Dernières découvertes musicales bandcampienne.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas parler de mes découvertes musicales sur Bandcamp.

La première est l’album « Out Of The Wall » des polonais de Sinusoïdal. C’est un mélange de trip-hop, de musique électronique et d’une voix féminine éthérée. L’album coûte 10 €, mais il les vaut largement. Ecoutez-le, vous verrez bien si vous accrochez ou pas 🙂

Toujours dans le domaine du trip-hop, mais mélangé avec du jazz, et un soupçon de rythme hip-hop, voici l’album « Foolish Things » du suédois YLWFRND. L’album coût 56 SEK (couronnes suédoise), donc quelque chose comme 6,34 €.

Vous aimez la folk instrumentale avec des mélodies agréables, une voix qui n’est pas pesante ? Dans ce cas, écouter donc les opus de Derek Clegg. Son dernier opus « 35 » est un petit bijou. Et cerise sur le gateau, ses albums sont sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci à Agnes de Destination Passion de m’avoir fait redécouvrir ce musicien.

Toujours dans le domaine de la douceur, l’album d’Epilogues. Du pur sucre acoustique, planant, doux… Rahhh, lovely.

Pour finir en beauté cette rubrique, je tiens à vous faire connaître l’album « Fire EP » du groupe anglais « Trojan Horse ». Vous aimez le rock progressif des années 1970 ? Celui de King Crimson, Genesis de l’époque Peter Gabriel ? Dans ce cas, écoutez donc cet album qui dépote.

Dia del Mercado : « Seven years of dirt », un mélange détonnant.

Dia del Mercado vient de proposer son premier album, « Seven Years of Dirt ». Ce groupe néerlandais comme son nom l’indique nous propose un mélange intéressant et détonnant, dont voici la recette : prenez un peu de Pink Floyd, un peu d’Ennio Morricone, un peu de folk, un peu de country, mettez le tout dans un shaker et secouez bien.

Cet album de 12 pistes, mi instrumental, mi chanté, est un vrai plaisir. Le morceau d’introduction, qui s’appelle « Opening Scene » est un air que les Pink Floyd de l’époque Syd Barret n’aurait pas renié. Et j’avoue que l’oreille ne sait plus où se diriger tout au long de l’album.

Il n’y a pas grand chose à mettre de coté dans l’album. Le plus simple, c’est d’écouter et de vous faire votre propre opinion.

En tout cas, c’est un groupe que je suivrais de prêt pour les prochaines créations.

Lily Cros et Thierry Chazelle : un duo bien sympathique.

Je reviens d’un concert du duo Lily Cros et Thierry Chazelle qui a eu lieu ce vendredi 1er juin à la Bibliothèque de Biganos. Pour la petite histoire, ils ont été déclarés « coup de coeur » par l’Académie Charles Cros en mai 2012.

Ce duo francophone que j’ai pu voir en concert propose des chansons qui donne la pêche, certains titres étant plus mélancolique, pour ne pas dire fleurant l’histoire vraie.

Le concert qui a duré une bonne heure et quart a été un vrai plaisir. Surtout les introductions de Thierry sur certains titres, comme « Ah, les fils de… » ou encore sur « Clint Eastwood ».

Un des titres qui m’a le plus ému, c’est « Le petit écho de la mode », chantée par Lili qui m’a un peu fait penser à Edith Piaf.

Le dernier titre officiel est un hommage à des personnes que nous connaissons tous, les personnes qui ne veulent pas bouger d’un iota, « Monsieur Gaston », qui je dois le dire, a fait mouche.

Le titre du rappel est un titre qui n’est pas conseillé aux oreilles chastes, ce qui a engendré un marché entre le duo et les enfants… Soit se boucher les oreilles, soit laisser 15 jours de répit aux parents 😀

Des extraits sont écoutables sur le site officiel, vous comprendrez alors le pourquoi de certaines de mes remarques au dessus.

J’ai acheté un album que j’ai fait dédicacé, et je dois dire que je ne regrette pas ce concert.

Si le duo passe près de chez vous, allez-y. Vous passerez un excellent moment !

Et encore merci Lily et Thierry, au plaisir de vous revoir en concert !

Version classique ou acoustique ?

De nombreux groupes proposent des versions « acoustiques », un peu à l’image de ce qu’avait fait Nirvana avec son concert « MTV Unplugged » en 1993.

J’avoue que j’avais bien aimé le travail effectué sur l’album « Still », complément de l’album « And All That Could Have Been » des Nine Inch Nails.

Parfois une version acoustique transforme complètement le morceau, lui donnant une profondeur insoupçonné. Le meilleur exemple, c’est « The Fragile ».

D’abord la version d’origine :

Et la version « acoustique ».

