OpenSuSE 11.3rc1… Au moins c’est une vraie RC1 :)

Après avoir récupéré via bittorrent l’image ISO live Gnome 64 bits de la OpenSuSE 11.3rc1, j’ai voulu voir ce qu’elle donnait dans une machine virtuelle KVM.

Au menu : xorg-server 1.8.0, un noyau linux 2.6.34, Gnome 2.30 et plein d’autres bonnes choses 😉

Mais passons à l’émulation proprement dite dans l’environnement de test habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom openSUSE-GNOME-LiveCD-Build0676-x86_64.iso -boot d &

Bien que la résolution de départ soit en 800×600 (bien qu’ayant demandé du 1024×768), elle reste utilisable et lisible. L’installateur est classique.

Après la configuration de l’heure, le partitionnement propose directement l’existence d’une partition /home. Ce qui est essentiel en cas de problème 😉

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En vrac’rapide et libre.

Quelques liens concernant le logiciel libre et son actualité.

Voila, c’est tout pour aujourd’hui 😀

OpenSuSE 11.3 : retour aux bases sur l’interface pour la version Gnome ?

Je n’ai pas eu beaucoup de chance avec mes tests des précédentes versions de développement d’OpenSuSE 11.3.

Lorsque j’ai lu que la milestone 6 (l’avant dernière de la série) était disponible, j’ai décidé de la télécharger en version 64 bits. Il y aura ensuite deux versions Release Candidate.

J’ai ensuite lancé la machine virtuelle habituelle, à savoir :

[fred@fredo-arch download]$ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
[fred@fredo-arch download]kvm64 -hda disk.img -cdrom openSUSE-GNOME-LiveCD-Build0577-x86_64.iso -boot d &

Pour mémoire, kvm64 correspond à :


qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1500 -soundhw all -localtime -k fr

Après avoir lancé l’installation via l’option en démarrant sur le live CD, je suis arrivé sur un Gnome 2.30 à l’affichage classique. En clair, le menu « SuSE » pour Gnome avait disparu.

Etant donné que cette version d’OpenSuSE utilise Xorg-server 1.8, il faut modifier le fichier /etc/X11/xorg.conf.d/50-monitor.conf en ajoutant :


HorizSync 30-70
vertRefresh 50-160

Au redémarrage suivant, on a un affichage en 1024×768 au lieu d’un petit 800×600. Ce qui est assez agréable.

Après une énorme mise à jour (dont beaucoup de paquets étiquettés 32 bits, comme jadis sur un test concernant la OpenSuSE 11.1 en janvier 2009), on a un environnement Gnome assez joli, aux couleurs anthracite assez agréable.

Ce qui est étonnant, c’est que le noyau proposé est une version de développement du noyau 2.6.34… Ce qui n’est qu’à moitié étonnant, la OpenSuSE 11.3 sort à la mi-juillet. L’équipe de développement mise sur la sortie de la version 2.6.34 du noyau entre temps.

Quant à Gwibber que je n’avais pas pu tester auparavant, j’ai vu que la version 2.31.1 est disponible. Il faut créer un répertoire .cache/gwibber dans le répertoire personnel.

Ensuite, on a droit au bug que j’avais rencontré lors du test avec la Mandriva 2010.1 beta1. En clair, l’impossibilité de créer le moindre compte sans être bloqué par le gestionnaire de mot de passe.

Bon, la distribution sort d’ici 9 semaines, donc les choses peuvent bouger. C’est une distribution dont on se demande si elle est en 32 ou en 64 bits, un peu le cul entre deux chaises.

A tester lors de la sortie de la version finalisée de la OpenSuSE 11.3, pour voir l’état des lieux. En tout cas, le retour aux bases pour l’interface de Gnome, cela fait plaisir à voir.

Gwibber 2.30 en dehors d’Ubuntu Lucid Lynx… Quel bilan ?

J’ai voulu voir sur le top 10 des distributions de distrowatch lesquels – en dehors d’Ubuntu – qui peuvent proposer un Gnome 2.30, prérequis pour pouvoir utiliser Gwibber 2.30. Pour chaque distribution, j’ai utilisé qemu, soit avec une image ISO 32 bits (pour Mandriva ou encore PCLinuxOS), ou une image ISO 64 bits (pour les autres).

