêta – qui se veut être une démonstration du flatpak pour tous les logiciels – je me suis heurté à un problème de taille : le poids des logiciels à récupérer.

Une fois le runtime – vous savez la réinvention des bibliothèques partagées – téléchargé, les logiciels sont moins lourd à récupérer… Mais cela donne toujours des logiciels plus lourd qu’un paquet classique, compilé pour la distribution. Principe qui a fonctionné depuis le début des distributions GNU/Linux en 1992-1993.

Comme je l’ai dit en vidéo, sans une connexion qui envoie du pâté et un espace de stockage assez important, vous vous retrouverez vide à tirer de la langue pour gérer l’ensemble.

Mais il y a un autre gros problème, en ce début octobre 2018, c’est la faiblesse en nombre de logiciels disponibles dans ce format.

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