Gnome sur un vieux bousin de 12 ans d’âge, c’est possible ?

Je rédige ce billet sur mon vieux portable Toshiba Satellite L300-2CZ qui vient de subir une opération à « circuit ouvert » qui s’est conclu par un changement de dalle, l’ancienne ayant rendu l’âme. Je tiens à remercier les doigts de fée qui ont mené cette opération périlleuse à terme.

En discutant avec Baba Orhum, je me suis pourquoi ne pas migrer la Manjaro Mate Tux’n’Vape installée dessus depuis environ 26 mois un certain temps vers Gnome ?


~ head /var/log/pacman.log
[2018-06-08 08:16] [PACMAN] Running 'pacman --noconfirm --cachedir /var/cache/pacman/pkg --config /opt/pacman-mhwd.conf --root / --needed -Sy xf86-video-ati xf86-video-amdgpu xf86-video-intel xf86-video-nouveau vulkan-intel vulkan-radeon libva-mesa-driver libva-vdpau-driver mesa-vdpau lib32-vulkan-intel lib32-vulkan-radeon lib32-libva-vdpau-driver lib32-mesa-vdpau'
[2018-06-08 08:16] [PACMAN] synchronizing package lists
[2018-06-08 08:16] [ALPM] transaction started
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed xf86-video-ati (1:18.0.1-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed xf86-video-amdgpu (18.0.1-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed libxvmc (1.0.10-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM] installed xf86-video-intel (1:2.99.917+829+gd7dfab62-1)
[2018-06-08 08:16] [ALPM-SCRIPTLET] >>> This driver now uses DRI3 as the default Direct Rendering
[2018-06-08 08:16] [ALPM-SCRIPTLET] Infrastructure. You can try falling back to DRI2 if you run
[2018-06-08 08:16] [ALPM-SCRIPTLET] into trouble. To do so, save a file with the following

Vous allez me dire : un Intel T4200 avec 4 Go de mémoire vive et un SSD de 60Go – autre opération à circuit ouvert – c’est de la folie furieuse…

Et bien, soyons fou !

J’ai donc migré l’ensemble de ma Manjaro Mate vers une Gnome en ligne de commande, et voici la sortie d’un NeoFetch. Oui, un peu plus de 900 Mo consommés au démarrage. Soit en gros 40% de plus que Mate sur la même machine. Mais j’y gagne la synchronisation de mon agenda, la vraie météo de l’endroit où j’habite et surtout une forme d’homogénéité entre mes deux ordinateurs.

Pas que je rejette Mate, mais son évolution est devenue trop lente, et certaines migrations se font attendre. Un autre test, qui tournera peut-être court, mais au moins, ça fonctionne 🙂

Comme disait une marque bien connue dans les années 1980 et 1990, à suivre…

EndeavourOS n’a pas à être le seul refuge des déçus de Manjaro !

Manjaro Linux est une excellente distribution, idéale pour certains débutants qui ont des connexions stables et de qualité. En clair, si vous avez une connexion en 4G, ce n’est pas pour vous.

Elle a ses défauts, comme des mises à jour parfois un peu grosse, mais elle casse très rarement. Sauf si vous jouez au con, comme toute distribution, par ailleurs.

Cependant, certains choix techniques lui ont fait s’aliéner des utilisateurs fidèles : le premier exemple qui me vient à l’esprit, c’est le support de ces cochoncetés inutiles sur une rolling release que sont les paquets universels.

Mes souvenirs sont vagues, mais déjà avec l’arrivée controversée de FreeOffice, en 2019 (?), certaines personnes du forum de Manjaro disaient : « y en a marre, on va se barrer sur EndeavourOS ».

Mais c’est l’annonce du départ en fanfare de Jonathan, un membre de longue date de l’équipe de Manjaro que l’afflux d’utilisateurs sur le forum d’EndeavourOS a été énorme.

Bryan Poerwoatmodjo, un des fondateurs du projet EndeavourOS s’est fendu d’un billet que j’ai traduit à l’aide de Deepl.com.

Je suis d’accord avec lui sur le fait que ce qui se passe chez Manjaro doit rester chez Manjaro. Que des personnes viennent, très bien. Mais il ne faut pas qu’elles se considèrent en terrain conquis juste parce qu’elles migrent – plus ou moins proprement – de Manjaro vers EndeavourOS.

C’est une migration comparable à celle d’une Ubuntu vers une Debian. Autant dire que le niveau d’outils facilitant l’administration au quotidien est plus faible. Sans vouloir jouer les cassandres, je pense qu’un quart des arrivants retournera sur Manjaro.

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Ah, le fantasme de la récupération des macistes déçus par le monde Linux…

Un rapide jus de cerveau suite à l’officialisation du passage des machines fruitées vers une architecture ARM. NextInpact a fait un excellent résumé auquel je vous renvoie.