C’est aussi – en quelque sorte – une réponse à ce commentaire : https://blog.fredericbezies-ep.fr/?p=3791&cpage=1#comment-12467

C’est un article assez long, avec une grosse quinzaine de captures d’écran, mais j’ai voulu être le plus complet et le plus vérifiable possible.

On verra bien si je suis selon les propos de certains commentaires un « anti-ubuntu primaire » ou encore un « anti-logiciel libre primaire » 🙂

Dans la mesure du possible, j’ai utilisé des versions proposant directement Gnome dès l’installation, si possible en liveCD.

Le top 10 au 24 avril 2010 est le suivant :

  1. Ubuntu
  2. Fedora
  3. Mint
  4. OpenSuSE
  5. Mandriva
  6. Debian
  7. PCLinuxOS
  8. Sabayon
  9. Arch
  10. Mepis

Dans la liste, on peut sortir 3 distributions : Ubuntu, Mint (qui est fortement basée sur Ubuntu et dont la version 9 se basera – sauf information contraire – sur Ubuntu 10.04), et Mepis qui ne propose pas de version avec Gnome.

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Un en vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine.

J’avais envie de faire un petit en vrac’ rapide et libre pour commencer la semaine. Allons-y gaiement.

C’est tout pour commencer cette semaine, faut pas pousser non plus 😉

L’avenir des distributions linux à destination du « bureau » appartient-il aux « rolling releases » ?

Il y a un peu plus de deux mois, je faisais un article fortement commenté (55 commentaires !) sur lequel j’exprimais mon point de vue en ce qui concerne le modèle de publication semestrielle des distributions actuelles.

Je me cite :

Je me demande si l’avenir n’est pas plus dédié à des distributions qui proposent à un instant T une version installable, puis qui serait continuellement mise à jour, à l’image de ce que propose ArchLinux ou encore la version de développement de la Frugalware Linux.

Car l’informatique – libre ou pas – est en constante évolution. Et ce qui semblait être le haut de gamme se retrouve 6 mois plus tard complètement obsolète. Je ne prétends pas détenir la vérité, mais j’ai pu constater depuis mon retour sur Archlinux (en mai 2009) que je n’ai jamais prise la distribution à défaut. Et j’ai connu quand même 4 versions majeures du noyau (de la 2.6.28.x à la 2.6.31.5 actuellement), deux générations de Gnome (la 2.26 et la 2.28), sans oublier une nouvelle génération d’OpenOffice.org.

En gros, on peut rajouter une génération de noyau de plus avec l’arrivée entre temps du noyau 2.6.32.x

Si je déterre la hache de guerre, c’est pour citer le cas d’un outil qui est devenu dans notre informatique actuelle le nerf de la guerre : le navigateur internet, et dans notre cas, Mozilla Firefox qui est sorti en version 3.6 assez récemment.

Même si – au moment où j’écris cet article – la version 3.6 n’est pas la version officiellement disponible sur archlinux stable, elle est toujours disponible dans le dépot « testing »

fred ~ $ yaourt -Si firefox
Dépôt : testing
Nom : firefox
Version : 3.6-2
URL : http://www.mozilla.org/projects/firefox
Licences : MPL GPL LGPL
Groupes : —
Fournit : —
Dépend de : xulrunner=1.9.2 desktop-file-utils
Dépendances opt. : —
Est en conflit avec : —
Remplace : firefox3
A télécharger : 1017,93 K
Taille (installé) : 3676,00 K
Paqueteur : Biru Ionut
Architecture : x86_64
Compilé le : jeu. 21 janv. 2010 22:47:31 CET
somme MD5 : 29c91c303201d5da689c07304dd3e03d
Description : Standalone web browser from mozilla.org

Donc d’ici quelques jours, si je le désire, ma machine pourra utiliser Mozilla Firefox 3.6 sans passer par le dépot testing.

Voyons donc comment les grands noms des distributions linux ont géré le passage de la version 3.0 à 3.5 de Mozilla Firefox, qui sauf grand changement stratégique appliqueront la même politique pour la transition Mozilla Firefox 3.5 vers la version 3.6. A savoir : une nouvelle version majeure de Mozilla Firefox sera disponible dans la future nouvelle version stable.

