La musique, un produit de luxe désormais pour certains artistes et groupes ?

Je suis un grand amoureux de musique. Avant que vous ne protestiez devant cette affirmation, voici une vidéo rapide de ma musicothèque physique en ce 11 août 2015.

Maintenant que ce point est éclairci, cet article est en quelque sorte la suite d’un écrit précédent sur le prix exorbitant de certains albums. Je suis un grand fan des tendances progressives de certains genres musicaux, que ce soit avec le folk, le metal ou encore avec le rock.

Comme vous avez pu le constater, ma bible dans ce domaine, c’est Bandcamp. On y trouve le meilleur comme le pire, quelque soit le genre musical concerné. Pour faire un premier tri, je me base sur la pochette. Ensuite, on passe à la présence ou pas d’une version physique. En dernier lieu, le prix demandé.

Il y a une règle d’or que j’applique pour éviter dans les excès. Pas plus de 6€ à 8€ pour un album en numérique. Pour une version physique, maximum 12 à 15€,  20€ pour une « double galette ». Ensuite, il faut compter avec les frais de ports. Certains artistes et groupes nord américains se retrouvent parfois avec des frais de ports plus importants que l’album en lui-même. Ce qui me refroidit un brin.

Cependant, on a droit à des mauvaises surprises, comme l’album dont je parle ci-après. Je ne nie pas le droit des artistes et groupes à vouloir choisir une somme qui leur convienne, mais il ne faut pas non plus tomber dans des extrèmes qui condamne les ventes par la suite.

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« Windfall » de Frontiers : une longue balade psychédélique dans les années 1970.

J’ai découvert cet album il y a quelques semaines de cela. Je l’ai écouté plusieurs fois, et à chaque écoute, je me suis dit : « Cette fois ci, tu l’achètes. »

Mais il y a eu des contretemps, et après une demi-douzaine de tentative, j’y suis parvenu.

Après une première piste qui fait penser à une longue respiration en musique, on est projeté dans un monde de musique douces, planantes, mélange de cordes, de percussion. Si on ferme les yeux et qu’on écoute la mélodie, on se croirait projeté dans le début des années 1970, à l’époque où les Pink Floyd préparait l’album « Atom Heart Mother ».

Cependant, on est loin des longs titres de plus de 7 minutes. Les pistes sont relativement courtes, mais s’enchainent les unes avec les autres comme s’il n’y avait qu’un long morceau en réalité. Une seule piste de 26 minutes !

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En vrac’ rapide et dominical.

En ce chaud dimanche de début août 2015, un petit article en vrac’. Comme d’habitude, commençons par le panier de crabes informatique, le logiciel libre.

  • Pour les fans de distributions GNU/Linux un peu redondante, j’ai demandé la ZorinOS 10 qui est officiellement sorti en version 10. Autant utiliser une Linux Mint si on veut une distribution qui reprend l’ergonomie générale de MS-Windows, non ? 🙂
  • Pour les fans du « oui, on a envie de payer pour juste avoir l’installateur », je demande la nouvelle béta de la Elive, une distribution basée sur Debian GNU/Linux et Enlightenment.
  • Dans la série, « tiens, elle est encore vivante », je demande la Black Panther OS 14.1, basée à l’origine sur la Mandriva Linux. D’origine hongroise, la distribution propose KDE SC 4.14.10, et a pour nom de code « Walking Dead ». Tout un programme, non ?
  • Dans la série, « oui, j’ai envie de faire une distribution pour astiquer mon ego », je demande l’Apricity OS, en gros une Archlinux (ou une Antergos au moins pour le jeu d’icones), avec une présentation à la Elementary OS / MacOS-X. J’aurais bien une idée du nom réel de cette distribution, mais je n’ai pas envie d’être cruel… Du moins, par pour le moment 🙂

Passons à la partie culturelle du billet.

  • Trouvé via un lien sur le réseau social fantôme à savoir Google Plus, le groupe de musique médiévale inspiré des troubadours provençaux, Cortesia. Pour plus d’infos, dont l’écoute entière de leur dernier album en ligne, sur leur site officiel.
  • Abby Gundersen, la compositrice et multi-instrumentaliste néo-classique, propose en pré-commande son deuxième album sur sa page bandcamp. Il s’appelle « Aurora »

Voila, c’est tout pour aujourd’hui.

« Cosmic Ground 2  » de Cosmic Ground : ah, la musique électronique des années 1970.

Le 25 juillet 2015, dans un article « en vrac' » j’avais parlé en vitesse du deuxième opus de Dirk Jan Müller, alias Cosmic Ground. Son premier opus n’est plus disponible qu’en version numérique, cependant.

Bien que l’album en version physique ne soit officiellement disponible qu’à partir du 3 août 2015, l’avoir précommandé m’a permis d’avoir une bonne surprise plus vite que prévu dans la boite aux lettres.

