Top 5 et flop 5 des distributions GNU/Linux que j’ai eu sous la souris ? Le retour.

En juillet 2012, j’avais rédigé deux articles concernant les 5 pires et les 5 meilleures distributions GNU/Linux qui ont atterri sur mon disque dur.

Pour mémoire, le flop 5 :

  1. PearOS – paix à ses octets
  2. OpenMamba
  3. GoboLinux
  4. OpenSuSE
  5. KahelOS – paix à ses octets

Et le top 5 :

  1. ArchLinux
  2. Frugalware Linux
  3. Fedora Linux
  4. Viperr
  5. LinuxMint Debian Edition

Trois ans sont passés, et quelques modifications doivent être apportés aux deux classements. Commençons par le flop 5, étant donné que deux ont passés l’arme à gauche. J’ai cependant enlevé OpenSuSE, car j’ai trouvé pire entre temps 🙂

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Où en sont les distributions GNU/Linux faciles d’accès sans « l’apocalyptique » systemd ? Deuxième partie.

Après une première partie consacrée à la Devuan GNU/Linux Alpha 2, j’ai eu envie de parler de nouveau du projet Manjaro Linux OpenRC. Si vous avez des suggestions pour une troisième partie, je suis preneur, car je ne vois pas beaucoup de distributions GNU/Linux faciles d’accès (sans passer par une recompilation intense ou une installation en ligne de commande) mis à part la AntiX MX, dont j’avais parlé précédemment sur le blog.

J’avais déjà parlé de la Manjaro Linux OpenRC à l’époque de sa version 0.8.11. Un commentaire de Chris sur un article consacré aux « péchés » de la Manjaro Linux m’a donné envie de voir les progrès effectués en l’espace de 6 mois. C’est aussi ce commentaire qui m’a donné l’idée de faire une mini-série de billets sur les distributions faciles d’accès n’utilisant pas Systemd.

J’ai donc récupéré l’énorme ISO (un peu moins de 700 Mo), et comme pour le billet sur la Devuan GNU/Linux alpha 2, j’ai capturé l’installation en vidéo ainsi que quelques manipulations de base.

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Les « péchés capitaux » de la Manjaro Linux… Graves ou pas ?

Avant d’allumer le bûcher pour me faire brûler tel un hérétique, ce sont trois points précis que j’ai eu envie de montrer car ils sont, de mon point de vue de vieux linuxien (9 ans en démarrage unique sur du linux, ça ira ?), problématiques. Après tout, ne dit-on pas : « qui aime bien châtie bien » ?

La Manjaro Linux a de nombreux avantages, comme un installateur graphique, des outils pour gérer les noyaux en un clic de souris, un gestionnaire de paquets graphiques vraiment bien conçu. Sans oublier le gestionnaire de paramètres de la Manjaro Linux pour s’occuper des noyaux, paquets linguistiques et d’autres petites joyeusetés.

Mais il y a des points faibles, sujet de ce court article. À une époque, la temporisation par rapport à la Archlinux pouvait être problématique en ce qui concernent les failles de sécurité, mais une politique plus « énergique » a été mise en place, comme l’a souligné Allan McRae.

Le thème d’icones ? Je résumerais en un mot : mochissime. On pourra me répliquer que « La beauté réside dans l’oeil de l’utilisateur », mais des icones qui ressemble à des dessins d’élèves de CE1 ou de CE2, c’est assez moyen.

Parlons de choses un peu plus grave. Le premier point concerne l’apparence générale. Ma remarque se résume en une phrase : pourquoi autant de haine pour Xfce ?

La réponse est simple : attirer les personnes utilisant auparavant MS-Windows pour qu’elles ne soient pas trop perdues. Dans ce cas, un environnement graphique colle par défaut avec cette apparence : c’est KDE. Pour les captures d’écran, j’ai pris une Manjaro Linux 0.8.12 que j’ai mis à jour, en activant le noyau Linux 3.18, car ce sera celui proposé par défaut avec la Manjaro Linux 0.8.13. Dixit les notes de publications de la Manjaro Linux 0.8.13rc2.

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Les distributions semi-rolling release : un format « casse-gueule » ?

