Connexion automatisée avec GDM 2.28

Pour des raisons liées à mon travail, j’ai du configurer une archlinux virtuelle avec 256 Mo, et un Gnome allégé et simplifié. Le gros problème ? L’impossibilité de lancer automatiquement Gnome avec un utilisateur précis.

Fouillant sur le site de gnome, j’ai trouvé la réponse : il suffit de modifier – en tant que root – le fichier /etc/gdm/custom.conf, et de rajouter les lignes suivantes :

[daemon]
AutomaticLoginEnable=true
AutomaticLogin=

La deuxième ligne étant celle qui doit contenir le nom de l’utilisateur à connecter. Je sais, c’est pas très joli sur le plan de la sécurité, mais comme c’est pour une borne internet limité à la consultation de site et du courrier en ligne 😉

Et après mes tests, si tout est bon pour le service, cette archlinux remplacera la ubuntu Gutsy Gibbon qui se traine sur la machine… Car Ubuntu de nos jours avec seulement 256 MiO, cela fait court 🙁

Un aperçu de Debian Squeeze.

Debian Squeeze, c’est le nom de code de la future version de Debian qui doit sortir courant 2010.

Dans le but de donner un aperçu de cette nouvelle version, j’ai récupéré la première image ISO de la debian squeeze depuis une image de test hebdomadaire :

http://cdimage.debian.org/cdimage/weekly-builds/

Debian Squeeze

Ensuite – et pour varier un peu les plaisirs – j’ai utilisé une machine virtuelle créé dans VirtualBox 3.0.8.

La machine en question est dotée d’une image disque de 32 GiO, et 1 GiO de mémoire vive est dédiée à l’émulation.

Pour l’installation, j’ai choisi le mode texte. J’ai voulu rester simple, car la simplicité est mère de la tranquillité, et aussi car le mode graphique semblait ne pas vouloir démarrer 🙁

Après avoir sélectionné le français, j’ai utilisé les options par défaut à chaque fois.

Coté partitionnement, la prudence toute « debianesque » reste de mise : que du bon vieux ext3fs 🙂

Le reste de l’installation se limite à entrer des mots de passes ou encore à appuyer sur entrée pour valider le choix par défaut !

Qui a dit que les installateurs textes sont compliqués ? Par contre, j’avoue avoir été étonné en voyant le nombre de paquets à installer : 1170 !!!

Et aussi, Debian innove en proposant grub2, alors qu’il est encore non terminé 😉

GDM (en 800×600) nous accueille, une fois le démarrage terminé.

Bien que le réseau soit déclaré comme non fonctionnel, la connexion fonctionne… Pour avoir le bon affichage, j’ai utilisé le fichier xorg.conf suivant :

Section « Device »
Identifier « Configured Video Device »
Driver « vesa »
EndSection

Section « Monitor »
Identifier « Configured Monitor »
HorizSync 30-70
VertRefresh 50-160
EndSection

Section « Screen »
Identifier « Default Screen »
Monitor « Configured Monitor »
Device « Configured Video Device »
DefaultDepth 24
SubSection « Display »
Depth 24
Modes « 1280×800 » « 1152×768 » « 1024×768 » « 800×600 » « 640×480 »
EndSubSection
EndSection

Côté équipement logiciel, c’est assez « frais » avec entre autres :

C’est cependant encore une version en bêta, car il est impossible par exemple de régler la date et l’heure avec les outils idoines. Ou encore le réseau qui est annoncé comme non fonctionnel alors que l’inverse est bien visible.

Le gros point noir : l’arrivée de Mono dans Debian. Après tout, libre à chacun de penser ce qu’il veut de Mono, mais personnellement, je préfère autant éviter Mono.

Maintenant, on verra bien comment va évoluer Squeeze jusqu’à sa sortie courant 2010…

Retour sur Gnome…

Après plus de deux mois de KDE 4.3.x, je suis de retour sur Gnome, avec la sortie de sa version 2.28.0.