Les années 1970 en musique électronique ont été des plus prolifiques, et les grands noms du domaine sont fait la main à l’époque : Vangelis, Jean-Michel Jarre, Klaus Schulze, ou encore les Tangerine Dream.

Ici, nous avons un album d’environ 77 minutes, le tout divisée en quatre pistes. Oui, cela donne des pistes plutôt longues 🙂

C’est une musique hypnotique, sombre, typique de l’école de Berlin dans le domaine de la musique électronique. Ce sont des pistes qui vous emportent. C’est le genre de musique que j’aime à écouter en buvant un petit thé, et tout en essayant de mettre par écrit ma prose « littéraire » 🙂

Il est difficile de décrire ce genre de musique, car elle se vit plus qu’elle ne se décrit. Tout ce qu’il me reste à vous dire ? Bonne écoute 🙂

De la sodomie de portefeuille comme sport préféré dans l’industrie musicale.

Oui, j’ai employé un terme volontairement grossier dans le titre de cet article, mais j’avoue que je commence à en avoir ma claque de voir des groupes et des éditeurs qui considèrent que les amoureux et amoureuses de musique ne sont que des portefeuilles sur jambes.

J’aurai pu employer le terme de siphonnage, mais c’est encore trop peu puissant pour exprimer la volonté de se faire du fric sans la moindre mauvaise conscience. Dans cette catégorie de productions uniquement faite pour amorcer et alimenter la pompe à fric, je pourrai prendre sans aucun problème la sortie des versions remastérisées des albums de Led Zeppelin par Jimmy Page en 2014.

Je pensais que les groupes et artistes sur Bandcamp avait compris la leçon et ne proposaient pas des produits peu fournis (du genre 2 ou 3 pistes de 3 à 4 minutes pièces) au dela de 5 € en numérique et 6 € en version physique.

Je me trompais lourdement. Alors que je fouillais la section metal de Bandcamp pour trouver des nouveautés, je suis tombé sur une page qui m’a fait sentir des drôles de sensations pas franchement agréables au niveau de l’arrière-train, avec le minuscule EP des « The Negation ».

Note du 28 juillet 2015 : la page en question a été modifiée, ne proposant plus que le CD pour 12€. Ce qui est plus raisonnable, même si une écoute préalable des pistes semble indisponible. Cf le commentaire du groupe sur cet article qui plaide l’erreur de conception dans la page bandcamp en question.

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En vrac’ rapide de fin de semaine.

Étant donné que je serais absent de mon clavier d’ordinateur une bonne partie du week-end, un petit en vrac’ pour meubler jusqu’à lundi prochain.

Commençons par le monde du logiciel libre.

Parlons culture maintenant.

Pour finir, je ne pouvais pas ne pas parler – même brièvement – de la loi sur le renseignement. Outre l’inutilité congénitale de la loi, et pour éviter de rajouter ma prose à celle déjà existante, je vous renvoie à l’article de Tristan Nitot qui regroupe pas mal de liens.

Bon week-end !

C’est officiel : acheter de la musique au format physique, c’est être un schnock !

En janvier 2012 – que c’est vieux – je poussais déjà une gueulante sur la mort du format physique en terme de musique. C’est un extrait d’un article sur l’hypocrisie des lois britanniques en terme de « pompage » de CDs pour pouvoir écouter sa musique sur autre chose qu’une platine CD qui m’a fait sortir de mes gonds.

Je cite l’extrait en question :

[…]Quelque part, toute ces lois sont maintenant à quelques années près des combats d’arrière garde. Le succès d’Apple Music et des autres systèmes de streaming nous orientent vers un système de location de contenus qui devrait finir par s’imposer comme la référence en terme de consommation de ces derniers.[…]

Mon sang n’a fait qu’un tour. Outre le fait qu’on part sur une hypothèse qui peut très bien se casser les dents, comme jadis Yahoo Unlimited (vers 2005 – 2006), car je ne crois pas que l’écoute en flux soit l’avenir de la musique enregistrée, c’est une manière de dire que les personnes  qui aime à avoir une version physique d’un album sont des dinosaures pour rester gentil et dans les limites des propos sociaux.

J’ai connu trois changements de supports musicaux. Mon enfance a été bercée le duo 33 et 45 tours en vynile. Mon adolescence par les cassettes stéréos. Puis les CDs et enfin la musique dématérialisée.

Si je n’ai plus de cassettes stéréos – largement plus fragiles qu’un vynile ou qu’un CD – j’ai toujours plus d’une centaine de galettes pour tourne-disque et plus de 600 galettes plastifiées, dont certaines ont un âge assez avancé : 22 ans. C’est l’âge de mon édition originale de « Into The Labyrinth » des Dead Can Dance.

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« Passes By » de Grus Paridae : du bon rock progressif finlandais.