Pour tout dire, je n’ai pas de préférences, et les deux sont très bonnes. D’ailleurs pour tout dire, j’écoute l’excellent « Nirvana MTV Unplugged » tandis que je rédige cet article.

D’autres exemples de duo version acoustique / version originale à citer ?

« Between Worlds », premier extrait du prochain album de Roger Subirana.

Roger Subirana, dont je suis un grand fan, a lancé un nouveau projet « XII » (tiens, cela me fait penser à Barclay James Harvest d’un coup), qui est composé de 12 morceaux, chacun inspiré par des oeuvres.

Le premier morceau s’appelle « Between Worlds », et est inspiré de « End Of Dreams » de Nicolas Tomaro.

Me tarde qu’une chose : que cet album soit fini pour me régaler encore une fois 😉

Mission Sweet : de l’électro-pop-folk qui caresse les oreilles.

Mission Sweet, c’est un petit groupe d’électro-pop que j’ai découvert sur Noomiz. Ayant des tendances folk, ils ont des productions qu’il est difficile de caser dans une catégorie ou une autre.

Leur premier album s’appelle « Ants Riot ».

Après une petite intro assez étrange, les pistes s’enchainent les unes après les autres, avec une mention spéciale pour « Everything’s bright » ou encore « Crazy Sheep ».

Le titre éponyme est à l’hypnose avec des phrases psalmodiées, répétées, le tout sur un rythme saccadé. Sans oublier une reprise d’un titre de Tears For Fear, « Mad World ».

L’album est écoutable en ligne sur leur espace souncloud.

Les 25 minutes que durent l’écoute passe très vite. Je ne dirais qu’une chose : vivement le prochain album !

Quand l’industrie de l’inculture est coupée de la réalité…

Vous allez me dire : encore un article avec du déjà-lu auparavant. Il est vrai que l’industrie de l’inculture n’ayant pas voulu voir arriver le virage du numérique fait passer des lois iniques, ineptes et coûteuse pour maintenir en vie un modèle qui est techniquement obsolète : la rareté.

En effet, si avant l’arrivée en masse de l’internet, la rareté qui permet de maintenir plus ou moins artificiellement des prix élevés pour les produits culturels (frais d’impression, de gravure, de numérisation, de reproduction de galettes contenant de l’audio et ou de la vidéo, frais de distribution et de stockage) permettait de justifier des prix presque exorbitants, ce n’est plus le cas depuis la dématérialisation croissante des produits culturels.

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Dernier billet pour le mois de mars 2012

Etant donné que je ne publierais rien demain, jour qui empeste le poisson pas frais, je vous fait un petit cadeau : l’ultime piste de la bande originale du film « The Girl With A Dragon Tattoo », une reprise du titre de Brian Ferry, « Is Your Love Strong Enough ? » par How To Destroy Angels.

A lundi 🙂

Quand mardi rime avec musique, partie 2 : « Land of Silence », l’album du retour aux sources pour Roger Subirana.

Après le très bon Shedneryan, Roger Subirana avec son nouvel album nous fait un retour aux sources. Intitulé « Land of Silence », l’album est – au moment ou j’écris cet article, le 27 mars 2012 – uniquement disponible via la page Jamendo de l’artiste. Septième album de l’artiste, après « L’Indret Prohibit« , « Secrets« , « Lost Words« , « Point Of No Return« , « The Dark Symphony » et « Shedneyrian« .

L’album sera disponible en physique et numérique haute qualité dans une grosse quinzaine de jours selon le compositeur que j’ai contacté. Inutile de dire que je compte en acheter un 😉

Comme le compositeur le précise, les morceaux ont été composés entre 2009 et 2012, en parallèle de l’excellent album concept Shedneryan.

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Quand mardi rime avec musique, partie 1 :)

Aujourd’hui, je vais faire deux billets musicaux. Je vais commencer par l’album « Absolute Zero » des suédois d’Emerald Park.

Ayant précommandé l’album, j’ai eu le plaisir de le recevoir ce matin dans ma boite aux lettres. C’est un album assez varié.

Emerald Park - Absolute Zero face

Emerald Park - Absolute Zero dos

Emerald Park - Absolute Zero contenu

L’album commence par le très enjoué « Reality Bites ». Suit le titre « Never say never again », assez rapide, rythmé, assez pop-rock. Genre de mélodie repris sur le titre « Bergsgatan ».

On a droit à des titres plus doux, même si les paroles sont assez explicites, par exemple, celle de « Someone To Love »,accompagné par un violoncelle.

« Things » nous apporte un son de boite à rythme typique des années 1990, et heureusement, cela ne mange pas tout le titre 😉

L’album est assez éclectique et néanmoins se laisse écouter sans problème. J’avoue que j’ai bien aimé les précédents opus du groupe, donc celui-ci ne fait pas exception à la règle.

Mais comme toujours, faites vous votre propre opinion !