Une petite envie de pousser une gueulante…

J’ai envie de copier le mètre étalon dans ce domaine, Seb Sauvage. Du moins, lui rendre hommage, de manière bien humble.

Ah, la vache, ça fait du bien !

Novell… A fuir ?

Novell n’a jamais été en grande odeur de sainteté dans le domaine du logiciel libre, mais son rachat par un fond d’investissement ainsi qu’une partie de ses actifs dans le domaine de la propriété intellectuelle par Microsoft ne va pas arranger la sauce… Dixit ZdNet :

Le communiqué de presse précise en effet que certains actifs relatifs à la propriété intellectuelle de Novell (détenteur des droits d’Unix) ont été cédés à CPTN Holdings LLC, un consortium composé d’entreprises de technologie et géré par Microsoft. Ce consortium versera 450 millions de dollars. Aucun détail n’est dévoilé sur la propriété intellectuelle ainsi vendue.

Je me demande quelle partie a été vendue, et si la technologie cheval de troie Mono est concernée…

En tout cas, vu la réputation de Microsoft, je commencerais à me faire du soucis pour les projets en Mono comme Banshee, Tomboy ou F-Spot

Ou serais-je un peu trop paranoïaque ?

La deuxième guerre des navigateurs internet est-elle finie ?

Si la première guerre des navigateurs internet (1995-2001) a vu la victoire « écrasante » de Microsoft Internet Explorer passant de 18 à 95% des parts de marché (mauvaise qualité de Netscape 4, Internet Explorer encastré dans Microsoft Windows), la deuxième guerre commencé avec l’arrivée Mozilla Firefox 1.0 en novembre 2004 lance la deuxième guerre.

Quel souvenir que la sortie de Microsoft Internet Explorer 4 en 1997…

D’ailleurs il faut dire que la sortie de la Suite Mozilla 1.0 en 2002 n’était pas faite pour changer la donne, vu l’usine à gaz qu’était le logiciel à l’époque. J’avais d’ailleurs fait une série de captures d’écran des versions de développement de Mozilla Firefox, allant de Phoenix 0.1 à Firebird pour finir avec Mozilla Firefox (en octobre 2007, soit à l’époque de Mozilla Firefox 2.0).

En l’espace de 6 ans, la part de Microsoft Internet Explorer est passé de plus de 90% à 51%… Dont 10% perdu en l’espace d’un an au profit de Mozilla Firefox, de Google Chrome et dans une moindre mesure de Safari…

Le grand perdant, c’est clair, c’est Microsoft Internet Explorer qui a souffert de plusieurs choses :

  1. L’immobilisme entre la version 6 en 2001 et la version 7 en 2007
  2. La promotion d’un internet aux normes ouvertes
  3. L’augmentation de la part de marché du Mac
  4. La qualité croissante des alternatives en terme de navigateurs internet

Qui aurait pu penser que Mozilla Firefox atteignent 30% en Europe en l’espace de 6 ans ? Et que Google Chrome en l’espace de 2 ans d’existence frôle les 9% ?

Le grand gagnant : l’utilisateur et l’internet qui se doit d’être basées sur des technologies ouvertes et non des horreurs comme ActiveX ou encore Flash.

Maintenant, reste à savoir qui aura la deuxième place d’ici un an, car malgré tout vu que les ordinateurs vendus sont à 95% doté du duo Microsoft Windows / Internet Explorer : Google Chrome ou Mozilla Firefox ?

Et aussi : quel inpact aura Microsoft Internet Explorer 9 qui ne sera disponible que pour Windows Vista et 7, surtout si celui-ci se coupe d’environ 44% des Microsoft Windows installés en octobre 2010, à savoir XP…

Quand Microsoft ment encore une fois… Cela augure mal pour Internet Explorer 9

Dans la série des mensonges de Microsoft (cf l’épopée des « get the facts »), voici les mensonges sur les qualités supposées supérieure du navigateur Internet Explorer 9 (qui ne tournera que sur MS-Windows Vista et MS-Windows 7).

Dans une page, Microsoft compare Chrome 6, Mozilla Firefox 4.0 béta3 (alors que la béta 6 est sortie), et bien entendu IE9.

Mensonge microsoft propagande pour IE9

Le mensonge principal, c’est l’impossibilité – selon Microsoft – d’ouvrir un onglet accidentellement fermé. Hors, cette fonctionnalité existe au moins depuis Mozilla Firefox 3.6, et peut-être même la 3.5…)

Autre mensonge, l’impossibilité de combiner barre d’adresse et de recherches. Qui a dit Mozilla Firefox 3.0 (au minimum ?)

Et aussi, pas de proposition d’adresse au fur et à mesure de la saisie… Qui a dit « Barre d’adresses intelligente » ?

Mensonge microsoft propagande pour IE9 - onglets

Bref, quand Microsoft ment, ce n’est pas à petite dose. Bah, c’est habituel de leur part, pourquoi s’étonner ? 😉

J’ai mis des captures d’écrans avant que la page ne soit modifiée…

Et si le modèle du logiciel libre et open-source était plus capitaliste que celui du logiciel privateur ?

Un des angles d’attaques préférés de Microsoft (et d’autres ténors du logiciel privatif) est de dire que le logiciel libre – opensource est communiste. Tout cela à cause des diverses communautés liés aux différents logiciels.

Quand les néo-classiques mirent au point leur théorie en réaction au marxisme, ils ont mis au point un marché idéal, celui de la Concurrence pure et parfaite.

Il y a 3 points principaux abordés dans cette vision du marché.

  • atomicité des acteurs : en clair, un acteur seul ne doit pas pouvoir vérouiller le marché par sa propre volonté.
  • homogénéité des produits : les produits doivent être de qualités proches et peuvent être interchangés sans perte par le consommateur.
  • transparence de l’information : l’information doit pouvoir être disponible sans entrave.

Deux autres points sont plus dirigés vers la relation entre les marchés (libre circulation des facteurs de productions et libre entrée et sortie sur le marché).

Or, si on regarde les 3 premiers points, le modèle du logiciel libre et opensource colle vraiment.

Aucun acteur, quelque soit le domaine concerné n’est assez puissant pour vérouiller le marché dans sa spécialité : cf le nombre de navigateurs internet, l’existence d’alternatives viable à Apache (cf Cheerokee par exemple, ou encore lighthttpd), le nombre de distributions linux, le nombre de types d’OS libre (linux, BSDs libres, Haiku, etc…)

En ce qui concerne l’échange des produits, cela n’est pas complètement vrai, mais on peut trouver des logiciels dans certains domaines qu’on peut échanger modulo un léger temps d’adaptation (pino, choqok, gwibber dans le domaine du micro-blogging par exemple), les environnements de bureau, etc…

Le dernier point, avec la disponibilité du code source de chaque logiciel, donc des informations nécessaires à son fonctionnement / amélioration, on peut dire que ce point est plus que rempli.

Bien entendu, cet article n’est qu’un jus de cerveau rapide, mais qui au moins, essaye de tordre le coup à l’idée reçue : « logiciel libre / opensource = communisme ».

Il est vrai que sur le monde du logiciel privatif, MS-Windows n’est pas en situation de quasi-monopole, ni MS-Office, ni MS-Internet Explorer entre 2000 et 2004 🙂