Les raisons qui m’ont fait revenir sous Gnome sont les suivantes :

  1. KDE devient de plus en plus lent à l’utilisation au fil des jours. 5 secondes pour lancer dolphin, c’est ennuyeux à la longue.
  2. La lourdeur de certaines opérations, comme renommer les fichiers.
  3. Gnome 2.28, bien qu’encore un peu vert par moment, est un train grande vitesse en comparaison de KDE !

J’ai donc réinstallé PulseAudio, Compiz, Gnome, et Gwibber pour retrouver un environnement qui semble avoir été dopé aux stéroïdes entre deux versions consécutives.

Je réessayerais KDE lors de la sortie de la version 4.4, car j’avoue que la version 4.3 m’avait franchement plu.

Les codeurs de VirtualBox sont-ils d’anciens utilisateurs d’Amiga ?

Testant VirtualBox, la solution de virtualisation libre de Sun, j’ai eu droit à un plantage. Et lors de ce plantage, j’ai eu un coup de nostalgie…

L’écran parle de lui-même :

Plantage de VirtualBox... Guru Meditation ?

Ah, le bon vieux Guru Meditation des Amiga… 🙂

Amarok 2.2.0 « Sunjammer » vient de sortir.

La version 2.2.0 d’Amarok vient d’être annoncée. Parmis les grandes nouveautés, liste non exhaustive, bien entendue :

  • On peut modeler l’interface à son goût, les éléments pouvant se déplacer à volonté.
  • La liste de lecture permet de nouvelles choses, comme la lecture aléatoire des pistes, le rassemblement de pistes par années et bien d’autres possibilités.
  • L’import direct d’un CD audio dans Amarok est possible.

Pour la série des versions 2.2.x d’Amarok, elles seront produites avec un intervalle d’environ 6 semaines pour apporter des correctifs et des stabilisations.

Etant donné que la version officiellement disponible n’est encore que la 2.2rc1 pour Archlinux, j’ai récupéré le PKGBUILD et le fichier amarok.install, et modifié le PKGBUILD pour qu’il compile le code source de la version 2.2.0. Voici à quoi ressemble le PKGBUILD en question :

# $Id: PKGBUILD 52971 2009-09-23 22:03:36Z giovanni $
# Contributor: Andrea Scarpino
# Contributor: damir

pkgname=amarok
replaces=(‘amarok-base’ ‘amarok-engine-xine’ ‘amarok-base-mysqlfree’)
pkgver=2.2.0
pkgrel=1
pkgdesc= »A media player for KDE »
arch=(« i686 » « x86_64 »)
url= »http://amarok.kde.org »
license=(‘GPL2’ ‘LGPL2’ ‘FDL’)
depends=(‘mysql>=5.1.37’ ‘kdebase-runtime>=4.3’ ‘libmtp>=0.3.7’ ‘libgpod>=0.7.2’
‘libmp4v2’ ‘qtscriptgenerator>=0.1.0’ ‘taglib-extras>=1.0.1’
‘liblastfm>=0.3.0’ ‘loudmouth>=1.4.3’)
makedepends=(‘pkgconfig’ ‘automoc4’ ‘cmake’)
install=amarok.install
source=(« http://download.kde.org/stable/${pkgname}/${pkgver}/src/${pkgname}-${pkgver}.tar.bz2 »)
md5sums=(‘5a0188c5eb7d343109b82964942d8eb5’)

build() {
cd ${srcdir}
mkdir build
cd build
cmake ../${pkgname}-${pkgver} \
-DCMAKE_BUILD_TYPE=Release \
-DCMAKE_SKIP_RPATH=ON \
-DCMAKE_{SHARED,MODULE,EXE}_LINKER_FLAGS=’-Wl,–no-undefined -Wl,–as-needed’ \
-DCMAKE_INSTALL_PREFIX=/usr
make || return 1
make DESTDIR=${pkgdir} install || return 1
}

Ensuite un petit duo :

makepkg ; yaourt -U amarok-2.2.0-1-x86_64.pkg.tar.gz

Et un Amarok 2.2.0 a répondu présent 😉

amarok-2.2.0 dans Archlinux

Maintenant, bonne écoute !

Test de la Chakra Linux Alpha 3.

La Chakra Linux, c’est le duo Archlinux + KDE en live CD installable à la mode « ubuntu ».

