« A Place to Hide », le premier opus de Syncatto.

Fouillant dans la catégorie rock progressif de Bandcamp, je suis tombé sur le premier opus de Syncatto, projet de Charlie Robbins originaire de Fresno en Californie.

Bien que les morceaux soient relativement courts pour du rock progressif, le plus long des sept n’atteignant que 4 minutes et 41 secondes, on y retrouve tout ce que j’aime dans ce genre musical : une virtuosité, un mélange d’influences qui font la richesse de ce genre de rock.

On pourrait se dire, et ce n’est pas complètement faux, que c’est un seul long titre découpé en sept parties.

On sent que les influences sont nombreuses : classique avec la piste d’introduction, du rock progressif répondant aux canons du genre avec « Memory Lapse ». On s’imagine bien avec ce titre un concert avec une foule nombreuse qui se presse vers le groupe. Avec « The Magician » on tend à la fois vers le jazz, avec le piano et le metal, avec la batterie et la guitare.

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Mémoires télévisuelles d’un enfant des années 1970, épisode 17 : « Love Is All  » de Roger Glover.

En me promenant sur le fil de mon compte sur la framasphere*, j’ai constaté la publication d’une de mes madeleines (au sens où l’entendait Marcel Proust) : « un élément de la vie quotidienne, un objet ou un geste par exemple, qui ne manquent pas de faire revenir un souvenir à la mémoire de quelqu’un »

Ce court dessin animé était le petit train de l’interlude (célèbre dans les années 1960) pour la génération des années 1970. Dès qu’un ennui technique se produisait, sur la chaine Antenne 2, le titre produit par Roger Glover en novembre 1974 servait de bouche-trou bien pratique.

C’est sûrement l’un des premiers dessins animés que j’ai pu voir. Même si je ne comprenais rien, la musique était porté par le dessin, de cette grenouille chanteuse et de sa mandoline magique.

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De la folk médiévale festive et un peu déjantée : « The Graalbum » des « Compagnons du Gras Jambon »

J’avoue que j’aime beaucoup la musique folk médiévale. Mais comme dans tous les domaines, il y a du bon, du très bon, et malheureusement du « à jeter dans la cuvette des WC sans oublier de tirer la chasse très rapidement ».

Dans la catégorie du très bon, je suis tombé sur la troupe des « Compagnons du Gras Jambon  » d’origine toulousaine.

Leur premier album, « The Graalbum » est sorti en mai 2015. Sur 9 pistes, dont le premier titre en version concert, et dont l’introduction vaut le détour, on a droit à ce qui ressemble à une fête médiévale, légèrement modernisée. Les instruments médiévaux sont à la fête, dont le nyckelharpa dont joue le chanteur principal du groupe, bien que les chansons sont souvent coopératives.

C’est 43 minutes de musique festive, chantée en latin, en occitan et en français pour la piste « Bonsoir Maître de Maison » qui est un petit bijou à la limite du paillard 🙂

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La musique, un produit de luxe désormais pour certains artistes et groupes ?

Je suis un grand amoureux de musique. Avant que vous ne protestiez devant cette affirmation, voici une vidéo rapide de ma musicothèque physique en ce 11 août 2015.

Maintenant que ce point est éclairci, cet article est en quelque sorte la suite d’un écrit précédent sur le prix exorbitant de certains albums. Je suis un grand fan des tendances progressives de certains genres musicaux, que ce soit avec le folk, le metal ou encore avec le rock.

Comme vous avez pu le constater, ma bible dans ce domaine, c’est Bandcamp. On y trouve le meilleur comme le pire, quelque soit le genre musical concerné. Pour faire un premier tri, je me base sur la pochette. Ensuite, on passe à la présence ou pas d’une version physique. En dernier lieu, le prix demandé.

Il y a une règle d’or que j’applique pour éviter dans les excès. Pas plus de 6€ à 8€ pour un album en numérique. Pour une version physique, maximum 12 à 15€,  20€ pour une « double galette ». Ensuite, il faut compter avec les frais de ports. Certains artistes et groupes nord américains se retrouvent parfois avec des frais de ports plus importants que l’album en lui-même. Ce qui me refroidit un brin.

Cependant, on a droit à des mauvaises surprises, comme l’album dont je parle ci-après. Je ne nie pas le droit des artistes et groupes à vouloir choisir une somme qui leur convienne, mais il ne faut pas non plus tomber dans des extrèmes qui condamne les ventes par la suite.

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« Windfall » de Frontiers : une longue balade psychédélique dans les années 1970.

J’ai découvert cet album il y a quelques semaines de cela. Je l’ai écouté plusieurs fois, et à chaque écoute, je me suis dit : « Cette fois ci, tu l’achètes. »

Mais il y a eu des contretemps, et après une demi-douzaine de tentative, j’y suis parvenu.

Après une première piste qui fait penser à une longue respiration en musique, on est projeté dans un monde de musique douces, planantes, mélange de cordes, de percussion. Si on ferme les yeux et qu’on écoute la mélodie, on se croirait projeté dans le début des années 1970, à l’époque où les Pink Floyd préparait l’album « Atom Heart Mother ».

Cependant, on est loin des longs titres de plus de 7 minutes. Les pistes sont relativement courtes, mais s’enchainent les unes avec les autres comme s’il n’y avait qu’un long morceau en réalité. Une seule piste de 26 minutes !

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