Je vais prendre les trois principaux noms : Fedora, Ubuntu et OpenSuSE. Et prendre chaque version qui correspond au passage de la version 3.0 à la version 3.5 de Mozilla Firefox, à savoir :

  • Fedora 10
  • Ubuntu 9.04
  • OpenSuSE 11.1

Je me suis basé sur ce choix en utilisant la page suivante sur le site Distrowatch : http://distrowatch.com/dwres.php?resource=major

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Une sortie d’hibernation pour mieux y retourner.

C’est en écoutant l’album éponyme de Porthishead que je redige ce billet. Je sais que j’avais promis de ne plus rien poster jusqu’à début janvier, mais j’avais une envie d’écrire, un besoin oppressant d’écrire.

Ce billet va être un énorme coup de gueule. Enfin, plutôt une série de coups de gueule.

Le premier concerne l’autisme des grands pontes de l’économie ou encore de la politique. Alors que le système qu’ils ont patiemment construit depuis le milieu des années 1970 leur explosent à la tête, ils font tout pour le maintenir en place.

Il serait peut-être temps de s’apercevoir que la croissance « infinie » est incompatible avec une planète qui a des ressources en matière première définie depuis sa naissance il y a 4 milliards d’années.

L’annonce de la faillite de la pétro-monarchie de Doubaï annoncée récemment n’est que la première d’une longue liste : en gros, toutes les monarchies de la péninsule arabique passeront d’ici une vingtaine d’années à la casse elles-aussi.

Dans le genre « bulle qui va nous péter à la gueule », j’ai demandé le marché de l’immobilier et la folie irréaliste d’une France de propriétaires. Entre les différentes options de maisons à petit prix achetées par des personnes qui s’endettent jusqu’à la soixantaine passée (en moyenne), pour un bien qui ne leur appartient que sur le papier.

Nombre de personnes de ma génération (années 1970) veulent devenir propriétaire de leur logement, arguant qu’elle ne payent plus de loyer…

Elles payent un autre loyer, à un propriétaire largement moins compréhensif : un organisme de prêt qui se fait des bijoux de famille en or massif avec les emprunts sur 30 ans…

Deuxième coup de gueule : la lente agonie de l’industrie du disque. Je pense qu’il a été démontré encore et encore que les majors du disque mentent comme des arracheuses de dents en faisant porter le chapeau de la baisse des ventes de galette en plastique à des « méchants pirates » sans remettre en question un modèle en voie d’obsolescence : celui de la rareté des biens de divertissement à une époque où la copie est presque instantanée avec une perte de qualité quasi-nulle et pour un prix très faible.

Comme jadis, à l’époque du mouvement luddiste, les ouvriers du tissu cassèrent des machines à tisser pour protéger leurs emplois, les majors du disque poursuivent des clients potentiels pour pouvoir proposer leur sou-soupe commerciale.

Plus dure sera la chute, et ce n’est pas des lois inapplicables comme la série des Hadopi qui rapportera un centime de plus aux créateurs. Loin de là.

A croire que dans leur monomanie, les majors oublient une chose : la taille des rayonnages des CDs diminue comme une peau de chagrin dans les grandes surfaces (50% de surface en moins en l’espace de deux ans et demi dans l’hypermarché proche de chez moi), au profit des consoles de jeux, de l’informatique, des films, etc…

Inutile de revenir encore une fois sur ce sujet… Sinon, je risque de devenir largement moins courtois dans mes propos.

Troisième coup de gueule : l’amalgame « Ubuntu = Linux ».

Je sens que je ne vais pas me faire que des amis par la suite, mais, je m’en contrefous un peu.

Marre ! Marre ! Marre ! Y en a marre des personnes qui limitent les systèmes à base de Linux (et de GNU tant qu’on y est) à Ubuntu. Ayant rejoint l’équipe des modérateurs du planet-libre, j’ai remarqué que 60 à 70 % des articles concernent Ubuntu ou ses dérivés. Même si ce sont des informations qui peuvent être appliquée de manière transversale, seul Ubuntu est traité.

J’ai été utilisateur d’Ubuntu de la Dapper Drake à la Jaunty Jackalope – après un bref premier passage dans le monde merveilleux d’Archlinux – et je reconnais que cette distribution a un énorme avantage : elle a démocratisé pas mal gnu/linux auprès du grand public.