Il m’arrive d’être contacté de temps à autres par des groupes ou des musicien(ne)s sans que je sache coment ils ont réussi à me trouver. Autant les boites qui veulent me vendre des articles sponsorisés, ça me provoque une poussée d’urticaire, autant quand on me parle musique, j’ai tendance à prêter un oeil et une oreille plus attentive. Même si je n’accroche pas au contenu proposé, j’ai toujours la politesse de répondre. Certains domaines feraient bien d’en tirer une leçon…

Il y a quelques jours, j’ai reçu un courriel en provenance de Finlande (tiens, pourquoi cela me parle sur le plan informatique ?) d’un duo du nom de « Grus Paridae« . Les deux membres étant Petteri Kurki et Rami Turtiainen.

Le courriel en question indique que ce duo propose des créations pour les personnes appréciant Pink Floyd, David Bowie, Genesis ou encore Peter Gabriel. Ça commence déjà bien. Surtout quand comme moi, on considère que la période bénie du progressif, c’est la première moitié des années 1970 avec Genesis (version Gabriel), Yes, King Crimson, Pink Floyd pour le côté expérimental. Bref !

Le courriel est un peu « tardif » surtout que leur premier EP est sorti en mai 2014. Ayant pu accéder au kit de presse, j’ai récupéré les deux titres de l’EP en format mp3 320, qu’on peut écouter aussi sur Deezer ou sur Spotify.

Je dois dire que même si j’accueille agréablement les courriers musicaux, cela en m’empêche pas de rester objectif et de dire ce que j’en pense. L’EP est très court, une grosse dizaine de minutes.

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« Objections » des Rotters Damn : du très bon folk-rock français.

En fouillant sur Bandcamp – et en étant très patient – on finit toujours par tomber sur des pépites. Bon, il faut de l’obstination, mais ça finit toujours par payer.

C’est ainsi que j’ai pu tomber sur le deuxième EP des Rotters Damn, « Objections ».

Sorti en décembre 2014, cet EP nous propose un musique folk-rock à tendance progressive. Même s’il n’y a que cinq pistes pour un peu plus de 22 minutes, on dépasse à chaque fois les 3 minutes des titres qui pullulent sur les médias non-interactifs comme la télévision ou la radio.

La première piste « Fight & Prayers » nous plonge dans un folk-rock qui envoie du lourd dès le départ. Le chanteur a une voix qui me fait penser à Tom Waits, mais moins en « cassée et éraillée ».

La deuxième piste « In The Highway » rajoute une composante country. Son intro fait penser à une scène de western. Il ne manquerait plus que le saloon et l’ambiance enfumée 😉

La troisième piste « Archaic Minds » est la piste la plus folk classique de l’ensemble. Elle est presque entièrement acoustique, avec la voix du chanteur qui fait passer des frissons dans le dos.

L’avant-dernière piste « Take Shelter » reprend le côté folk-rock développé dans les pistes précédentes. La montée en puissance est progressive. L’ultime piste de l’EP « We Never Know » est acoustique dès le départ, et termine la vingtaine de minutes en douceur.

L’EP est disponible en version numérique à prix libre sur Bandcamp. Si vous préférez – comme moi, le vieux collectionneur – les versions physiques, le groupe vend l’EP sur son site.

Bonne écoute !

« The Moutain Ghost » de Kylver : Un LP plus que costaud.

Dans un en vrac’ récent, j’ai abordé le premier album de Kylver. Ce groupe britannique est spécialisé dans le metal progressif instrumental, teinté de post-rock.

Sur le plan pratique, « The Moutain Ghost » c’est un LP assez court, presque un EP, car il n’y a que 4 pistes. Mais la durée le fait entrer dans la catégorie des LP, car les pistes vont de 6 à 14 minutes, pour un total d’un peu plus de 38 minutes. Autant dire qu’il y a de quoi se mettre dans les oreilles.

Chaque piste est très travaillée, et on sent que le groupe a pris le temps de ciseler chaque morceau. La piste la plus longue commence l’album.

L’intro de cette piste me fait penser à celle d’un titre de Black Sabbath, tiré de l’album « Dehumanizer » du nom de « After All (the dead) ». Après une douce introduction, le morceau rentre très vite dans le vif du sujet. Même si on peut dire que la piste est un brin répétitive, cela ne la dessert pas le moins du monde.

Les deux pistes suivantes respectent le schéma de la première, avec un montée en puissance progressive. Pour tout dire, les deux pistes se complètent très bien.

L’ultime piste, qui ne fait que 8 minutes est plus inspiré psychédélique, assez teinté des années 1970, époque reine des tendances progressives.

C’est un album que je pourrais conseiller aux amateurs de mélodies progressives, surtout si on apprécie le rock bien lourd et la metal progressif. Ce premier opus est très réussi. À vous d’écouter, maintenant 🙂