Kraken, un test de mesure taillé sur mesure par la Fondation Mozilla pour Firefox 4 ?

C’est du moins ce que dit Pierre, d’Opera-Fr.com dans son commentaire.

Le test est disponible à cette adresse : http://krakenbenchmark.mozilla.com/

J’ai donc voulu vérifier cette affirmation, en me basant sur les dernières versions de développement disponible de Chromium, d’Opera et bien entendu de Mozilla Firefox 4.0 pré-béta7.

Voici les résultats :

  • Minefield 4.0 pré-beta7 : 14789,5 ms
  • Opera 10.70, révision 9047 : 17229,4 ms => 16,49% plus lent que Minefield
  • Chromium 7.0.517.0 : 20009,9 ms => 35,29% plus lent que Minefield

Minefield 4.0 prébeta7 avec Kraken

préversion Opera 10.70 avec Kraken

Chromium 7 - Kraken

Donc, optimisé ? Voici ce que dit la présentation du test Kraken :

Kraken focuses on realistic workloads and forward-looking applications. We believe that the benchmarks used in Kraken are better in terms of reflecting realistic workloads for pushing the edge of browser performance forward. These are the things that people are saying are too slow to do with open Web technologies today, and we want to have benchmarks that reflect progress against making these near-future apps universally available.[…]Kraken will evolve quickly over the coming weeks and months as we build out its test suite and continue to push forward the capabilities of the open Web, as we make the workloads more realistic and varied.

Ce qui donne traduit rapidement :

Kraken se concentre sur des charges de travail réalistes et vers les applications à venir. Nous pensons que les critères utilisés dans Kraken sont meilleurs en termes de charge de travail reflétant réaliste pour repousser encore les limites de performances du navigateur. Ce sont des choses que les gens disent être trop lents à avoir avec les technologies du Web ouvert aujourd’hui, et nous voulons avoir des repères qui reflètent les progrès par rapport à ces applications qui seront universellement disponibles dans un futur proche.[…]Kraken évoluera rapidement au cours des prochaines semaines et des mois que nous construisons sa suite de test et en continuant à faire progresser les capacités du web ouvert, ce que nous ferons avec de la charge de travail plus réaliste et plus variée.

Je laisse chacun juge de la partialité du test. S’il était aussi partial, les autres navigateurs seraient largement plus loin. Maintenant, à voir si ce test en plus sera le test de trop !

La guerre du JavaScript aura bien lieu…

Dans le petit monde des navigateurs, la guerre est désormais passé à celle de la vitesse d’interprétation du Javascript. En plus de la guerre des respects des standards, qui sera surement le sujet d’un autre article.

J’ai donc pris les grands noms des navigateurs multiplateformes à savoir Chromium (coeur de Google Chrome), Mozilla Firefox et Opera.

J’ai testé la dernière version stable et la dernière version de développement disponible.

A savoir : Chromium 6 et 7 pre, Mozilla Firefox 3.6.9 et 4.0 beta6pre, Opera 10.62 et 10.70pre.

Les deux tests utilisés ont été SunSpider 0.9.1 et v8 Benchmark v5.

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Et si un voie de sortie de la crise de la musique enregistrée était l’autoproduction ?

De plus en plus d’artistes – plus ou moins connu – ont décidé de se débarrasser de l’intermédiaire qu’est le producteur de disque pour vendre directement au consommateur.

Quelques exemples :

  • Lisa Gerrard, la chanteuse du groupe Dead Can Dance qui propose ses dernières créations uniquement depuis son site internet et du magasin en ligne lié. J’ai d’ailleurs acheté « The Black Opal » (5 semaines pour arriver d’Australie) et j’en parlerais dans un prochain article.
  • Trent Reznor, avec les 2 derniers opus du groupe Nine Inch Nails (Ghost I-IV et The Slip), mais aussi avec son nouveau groupe How To Destroy Angels.
  • Alessandro Cortini, claviériste de Nine Inch Nails, qui sous le nom de SonoIo vient de sortir son premier opus.
  • Ilan Rubin, dernier batteur du groupe Nine Inch Nails, qui propose les productions de son groupe « The New Regime« 
  • Metaform, alias Justice Aaron.

Et il doit sûrement en y avoir d’autres. En tout cas, que ce nombre croît ne serait pas étonnant, surtout si les artistes veulent controler la vente de la copie de leur oeuvre.

Un autre GNU/Linux pour Madame Michu : Ubuntu 10.04 LTS ;)

Cet article est la suite du précédent, où on peut encore faire plus simple pour l’utilisateur débutant. Déjà que Fedora est vraiment largement plus simple que l’image que l’on peut se faire de la distribution GNU/Linux, Ubuntu pousse encore le bouchon plus loin.

Je me suis contenté de récupérer une image ISO de la Ubuntu 10.04 pour 64 bits. Et de la lancer dans une machine virtuelle, donc les lignes de commandes suivantes :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 64G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=68719476736
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -usb -cdrom ubuntu-10.04-desktop-amd64.iso -boot d &

Après le lancement de l’installateur qui ne demande que quelques infos de base (la langue d’installation, le fuseau horaire ou encore un compte utilisateur de base), on passe à l’installation, puis au redémarrage qui demande à l’utilisateur de s’identifier… Que c’est complexe pour Madame Michu…

Ensuite, les mises à jour arrivent toutes seules et demande l’autorisation de s’installer… Sans la moindre ligne de commande…

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Installons et utilisons une Fedora 13 sans la moindre ligne de commande. Ou GNU/Linux pour Madame Michu…

Une idée reçue veut qu’une distribution linux passe par l’utilisation forcée de la ligne de commande (horreur suprême, quoique quand on voit le calvaire d’installation de logiciels sous Windows, hein… )

C’est ce qu’on pourrait appeller le syndrome de Mme Michu (désolé pour les personnes portant ce patronyme avec cette écriture, qui ne serait que 3 en France, si on en croit les Pages Blanches) qui ne veut pas se prendre la tête à apprendre à utiliser un ordinateur. Comme disait JM Morandini dans la préface de son deuxième livre, « L’enfer du décor » :

[…]
De vous, je sais que vous êtes la fameuse ménagère de moins de 50 ans. Celle que courtisent tous les publicitaires et que tous les producteurs et animateurs rêvent de conquérir. Selon les statistiques vous êtes 10,5 millions de Françaises agées de vingt-cinq à cinquante ans qui décidez des achats de votre foyer. Plus de 10 millions de Madame Michu.
[…]

Bref, les seules lignes de commande concerne le lancement de la machine virtuelle habituelle :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ qemu-img create -f raw disk.img 32G
Formatting 'disk.img', fmt=raw size=34359738368
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-13-x86_64-Live.iso -usb -boot d &

J’ai donc décidé de montrer qu’on pouvait installer une distribution GNU/Linux (la Fedora 13), la mettre à jour et la personnaliser sans la moindre ligne de commande.

L’installateur, avec les options par défaut. Le seul moment où le clavier est utilisé, c’est pour entrer le mot de passe administrateur et la création d’un compte utilisateur.

Il est vrai que pour Madame Michu, lui faire comprendre qu’un utilisateur de base ne doit pas avoir la possibilité de faire tout et n’importe quoi doit dépasser son niveau de compréhension…

Les mises à jours et autres correctifs se passent en mode graphique, même si deux vagues de mises à jour sont nécessaires.

Il est vrai que pour Madame Michu, lui faire comprendre qu’un logiciel est un outil vivant qui est modifié constamment et qui doit être mis à jour doit dépasser son niveau de compréhension…

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