Cependant, ce doit être – selon moi – une première étape. Ce serait une erreur de rester ad-vitam aeternam sur une seule distribution. Car ce serait développer une forme de monoculture à l’image du monde de Microsoft Windows.

En dehors de la très moyenne – quel beau pléonasmeOpenSuSE 11.2, il existe de nombreuses distributions de qualité : la Debian qui a donné naissance à la royale Ubuntu, mais aussi Fedora (même si SELinux me sort par les yeux et me donne de l’urticaire), Archlinux (bien entendu), et la Frugalware (dont je n’arrive jamais à installer correctement, je dois être inconsciemment allergique à cette distribution), ou encore la vénérable Slackware.

Pourquoi un tel retour à la monoculture alors que Linux et GNU (ah, vivement que Hurd sorte !) est par définition la diversité ?

Quatrième coup de gueule : KDE

Un petit coup de gueule concernant KDE. Non, je ne parle pas du coté technique, mais de la volonté de l’équipe de KDE de recentrer les choses… Et en voulant mieux défendre son image de marque, on tombe dans des subtilités et de complexités digne du roi Ubu(ntu)

KDE ne désignera plus l’environnement mais la communauté des développeurs. Pour l’environnement, il faut dire KDE Software Compilation 4.x.y… Joie, mais je me demande combien de temps il faudra pour faire entrer cette nouvelle appelation dans le cerveaux des utilisateurs…

Voila, cela fait du bien.

Je retourne en hibernation, en attendant la prochaine envie d’écrire qui viendra.

OpenSuSE 11.2 : tout ça pour ça ?

J’ai téléchargé l’image ISO du DVD de l’OpenSuSE 11.2 en version AMD 64. J’ai installé la version Gnome de la distribution. Car bien que j’ai passé quelques semaines avec KDE, je préfère voir ce que donne la version de Gnome personnalisé par Novell.

L’installation s’est faite dans une machine virtuelle qemu, équipée comme d’habitude d’un petit GiO de mémoire vive et de 32 GiO de disque dur.


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 os11.img 32GFormatting 'os11.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-system-x86_64 --enable-kvm -m 1024 -k fr -localtime -soundhw all -hda os11.img -cdrom openSUSE-11.2-DVD-x86_64.iso -boot d &

Installation sans problème. Mais c’est par la suite que cela s’est gaté. En effet, la version 64bits est littéralement gavée de paquets en 32bits.

Paquets 32 bits dans OpenSuSE 11.2 64 bits

A vrai dire, je n’avais plus vu cela depuis une époque assez reculée, celle de la Fedora 8 64bits qui était assez métissée.

J’avais encore soulevé le problème début 2009, à l’époque avec l’OpenSuSE 11.1

A croire que seulement Fedora, Debian, Archlinux, Mandriva, Ubuntu (et ses déclinaisons) ou encore Slackware savent faire des distributions rééllement 64 bits…

Sans oublier le « menu intelligent » de la version OpenSuSE de Gnome qui est un clone assez ressemblant du menu démarrer « nouvelle génération » jadis introduit avec MS Windows XP…

Le menu intelligent d'OpenSuSE 11.2 pour Gnome

Bref, rien de bien nouveau pour l’utilisateur. Il est vrai que dans les tripes, les changements ont été nombreux, qu’elle est plus rapide que sa précédente version, mais on trouve souvent des ressucées des autres distributions : l’idée du delta-rpm initié par la Fedora 11, l’arrivée de partitions en ext4fs, un nouveau Gnome, un nouvel OpenOffice, etc…

Bref, comme l’a fait remarquer Cyrille Borne dans un article récent : où sont passés les vraies nouveautés des distributions cycliques ?

En vrac’

Quelques nouvelles en vrac’ :

Sortie de distributions en vrac’

Un petit article pour parler des dernières sorties. Non, je ne veux pas concurrencer Distrowatch, mais parler des distributions dont on parle moins dans les médias spécialisés.

Je sais, ce n’est pas grand chose, mais cela change un peu de l’avalanche d’annonces sur certaines distributions qui font de l’ombre à d’autres distributions.

Pour tout dire, j’attends avec impatience de pouvoir jeter un oeil sur la version alpha de la Fedora 12 😉