Chakra Linux Alpha 3 – 64 bits

J’ai donc récupéré l’image de l’alpha3 pour AMD64 bits, puis j’ai lancé la machine virtuelle de test habituelle.

fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 disk.img 32GFormatting 'disk.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda disk.img -cdrom chakra-minimal-x86_64-090930-alpha3-test.iso -boot d &

Continuer la lecture de « Test de la Chakra Linux Alpha 3. »

Sortie de distributions en vrac’

Un petit article pour parler des dernières sorties. Non, je ne veux pas concurrencer Distrowatch, mais parler des distributions dont on parle moins dans les médias spécialisés.

Je sais, ce n’est pas grand chose, mais cela change un peu de l’avalanche d’annonces sur certaines distributions qui font de l’ombre à d’autres distributions.

Pour tout dire, j’attends avec impatience de pouvoir jeter un oeil sur la version alpha de la Fedora 12 😉

Installer KDE 4.3.1 sur une Frugalware Linux

Suite à une annonce de Devil505, j’ai pu apprendre l’existence d’un dépot non officiel concernant la Frugalware pour KDE 4.3. J’ai donc décidé de le tester. Et de voir ce que donne le résultat en ce moment.

Dans ce but, j’ai récupéré la première image ISO de la Frugalware 1.1 en AMD64 et lancer une installation minimale dans la machine virtuelle habituelle avec les commandes suivantes :


fred ~/download $ qemu-img create -f qcow2 frug-kde431.img 32G
Formatting 'frug-kde431.img', fmt=qcow2 size=34359738368 encryption=off cluster_size=0
fred ~/download $ qemu-kvm -k fr -localtime -soundhw all -m 1024 -hda frug-kde431.img -cdrom frugalware-1.1-x86_64-dvd1.iso -boot d &

Coté paquets installés, je n’ai gardé que les séries :

  • apps
  • base
  • kde
  • lib
  • multimedia
  • x11
  • xapps
  • xlib
  • xmultimedia
  • xmultimedia-extra

Evidemment, c’est un KDE 3.5.10 qui est installé, mais ce sera plus simple par la suite pour passer à KDE 4.3.1.

Après l’installation de Xorg, et avant que la distribution demande à redemarrer, il faut aller dans la deuxième console virtuelle (alt + F2), et modifier le fichier /mnt/target/etc/sysconfig/desktop en choisissant kdm sinon on se retrouve bloqué sur xdm… 🙁

Pour effectuer le passage de KDE 3.5.10 vers 4.3.1, on va procéder en deux étapes.

D’abord le passage en version « current », puis ajout du dépot contenant KDE 4.3.1. A noter que pour le moment, les traductions de KDE 4.3.1 semble manquer à l’appel.

On modifie le fichier /etc/pacman-g2.conf pour passer en version current et mettre à jour les paquets déjà installé avec un petit :

pacman-g2 -Syu

Après un redémarrage pour faire prendre en compte le nouveau noyau installé (un 2.6.31), j’ajoute le dépot contenant KDE 4.3.1 pour AMD64 situé à l’adresse :

http://ftp.frugalware.org/pub/other/people/dex77/kde431/frugalware-x86_64/

Je fais ceci en rajoutant au /etc/pacman-g2.conf, avant la ligne concernant current :

[kde431]
Server = http://ftp.frugalware.org/pub/other/people/dex77/kde431/frugalware-x86_64/

A cause d’un problème de dépendance, il faut enlever kopete…

L’installation se fait alors, en entrant :

pacman-g2 -Syu

46 paquets sont alors téléchargés et installés… L’instant de vérité arrive quand on redémarre la frugalware… Et un KDE 4.3.1 en anglais nous accueille.

C’est agréable à voir, même s’il faudra attendre la Frugalware 1.2 (qui sortira vers mars 2010) pour avoir officiellement KDE 4.3.x intégré.

Mais c’est déjà agréable et bien pour faire des tests plus ou moins approfondi.

Critiquer Ubuntu, c’est donc interdit ?

Sur mon article précédent, je disais ce que je pensais de la voie prise par Ubuntu. Mal m’en a pris, car j’ai pu voir comment certaines personnes sont devenues des « idolatres » de la distribution reine actuelle.

