PureOS 3.0 : une manière agréable d’utiliser Debian Testing.

J’avais, il y a quelques mois, parlé de la version 1.0 de PureOS. Je n’avais pas été emballé par cette version revampée de la Debian Testing, mais ayant lu sur distrowatch que la version 3.0 était sortie, j’ai téléchargé l’image ISO (32 bits uniquement ?) de la distribution.


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ dd if=/dev/zero of=disk.img count=32 bs=1G
32+0 enregistrements lus
32+0 enregistrements écrits
34359738368 octets (34 GB) copiés, 597,941 s, 57,5 MB/s
[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm32 -hda disk.img -cdrom PureOS_30_FR.iso -boot d &

Par défaut, on est connecté en invité, ce qui est normal. Cependant, quand on veut installer l’OS en dur, il faut se déconnecter et passer en root. Heureusement, le menu de démarrage de l’ISO est actif durant plus d’une trentaine (ou quarantaine ?) de secondes, qui permet de connaitre les duos noms d’utilisateur / mot de passe.

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Systemd + Frugalware 1.4 : attention, ça décoiffe !

Alors que la Frugalware Linux 1.4 sort officiellement demain, j’ai pu me procurer une image ISO d’installation via le réseau en 64 bits.

Après avoir installé – dans les règles de l’Art – un environnement Gnome dans une machine virtuelle Qemu, j’ai voulu voir ce que donnait Systemd… Et je n’ai pas été déçu… C’est un démarrage franchement rapide, et encore, dans une machine virtuelle ! Mais une vidéo valant 1000 mots…

Décoiffant, non ?

De l’art et de la manière de montrer l’inutilité flagrante de l’Hadopi.

Hadopi, la loi rédigée pour les majors du disque, pour les quelques artistes richissimes qui planquent leurs argent dans des paradis fiscaux, et qui coûte 12 millions d’euros à l’Etat français pour être un simple machine à envoyer du spam, est une loi plus qu’inutile, et surtout le premier pas vers la mise en place du filtrage du réseau, tout cela pour faire ressembler internet à une gigantesque galerie commerciale.

Des artistes ont depuis longtemps compris que le modèle de vente de galettes plastifiées est moribond, et cela fait 10 ans que le changement vers la dématérialisation est en route. En gros, depuis l’épopée de Napster vers 2000 – 2001.

Des artistes établis ayant même franchis le pas de proposer leurs musiques sous contrats Creative Commons : Nine Inch Nails pour ne citer que le plus célèbre, et qui avec son album Ghost I-IV dont la première partie était librement disponible a été une des meilleures ventes sur Amazon en 2008.

Mon prof de maths préféré l’a déjà écrit, dans un excellent billet dans laquelle il montre les limites de l’offre légale de la musique dématérialisée.

Une autre méthode pour prouver l’inutilité de l’Hadopi ? Ecouter des artistes indépendants, qui seront certains de recevoir plus qu’une aumone sur chaque vente faites de galette / mp3.

Dans cette catégorie, je classe des artistes comme ceux sur Dogmazic franchement peu connu du grand public, habitué à avoir les oreilles lessivées par la soupe que les radios et télés à clip passent à longueur de journée : Lady Gaga, Christophe Maé, Christina Aguilera, les artistes « made in » Massacr’Academy, etc…

C’est en fouillant sur la toile que j’ai trouvé des artistes comme Frau (et son sublime coffret deluxe dont je sais que les 15$ qu’il m’a couté, iront directement dans sa poche, pas dans celle d’une société de répartition des droits qui n’enrichit que les plus riches), ou encore Josh Woodward, Roger Subirana.

Des plateformes comme Noomiz m’ont fait connaitre des groupes comme Bats On A Swing, Pique La Lune!, des artistes comme Moon Rambler.

En sautant de liens en liens, on peut tomber sur des artistes comme Agnès Méric ou encore Semper Eadem.

Bref, sans avoir besoin de copier illicitement le top 50 qui monopolisent les radios car sponsorisés par un des géants des galettes plastifiées, on peut se faire une culture de qualité, largement plus variée que ce que l’on entend.