J’avais exprimé mes doutes sur une telle migration dans un article écrit le 21 juin 2020 dans l’après-midi. J’exprime donc ici un mea-culpa. Surtout par rapport à ce paragraphe :

Vous imaginez que des grosses boites comme Adobe vont s’amuser à porter leurs logiciels phares qui sont des gouffres à calculs sur des puces ARM ? Je n’y crois pas trop.

Apparemment, Adobe est déjà en train de migrer le code… Je n’ose pas imaginer la complexité, surtout avec des puces plus connues pour leur sobriété énergétique. Apparemment, un kit de développement est disponible avec la puce ARM maison, ce qui veut dire qu’Apple ne veut plus dépendre à terme des caprices d’Intel. Une migration qui commencerait en 2021 après le lancement de MacOS 11.0 alias Big Sur.

Mais ce ne sera pas pour autant une aubaine pour le monde linuxien. Je pense que l’on aura encore une fois le schéma du 90-9-1 qui s’était appliqué lors de la mise à mort de MS-Windows XP, puis de MS-Windows 7.

En gros, il y a 90% des macistes historiques qui feront la grimace et iront tant bien que mal vers la nouvelle architecture, en espérant que les gains annoncés soit bien au rendez-vous. 9% se diront : bon, ça me fait mal au fondement, mais je pourrais toujours utiliser mon vieux mac intel pour y mettre un MS-Windows via Bootcamp et faire tourner mes logiciels professionnels qui y existent. Le dernier pourcent ira voir dans le monde linuxien si l’herbe y est plus verte.

Surtout que d’un côté on a un pré carré où tout est taillé à la serpe pour que rien ne dépasse (Apple) et de l’autre, le bordel monstre avec 250 distributions bureautiques, une dizaine d’environnements de bureau, etc… (Linux).

Si vous entendez des personnes vous dirent que c’est une aubaine pour le monde linuxien, ignorez-les. Et en 2023, fin de la période de migration des processeurs Intel vers ARM chez Apple, on verra bien si la part de marché de Linux a explosé… Ou pas !

Ah, le retour des Apple Mac basés sur des processeurs ARM ? :)

C’est le genre de rumeurs qui revient régulièrement. Comme jadis la migration des machines fruitées vers les processeurs Intel. J’ai été le possesseur d’un MacMini de première génération, ceux qui était équipé d’un processeur PowerPC. Des machines qui ont existé à compter de janvier 2005.

En juin de la même année, la rumeur d’un Mac basé sur des processeurs Intel devient une réalité lors du WWDC de 2005.

Steve Jobs – qui n’a pas encore succombé au charlatanisme qui le fera mourir d’un cancer quelques années plus tard – annonce une transition, après celle de l’architecture 68000 vers PowerPC, puis celle du MacOS9 vers MacOS-X déclare l’arrivée d’un troisième changement : celui du passage de l’architecture PowerPC vers Intel.

La vidéo est un peu longue, mais elle vaut son pesant de cacahuètes. J’écris ce billet le 21 juin 2020, à la veille du prochain WWDC d’Apple. Les bruits voulant qu’une transition vers l’architecture ARM soit en cours ont repris de plus belles, et permettent à des sites comme MacGeneration de faire des articles qui poussent au clic.

Quand le passage vers Intel a eu lieu, c’était pour avoir des gains en puissance plus intéressant que sur PowerPC. Mais avec des processeurs ARM, même conçu maison chez Apple, ce n’est pas la puissance de calcul qui compte ici. C’est plutôt la faible consommation électrique. Il suffit de voir l’utilisation des ordinateurs cartes basés sur des processeurs ARM comme les Raspberry Pi : c’est le plus souvent pour se faire des petits serveurs qui consomment peu.

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Adieu framapiaf, hello mamot ?

Je pensais que Mastodon, le twitter du libre, ne souffrait pas des mêmes maux. À savoir l’entre-soi, les propos acerbes et compagnie.

J’ai appris à mes dépends que c’était malheureusement le cas. J’ai dû – suite à une remarque peu appréciée alors que je n’avais rien dit de franchement méchant – migrer mon compte mastodon vers une autre instance, posant mes guêtres chez Mamot.

Le problème est que les réseaux sociaux dit alternatifs ont de plus en plus tendance à être « noyauté » – j’ai du mal à trouver un autre mot – par des mouvements qui se veulent progressistes, pétris de bons sentiments et qui finissent par mal tourner en enfermant les personnes qui en font partie.

C’est pour cela que j’ai toujours refusé de m’encarter politiquement. Avant que mon compte ne soit détruit automatiquement sur framapiaf, j’ai récupéré les données les plus importantes, à savoir mes abonnements, les comptes que j’ai bloqué et ceux que j’ai masqués. Puis j’ai détruit l’ancien compte qui avait pas loin de trois ans d’âge.

Tant pis pour les pouets. Nombre d’instances sont déjà mortes emportant avec elles les pouets qu’elles hébergeaient.

Il faudra juste que je fasse modifier la section de fin de mes vidéos, l’adresse mastodon n’étant plus valide.

Désormais – et pour ce que cela durera – voici ma nouvelle adresse mastodon : https://mamot.fr/@fredericbezies