Cela m’a fait – et la culture semble ne pas être le point fort de certaines personnes  – penser à l’idolatrie qu’avait un certain Aragon pour Staline. Ou comment il niait les crimes de Staline, en parlant de Margarete Buber-Neumann, qui a connu le goulag puis le camp de Ravensbrück :

« Les trotskistes du type Neumann sont des agents de la Gestapo, quoique leurs veuves puissent après coup venir raconter sur les hommes qui sont ceux de Stalingrad. […] Ce n’est pas en tant que communiste que je ne peux le pardonner : c’est en tant que Français. »

Ce qui est vraiment criticable, c’est de ne pas admettre que cette distribution – si elle a permit à de nombreuses personnes – de passer à Linux n’est pas l’idéal.

Que des personnes qui ont l’esprit aussi étroit qu’Aragon sur Margarete Buber-Neumann ne puisse pas l’admettre et me traite de trolls, tant mieux pour elles. Mais je considère que le temps d’ubuntu est maintenant passé. Et que d’ici un an ou deux, une autre distribution aura pris sa place.

Ainsi en est-il dans le monde du logiciel libre.

Signé : un ancien utilisateur d’Ubuntu et qui ne regrette pas son passé.

Fin de la polémique en ce qui me concerne.

PS : Article de Philippe Scoffoni assez intéressant : http://philippe.scoffoni.net/ubuntu-software-store-canonical-assume-son-statut-dediteur-commercial/

Les commentaires le sont tout autant.

Ubuntu Linux : le Microsoft du monde linux en se « bling bling »-isant ?

Aux personnes qui penseraient que cet article est du « ubuntu-bashing », elles se trompent. Cet article est écrit par une personne qui a utilisé durant près de 3 ans la distribution de Canonical.

Cependant, je ne peux que être critique – même si « La critique est facile, mais l’art difficile » – envers les directions prises par Ubuntu.

Déjà, la tendance lourde à la « bling-bling »-isation de la distribution. Dans un précédent article, je parlais de l’installateur qui se proposait de faire de l’information – ou plutôt de la publicité – lors de la copie des logiciels.

Mais le « bling-bling » ne s’arrête pas là. Il faut voir l’effet de démarrage de la distribution… Du plus pur « bling bling ». Il est vrai qu’une simple barre de progression, c’est trop strict, et cela n’attire pas l’utilisateur.

L’effet de lumière qui se présente au démarrage avec un logo ubuntu au dessus, cela me fait un peu penser à des séries de science fiction de la fin des années 1970…

Autre tendance qui me donne des boutons : le langage mono et les outils en mono dans la distribution. Loin de vouloir faire un troll, pour moi, ce langage est une erreur monstrueuse sur le plan judiciaire. Car il est connu que Microsoft est une entreprise philantropique (cf l’histoire d’OS/2, Netscape, GEM, Lotus…).

Même si Microsoft a promis de ne pas attaquer les personnes qui implémente le langage .Net pour d’autres plateformes autres que MS Windows, je n’en crois rien.

Si on enlève les paquets liés à mono sur une ubuntu fraichement installé en utilisant la commande :

sudo aptitude remove mono-runtime

Le gain est de 47 Mo environ. Ce n’est pas grand chose, mais si cela peut libérer autant sur le disque d’installation…

Ce n’est pas grand chose, mais c’est toujours cela de pris en ce qui concerne la tranquillité sur le plan légal.

Dernier point que je souhaite aborder : c’est l' »Application Store », un peu à l’image de l’appstore pour iPhone.

Quel intérêt de vouloir s’approprier ainsi les logiciels ? Est-ce que Fedora Linux, Slackware, Mandriva, Archlinux ou encore Frugalware (pour ne citer que les premières distributions qui me viennent à l’esprit) veulent s’approprier ainsi les logiciels ?

Pour le moment, l’ancienne interface est encore disponible, mais pourquoi vouloir ainsi tout « ubuntu »-iser ?

A trop vouloir simplifier et cacher le coté mécanique de l’informatique, on finit par trop simplifier et infantiliser l’utilisateur au lieu de le responsabiliser. Simple avis personnel, bien entendu.