Griseus d’Aquilus : du métal symphonique de haut vol ?

Je m’intéresse depuis quelques temps au métal symphonique, comme le prouve les billets sur Eidon et Seven Nails.

Fouillant Bandcamp, je suis tombé sur le premier album d’Aquilus, un groupe australien. C’est un groupe qui mélange le métal symphonique, avec des influences folk, du progressif et des influences néo-classique.

Un mélange détonnant. Mais un mélange qui vous emporte facilement. Dès la première piste, Nihil (qui dure 14 minutes !), on est saisi par le mélange des genres qui ne laisse pas indifférent. Soit on adore, soit on déteste.

Et les 14 minutes de la première piste sont bien remplis. On passe de rythme typiquement métal et lourd à des envolées lyriques.

Et si vous pensez que 14 minutes, c’est long, alors, trompez-vous ! L’ultime piste dure 17 minutes 30 ! La piste la plus courte, seulement 5 minutes 35. Mais on ne peut pas parler d’un album en se basant sur la longueur de ses pistes. Chacune d’entre elles développe son univers qui lui est propre.

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C’est mardi, c’est musique ;)

Un petit billet concernant la musique, la vraie, pas la diarrhée commerciale qui monopolisent les ondes radio et la machine à donner du temps de cerveau disponible à un vendeur de soda célèbre.

Pas très branché musique come conclusion, mais un clip pour se souvenir de 1997. Et y a pas à dire, on se prend un coup de vieux. Merci à Nicopik pour l’info.

Mardi Musical, partie 2 : « Crystalight » d’Eidon.

Après la douceur de Dave Gerard and The Watchmen, passons à quelque chose de plus énergique. Je veux parler du groupe de métal symphonique tourangeau, Eidon.

J’avais entendu jadis parler du groupe sur un article du mon flux sur google+, et j’avais mis de coté le site du groupe pour l’écouter à oreille reposée.

Et puis, il y a une quinzaine de jours, fouillant dans mes signets, j’ai retrouvé le lien, et j’ai écouté la piste disponible sur le site officiel du groupe, « Panic ». Ce fut la claque.

Après, j’ai écouté l’ensemble de l’album sur Deezer (pour une fois que ce site est utile !) pour savoir si le coup de coeur préliminaire se confirmait, et je dois dire, qu’après avoir écouté la moitié des 14 pistes, je sortais ma carte bleue pour acheter l’album que j’ai reçu depuis.

L’album commence doucement, avec une piste acoustique tout en sucre. La deuxième piste met tout de suite l’auditeur sur la voie, et c’est un métal classique, mâtinée de consonnances classique qui accueuille l’auditeur.

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Mardi Musical, partie 1 : « A Song A Week » de Dave Gerard and The Watchmen.

En novembre dernier, je parlais du groupe de Dave Gerard, « Dave Gerard and The Watchmen ».

En février dernier, le groupe a proposé le résultat d’un projet fou, « A Song A Week ». Enregistrer une chanson par semaine sur 15 semaines.

Si vous aimez la folk « anglo-américaine » des années 1970, vous serez au paradis. J’avoue que la sortie a été épique, mais finalement, j’ai eu un des 100 exemplaires (le 12ième), et cet album est un bijou. Comme sur l’album précédent, les artistes invités ont la part belle : Josienne Clarke, Ben Walker, et d’autres pointures de la folk anglo-saxonne actuelle.

J’avoue que je me suis régalé tout au long de l’écoute. Si vous aimez de la musique qui vous caresse les oreilles, foncez, en espérant qu’il restera encore des exemplaires disponibles 😉

Mardi musical, partie 2 : « Braaahhhlitz » d’Aaahhh Records

Aaahhh Records est un netlabel indépendant spécialisé dans la musique libre. C’est via ce netlabel que j’ai découvert Bryyn ou encore Julia Kotowski alias entertainment for the braindead .

L’année dernière, le netlabel avait sortie une première compilation, Denmaaahhhrk. Le supergroupe aaahhchestra s’est reformé de nouveau.

Cette année le netlabel récidive avec braaahhlitz. C’est un album de 8 titres qui mélangent toutes les influences, allant de morceaux inspirés folk à des morceaux plus pop-rock, voire hip-hop comme sur le dernier titre. Il dure moins d’une demi-heure.

L’ensemble est téléchargeable gratuitement, mais l’on peut faire un don. J’ai aimé le côté improvisé de l’ensemble, qui ne se prend pas la tête, et qui veut juste faire passer un bon moment à l’auditeur.

L’album est disponible sous licence CC-BY-NC. Laissez vous tenter, c’est un album qui ne cherche pas à révolutionner le monde, mais juste à vous faire passer du bon temps !

Mardi musical, partie 1 : « Coughdrops in Autumn » d’Antoine Martel

J’avais parlé rapidement d’Antoine Martel dans un billet fourre-tout il y a un peu plus d’un an.

J’avais résumé le style en disant : « si vous aimez le mélange rock, pop à tendance acoustique et celtique. »

La sortie de son premier album officiel m’a permis de découvrir une nouvelle facette de cet artiste.

C’est une influence à la Robert Allen Zimmerman avec l’utilisation d’une guitare sèche seule mâtinée d’harmonica.