Il y a deux grands types de distributions GNU/Linux. Les distributions à publication en flux constant (alias rolling release) qui proposent régulièrement des images ISOs d’installation (généralement sur un rythme mensuel) et les distributions à dates déterminées, qui partent du principe du développement qui est gelé à une date donnée, puis stabilisé pour donner une version publique.

Dans la catégorie des rollings, on peut citer principalement : Archlinux et sa soeur jumelle libre Parabola GNU/linux, la NumixOS Antergos, la Manjaro Linux (qui est une rolling avec une période de temporisation), le duo Gentoo Linux / Funtoo Linux, la KaOS ou encore la Chakra.

Dans la catégorie des « dates déterminées », principalement : Debian GNU/Linux (et sa floppée toujours croissante de descendantes, dont la famille basée sur Ubuntu), Fedora Linux, Slackware Linux, Mageia ou encore OpenSuSE.

Il existe une catégorie qui a le cul entre deux chaises, ce sont les semi-rolling. Elle propose souvent une base définie, n’évoluant qu’au strict minimum (correctif de sécurité notamment), et propose une couche supérieure (environnement et logiciels finaux) en évolution lente mais constante, souvent via le biais de pack cumulatifs de mise à jour.

Ici, on trouve des distributions comme la LMDE, ou encore la SolydXK. Une variante est d’avoir une version rolling pure et dure en version de développement et une ISO stable de chez stable à intervalle plus ou moins régulier. C’est par exemple le cas d’une distribution qui n’a jamais su se vendre malgré son potentiel et ses qualités, j’ai nommé la Frugalware Linux.

Ce modèle atypique est cependant en équilibre instable. On ne peut pas garder éternellement la même base, même en corrigeant les inévitables failles de sécurité sans mettre à mal à terme la fiabilité de l’ensemble.

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Manjaro Linux Unity : ah, les éditions communautaires de la Manjaro Linux…

Pour reprendre un jeu de mots célèbre, on peut trouver le meilleur comme le pire… Mais c’est dans le pire qu’on trouve le meilleur. Spécialement la Manjaro Linux communautaire pour Mate Desktop. Du moins, à l’époque de la Manjaro Linux 0.8.10.

Ouvrons une parenthèse rapide : J’aurai pu parler de la sortie de nouvelles versions de distributions sérieuses comme la HandyLinux 2.0 béta 1 ou de la Emmabuntüs 3 1.0.1. Mais je réserve des articles plus long pour les deux d’ici jeudi prochain, le 2 avril. Fermons donc la parenthèse.

Un message de Jean-Baptiste Sauvage sur le réseau social fantôme, je parle de Google Plus, m’a informé de la sortie via le très critique softpedia d’une ISO communautaire de la Manjaro Linux, non répertoriée par les développeurs de la Manjaro, basée sur Unity.

J’ai pu trouvé l’espace sourceforge consacré à cette indispensable déclinaison, proposé par un(e) certain(e) Agnotek. J’ai donc fait chauffer mon wget pour récupérer la dernière ISO en date.

[fred@fredo-arch ISO à tester]$ wget -c http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarocinnamonambiance/unity/0.8.12/manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso
–2015-03-31 08:48:37– http://freefr.dl.sourceforge.net/project/manjarocinnamonambiance/unity/0.8.12/manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso
Résolution de freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)… 2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1, 88.191.250.136
Connexion à freefr.dl.sourceforge.net (freefr.dl.sourceforge.net)|2a01:e0d:1:8:58bf:fa88:0:1|:80… connecté.
requête HTTP transmise, en attente de la réponse… 200 OK
Taille : 2099478528 (2,0G) [application/octet-stream]
Sauvegarde en : « manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso »

manjaro-unity-0.8.1 100%[=====================>] 1,96G 1,79MB/s ds 18m 40s

2015-03-31 09:07:17 (1,79 MB/s) — « manjaro-unity-0.8.12-5-x86_64.iso » sauvegardé [2099478528/2099478528]

J’ai ensuite lancé une machine VirtualBox en espérant que l’ensemble se lance sans exploser en vol.

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