Et puis, il y a une autre méthode, franchement improductive, c’est de parler sur un média, ayant pas mal de passage, d’un outil en java (donc pas franchement léger) qui permet d’utiliser le « successeur » des réseaux en pair-à-pair pour faire des copies illicites de contenus protégés.

Cyrille Borne a expliqué ceci dans son billet, donc, je ne m’attarderai pas dessus, si ce n’est sur un effet collatéral qui risque de faire passer les utilisateurs de logiciels libre pour des contrefacteurs.

Surtout quand on s’aperçoit que le billet a été rédigé par une personne ayant pas mal de pouvoir sur le média en question. Et à grand pouvoir, grande responsabilité !

Cela risque de détruire les efforts des autres rédacteurs de ce média, ainsi que des libristes qui comme moi en ont fait partie. L’article en question n’est rien  de moins que – à mes yeux – une incitation à copier illicitement. Ce qui est une bétise, car cela va renforcer, mathématiquement, la volonté de filtrer l’internet.

A croire que certaines personnes oublient que l’on peut faire du mal au logiciel libre avec un seul article… Le genre de mal qu’il est très dur après de soigner.

Avis personnel que je partage entièrement ! 🙂

Quand Frugal’hamon me poursuit…

Parlons de libre de manière humoristique 🙂

Comme les images ISO de la Frugalware Linux 1.4 commencent à se répliquer sur les miroirs, j’ai voulu essayer, avec ma version de développement de qemu-kvm de voir si je pouvais aller au terme d’une installation en mode graphique.

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Grammalecte, un correcteur grammatical léger pour LibreOffice.

Hier, en parlant d’un problème sur le canal IRC #libreoffice-fr (sur freenode.net) pour faire activer l’outil de correction grammaticale LanguageTool sur un PC équipé avec un exemplaire de Microsoft Windows 7, alors que Java est parfaitement installé et reconnu, on m’a conseillé l’extension Grammalecte

Et c’est le jour et la nuit. Ne serait-ce qu’au niveau de la taille prise…


[fred@fredo-arch download]$ ls -lh *.oxt
-rw-r--r-- 1 fred users 23K 5 févr. 17:21 Grammalecte-v0.0.7.oxt
-rw-r--r-- 1 fred users 18M 6 févr. 15:12 LanguageTool-1.2.oxt

Evidemment le niveau de maturité est différent, mais le choix a été vite fait. Adieu LanguageTool… et bienvenu à Grammalecte 🙂

Note : pour le moment l’outil ne fonctionne correctement qu’avec la version linux de LibreOffice. La version 3.3.1 permettra d’utiliser l’outil avec la version Windows de LibreOffice.

En vrac’ rapide et libre.

Un petit vrac pour finir la semaine.

C’est tout pour aujourd’hui !

Debian Squeeze : soyons « sacrilège » et modernisons un petit peu l’équipement logiciel fourni ;)

Comme la Debian Squeeze (alias 6.0) doit sortir d’ici une dizaine de jours, j’ai voulu faire un article inutile – donc indispensable – pour avoir une Debian Squeeze qui ne sente pas trop le bouchonné 😉

Pour me simplifier la tâche, j’ai dès le début, récupéré une image ISO DVD récente. Comme cela, tout a été installé sans coup férir 😉

Pour les détails « crus » concernant l’installation et l’équipement, je vous renvoie à ce billet.

Je passe donc au vif du sujet : nettoyer et – sacrilège ? – moderniser l’équipement logiciel fourni.

Car sur certains plans, c’est un peu nécessaire… Le Gwibber fourni est une antique version 1.2 !!!

Gwibber 1.2.0 et Debian Squeeze

La modernisation consistera en :

  1. Installer Gnu Icecat qui est en version 3.6.13, contrairement au vieux Debian IceWeasel qui est en version 3.5…
  2. Installer LibreOffice 3.3 (choix complètement personnel)
  3. Essayer d’installer une version plus récente de Gwibber

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Ah, les douces joies d’Archlinux avec le dépot [testing] activé :)

Quand j’ai décidé jadis de passer à une distribution rolling-release (que ce soit la Frugalware ou la Archlinux), j’ai voulu – en bon masochiste pleurnichard que je suis – utiliser le code le plus récent, le plus frais.