Après un très doux « Mother’s Nature Cure », on revient à des mélodies plus teintée rock avec « Giving Tree ».

« 4 of 5 » nous offre un titre plus doux, mais très entraînant. Un instrument revient souvent, c’est le piano. Un titre comme « How Things Change » lui donne la part belle.

Il y a aussi des titres qui fleurent bon les années 1960 dans leur composition, comme « Mary-Jane », et c’est très sympa d’avoir un titre aussi décalé.

« City in Ruin » a été pour moi le titre le plus sombre de l’album. « No Place for good men » pourrait d’ailleurs lui disputer cette place.

Bien que l’album soit en « name your price », j’ai donné 10$ car l’album les vaut largement.

Si vous aimez les mélodies douces, la guitare sèche, les influences pop, folk, rock, l’harmonica, foncez écouter l’album. Enfin, c’est vous qui voyez !

En vrac’rapide culturel.

Pour débuter cette semaine, un en vrac’ assez branché culture.

Maz Plant Out : un mélange détonnant.

J’ai découvert le groupe français Maz Plant Out via un message d’Eric, responsable du site Au Bout du Fil.

Pour définir le groupe, je reprendais une partie de leur biographie :

MAZ PLANT OUT est un groupe Pop-Rock Indé composé de 5 musiciens. Porté par une voix envoûtante ce groupe à l’univers intimiste, féminin, coloré allie subtilement rythmes trip hop, puissance rock, corps sonores et virtuosité des cordes.

L’univers du groupe oscille entre soif de vivre et mélancolie : la bande originale de moments de vie, scénarios lunatiques.

Les influences du groupe vont de Fiona Apple à Maurice Ravel, en passant par Bjork, Radiohead, Massive Attack…

Je vous le concède, ça fait un mélange assez détonnant. Sur leur page officielle, j’ai pu écouter quatre extraits de leur premier album « Taste Of Home ». D

J’ai vraiment accroché, et pour pouvoir écouter l’album en entier, il n’y avait plus qu’une solution : leur page Deezer.

Le mélange des genres musicaux proposés par le groupe m’a tout de suite accroché l’oreille, et je me suis renseigné pour avoir une petite galette plastifiée.

Si vous aimez les groupes aux multiples influences et sachant les mélanger avec talent, laissez trainer vos oreilles du coté de Maz Plant Out, vous ne serez pas déçu !

« Mother Earth » d’Ayten : encore un excellent exemple des heavenly voices.

Pour commencer cet article, une petite définition, un peu de culture n’a jamais tué personne, sauf preuve du contraire 😀

Les « heavenly voices« , merci wikipedia, sont :

[…] un nom de genre pour désigner globalement différents types de musiques atmosphériques faisant la part belle aux voix féminines éthérées et féeriques ; une musique souvent associée au mouvement gothique. On parle volontiers de « musiques féeriques » pour décrire l’heavenly voices, mais ce terme crée beaucoup de confusion et de malentendus car il recouvre en fait plusieurs tendances stylistiques distinctes bien qu’apparentées tels que l’ethereal wave, la darkwave néoclassique, la dream pop, le médiéval gothique1 ainsi que certaines formes de musiques du monde et folk centrées sur des voix etherées.

Parmis les grandes voix dans ce domaine, je citerais mon artiste lyrique préférée, Lisa Gerrard (Dead Can Dance) ou encore Elizabeth Frazer (Cocteau Twins et le premier album du supergroupe « This Mortal Coil »)

J’ai appris via sa page noomiz qu’Ayten mettait en précommande via le site de financement participatif PledgeMusic son premier album. Après avoir déposé un « don » de 20 € (et oui j’aime les bonnes vieilles galettes plastifiées), j’ai patienté en croisant les doigts en ce matin du 17 mars, j’ai eu le lien pour récupérer l’album en mp3 😀

C’est aussi le troisième projet que j’ai pu voir aboutir en utilisant le financement participatif, après l’album de Bryyn et celui des Lorraine McCauley and The Borderlands.

Si vous n’avez pas pu participé au financement, vous pouvez en savoir plus sur cette artiste, et écouter des morceaux de l’album « Mother Earth ». Avec un peu de chance, d’autres exemplaires – physique ou numérique – seront mis en vente par la suite sur le site officiel de l’artiste ?

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Amanda Fucking Palmer, une artiste qui met les pieds dans le plat ?

J’avoue que j’aime beaucoup ce que fait cette artiste, même si je ne l’ai vraiment découvert qu’à la fin des années 2000, quand une ancienne collègue m’a fait découvrir les Dresden Dolls. Puis, je l’avais mise de coté, et quand j’ai pu écouter « Theatre Is Evil« , j’ai plongé tête la première dans sa discographie au point de l’avoir d’une manière assez complète.

Dans une vidéo enregistrée sur le site TED, elle revient sur sa carrière et raconte comment elle a débuté dans le milieu artistique en jouant l’automate de rue.

Elle raconte aussi comment avec son groupe, « The Dresden Dolls« , la major qui les produisait considérait que 25 000 exemplaires de son album en quelques semaines était un échec (vers 7 minutes 30 de la vidéo). Soit selon les standards français un demi-disque d’or (depuis 2009) et 20 fois moins selon les standards aux Etats-unis.

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