Parfois cela conduit à des situations cocasses comme celle que je vais vous raconter. J’ai vu récemment qu’une nouvelle version de grub2 (outil critique car il conditionne le démarrage des OS installés) allait arriver sur le dépot [testing].

Par prudence, j’avais activé la ligne IgnorePkg de mon fichier /etc/pacman.conf/ en lui disant d’ignorer le paquet grub2.

En parallèle, j’installais dans une machine virtuelle une archlinux minimale, avec comme chargeur de démarrage, la version 1.98 de Grub2, version précédemment utilisée. Activant le dépot [testing] dans la machine virtuelle, j’ai fait installé la nouvelle version, et j’ai redémarré la machine virtuelle sans autre forme de procès…

Ce qui a été un énorme co****** bourde… Le précédent fichier de configuration de grub2 (celui qui contenait le chemin d’accès au noyau) n’avait pas été repris… J’ai donc du redémarrer la machine virtuelle avec le support d’installation, et j’ai monté la partition /boot.

J’ai ensuite tapé les commandes suivantes :


cp grub.cfg grub.cfg.bak
cp grub.cfg.pacsave grub.cfg

Au démarrage suivant, la machine virtuelle refonctionnait correctement. J’ai donc ouvert un bug sur l’outil de suivi de bug d’Archlinux. J’ai fait de même sur ma machine réelle, qui m’annonce :


[fred@fredo-arch ~]$ yaourt -Qi grub2-common
Nom : grub2-common
Version : 1.99~rc1-2
URL : http://www.gnu.org/software/grub/
Licences : GPL3
Groupes : --
Fournit : --
Dépend de : xz freetype2 device-mapper
Dépendances opt. : --
Requis par : grub2-bios
Est en conflit avec : grub
Remplace : --
Taille (installé) : 4716,00 K
Paqueteur : Ronald van Haren
Architecture : x86_64
Compilé le : sam. 29 janv. 2011 09:06:59 CET
Installé le : sam. 29 janv. 2011 12:44:24 CET
Motif d'installation : Installé comme dépendance d'un autre paquet
Script d'installation : Oui
Description : The GNU GRand Unified Bootloader version 2 - Files common for all platforms

Dommage qu’il faille transférer à la main le fichier grub.cfg. Bah, on est jamais trop prudent avec grub / grub2 🙂

Encore heureux que ce soit un programme auquel on ne touche qu’une fois par trimestre, et encore, par vent de face 😉

Fedora Rawhide : jouons un peu avec du code pré-alpha de la Fedora Linux 15 :)

Bien que la première version alpha ne soit pas prévue avant le premier mars, j’ai eu envie d’avoir un premier aperçu de ce que donnera cette alpha. J’ai donc utilisé le disque virtuel qui m’a servi pour le test rapide de la Sabayon 5.5, et après avoir récupéré l’image ISO de la Fedora 14 en 64 bits, j’ai lancé la machine virtuelle :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Fedora-14-x86_64-Live-Desktop.iso -boot cd &

Ensuite, en suivant le wiki, j’ai fait prendre en compte les dépots vers le code de développement, alias « Rawhide ».

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Sabayon 5.5 : de gros progrès pour cette gentoo « civilisée »

J’ai pu lire sur Distrowatch l’arrivée de la nouvelle version de la Sabayon 5.5. Après avoir récupéré longuement l’image ISO de la version Gnome en 64 bits, j’ai lancé la machine virtuelle habituelle, en utilisant l’habituel :


[fred@fredo-arch ISO à tester]$ kvm64 -hda disk.img -cdrom Sabayon_Linux_5.5_amd64_G.iso -boot cd &

Après un démarrage assez rapide, j’ai été accueilli dans un environnement Gnome 2.32.

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